La mission Corot
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vendredi 18 novembre 2005, 15h22
La mission Corot, ou la quête d'exoplanètes et l'étude des étoiles
TOULOUSE (AFP) - Le satellite Corot d'observation stellaire du Centre national d'études spatiales (Cnes), qui sera lancé à l'automne 2006 du centre spatial de Baïkonour, dans le Kazakhstan, sera la première tentative de détection à partir de l'espace de planètes situées hors du système solaire, ou exoplanètes.
Cette mission, une "première mondiale", a souligné devant la presse au Cnes à Toulouse Annie Baglin, de l'Observatoire de Paris, visera un double objectif: rechercher des exoplanètes et étudier la structure interne des étoiles.
Corot ("COnvection, ROtation et Transits planétaires"), lancé par une fusée Soyouz 2-1B, sera placé sur une orbite terrestre polaire à une altitude voisine de 850 km d'où il observera certaines parties du ciel sur une période totale de deux ans et demi.
Depuis la découverte en 1995 de la première planète hors du système solaire, c'est-à-dire tournant autour d'une étoile semblable au Soleil, les astronomes en ont détectées à partir d'observatoires terrestres quelque 170, de grosses planètes gazeuzes ou des moyennes. La mission Corot, espèrent-ils, devrait permettre de mettre au jour "entre 30 et 40 planètes de taille moyenne, d'une architecture proche de celles du système solaire".
"Avec Corot, on défriche", a souligné Annie Baglin en précisant que le satellite "va nous permettre de découvrir des systèmes planétaires où il pourrait sans doute y avoir des Terres". Toutefois, notent les astronomes, de telles planètes faites de roches, plus petites que celles détectées jusqu'à présent, échapperont sans doute aux instruments de Corot, pas encore assez puissants pour de telles observations.
Le satellite, pour détecter ces exoplanètes, utilisera la méthode des vitesses radiales, qui recherche les perturbations dans le mouvement des étoiles causées par une éventuelle planète, et celle des transits, l'observation du passage de l'ombre de la planète devant son étoile. Ceci permettra de déterminer leur rayon et leur masse. Il sera ainsi possible de calculer leur densité et de déterminer alors si elles sont gazeuses, liquides ou solides.
L'autre mission de Corot, a noté pour sa part le responsable des programmes d'exploration de l'univers au Cnes Richard Bonneville, sera de "mieux comprendre la structure des étoiles, à travers un mode de vibration", d'oscillation, qui permet indirectement l'étude des intérieurs stellaires. C'est de cette manière que l'on connaît la structure du centre de la Terre ou du Soleil.
Des milliers d'étoiles seront observées par le satellite afin de "déterminer leur masse, leur âge et leur composition", ce qui permettra d'approfondir nos connaissances sur la formation de l'univers. En effet, les éléments chimiques de l'univers se forment dans les étoiles, à différents stades de leur évolution.
La mission Corot est un projet du Cnes auquel participeront également l'Esa et les agences spatiales du Brésil, d'Allemagne, d'Autriche et de Belgique. Son coût total est estimé à 150 millions d'euros.
Le satellite, qui aura une masse totale de 289 kilos et dont le maître d'oeuvre est la société Alcatel Space, subit les derniers tests à Intespace à Toulouse. Il sera notamment composé d'un télescope, Corotel, de la plate-forme Proteus du Cnes destinée à des missions scientifiques et d'une caméra.
liens :
http://smsc.cnes.fr/COROT/Fr/
http://sci.esa.int/science-e/www/area/index.cfm?fareaid=39
La mission Corot, ou la quête d'exoplanètes et l'étude des étoiles
TOULOUSE (AFP) - Le satellite Corot d'observation stellaire du Centre national d'études spatiales (Cnes), qui sera lancé à l'automne 2006 du centre spatial de Baïkonour, dans le Kazakhstan, sera la première tentative de détection à partir de l'espace de planètes situées hors du système solaire, ou exoplanètes.
Cette mission, une "première mondiale", a souligné devant la presse au Cnes à Toulouse Annie Baglin, de l'Observatoire de Paris, visera un double objectif: rechercher des exoplanètes et étudier la structure interne des étoiles.
Corot ("COnvection, ROtation et Transits planétaires"), lancé par une fusée Soyouz 2-1B, sera placé sur une orbite terrestre polaire à une altitude voisine de 850 km d'où il observera certaines parties du ciel sur une période totale de deux ans et demi.
Depuis la découverte en 1995 de la première planète hors du système solaire, c'est-à-dire tournant autour d'une étoile semblable au Soleil, les astronomes en ont détectées à partir d'observatoires terrestres quelque 170, de grosses planètes gazeuzes ou des moyennes. La mission Corot, espèrent-ils, devrait permettre de mettre au jour "entre 30 et 40 planètes de taille moyenne, d'une architecture proche de celles du système solaire".
"Avec Corot, on défriche", a souligné Annie Baglin en précisant que le satellite "va nous permettre de découvrir des systèmes planétaires où il pourrait sans doute y avoir des Terres". Toutefois, notent les astronomes, de telles planètes faites de roches, plus petites que celles détectées jusqu'à présent, échapperont sans doute aux instruments de Corot, pas encore assez puissants pour de telles observations.
Le satellite, pour détecter ces exoplanètes, utilisera la méthode des vitesses radiales, qui recherche les perturbations dans le mouvement des étoiles causées par une éventuelle planète, et celle des transits, l'observation du passage de l'ombre de la planète devant son étoile. Ceci permettra de déterminer leur rayon et leur masse. Il sera ainsi possible de calculer leur densité et de déterminer alors si elles sont gazeuses, liquides ou solides.
L'autre mission de Corot, a noté pour sa part le responsable des programmes d'exploration de l'univers au Cnes Richard Bonneville, sera de "mieux comprendre la structure des étoiles, à travers un mode de vibration", d'oscillation, qui permet indirectement l'étude des intérieurs stellaires. C'est de cette manière que l'on connaît la structure du centre de la Terre ou du Soleil.
Des milliers d'étoiles seront observées par le satellite afin de "déterminer leur masse, leur âge et leur composition", ce qui permettra d'approfondir nos connaissances sur la formation de l'univers. En effet, les éléments chimiques de l'univers se forment dans les étoiles, à différents stades de leur évolution.
