La mission Corot
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À quelle distance... ? C'est ça la question !Doc a écrit:Henri a écrit:On pourrait poser la question autrement :
"Avec les techniques actuelles de détection d'exoplanètes dont nous disposons, en observant le système solaire depuis l'espace profond, en deça de quelle distance pourrait on découvrir l'existence de Jupiter, puis de Saturne, puis de la Terre et Vénus... ?"
Je peux déjà vous dire que les faibles excentricités de leurs orbites, l'importances de leurs demi-grands axes et surtout leurs modestes masses (comparées à celles de beaucoup d'exoplanètes) ne faciliteraient pas leur détection...
Clairement, il n'y aurait que Jupiter et Saturne et vu la relative longue révolution ce ne serait pas encore si simple car il faudrait observer longuement notre propre système solaire.
pour se donner une idée voici deux images,
une de la terre vue depuis saturne (ciel des hommes)
et une image des planètes du systèmes solaires imaginées depuis SEDNA (par Adolf Schaller)
[img]
une de la terre vue depuis saturne (ciel des hommes)
et une image des planètes du systèmes solaires imaginées depuis SEDNA (par Adolf Schaller)
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tatiana13- Messages : 6102
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tatiana13 a écrit:et pour l'instant la seule étoile qui a 9 planètes et de nombreux autres objets telles les planètes naines et qui possèdent une relative stabilité
mea culpa les 9 planètes, en effet désormais 8, Pluton ayant été rétrogradéé au statut de planète naine
ici une présentation expliquant la relative stabilité du système solaire
http://www.ias.u-psud.fr/universetorigines/pdf/F_Beguin.pdf
tatiana13- Messages : 6102
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Henri a écrit:À quelle distance... ? C'est ça la question !Doc a écrit:Henri a écrit:On pourrait poser la question autrement :
"Avec les techniques actuelles de détection d'exoplanètes dont nous disposons, en observant le système solaire depuis l'espace profond, en deça de quelle distance pourrait on découvrir l'existence de Jupiter, puis de Saturne, puis de la Terre et Vénus... ?"
Je peux déjà vous dire que les faibles excentricités de leurs orbites, l'importances de leurs demi-grands axes et surtout leurs modestes masses (comparées à celles de beaucoup d'exoplanètes) ne faciliteraient pas leur détection...
Clairement, il n'y aurait que Jupiter et Saturne et vu la relative longue révolution ce ne serait pas encore si simple car il faudrait observer longuement notre propre système solaire.
On a une réponse avec la mission Kepler de la NASA.
Ce télescope spatial de 95 cm de diamètre peut théoriquement détecter (par la méthode du transit, comme CoRoT) une planète semblable à la Terre tournant autour d'une étoile de la catégorie du Soleil jusqu'à 3.000 années-lumière de distance.
L'équipe scientifique estime qu'il faut 3 observations pour confirmer une jumelle de la Terre. Si elle est sur une orbite similaire, il faut donc compter 3 ans...
Dans le futur, des interféromètres optiques spatiaux pourraient permettre (projet Darwin de l'ESA) d'analyser le spectre de telles planètes et donc d'y détecter ce qu'on appelle les "biomarqueurs" (méthane, chlorophylle, etc.).
Allez, on part tous pour Pandora comme dans Avatar ! ;)
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un moyen pour aider à déterminer les bio-marqueurs telle la chrorophyle est d'analyser cette réponse au travers de l'exploitation des données offertes par la Lune cendrée
aventi pour Pandora
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tatiana13- Messages : 6102
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Olivier Sanguy a écrit:Henri a écrit:À quelle distance... ? C'est ça la question !Doc a écrit:Henri a écrit:On pourrait poser la question autrement :
"Avec les techniques actuelles de détection d'exoplanètes dont nous disposons, en observant le système solaire depuis l'espace profond, en deça de quelle distance pourrait on découvrir l'existence de Jupiter, puis de Saturne, puis de la Terre et Vénus... ?"
