Bilan de l'année spatiale 2015
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Je vous propose de discuter ici du bilan de l'année (bientôt) écoulée.
Je vous livre ma vision (qui n'engage que moi) du bilan russe.
La Russie a réalisé cette année 29 lancements orbitaux, en comptant les trois Soyouz-ST. Ces 29 lancements se répartissent comme suit :
- 9 tirs réalisés dans le cadre de l'ISS (dont un échec)
- 8 tirs commerciaux (dont un échec)
- 7 lancements militaires (dont un échec)
- 5 lancements de satellites civils
Aspect négatif
Comme on vient de le voir, trois échecs cette année (MexSat-1, Progress M-27M, Kanopouss-ST). Les trois principaux domaines (commerce, vols habités et militaires) sont touchés.
Quantitativement, 29 lancements c'est moins que les années précédentes (38 en 2014, 35 en 2013). Cela s'explique par le faible nombre de lancements commerciaux de Proton-M (seulement 4) non compensé par les tirs institutionnels. De la même façon, les tirs de Soyouz pour les besoins commerciaux et pour l'ISS sont restés globalement stables, mais le nombre de tirs pour Roscosmos (hors VH) ou pour l'armée a diminué (5 en 2015, contre 9 en 2014).
Aspect positif
Les échecs de 2015 sont moins inquiétants que d'autres rencontrés précédemment. Le dernier échec dû à la qualité d'une Proton-M remonte à juillet 2013. Depuis, il y a eu deux échecs (dont celui de cette année), mais ils étaient tous les deux dus au même défaut de conception. Ce défaut étant réglé, et les problèmes de qualité semblant avoir été éradiqués (je dis bien semblant), on peut être confiants quant à l'avenir de Proton-M.
De la même façon, l'échec de Soyouz-2.1a avec Progress M-27M était dû à un défaut de conception, qui a été requalifié avec le lancement de Progress MS-01. L'échec de la séparation de Kanopouss-ST a quand même permis de valider le lanceur léger Soyouz-2.1v pour son deuxième vol.
On aborde donc 2016 avec une flotte de lanceurs russes qui semblent avoir regagné en fiabilité, même si cela ne s'est pas encore vu sur les résultats 2015. Je pense qu'on a de bonnes raisons d'être confiants.
Le nouveau programme spatial
L'événement de l'année en Russie ne venait pas des cosmodromes, mais de Moscou. Je parle de la validation du nouveau programme spatial décennal (FKP 2016-2025). Il devait être initialement de 2000 milliards de roubles, mais a été réduit à 1400 milliards suite aux problèmes économiques du pays. Les satellites d'application ont été conservés, ainsi que les sondes lunaires et les grands observatoires orbitaux. Le programme PTK NP est maintenu, mais avancera moins vite que prévu initialement (objectif : premier vol circumlunaire habité en 2025).
Le cosmodrome de Vostotchnyi, qui devrait progressivement remplacer Baïkonour, devait voir son premier vol en décembre 2015. Ce sera plutôt en avril 2016, voire un peu après. Personnellement, je considère ceci comme une bonne nouvelle. Le Président Poutine l'a dit lui-même : cela ne sert à rien de s'accrocher à des objectifs arbitraires pour satisfaire tel ou tel chef, il faut se fixer des objectifs réalistes qui permettent un travail de qualité.
Quatre ou six mois de retard, pour un projet comme Vostotchnyi, ce n'est rien du tout (ceux d'entre nous qui habitent près de Flamanville doivent savoir de quoi je parle). C'est donc, selon moi, une bonne nouvelle que les Russes apprennent à accepter de petits glissements, plutôt que de s'entêter comme au temps de l'URSS à satisfaire des promesses carriéristes. De toute façon, le deuxième vol depuis Vostotchnyi n'est pas prévu avant 2017. Donc, que le premier ait lieu en décembre 2015 ou en décembre 2016, ça ne change au final pas grand chose.
Le projet prometteur du nouveau FKP dans le domaine des lanceurs, c'est bien le projet Feniks de "Soyouz à méthane", qui pourrait devenir une petite révolution dans ce domaine.
Les satellites
Cette année, ils ont lancé trois satellites de conception nouvelle : Bars-M (cartographie), Toundra (alerte avancée) et Kanopouss-ST (surveillane océanique). Cela montre un réel renouveau dans ce domaine. De plus, ils ont également lancé un Persona (observation de la Terre), un Elektro-L (météo) et un Garpounn (relais), qui sont également des satellites très récents.
On entre donc bien dans une nouvelle phase de l'histoire des satellites russes. Dans les années 1990, ils ne faisaient que lancer des vieux exemplaires construits du temps de l'URSS. Dans les années 2000, ils ont produit des versions améliorées de ces derniers. Dans les années 2010, ils conçoivent des engins entièrement nouveaux aux capacités équivalentes aux satellites occidentaux.