La mission Corot est un projet du Cnes auquel participeront également l'Esa et les agences spatiales du Brésil, d'Allemagne, d'Autriche et de Belgique. Son coût total est estimé à 150 millions d'euros.
Le satellite, qui aura une masse totale de 289 kilos et dont le maître d'oeuvre est la société Alcatel Space, subit les derniers tests à Intespace à Toulouse. Il sera notamment composé d'un télescope, Corotel, de la plate-forme Proteus du Cnes destinée à des missions scientifiques et d'une caméra.
liens :
http://smsc.cnes.fr/COROT/Fr/
http://sci.esa.int/science-e/www/area/index.cfm?fareaid=39
Invité- Invité
Source: http://www.flashespace.com/html/jan07/02_01.htm
La participation belge dans CoRoT
Bien que le télescope spatial CoRoT soit avant tout un projet français, de nombreux pays européens ont participé à son financement et développement à travers l'Agence spatiale européenne et Instituts, Université ou laboratoires des pays impliqués.
La Belgique joue un rôle de premier plan dans ce projet. Elle a fourni le baffle, son obturateur et la case à équipements du satellite qui se présente sous la forme d'une boîte carrée d'un mètre de côté sur 60 cm de haut qui supporte l'ensemble du télescope.
Le baffle de CoRoT
La fonction du baffle est primordiale. Il s'agit de protéger de la lumière parasite induite par le Soleil et la Terre le télescope afocal Corotel fourni par Alcatel Alenia Space. Notez que la lumière indésirable vient principalement du limbe de la Terre autour de laquelle le satellite sera en orbite.
Corotel
Corotel doit être capable de détecter des planètes telluriques jusqu'à 2,5 fois la taille de la Terre. Il est doté d'une très grande précision radiométrique (sensibilité à 10 puissance - 6) qui n'a jamais été obtenue par un instrument en vol. Il sera, de plus, capable de remonter de précieuses informations sur le coeur des étoiles grâce à la mesure fine des variations de luminosité de celles-ci.
Pour fonctionner au maximum de ces capacités, aucune lumière parasite ne doit interférer avec l'étoile observée sous peine de réduire considérablement la sensibilité des observations.
Le baffle se présente sous la forme d'un tube cylindrique d'1 mètre de diamètre par 1,7 mètre de long et contenant des anneaux internes jouant le rôle de chicanes optiques. La fonction de cet élément est d'atténuer la lumière parasite dans l'instrument jusqu'à un niveau tel que les observations scientifiques n'en soient pas perturbées.
Le modèle de vol du baffle avec son obturateur a été livré au CNES début août 2005. Le baffle a été monté sur le télescope dans les installations d'intégration à Toulouse (CNES et INTESPACE) et la finalisation du satellite s'est achevée pendant l'automne 2006 avec les préparatifs au lancement.
L'obturateur du baffle
L'obturateur du baffle n'est ni plus ni moins qu'une porte d'un mètre de diamètre qui a pour but de protéger l'intérieur du baffle et du télescope de toute contamination. Celle-ci pouvant augmenter considérablement le niveau de lumière parasite. La contamination est provoquée par les poussières qui pourraient entrer dans la cavité du télescope. Ce couvercle protègera aussi les détecteurs de la vue directe du Soleil pendant les phases de mise à poste consécutives au lancement.
La participation belge dans CoRoT
Bien que le télescope spatial CoRoT soit avant tout un projet français, de nombreux pays européens ont participé à son financement et développement à travers l'Agence spatiale européenne et Instituts, Université ou laboratoires des pays impliqués.
La Belgique joue un rôle de premier plan dans ce projet. Elle a fourni le baffle, son obturateur et la case à équipements du satellite qui se présente sous la forme d'une boîte carrée d'un mètre de côté sur 60 cm de haut qui supporte l'ensemble du télescope.
Le baffle de CoRoT
La fonction du baffle est primordiale. Il s'agit de protéger de la lumière parasite induite par le Soleil et la Terre le télescope afocal Corotel fourni par Alcatel Alenia Space. Notez que la lumière indésirable vient principalement du limbe de la Terre autour de laquelle le satellite sera en orbite.
Corotel
Corotel doit être capable de détecter des planètes telluriques jusqu'à 2,5 fois la taille de la Terre. Il est doté d'une très grande précision radiométrique (sensibilité à 10 puissance - 6) qui n'a jamais été obtenue par un instrument en vol. Il sera, de plus, capable de remonter de précieuses informations sur le coeur des étoiles grâce à la mesure fine des variations de luminosité de celles-ci.
Pour fonctionner au maximum de ces capacités, aucune lumière parasite ne doit interférer avec l'étoile observée sous peine de réduire considérablement la sensibilité des observations.
Le baffle se présente sous la forme d'un tube cylindrique d'1 mètre de diamètre par 1,7 mètre de long et contenant des anneaux internes jouant le rôle de chicanes optiques. La fonction de cet élément est d'atténuer la lumière parasite dans l'instrument jusqu'à un niveau tel que les observations scientifiques n'en soient pas perturbées.
Le modèle de vol du baffle avec son obturateur a été livré au CNES début août 2005. Le baffle a été monté sur le télescope dans les installations d'intégration à Toulouse (CNES et INTESPACE) et la finalisation du satellite s'est achevée pendant l'automne 2006 avec les préparatifs au lancement.
L'obturateur du baffle
L'obturateur du baffle n'est ni plus ni moins qu'une porte d'un mètre de diamètre qui a pour but de protéger l'intérieur du baffle et du télescope de toute contamination. Celle-ci pouvant augmenter considérablement le niveau de lumière parasite. La contamination est provoquée par les poussières qui pourraient entrer dans la cavité du télescope. Ce couvercle protègera aussi les détecteurs de la vue directe du Soleil pendant les phases de mise à poste consécutives au lancement.
Mustard a écrit:Source: http://www.flashespace.com/html/jan07/02_01.htm
La participation belge dans CoRoT
Bien que le télescope spatial CoRoT soit avant tout un projet français, de nombreux pays européens ont participé à son financement et développement à travers l'Agence spatiale européenne et Instituts, Université ou laboratoires des pays impliqués.