Je peux déjà vous dire que les faibles excentricités de leurs orbites, l'importances de leurs demi-grands axes et surtout leurs modestes masses (comparées à celles de beaucoup d'exoplanètes) ne faciliteraient pas leur détection...
Clairement, il n'y aurait que Jupiter et Saturne et vu la relative longue révolution ce ne serait pas encore si simple car il faudrait observer longuement notre propre système solaire.
On a une réponse avec la mission Kepler de la NASA.
Ce télescope spatial de 95 cm de diamètre peut théoriquement détecter (par la méthode du transit, comme CoRoT) une planète semblable à la Terre tournant autour d'une étoile de la catégorie du Soleil jusqu'à 3.000 années-lumière de distance.
L'équipe scientifique estime qu'il faut 3 observations pour confirmer une jumelle de la Terre. Si elle est sur une orbite similaire, il faut donc compter 3 ans...
Dans le futur, des interféromètres optiques spatiaux pourraient permettre (projet Darwin de l'ESA) d'analyser le spectre de telles planètes et donc d'y détecter ce qu'on appelle les "biomarqueurs" (méthane, chlorophylle, etc.).
Allez, on part tous pour Pandora comme dans Avatar ! ;)
En fait c'est bien la durée d'observation qui pose problème, observer 3 ans un même astre ca met la patience à rude épreuve. Toutefois 3 000 années-lumière pour observer une Exo-Terre semblable à notre terre c'est déjà pas mal en attendant la prochaine génération de télescope.
Doc- Messages : 1591
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Doc a écrit:En fait c'est bien la durée d'observation qui pose problème, observer 3 ans un même astre ca met la patience à rude épreuve. Toutefois 3 000 années-lumière pour observer une Exo-Terre semblable à notre terre c'est déjà pas mal en attendant la prochaine génération de télescope.
Oui, il faut être patient... et précis !
C'est pour cette raison que Kepler doit observer le même champ d'étoile (soigneusement choisi pour augmenter statistiquement les chances de "bonne pêche") pendant 3 ans et demi. Une autre tactique, qui consisterait à balayer le ciel ne fonctionnerait pas : on risquerait tout simplement de ne jamais regarder au "bon moment"... :pale:
Et après il faut décortiquer les données et les confirmer avec des télescopes au sol, principalement le fameux spectrographe HARPS de l'ESO placé sur le 3,6m de La Silla au Chili. Avec la méthode des transits on arrive à déterminer la taille d'une planète et sa périodicité. HARPS va calculer l'influence gravitationnelle de la planète sur son soleil (faible, mais elle existe), ce qui donne la masse de l'exoplanète. Ce petit jeu est bien entendu très complexe car quand il y a plusieurs planètes (et en fait, il y en a souvent plusieurs), il faut extraire des données (le bougé de l'étoile) le "portrait" du système observé. En gros, on joue avec les harmoniques du déplacement constaté. C'est un domaine de prédilection pour les matheux...
Invité- Invité
tatiana13 a écrit:un moyen pour aider à déterminer les bio-marqueurs telle la chrorophyle est d'analyser cette réponse au travers de l'exploitation des données offertes par la Lune cendrée
aventi pour Pandora
En effet, une expérience a été réussie de détection des raies spectrales trahissant la végétation terrestre en observant la lumière cendrée...
En gros, le Soleil éclaire la Terre. Cette lumière repart dans l'espace et "rebondit" sur la face non-éclairée de la Lune (la fameuse lumière cendrée très belle qu'on voit au début d'une lunaison). Son spectre analysé montre que la Terre a une végétation. Mais comme l'indique cette étude (http://www.obs-hp.fr/~larnold/publi_to_download/020527_LC_CNES.pdf), il faut avoir un bon modèle de l'atmosphère de la planète observée pour pouvoir faire un tri judicieux au sein des raies spectrales observées !
En tout cas, cette manip sur la lumière cendrée a montré que le spectre intégré d'une planète (donc pour simplifier, celui qui serait issu d'une exoplanète observée sous la forme d'un point, car elle sera trop loin pour en obtenir une image résolue*) pouvait trahir des biomarqueurs.
