CZ-2D (SJ-10) - JSLC - 6.4.2016

Ah ben oui, c'est mieux de regarder les deux vidéos avant de me poser les questions existentielles sur SJ-10 ; alors c'est comme Discovery, à la récupération finale près que l'on ne voit pas. Merci pour ta remarque Wakka.

Astro-notes a écrit:Ah ben oui, c'est mieux de regarder les deux vidéos avant de me poser les questions existentielles sur SJ-10 ; alors c'est comme Discovery, à la récupération finale près que l'on ne voit pas. Merci pour ta remarque Wakka.

La masse récupérable, hors structure, est de 600 kg.

La capsule de retour déploie son parachute à 10 km du sol, elle atterrit un peu comme la capsule de retour des vaisseaux Shenzhou. Il y a une bouée au cas où la capsule devrait amerrir.

Henri K.

Ok, vous avez répondu à mes questions. Trop lourd pour être récupéré en vol, et de toute manière assez précis pour être récupéré sous parachute au sol à un endroit convenu, ce n'était pas le cas des primitifs Discovery (en navigation on a progressé depuis 1960)...

Apparemment l'objet C et D sont rentrés dans l'atmosphère.

Henri K.

http://www.spacechina.com/n25/n144/n206/n216/c1236222/content.html







Henri K.

Le satellite récupérable commence à renvoyer au sol les données des expériences scientifiques :



L'expérience de l'effet Marangoni



L'expérience de séparation gaz-liquide des particules de fluide



Henri K.

La charge utile la plus volumineuse à bord du satellite récupérable SJ-10 est celle de l'expérience de combustion des matériaux non métallique.



Le satellite SJ-10 a renvoyé au sol les images de cette expérience, les résultats seront servis dans la conception de la station spatiale chinoise dont le premier module sera mis en orbite dans 2 ans.



L'une des 19 expériences scientifiques de SJ-10 : la croissance des cellules souches neurales



Henri K.

Expérience scientifique de l'ébullition dans le satellite récupérable SJ-10



Henri K.

Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris la notion de "récupération" pour le SJ 10

Des résultats d'expériences reviennent dans un module spécifique appelé "capsule de retour". Est-ce le seul élément qu'on récupère ? (et qui doit atterrir sous peu)
Le SJ 10 restant après largage de la capsule de retour, reste-'il en orbite ? est-il désorbité ? revient-il aussi sur Terre séparément ?

Avant que qqun te réponde, montmein69,en connaissance de cause, je m'avance en te disant que je pense au même système que Discovery, c'est à dire le bout du satellite revient protégé par des couches ablatives de protection thermique et le cors principal qui revient aussi sur Terre est lui perdu dans la rentrée atmosphérique (?).

La capsule de retour qui contient 11 des 19 expériences scientifiques et le module d’instruments retournent dans l'atmosphère, la première atterrit tandis que le 2ème sera brûlé.

Le module orbital, qui contient 8 des 19 expériences scientifiques, restera 3 jours supplémentaires en orbite.

Henri K.

En fait la seule chose fondamentale que je ne sache pas dans ce protocole de retour dans l'atmosphère c'est de savoir si la capsule utilisera un bouclier thermique genre Mercury (avec système d'orientation) , ou celui du principe dit ablatif, c'est à dire couches après couches (comme des pelures d’oignon) qui brûlent, leur vaporisation baissant la température de la capsule (qui rentre pointe en avant).

Euh ? :scratch:
Il me semblait que la technique de l'ablatif concernait aussi (surtout ?) le bouclier thermique ?
Et que pour protéger le "nez" d'un engin rentrant sans l'atmosphère on utilisait plutôt des "tuiles" ? (voir feu la navette, le X37-B et le Dream Chaser etc ..)


La technique de l'ablatif peut-elle être utilisée indifféremment devant ou derrière l'engin concerné ?

Si je ne me trompe pas, voici l'heure et la zone de l'atterrissage de la capsule de retour SJ-10 :

A0784/16 NOTAMN
Q) ZBPE/QRTCA/IV/BO/W/000/999/4208N11113E061
A) ZBPE B) 1604180805 C) 1604180831
E) A TEMPORARY RESTRICTED AREA ESTABLISHED BOUNDED BY:
N414725E1122551-N424802E1121540-N422847E1100017-N412810E1101040
BACK TO START. VERTICAL LIMITS:GND-UNL.
F) GND G) UNL

Spoiler:

Henri K.

En fait le bouclier a comme rôle principal d'évacuer sur une large surface la chaleur alors que sur un cône la température générée par le frottement ne s'évacue qu'en brûlant par couches successives me semble-t-il. C'est la grosse différence entre les deux principes. Bon, ceci dit cela chauffe dans les deux cas, mais pas avec la même intensité, et cela doit être protégé, mais le fond est celui là. L'un brûle par couches successives, l'autre repousse la zone de chaleur devant soi et sur les côtés ; évidemment cela chauffe aussi, mais beaucoup moins. Ce que je pense est valable pour les STS qui évacuent la plus grande partie de la chaleur sur la surface du corps portant, ce n'est pas le cas d'un RV de missile ICBM, il pend la totalité de la chaleur sur son corps et il doit la supporter en presque totalité tout au long de la rentrée.

Succès du retour sur Terre et de la récupération de Shijian-10.





Démontage et récupération des échantillons déjà en cours...

Je remarque que le corps de la capsule est uniformément brûlée, et que les sangles du parachute sont sur la grande surface du tronc de cône me laissant penser que la capsule est entrée dans l'atmosphère la pointe en avant (?).

Donc ? On appelle cela comment ?
Bouclier nasal ablatif/dérivatif ?

Oh purée !!  t'as intérêt de savoir Astro-notes, d'autant plus que tu as déjà posé une question similaire page 1 du sujet et que je t'avais déjà répondu !! :pale:

Aie ; ça fait maleuuu...

Un livre complet, édité par Springer en 2019, a été consacré aux expériences de la mission SJ-10 :



https://www.springer.com/gp/book/9789811363245