La Belgique joue un rôle de premier plan dans ce projet. Elle a fourni le baffle, son obturateur et la case à équipements du satellite qui se présente sous la forme d'une boîte carrée d'un mètre de côté sur 60 cm de haut qui supporte l'ensemble du télescope.
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doublemexpress- Messages : 1845
Inscrit le : 13/10/2005
Age : 48
Localisation : Belgique - Hainaut
source: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3616
Premiers tests du télescope spatial COROT
Après un lancement parfait intervenu le 27 décembre dernier (voir notre news), c'est dans l'obscurité que Corot, le chasseur d'exoplanètes du CNES, subit actuellement une batterie de tests destinés à vérifier qu'il s'acclimate bien à son nouvel environnement spatial.
Depuis sa mise sous tension intervenue le 2 janvier, Corot a entamé le programme de calibration de ses capteurs de lumière. L'objectif de cette procédure, qui se déroule paradoxalement dans l'obscurité, est de vérifier pixel par pixel les matrices de détecteurs. 3 diodes lumineuses de couleurs différentes émettent des séries d'éclairs afin de mesurer la réponse de chacun des pixels en fonction de la nature et de la quantité de lumière émise.
Acquisition de la première image d'obscurité des CCD, le 3 janvier 2007
Chaque pixel a en effet son rendement propre: "pour une quantité de lumière donnée, un pixel ne va pas produire exactement la même quantité de courant que ses voisins. Il faut donc tenir compte de chacune de ces "individualités" pour savoir quelle correction il faudra appliquer aux données" explique Laurent Boisnard, responsable système de la mission. Il s'agit également de déceler d'éventuels pixels au comportement anormal, présentant un rendement trop faible ou au contraire trop élevé.
En attendant la première lumière
Lundi 8 janvier au soir, les ingénieurs du centre de contrôle ont fait pivoter le satellite de 6° autour de son axe de roulis afin de pouvoir procéder à un essai des 4 tuyères de propulsion, qui ont parfaitement fonctionné.
Mais la prochaine grande étape pour Corot, ce sera la "première lumière", une phase toujours cruciale pour un télescope, qu'il soit au sol ou dans l'espace. "Nous attendons avec impatience la première image de ciel." confie Laurent Boisnard. "Elle seule permettra de vérifier le comportement complet du télescope, notamment la qualité des réglages optiques." Pour cela, il faudra attendre le 17 janvier et l'ouverture du couvercle du pare-soleil destiné à protéger le satellite de la lumière parasite en provenance de la Terre.
Comme un diable jaillissant de sa boîte
Ce jour-là, les ingénieurs du centre de contrôle enverront depuis Toulouse un ordre de réchauffage d'un alliage métallique à mémoire de forme. En reprenant sa forme, celui-ci sectionnera une vis prédécoupée, libérant ainsi un ressort de rappel qui ouvrira le couvercle en quelques secondes seulement.
Puis quelque temps après viendra la première image du ciel tant attendue, suivie de la mise en station sur le premier champ stellaire scientifique sélectionné. Il faudra alors entrer en mode de pointage fin, dernière étape critique du projet puisqu'il faut atteindre les 0,5 secondes d'arc de stabilité de la ligne de visée, soit la taille apparente d'une pièce de 10 centimes vue à plus de 3 km de distance !
À l'issue de ces ultimes vérifications, Corot devrait pouvoir commencer ses premières observations scientifiques tout début février, soit moins de 6 semaines après son lancement, en parfaite conformité avec le calendrier annoncé avant son départ.
Premiers tests du télescope spatial COROT
Après un lancement parfait intervenu le 27 décembre dernier (voir notre news), c'est dans l'obscurité que Corot, le chasseur d'exoplanètes du CNES, subit actuellement une batterie de tests destinés à vérifier qu'il s'acclimate bien à son nouvel environnement spatial.
Depuis sa mise sous tension intervenue le 2 janvier, Corot a entamé le programme de calibration de ses capteurs de lumière. L'objectif de cette procédure, qui se déroule paradoxalement dans l'obscurité, est de vérifier pixel par pixel les matrices de détecteurs. 3 diodes lumineuses de couleurs différentes émettent des séries d'éclairs afin de mesurer la réponse de chacun des pixels en fonction de la nature et de la quantité de lumière émise.
Acquisition de la première image d'obscurité des CCD, le 3 janvier 2007
Chaque pixel a en effet son rendement propre: "pour une quantité de lumière donnée, un pixel ne va pas produire exactement la même quantité de courant que ses voisins. Il faut donc tenir compte de chacune de ces "individualités" pour savoir quelle correction il faudra appliquer aux données" explique Laurent Boisnard, responsable système de la mission. Il s'agit également de déceler d'éventuels pixels au comportement anormal, présentant un rendement trop faible ou au contraire trop élevé.
En attendant la première lumière
Lundi 8 janvier au soir, les ingénieurs du centre de contrôle ont fait pivoter le satellite de 6° autour de son axe de roulis afin de pouvoir procéder à un essai des 4 tuyères de propulsion, qui ont parfaitement fonctionné.
Mais la prochaine grande étape pour Corot, ce sera la "première lumière", une phase toujours cruciale pour un télescope, qu'il soit au sol ou dans l'espace. "Nous attendons avec impatience la première image de ciel." confie Laurent Boisnard. "Elle seule permettra de vérifier le comportement complet du télescope, notamment la qualité des réglages optiques." Pour cela, il faudra attendre le 17 janvier et l'ouverture du couvercle du pare-soleil destiné à protéger le satellite de la lumière parasite en provenance de la Terre.
Comme un diable jaillissant de sa boîte
Ce jour-là, les ingénieurs du centre de contrôle enverront depuis Toulouse un ordre de réchauffage d'un alliage métallique à mémoire de forme. En reprenant sa forme, celui-ci sectionnera une vis prédécoupée, libérant ainsi un ressort de rappel qui ouvrira le couvercle en quelques secondes seulement.
Puis quelque temps après viendra la première image du ciel tant attendue, suivie de la mise en station sur le premier champ stellaire scientifique sélectionné. Il faudra alors entrer en mode de pointage fin, dernière étape critique du projet puisqu'il faut atteindre les 0,5 secondes d'arc de stabilité de la ligne de visée, soit la taille apparente d'une pièce de 10 centimes vue à plus de 3 km de distance !