(*) Certains interféromètres optiques spatiaux pourraient théoriquement résoudre une exoplanète proche sur une quinzaine de pixels... Fantastique, non ?
Invité- Invité
Olivier Sanguy a écrit:Doc a écrit:En fait c'est bien la durée d'observation qui pose problème, observer 3 ans un même astre ca met la patience à rude épreuve. Toutefois 3 000 années-lumière pour observer une Exo-Terre semblable à notre terre c'est déjà pas mal en attendant la prochaine génération de télescope.
Oui, il faut être patient... et précis !
C'est pour cette raison que Kepler doit observer le même champ d'étoile (soigneusement choisi pour augmenter statistiquement les chances de "bonne pêche") pendant 3 ans et demi. Une autre tactique, qui consisterait à balayer le ciel ne fonctionnerait pas : on risquerait tout simplement de ne jamais regarder au "bon moment"... :pale:
Et après il faut décortiquer les données et les confirmer avec des télescopes au sol, principalement le fameux spectrographe HARPS de l'ESO placé sur le 3,6m de La Silla au Chili. Avec la méthode des transits on arrive à déterminer la taille d'une planète et sa périodicité. HARPS va calculer l'influence gravitationnelle de la planète sur son soleil (faible, mais elle existe), ce qui donne la masse de l'exoplanète. Ce petit jeu est bien entendu très complexe car quand il y a plusieurs planètes (et en fait, il y en a souvent plusieurs), il faut extraire des données (le bougé de l'étoile) le "portrait" du système observé. En gros, on joue avec les harmoniques du déplacement constaté. C'est un domaine de prédilection pour les matheux...
Ce fameux bougé de l'étoile est-il vraiment efficace pour déceler le nombre exact d'exoplanète?
Doc- Messages : 1591
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pour détecter les exoplanètes, il y a deux méthodes essentielles celle de la vitesse radiale et celle du transit (par exemple utilisé par Corot)
- pour PEG51, une jupiter chaude soit 300 fois la masse de la terre, la perturbation observée est à 12,5 km/ soit la vitesse d'une mobilette,
- pour Corot-7b, une "pseudo-exoterre", 2 fois la masse de la terre, la perturbation est l'équivalent du déplacement d'un piéton
- pour le "exo-terre", il faudrait mesurer le déplacement d'une fourmie d'où le besoin de télescope de très grande précision et de l'optique adptative ainsi que des techniques d'interferrométrie ( mission Darwin)
- pour PEG51, une jupiter chaude soit 300 fois la masse de la terre, la perturbation observée est à 12,5 km/ soit la vitesse d'une mobilette,
- pour Corot-7b, une "pseudo-exoterre", 2 fois la masse de la terre, la perturbation est l'équivalent du déplacement d'un piéton
- pour le "exo-terre", il faudrait mesurer le déplacement d'une fourmie d'où le besoin de télescope de très grande précision et de l'optique adptative ainsi que des techniques d'interferrométrie ( mission Darwin)
tatiana13- Messages : 6102
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Doc a écrit:Ce fameux bougé de l'étoile est-il vraiment efficace pour déceler le nombre exact d'exoplanète?
C'est la méthode qui a permis - à ce jour - de détecter le plus grand nombre d'exoplanètes.
Maintenant, la précision dépend de la finesse des instruments (des spectrographes en l'occurrence).
Au départ on ne détectait que les grosses planètes proches de leur soleil (car leur influence est logiquement plus forte donc plus facilement détectable). Ce sont les fameux Jupiter Chauds. Jupiter car de la taille de Jupiter. Chauds car proches de leur étoile.
Aujourd'hui, avec les progrès techniques et aussi je pense plus de savoir-faire dans le dépouillage des données, on arrive à caractériser des systèmes multiplanétaires comme le nôtre.
Sur Wiki, voir l'article sur la vitesse radiale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_des_vitesses_radiales
Invité- Invité
Olivier Sanguy a écrit:Doc a écrit:Ce fameux bougé de l'étoile est-il vraiment efficace pour déceler le nombre exact d'exoplanète?