Cette "renaissance" ne se fait toutefois pas sans mal. La Russie perdu quatre satellites en orbite en 2015 : AMOS 5, EgyptSat-2, Vernov et Kondor. Ils ont été développé par quatre entreprises différentes (respectivement ISS Rechetniov, RKK Energuia, NPO Lavotchkine et NPO Machinostroïenia), ce qui ne permet pas d'en identifier une comme étant particulièrement fautive. Ce pays est réellement en train d'apprendre à faire des satellites, en partant quasiment de zéro, et les échecs sont donc inévitables.
Vols habités
Premier vol cette année du Progress MS, dont les systèmes modernisés servent à préparer le PTK NP. A part ça, rien de bien nouveau. La ronde des Soyouz se poursuit. Un Progress M-M a été perdu, justement en voulant tester le lanceur Soyouz-2.1a qui servira au Progress MS. Défaut de conception maintenant résolu.
On ne sait pas si les futurs modules (Nauka, NEM) seront lancés ou seront sacrifiés sur l'autel du PTK NP.
Je vous livre ma vision (qui n'engage que moi) du bilan russe.
La Russie a réalisé cette année 29 lancements orbitaux, en comptant les trois Soyouz-ST. Ces 29 lancements se répartissent comme suit :
- 9 tirs réalisés dans le cadre de l'ISS (dont un échec)
- 8 tirs commerciaux (dont un échec)
- 7 lancements militaires (dont un échec)
- 5 lancements de satellites civils
Aspect négatif
Comme on vient de le voir, trois échecs cette année (MexSat-1, Progress M-27M, Kanopouss-ST). Les trois principaux domaines (commerce, vols habités et militaires) sont touchés.
Quantitativement, 29 lancements c'est moins que les années précédentes (38 en 2014, 35 en 2013). Cela s'explique par le faible nombre de lancements commerciaux de Proton-M (seulement 4) non compensé par les tirs institutionnels. De la même façon, les tirs de Soyouz pour les besoins commerciaux et pour l'ISS sont restés globalement stables, mais le nombre de tirs pour Roscosmos (hors VH) ou pour l'armée a diminué (5 en 2015, contre 9 en 2014).
Aspect positif
Les échecs de 2015 sont moins inquiétants que d'autres rencontrés précédemment. Le dernier échec dû à la qualité d'une Proton-M remonte à juillet 2013. Depuis, il y a eu deux échecs (dont celui de cette année), mais ils étaient tous les deux dus au même défaut de conception. Ce défaut étant réglé, et les problèmes de qualité semblant avoir été éradiqués (je dis bien semblant), on peut être confiants quant à l'avenir de Proton-M.
De la même façon, l'échec de Soyouz-2.1a avec Progress M-27M était dû à un défaut de conception, qui a été requalifié avec le lancement de Progress MS-01. L'échec de la séparation de Kanopouss-ST a quand même permis de valider le lanceur léger Soyouz-2.1v pour son deuxième vol.
On aborde donc 2016 avec une flotte de lanceurs russes qui semblent avoir regagné en fiabilité, même si cela ne s'est pas encore vu sur les résultats 2015. Je pense qu'on a de bonnes raisons d'être confiants.
Le nouveau programme spatial
L'événement de l'année en Russie ne venait pas des cosmodromes, mais de Moscou. Je parle de la validation du nouveau programme spatial décennal (FKP 2016-2025). Il devait être initialement de 2000 milliards de roubles, mais a été réduit à 1400 milliards suite aux problèmes économiques du pays. Les satellites d'application ont été conservés, ainsi que les sondes lunaires et les grands observatoires orbitaux. Le programme PTK NP est maintenu, mais avancera moins vite que prévu initialement (objectif : premier vol circumlunaire habité en 2025).
Le cosmodrome de Vostotchnyi, qui devrait progressivement remplacer Baïkonour, devait voir son premier vol en décembre 2015. Ce sera plutôt en avril 2016, voire un peu après. Personnellement, je considère ceci comme une bonne nouvelle. Le Président Poutine l'a dit lui-même : cela ne sert à rien de s'accrocher à des objectifs arbitraires pour satisfaire tel ou tel chef, il faut se fixer des objectifs réalistes qui permettent un travail de qualité.
Quatre ou six mois de retard, pour un projet comme Vostotchnyi, ce n'est rien du tout (ceux d'entre nous qui habitent près de Flamanville doivent savoir de quoi je parle). C'est donc, selon moi, une bonne nouvelle que les Russes apprennent à accepter de petits glissements, plutôt que de s'entêter comme au temps de l'URSS à satisfaire des promesses carriéristes. De toute façon, le deuxième vol depuis Vostotchnyi n'est pas prévu avant 2017. Donc, que le premier ait lieu en décembre 2015 ou en décembre 2016, ça ne change au final pas grand chose.