À l'issue de ces ultimes vérifications, Corot devrait pouvoir commencer ses premières observations scientifiques tout début février, soit moins de 6 semaines après son lancement, en parfaite conformité avec le calendrier annoncé avant son départ.
Passionnant.
Merci pour cette belle news !
Merci pour cette belle news !
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
raah des news du chasseur de planete, premiere info & images de corot
:esamour:
source : cnes
http://www.cnes.fr/web/5709-corot-cerne-les-contours-de-lanomalie-de-latlantique-sud.php
Il faut lire aussi le comunique de presse du 18/01/2007 c'est un pdf
Corot livre sa première image
http://www.cnes.fr/web/115-presse.php
Article :
Les équipes du CNES viennent tout juste d’achever la cartographie de l’environnement radiatif terrestre dans lequel Corot devra évoluer pendant toute la durée de sa mission, une donnée cruciale pour assurer aux données le niveau de qualité attendu.
8 fois par jour, le satellite Corot plonge au beau milieu d’un nuage de protons émis par le Soleil au cours de ses éruptions régulières, et qui restent piégés dans le champ magnétique terrestre. Du fait d’une particularité du champ magnétique, ce nuage de particules s’approche le plus de la Terre dans une région située au large du Brésil, appelée « anomalie de l’Atlantique Sud ».
Lorsque Corot traverse cette région de l’espace, ses capteurs CCD peuvent être abusés par les impacts des protons solaires, particules électriquement chargées qui induisent un signal parasite.
Concrètement, les logiciels de traitement du signal voient arriver des électrons qui ne correspondent pas à l’impact d’un grain de lumière en provenance d’une lointaine étoile, mais d’un morceau d’atome issu de notre Soleil…
Le canal de Corot dédié à la recherche d’exoplanètes est particulièrement sensible à ces fausses détections, car les mesures sur chaque cible se font pendant 32 secondes, contre 1 seconde seulement pour le canal d’astérosismologie. Aussi, grâce au travail de cartographie qui vient d’être effectué, lorsque Corot traversera l’anomalie de l’Atlantique Sud en phase d’exploitation, le logiciel de traitement du signal tiendra compte de ces perturbations périodiques. Et au-delà d’un certain seuil, il interrompra tout simplement la mesure.
Cartographie du flux de proton perçu par les CCDs Corot derrière blindage. La trajectoire du satellite est représentée en jaunes. On y voit les 8 passages par l’anomalie.
Préparer l’avenir et valider les modèles
Bien que l’anomalie de l’Atlantique Sud soit connue depuis longtemps, il était important de caractériser ses contours telle que perçue par les détecteurs de Corot. Pour Leonardo Pinheiro, ingénieur associé depuis 2003 au projet Corot dans le cadre de la participation brésilienne à la mission, « il s’agissait surtout de caractériser l’efficacité du blindage effectif contre ce flux de protons ».
De plus, la sensibilité des détecteurs CCD à ces flux de protons varie grandement d’une technologie à l’autre. Il était donc crucial de connaître précisément la réponse des capteurs CCD de nouvelle génération dont bénéficie Corot.
Guy Rolland, expert de l’environnement radiatif au CNES, porte lui aussi une attention toute particulière à ces données.
Elles vont en effet permettre d’affiner le modèle qu’il avait mis au point pour simuler ces perturbations liées à la traversée régulière de l’anomalie de l’Atlantique Sud. Leonardo Pinheiro tient à saluer le fait que « les données empiriques recueillies par Corot recoupent assez précisément les limites prévues par les modèles théoriques de départ. »
:esamour:
source : cnes
http://www.cnes.fr/web/5709-corot-cerne-les-contours-de-lanomalie-de-latlantique-sud.php
Il faut lire aussi le comunique de presse du 18/01/2007 c'est un pdf
Corot livre sa première image
http://www.cnes.fr/web/115-presse.php
Article :
Les équipes du CNES viennent tout juste d’achever la cartographie de l’environnement radiatif terrestre dans lequel Corot devra évoluer pendant toute la durée de sa mission, une donnée cruciale pour assurer aux données le niveau de qualité attendu.
8 fois par jour, le satellite Corot plonge au beau milieu d’un nuage de protons émis par le Soleil au cours de ses éruptions régulières, et qui restent piégés dans le champ magnétique terrestre. Du fait d’une particularité du champ magnétique, ce nuage de particules s’approche le plus de la Terre dans une région située au large du Brésil, appelée « anomalie de l’Atlantique Sud ».
Lorsque Corot traverse cette région de l’espace, ses capteurs CCD peuvent être abusés par les impacts des protons solaires, particules électriquement chargées qui induisent un signal parasite.
Concrètement, les logiciels de traitement du signal voient arriver des électrons qui ne correspondent pas à l’impact d’un grain de lumière en provenance d’une lointaine étoile, mais d’un morceau d’atome issu de notre Soleil…
Le canal de Corot dédié à la recherche d’exoplanètes est particulièrement sensible à ces fausses détections, car les mesures sur chaque cible se font pendant 32 secondes, contre 1 seconde seulement pour le canal d’astérosismologie. Aussi, grâce au travail de cartographie qui vient d’être effectué, lorsque Corot traversera l’anomalie de l’Atlantique Sud en phase d’exploitation, le logiciel de traitement du signal tiendra compte de ces perturbations périodiques. Et au-delà d’un certain seuil, il interrompra tout simplement la mesure.
Cartographie du flux de proton perçu par les CCDs Corot derrière blindage. La trajectoire du satellite est représentée en jaunes. On y voit les 8 passages par l’anomalie.
Préparer l’avenir et valider les modèles
Bien que l’anomalie de l’Atlantique Sud soit connue depuis longtemps, il était important de caractériser ses contours telle que perçue par les détecteurs de Corot. Pour Leonardo Pinheiro, ingénieur associé depuis 2003 au projet Corot dans le cadre de la participation brésilienne à la mission, « il s’agissait surtout de caractériser l’efficacité du blindage effectif contre ce flux de protons ».