C'est la méthode qui a permis - à ce jour - de détecter le plus grand nombre d'exoplanètes.
Maintenant, la précision dépend de la finesse des instruments (des spectrographes en l'occurrence).
Au départ on ne détectait que les grosses planètes proches de leur soleil (car leur influence est logiquement plus forte donc plus facilement détectable). Ce sont les fameux Jupiter Chauds. Jupiter car de la taille de Jupiter. Chauds car proches de leur étoile.
Aujourd'hui, avec les progrès techniques et aussi je pense plus de savoir-faire dans le dépouillage des données, on arrive à caractériser des systèmes multiplanétaires comme le nôtre.
Sur Wiki, voir l'article sur la vitesse radiale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_des_vitesses_radiales
Ah ok c'est bon vraiment merci pour le lien certaine chose comme l'effet Doppler dût à ce bougé est aussi décelable, bon je vais essayer de me trouver des informations sur tout ca.
Doc- Messages : 1591
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La méthode des transits relève de la roulette russe, il faut avoir la chance que l'on observe la planète passer devant son étoile, ce qui implique une orientation bien précise par rapport à son plan orbital. Si l'on observe précisément l'étoile X à une distance de D parsecs afin d'y détecter une exoplanète, il y a fort peu de chances que l'on soit dans le plan en question...
Darwin (et le TPF) sont actuellement en pannes sèches pour des raisons en parties budgétaires et en partie liées à l'immaturité des technologies nécessaires.
Il ne reste donc que la méthode des vitesses radiales lorsqu'on s'intéresse à une étoile précise, or là, la détection d'une exoplanète est privilégiée par les critères suivants :
- faible masse stellaire (M*),
- faible période orbitale de la planète (P),
- forte excentricité de son orbite (e->1),
- forte masse planétaire (Mpl),
- fort écart angulaire i entre l'axe de révolution planétaire et l'axe d'observation (idéal = Π).
Tiens je vous donne (ou redonne, je ne me rappelle plus) la relation qui lie les deltasV radiaux K de l'étoile * en fonction de la masse de l'étoile et de la planète, de la période P de la planète, de son excentricité e et de l'angle i entre son axe de révolution et l'axe d'observation (le tout en SI):
(G : constante gravitationnelle universelle = 6,67e-11 SI)
Darwin (et le TPF) sont actuellement en pannes sèches pour des raisons en parties budgétaires et en partie liées à l'immaturité des technologies nécessaires.
Il ne reste donc que la méthode des vitesses radiales lorsqu'on s'intéresse à une étoile précise, or là, la détection d'une exoplanète est privilégiée par les critères suivants :
- faible masse stellaire (M*),
- faible période orbitale de la planète (P),
- forte excentricité de son orbite (e->1),
- forte masse planétaire (Mpl),
- fort écart angulaire i entre l'axe de révolution planétaire et l'axe d'observation (idéal = Π).
Tiens je vous donne (ou redonne, je ne me rappelle plus) la relation qui lie les deltasV radiaux K de l'étoile * en fonction de la masse de l'étoile et de la planète, de la période P de la planète, de son excentricité e et de l'angle i entre son axe de révolution et l'axe d'observation (le tout en SI):
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Merci pour les détails.
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Corot 7B
Retour en vidéo sur Corot 7b, la première planète rocheuse découverte hors de notre système solaire qui est aussi la plus petite exoplanète connue à ce jour et la plus rapide dans sa révolution autour de son soleil.
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Doc a écrit:
Retour en vidéo sur Corot 7b, la première planète rocheuse découverte hors de notre système solaire qui est aussi la plus petite exoplanète connue à ce jour et la plus rapide dans sa révolution autour de son soleil.
HARPS est quand même beaucoup plus efficace pour découvrir et confirmer rapidement l'existence de ce type de planète. D'ailleurs, personnellement, je trouve Gliese 581 c (ou mieux, sa sœur 581 d) découverte par HARPS sans CoRoT bien plus passionnante et prometteuse que cette "omelette norvégienne" de 7b qui n'a aucune chance d'avoir une atmosphère compte-tenu de sa vitesse de rotation autour de l'étoile CoRoT-7.
Kostya a écrit:Doc a écrit:
Retour en vidéo sur Corot 7b, la première planète rocheuse découverte hors de notre système solaire qui est aussi la plus petite exoplanète connue à ce jour et la plus rapide dans sa révolution autour de son soleil.
HARPS est quand même beaucoup plus efficace pour découvrir et confirmer rapidement l'existence de ce type de planète. D'ailleurs, personnellement, je trouve Gliese 581 c (ou mieux, sa sœur 581 d) découverte par HARPS sans CoRoT bien plus passionnante et prometteuse que cette "omelette norvégienne" de 7b qui n'a aucune chance d'avoir une atmosphère compte-tenu de sa vitesse de rotation autour de l'étoile CoRoT-7.
A vrai dire je n'ai vu aucune nouvelle de HARPS et pour la peine j'irais chercher.
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si ma mémoire est bonne, HARPS avait trouvé 32 exo-planètes dans un laps de temps trés court
maintenant les méthodes de détection ne sont pas forcèment les même et surtout pour Corot, il faut confirmer les observations à chaque découverte (cf comme la dernière pour COROT-9)
La première exoplanète tempérée caractérisée !
En combinant les observations du satellite CoRoT du CNES et l’instrument HARPS de l’ESO, des astronomes ont découvert la première exoplanète « normale » qui a pu être étudiée de manière très détaillée. Appelée CoRoT-9b, cette planète passe périodiquement devant une étoile semblable au Soleil, située à 1500 années-lumière de la Terre dans la constellation du Serpent.
http://www.eso.org/public/france/press-rel/pr-2010/pr-11-10.html
maintenant les méthodes de détection ne sont pas forcèment les même et surtout pour Corot, il faut confirmer les observations à chaque découverte (cf comme la dernière pour COROT-9)
La première exoplanète tempérée caractérisée !
En combinant les observations du satellite CoRoT du CNES et l’instrument HARPS de l’ESO, des astronomes ont découvert la première exoplanète « normale » qui a pu être étudiée de manière très détaillée. Appelée CoRoT-9b, cette planète passe périodiquement devant une étoile semblable au Soleil, située à 1500 années-lumière de la Terre dans la constellation du Serpent.
http://www.eso.org/public/france/press-rel/pr-2010/pr-11-10.html
Dernière édition par tatiana13 le Jeu 29 Avr 2010 - 0:47, édité 1 fois
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Harps: des super-Terres par dizaines
L'astronome suisse Michel Mayor vient d'annoncer la découverte de quelque 45 nouvelles planètes de petites tailles situées hors du système solaire. Parmi elles, trois exoplanètes à peine plus massives que la Terre orbitant autour d'une même étoile. Explications
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=9983
L'astronome suisse Michel Mayor vient d'annoncer la découverte de quelque 45 nouvelles planètes de petites tailles situées hors du système solaire. Parmi elles, trois exoplanètes à peine plus massives que la Terre orbitant autour d'une même étoile. Explications
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=9983
tatiana13- Messages : 6102
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tatiana13 a écrit:si ma mémoire est bonne, HARPS avait trouvé 32 exo-planètes dans un laps de temps trés court
maintenant les méthodes de détection ne sont pas forcèment les même et surtout pour Corot, il faut confirmer les observations à chaque découverte (cf comme la dernière pour COROT-9)
Effectivement je me rappelle bien la découverte de 32 exo-planètes m'est je n'arrivai pas à mettre un nom sur le satellite en question.