De plus, la sensibilité des détecteurs CCD à ces flux de protons varie grandement d’une technologie à l’autre. Il était donc crucial de connaître précisément la réponse des capteurs CCD de nouvelle génération dont bénéficie Corot.
Guy Rolland, expert de l’environnement radiatif au CNES, porte lui aussi une attention toute particulière à ces données.
Elles vont en effet permettre d’affiner le modèle qu’il avait mis au point pour simuler ces perturbations liées à la traversée régulière de l’anomalie de l’Atlantique Sud. Leonardo Pinheiro tient à saluer le fait que « les données empiriques recueillies par Corot recoupent assez précisément les limites prévues par les modèles théoriques de départ. »
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Source:http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3653
Le télescope COROT délivre sa première image
L'ouverture du couvercle du télescope du satellite COROT (voir notre news) a été effectuée avec succès par les équipes du CNES à Toulouse le mercredi 17 janvier 2007. La première image a été réalisée dans la nuit du 17 au 18 janvier. Les premières analyses de cette image sont conformes à ce qui était attendu. Le télescope semble donc en très bonne forme.
Première image obtenue avec COROT, montrant des étoiles
situées dans la constellation de la Licorne, à proximité d'Orion
COROT a été pointé vers la zone d'observation qu'il conservera jusqu'au mois d'avril dans la direction opposée au centre de notre galaxie (voir notre news). Le démarrage des observations scientifiques est prévu pour début février après les dernières opérations de calibration de l'instrument.
Le Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (Observatoire de Paris) y joue un rôle majeur aux côtés du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (Observatoire Astronomique de Marseille Provence), de l'Institut d'Astrophysique Spatiale (Orsay) et de l'Observatoire Midi Pyrénées (Toulouse).
Le télescope COROT délivre sa première image
L'ouverture du couvercle du télescope du satellite COROT (voir notre news) a été effectuée avec succès par les équipes du CNES à Toulouse le mercredi 17 janvier 2007. La première image a été réalisée dans la nuit du 17 au 18 janvier. Les premières analyses de cette image sont conformes à ce qui était attendu. Le télescope semble donc en très bonne forme.
Première image obtenue avec COROT, montrant des étoiles
situées dans la constellation de la Licorne, à proximité d'Orion
COROT a été pointé vers la zone d'observation qu'il conservera jusqu'au mois d'avril dans la direction opposée au centre de notre galaxie (voir notre news). Le démarrage des observations scientifiques est prévu pour début février après les dernières opérations de calibration de l'instrument.
Le Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (Observatoire de Paris) y joue un rôle majeur aux côtés du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (Observatoire Astronomique de Marseille Provence), de l'Institut d'Astrophysique Spatiale (Orsay) et de l'Observatoire Midi Pyrénées (Toulouse).
Excellente nouvelle :)
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Allez, trouve nous une belle bleu :)
Source :
http://www.esa.int/esaCP/SEM61WSMTWE_France_0.html
Article :
31 janvier 2007
Un mois après le lancement parfaitement réussi et deux semaines après la réalisation de la première image, les opérations critiques de vérification et de mise en configuration du satellite Corot ont toutes été menées avec une grande maîtrise par les équipes du CNES et des laboratoires associés du CNRS (Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (Observatoire Paris Meudon) et le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (Observatoire Astronomique de Marseille Provence) .
Elles se sont conclues avec succès par la mise en route d'un mode de pointage innovant qui utilise l'instrument lui-même comme un super senseur stellaire. Les premières performances relevées sont bien meilleures que les spécifications (moins de 0,5 secondes d'arc, soit environ un dix-millième de degré).
Le bon fonctionnement du satellite va donc permettre de démarrer très rapidement la première observation et ainsi de mettre l'ensemble du système Corot au service de la Science, en respectant les engagements du CNES tant sur le plan des performances techniques que sur celui du calendrier.
Source :
http://www.esa.int/esaCP/SEM61WSMTWE_France_0.html
Article :
31 janvier 2007
Un mois après le lancement parfaitement réussi et deux semaines après la réalisation de la première image, les opérations critiques de vérification et de mise en configuration du satellite Corot ont toutes été menées avec une grande maîtrise par les équipes du CNES et des laboratoires associés du CNRS (Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (Observatoire Paris Meudon) et le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (Observatoire Astronomique de Marseille Provence) .
Elles se sont conclues avec succès par la mise en route d'un mode de pointage innovant qui utilise l'instrument lui-même comme un super senseur stellaire. Les premières performances relevées sont bien meilleures que les spécifications (moins de 0,5 secondes d'arc, soit environ un dix-millième de degré).
Le bon fonctionnement du satellite va donc permettre de démarrer très rapidement la première observation et ainsi de mettre l'ensemble du système Corot au service de la Science, en respectant les engagements du CNES tant sur le plan des performances techniques que sur celui du calendrier.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
zx a écrit:Allez, trouve nous une belle bleu :)
une étoile bleue ou une exoplanète bleue :)
Souhaitons tous une excellente chasse à Corot :cheers:
Giwa
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Source :
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3721
Article :
observations scientifiques de COROT
Après avoir stabilisé la ligne de visée grâce au mode de pointage spécifique utilisant l'instrument comme un super senseur stellaire (voir notre news), les équipes du CNES et des laboratoires associés du CNRS ont pu acquérir les toutes premières images de la voie "exoplanètes".
Vue générale d'un champ stellaire observé par COROT
Les étoiles blanches et barrées d'un trait vertical sont trop brillantes
pour être étudiées par le télescope spatial. Elles saturent le capteur CCD
La qualité observée lors des premières analyses a permis aux équipes de démarrer dès le 3 février la première campagne d'observation scientifique de la mission COROT. Cette campagne se déroulera jusqu'au premier retournement du satellite programmé le 2 avril.
Ce démarrage était attendu avec impatience par toute la communauté scientifique COROT et a été rendu possible 5 semaines seulement après le lancement grâce au bon fonctionnement du satellite et du système dans son ensemble. Il représente un grand succès pour le CNES.
Une cinquantaine d'étoiles observée par COROT.
Image couvrant un champ de 0,25° X 0,25°.
Les seuls objets exploitables sont ceux qui apparaissent en blanc
Trois étoiles qui seront étudiées par COROT.