Doc- Messages : 1591
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Doc a écrit:
Effectivement je me rappelle bien la découverte de 32 exo-planètes m'est je n'arrivai pas à mettre un nom sur le satellite en question.
l'article est ci-après
http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20091019.OBS5124/exoplanetes-joli-tableau-de-chasse-pour-harps.html
http://www.lecosmographe.com/blog/?p=1507
Dernière édition par tatiana13 le Jeu 29 Avr 2010 - 0:50, édité 1 fois
tatiana13- Messages : 6102
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tatiana13 a écrit:Doc a écrit:
Effectivement je me rappelle bien la découverte de 32 exo-planètes m'est je n'arrivai pas à mettre un nom sur le satellite en question.
l'article est ci-après
http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/espace/20091019.OBS5124/exoplanetes-joli-tableau-de-chasse-pour-harps.html
Merci
Doc- Messages : 1591
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Peut-être parce que HARPS n'est pas un S/L mais un instrument bien terrien qui a coûté une fraction de CoRoT (pourtant déjà pas cher comme S/L mais qui doit embarquer son propre télescope), est installé sur le 3,6m (près du double du diamètre de l'instrument de CoRoT) de La Silla lui-même doté de mécanismes très puissants de compensation des distorsions atmosphériques ("optique active"). Les 32 exoplanètes découvertes par HARPS l'ont été dans un laps de temps très court (à comparer au 16 ans de la mission CoRoT qui finalement durera près de 20 ans) car les heures d'observatoire sur le 3,6m (c'est le plus grand actuellement à la Silla en attendant la mise en service de l'ALMA qui n'aura pas réellement les mêmes utilisations car pas dans le spectre optique) coûtent cher au propre (ce qui n'est pas sans poser d'énormes difficultés à la mission CoRot qui en a toujours besoin pour confirmer plus d'une centaine de "suspicions de découverte" d'exoplanète et est fort mal dotée depuis le début) comme au figuré (tous les meilleurs astronomes de la planète se bouscule pour obtenir des créneaux d'observations et tous ne sont pas des découvreurs d'exoplanètes). D'ailleurs, les projets qui ont le vent en poupe en ce moment, ce sont les détections d'astéroïdes géocroiseurs.Doc a écrit:...
Effectivement je me rappelle bien la découverte de 32 exo-planètes m'est je n'arrivai pas à mettre un nom sur le satellite en question.
Kostya a écrit:D'ailleurs, les projets qui ont le vent en poupe en ce moment, ce sont les détections d'astéroïdes géocroiseurs.
normal avec les récentes orientations d'OBAMA, puis peut-être également la prise de conscience pour le SSA (space situation awarness)
tatiana13- Messages : 6102
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Astrophysique Chasse aux exoplanètes : Corot-9b, une planète bien de chez nous
Le télescope spatial européen Corot notamment conçu pour la détection d'exoplanètes en transit, avait déjà révélé l'an dernier Corot-7b, la plus petite exoplanète découverte à ce jour (deux fois le diamètre de la Terre). Ce satellite vient de détecter un nouvel astre intéressant, Corot-9b, orbitant autour de son étoile située à 1.500 années lumière de la Terre dans la constellation du Serpent. Des 70 exoplanètes découvertes par leur transit autour de leur étoile, sur un total de près de 450, Corot-9b est en effet celle qui tourne le plus loin de son soleil, lui conférant ainsi des années d'une longueur relativement importante de 95 jours. On a donc affaire à une planète qui n'a pas trop d'interférence avec son étoile et pour laquelle des modèles classiques de planétologie peuvent être appliqués. C'est ainsi que l'étude des caractéristiques du transit de la planète devant son étoile permet de déduire qu'elle ressemble à des planètes que l'on connaît bien comme Jupiter ou Saturne. Avec des températures en surface oscillant entre -20°C et 150°C, elle est composée en majorité d'hydrogène et d'hélium et son intérieur de 20 masses terrestres est vraisemblablement solide, fait peut être de roches et d'eau à hautes températures et sous très forte pression.
Ce travail collectif réunissant 61 scientifiques de 28 centres de recherche (14 pays) a été mené sous la houlette de Hans Deeg de l'Instituto de Astrofisica de Canarias (IAC) et a fait l'objet d'une publication dans la revue Nature
Doc- Messages : 1591
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