Gros plan sur la partie centrale de l'image précédente.
Plus les taches images sont larges, plus les étoiles correspondantes
ont une température de surface élevée
La revue de recette en vol, marquant le transfert des responsabilités aux équipes d'exploitation opérationnelle et permettant de dresser un bilan complet des performances du satellite, devrait intervenir d'ici la fin mars.
L'objectif de cette première campagne d'observation est d'abord de finir de mettre au point la chaîne de traitement des courbes de lumière, avec également un fort intérêt scientifique lié à la très bonne qualité du champ. Il présente des cibles de premier choix pour la sismologie stellaire, et offre également une densité d'étoiles idéale pour la voie "exoplanètes".
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3721
Article :
observations scientifiques de COROT
Après avoir stabilisé la ligne de visée grâce au mode de pointage spécifique utilisant l'instrument comme un super senseur stellaire (voir notre news), les équipes du CNES et des laboratoires associés du CNRS ont pu acquérir les toutes premières images de la voie "exoplanètes".
Vue générale d'un champ stellaire observé par COROT
Les étoiles blanches et barrées d'un trait vertical sont trop brillantes
pour être étudiées par le télescope spatial. Elles saturent le capteur CCD
La qualité observée lors des premières analyses a permis aux équipes de démarrer dès le 3 février la première campagne d'observation scientifique de la mission COROT. Cette campagne se déroulera jusqu'au premier retournement du satellite programmé le 2 avril.
Ce démarrage était attendu avec impatience par toute la communauté scientifique COROT et a été rendu possible 5 semaines seulement après le lancement grâce au bon fonctionnement du satellite et du système dans son ensemble. Il représente un grand succès pour le CNES.
Une cinquantaine d'étoiles observée par COROT.
Image couvrant un champ de 0,25° X 0,25°.
Les seuls objets exploitables sont ceux qui apparaissent en blanc
Trois étoiles qui seront étudiées par COROT.
Gros plan sur la partie centrale de l'image précédente.
Plus les taches images sont larges, plus les étoiles correspondantes
ont une température de surface élevée
La revue de recette en vol, marquant le transfert des responsabilités aux équipes d'exploitation opérationnelle et permettant de dresser un bilan complet des performances du satellite, devrait intervenir d'ici la fin mars.
L'objectif de cette première campagne d'observation est d'abord de finir de mettre au point la chaîne de traitement des courbes de lumière, avec également un fort intérêt scientifique lié à la très bonne qualité du champ. Il présente des cibles de premier choix pour la sismologie stellaire, et offre également une densité d'étoiles idéale pour la voie "exoplanètes".
zx- Messages : 2650
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zx a écrit:Source :
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3721
Article :
Et les industriels, ils existent pas ?
J'ai regardé toutes les dépeches de techno-science.net à propos de COROT, et sauf erreur de ma part, aucune ne mentionne l'industriel qui a construit le satellite, Alcatel en l'occurence.
Il faut dire que ce site reprend les press releases de l'ESA ou du CNES, donc cela ne m'étonne pas. C'est assez souvent comme ça avec les missions spatiales : l'agence spatiale concernée (ESA, NASA, CNES...) a tendance à s'auto-congratuler et à oublier l'industriel qui a fabriqué le bidule. Grrrr....
Proteus- Messages : 54
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:) Très bonne remarque assez symptômatique de notre monde où ceux qui détiennent le pouvoir médiatique s'autocongratulent tandis que les autres bossent dans l'ombreProteus a écrit:zx a écrit:Source :
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3721
Article :
Et les industriels, ils existent pas ?
J'ai regardé toutes les dépeches de techno-science.net à propos de COROT, et sauf erreur de ma part, aucune ne mentionne l'industriel qui a construit le satellite, Alcatel en l'occurence.
Il faut dire que ce site reprend les press releases de l'ESA ou du CNES, donc cela ne m'étonne pas. C'est assez souvent comme ça avec les missions spatiales : l'agence spatiale concernée (ESA, NASA, CNES...) a tendance à s'auto-congratuler et à oublier l'industriel qui a fabriqué le bidule. Grrrr....
Giwa
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Corot va passer dans les mains de l'équipe opérationnelle.
http://www.cnes.fr/web/5878-corot-dans-la-cour-des-grands.php
http://www.cnes.fr/web/5878-corot-dans-la-cour-des-grands.php
Fabien- Messages : 6862
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jeudi 3 mai 2007, 19h15
Une première exoplanète découverte par la mission Corot
PARIS (AFP) - Le satellite français Corot, lancé en décembre dernier, a découvert sa première exoplanète, une planète géante gazeuse très chaude et plus grosse que Jupiter, a annoncé jeudi le Centre national d'études spatiales (Cnes).
Cette exoplanète, CoRoT-Exo-1b, "mesure entre 200 et 250.000 km de diamètre", soit un rayon "évalué entre 1,5 et 1,8 fois celui de Jupiter", a indiqué le Cnes dans un communiqué en précisant que sa masse était par ailleurs équivalente à 1,3 fois celle de Jupiter.
Elle tourne autour de son étoile, une naine analogue à notre Soleil située à plus de 1.500 années-lumière de nous, en seulement 1,5 jour. Elle entre dans la catégorie des planètes dénommées par les astronomes des "Jupiter chaud", des planètes gazeuses surchauffées du fait de la proximité de leur étoile.
La mission Corot (pour "COnvection, ROtation des étoiles et Transit des planètes extrasolaires) doit rechercher des planètes de petite taille gravitant autour d'autres astres que notre Soleil. Elle va aussi faire de la photométrie de grande précision pour aider à notre compréhension de l'intérieur des étoiles.
"La précision des données que nous livre CoRoT est particulièrement impressionnante", s'est exclamée la principale investigatrice de la mission Corot, Annie Baglin.
Une première exoplanète découverte par la mission Corot
PARIS (AFP) - Le satellite français Corot, lancé en décembre dernier, a découvert sa première exoplanète, une planète géante gazeuse très chaude et plus grosse que Jupiter, a annoncé jeudi le Centre national d'études spatiales (Cnes).
Cette exoplanète, CoRoT-Exo-1b, "mesure entre 200 et 250.000 km de diamètre", soit un rayon "évalué entre 1,5 et 1,8 fois celui de Jupiter", a indiqué le Cnes dans un communiqué en précisant que sa masse était par ailleurs équivalente à 1,3 fois celle de Jupiter.
Elle tourne autour de son étoile, une naine analogue à notre Soleil située à plus de 1.500 années-lumière de nous, en seulement 1,5 jour. Elle entre dans la catégorie des planètes dénommées par les astronomes des "Jupiter chaud", des planètes gazeuses surchauffées du fait de la proximité de leur étoile.
La mission Corot (pour "COnvection, ROtation des étoiles et Transit des planètes extrasolaires) doit rechercher des planètes de petite taille gravitant autour d'autres astres que notre Soleil. Elle va aussi faire de la photométrie de grande précision pour aider à notre compréhension de l'intérieur des étoiles.
"La précision des données que nous livre CoRoT est particulièrement impressionnante", s'est exclamée la principale investigatrice de la mission Corot, Annie Baglin.
Invité- Invité
Extraordinaire !
Non pas que Corot ai trouvé sa 1er exoplanète....mais la précision qu'on nous annonce. En fait, la précision est 10 fois supérieure à celle attendue. On commence à nous affirmer que COROT va découvrir plus de planète que prévu, et plus petite, peut être de la taille de la Terre.
Nous n'attendions pas de tels espérance avant la mission KEPLER !
http://www.esa.int/esaCP/SEMCKNU681F_index_0.html
Cela fait rêver !
Non pas que Corot ai trouvé sa 1er exoplanète....mais la précision qu'on nous annonce. En fait, la précision est 10 fois supérieure à celle attendue. On commence à nous affirmer que COROT va découvrir plus de planète que prévu, et plus petite, peut être de la taille de la Terre.
Nous n'attendions pas de tels espérance avant la mission KEPLER !
http://www.esa.int/esaCP/SEMCKNU681F_index_0.html
Cela fait rêver !
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Le Newscientist.com ouvre l'article de belle manière :
"EUROPEAN planet hunters are stealing a march on their American rivals."
http://space.newscientist.com/article/mg19426023.800-european-planet-hunters-on-brink-of-earthsized-prize.html
"EUROPEAN planet hunters are stealing a march on their American rivals."
http://space.newscientist.com/article/mg19426023.800-european-planet-hunters-on-brink-of-earthsized-prize.html
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Et surtout la précision de CoRoT va s'améliorer au fur et à mesure des recalibrages de ses instruments...
Il sera possible au final d'établir une statistique des exoplanètes allant jusqu'aux planètes telluriques.
(Pour mémoire seule la petite minorité des planètes occultant leur étoile vue depuis CoRoT sont accessibles à ce dernier)
Il sera possible au final d'établir une statistique des exoplanètes allant jusqu'aux planètes telluriques.
(Pour mémoire seule la petite minorité des planètes occultant leur étoile vue depuis CoRoT sont accessibles à ce dernier)
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Très bonne nouvelle effectivement que cette précision meilleure qu'espéré !
La nouvelle sur quelques sites francophones :
http://www.esa.int/esaCP/SEMRNRU681F_France_0.html
http://www.cnes.fr/web/5891-corot-decouvre-sa-premiere-exoplanete-.php
http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/may07/exo1b.fr.shtml
La nouvelle sur quelques sites francophones :
http://www.esa.int/esaCP/SEMRNRU681F_France_0.html
http://www.cnes.fr/web/5891-corot-decouvre-sa-premiere-exoplanete-.php
http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/may07/exo1b.fr.shtml
Invité- Invité
ca chasse toujours
questions betes
Est ce que l'europe est capable de mettre en orbite un telescope comme hubble ?
Pourquoi on a pas installe, un telescope performant sur l'ISS ?
http://www.flashespace.com/html/oct07/31_10.htm
Après 300 jours passés en orbite, le petit télescope spatial du CNES CoRoT se porte bien. Il vient d'achever sa première longue séquence d'observations (150 jours) vers le centre galactique et s'est retourné vers l'anti-centre, afin de tourner le dos au soleil, le 15 octobre. Après les opérations de pointage fin réalisées depuis le centre de Toulouse, il a entamé sa deuxième longue séquence d'observations le 23 octobre. Celle-ci devrait se poursuivre jusqu'en mars prochain.
Le 10 décembre, les scientifiques du projet CoRoT réunissent au siège du CNES leurs homologues co-associés pour leur présenter les résultats. On peut s'attendre à de belles annonces en perspective. En effet, depuis l'annonce de sa première exoplanète appelée Corot - Exo-1b et la détection des premières oscillations dans une étoile de type solaire, silence radio !
Activité scientifique
Et pourtant, le satellite n'est pas resté inactif. Son bilan est remarquable. Depuis le début de sa mission, CoRoT a observé 3 régions du ciel soigneusement sélectionnées. Une zone en direction de la constellation de la Licorne (Monoceros) pendant 60 jours, suivis d'une courte période (26 jours) et d'une très longue période (150 jours) de pointages dans la direction opposée, vers la constellation de la Queue du Serpent (Serpens Cauda).
On citera :
- Les observations effectuées par CoRoT montrent que pratiquement toutes les étoiles observées oscillent ;
- CoRoT découvre des exoplanètes selon une fréquence uniquement contrainte par la rapidité à mettre en œuvre les gros télescopes au sol chargés de confirmer chaque détection ;
- Il a détecté des oscillations de type solaire dans des étoiles de type solaire à un niveau jamais atteint jusqu'à présent, à l'exception des observations de notre propre Soleil ;
- Enfin, il observe toutes sortes d'activités sur une large gamme de fréquences, des oscillations multimodes à la signature de mouvements erratiques superficiels et de rotations différentielles tel que le montrent les différentes périodes de passage des tâches solaires à des latitudes différentes.
CoRoT obtient des 'courbes de lumière', c'est-à-dire qu'il mesure la lumière émise par un très grand nombre d'étoiles avec une précision et sur une durée inégalées. Au cours de chaque série d'observations, plus de 12 000 courbes de lumière ont ainsi été obtenues, avec des données pratiquement ininterrompues (il y a quelques interruptions de très courtes durées consécutives à la re-orientation régulière des panneaux solaires par exemple).
On peut désormais affirmer que CoRoT permettra des avancées majeures dans les deux disciplines scientifiques, enjeux majeurs de l'astronomie, auxquelles il est dédié : la recherche de planètes telluriques hors de notre système solaire et la photométrie stellaire de très grande précision pour 'voir'l'intérieur des étoiles.
Rappelons que l'impact scientifique de CoRoT repose sur ses 3 principales caractéristiques de performances, jamais atteintes auparavant, et dépassant les spécifications originales :
- La précision de fonctionnement du satellite, qui est définie par les lois de la physique et non par les caractéristiques de l'instrument. Ainsi, la précision des données est essentiellement limitée par le bruit photonique sur toutes les échelles de magnitude ;
- La durée des observations effectuées pour une même étoile ; - la continuité de ces observations, pratiquement ininterrompues au cours de ces très longues périodes.
CoRoT (COnvection ROtation and planetary transits)
CoRoT est un projet mené sous maîtrise d'oeuvre du CNES et de laboratoires du CNRS dont les principaux sont le LESIA (Observatoire de Paris-Meudon), l’IAS (Orsay), et le LAM (Marseille) ainsi que des pays coopérants (Europe, Brésil). Ce télescope doit renforcer nos connaissances sur le fonctionnement interne des étoiles en auscultant leur structure interne et doit détecter par la méthode des transits des exoplanètes tournant autour d'autres étoiles que le Soleil.
questions betes
Est ce que l'europe est capable de mettre en orbite un telescope comme hubble ?
Pourquoi on a pas installe, un telescope performant sur l'ISS ?
http://www.flashespace.com/html/oct07/31_10.htm
Après 300 jours passés en orbite, le petit télescope spatial du CNES CoRoT se porte bien. Il vient d'achever sa première longue séquence d'observations (150 jours) vers le centre galactique et s'est retourné vers l'anti-centre, afin de tourner le dos au soleil, le 15 octobre. Après les opérations de pointage fin réalisées depuis le centre de Toulouse, il a entamé sa deuxième longue séquence d'observations le 23 octobre. Celle-ci devrait se poursuivre jusqu'en mars prochain.
Le 10 décembre, les scientifiques du projet CoRoT réunissent au siège du CNES leurs homologues co-associés pour leur présenter les résultats. On peut s'attendre à de belles annonces en perspective. En effet, depuis l'annonce de sa première exoplanète appelée Corot - Exo-1b et la détection des premières oscillations dans une étoile de type solaire, silence radio !
Activité scientifique
Et pourtant, le satellite n'est pas resté inactif. Son bilan est remarquable. Depuis le début de sa mission, CoRoT a observé 3 régions du ciel soigneusement sélectionnées. Une zone en direction de la constellation de la Licorne (Monoceros) pendant 60 jours, suivis d'une courte période (26 jours) et d'une très longue période (150 jours) de pointages dans la direction opposée, vers la constellation de la Queue du Serpent (Serpens Cauda).
On citera :
- Les observations effectuées par CoRoT montrent que pratiquement toutes les étoiles observées oscillent ;
- CoRoT découvre des exoplanètes selon une fréquence uniquement contrainte par la rapidité à mettre en œuvre les gros télescopes au sol chargés de confirmer chaque détection ;
- Il a détecté des oscillations de type solaire dans des étoiles de type solaire à un niveau jamais atteint jusqu'à présent, à l'exception des observations de notre propre Soleil ;
- Enfin, il observe toutes sortes d'activités sur une large gamme de fréquences, des oscillations multimodes à la signature de mouvements erratiques superficiels et de rotations différentielles tel que le montrent les différentes périodes de passage des tâches solaires à des latitudes différentes.
CoRoT obtient des 'courbes de lumière', c'est-à-dire qu'il mesure la lumière émise par un très grand nombre d'étoiles avec une précision et sur une durée inégalées. Au cours de chaque série d'observations, plus de 12 000 courbes de lumière ont ainsi été obtenues, avec des données pratiquement ininterrompues (il y a quelques interruptions de très courtes durées consécutives à la re-orientation régulière des panneaux solaires par exemple).
On peut désormais affirmer que CoRoT permettra des avancées majeures dans les deux disciplines scientifiques, enjeux majeurs de l'astronomie, auxquelles il est dédié : la recherche de planètes telluriques hors de notre système solaire et la photométrie stellaire de très grande précision pour 'voir'l'intérieur des étoiles.
Rappelons que l'impact scientifique de CoRoT repose sur ses 3 principales caractéristiques de performances, jamais atteintes auparavant, et dépassant les spécifications originales :
- La précision de fonctionnement du satellite, qui est définie par les lois de la physique et non par les caractéristiques de l'instrument. Ainsi, la précision des données est essentiellement limitée par le bruit photonique sur toutes les échelles de magnitude ;
- La durée des observations effectuées pour une même étoile ; - la continuité de ces observations, pratiquement ininterrompues au cours de ces très longues périodes.
CoRoT (COnvection ROtation and planetary transits)
CoRoT est un projet mené sous maîtrise d'oeuvre du CNES et de laboratoires du CNRS dont les principaux sont le LESIA (Observatoire de Paris-Meudon), l’IAS (Orsay), et le LAM (Marseille) ainsi que des pays coopérants (Europe, Brésil). Ce télescope doit renforcer nos connaissances sur le fonctionnement interne des étoiles en auscultant leur structure interne et doit détecter par la méthode des transits des exoplanètes tournant autour d'autres étoiles que le Soleil.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Puisque le défrichement des données est très long, les scientifiques sont certains que dans leurs disques durs ils ont déjà des planètes "telluriques", et surtout que la moisson arrivera bientôt, quand les hypothétiques planètes passeront au moins une 2è fois devant leur étoile !
Donc si rien n'est annoncé encore c'est parfaitement normal.
Donc si rien n'est annoncé encore c'est parfaitement normal.
nikolai39 a écrit:Mais en clair, est-ce qu'il a déjà découvert une planète ???
Oui la première avait été annoncé quelques semaines avec la mise en orbite.
http://planetquest.jpl.nasa.gov/atlas/atlas_profile.cfm?Planet=345
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
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