Le projet prometteur du nouveau FKP dans le domaine des lanceurs, c'est bien le projet Feniks de "Soyouz à méthane", qui pourrait devenir une petite révolution dans ce domaine.
Les satellites
Cette année, ils ont lancé trois satellites de conception nouvelle : Bars-M (cartographie), Toundra (alerte avancée) et Kanopouss-ST (surveillane océanique). Cela montre un réel renouveau dans ce domaine. De plus, ils ont également lancé un Persona (observation de la Terre), un Elektro-L (météo) et un Garpounn (relais), qui sont également des satellites très récents.
On entre donc bien dans une nouvelle phase de l'histoire des satellites russes. Dans les années 1990, ils ne faisaient que lancer des vieux exemplaires construits du temps de l'URSS. Dans les années 2000, ils ont produit des versions améliorées de ces derniers. Dans les années 2010, ils conçoivent des engins entièrement nouveaux aux capacités équivalentes aux satellites occidentaux.
Cette "renaissance" ne se fait toutefois pas sans mal. La Russie perdu quatre satellites en orbite en 2015 : AMOS 5, EgyptSat-2, Vernov et Kondor. Ils ont été développé par quatre entreprises différentes (respectivement ISS Rechetniov, RKK Energuia, NPO Lavotchkine et NPO Machinostroïenia), ce qui ne permet pas d'en identifier une comme étant particulièrement fautive. Ce pays est réellement en train d'apprendre à faire des satellites, en partant quasiment de zéro, et les échecs sont donc inévitables.
Vols habités
Premier vol cette année du Progress MS, dont les systèmes modernisés servent à préparer le PTK NP. A part ça, rien de bien nouveau. La ronde des Soyouz se poursuit. Un Progress M-M a été perdu, justement en voulant tester le lanceur Soyouz-2.1a qui servira au Progress MS. Défaut de conception maintenant résolu.
On ne sait pas si les futurs modules (Nauka, NEM) seront lancés ou seront sacrifiés sur l'autel du PTK NP.
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Je suppose donc que ce bilan 2015 ne concerne donc que la Russie ;)
Hayabusa2015- Messages : 651
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Hayabusa2015 a écrit:Je suppose donc que ce bilan 2015 ne concerne donc que la Russie ;)
Ben non, j'invite tout le monde à venir écrire ce qu'il veut sur le pays qu'il veut. Voire même dresser un bilan 2015 mondial.
Pour ma part, comme je l'ai annoncé, j'ai rédigé un bilan des activités russes. C'est le principe d'un forum, chacun apporte sa pierre...
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En tout cas merci pour ton post très intéressant. Sur les russes et pour la partie que j'en connais, je rajouterais:
- Reprise du lander de Phobos avec les européens (sur les cendres de la catastrophique Phobos-Grunt).
- Les différentes missions Luna sont toujours au programme pour les années à venir, les russes n'ont pas annulé leur programme lunaire. C'est une excellente nouvelle évidemment.
- Je n'ai rien vu d'officiel sur leur avancement sur Exomars EDL, donc je m'abstiens de tout commentaire.
- Reprise du lander de Phobos avec les européens (sur les cendres de la catastrophique Phobos-Grunt).
- Les différentes missions Luna sont toujours au programme pour les années à venir, les russes n'ont pas annulé leur programme lunaire. C'est une excellente nouvelle évidemment.
- Je n'ai rien vu d'officiel sur leur avancement sur Exomars EDL, donc je m'abstiens de tout commentaire.
Space Opera a écrit:- Je n'ai rien vu d'officiel sur leur avancement sur Exomars EDL, donc je m'abstiens de tout commentaire.
Personne n'a rien vu d'officiel ou d'officieux, c'est justement ça qui est inquiétant !
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Sauf surprise coréenne ou iranienne d'ici au réveillon, l'année 2015 aura vu 87 tirs, dont un n'avait pas pour objectif une satellisation d'une charge utile, mais a tout de même produit une satellisation quand l'étage supérieur Avum a bouclé un tour de la Terre.
84 tirs ont débouché sur une satellisation (83 ont été catalogués + le lancement de Vega avec IXV). Les 3 échecs de satellisation sont dûs à :
- Proton-M/Briz-M (perte de Mexsat-1),
- Falcon-9 v1.1 (perte de Dragon CRS-7 emportant 8 cubesats)
- Super Strypi (perte de la charge utile principale Hiakasat et de 12 satellites auxiliaires)
82 tirs peuvent être considérés comme des succès, deux tirs ayant placé sur l'orbite prévue une charge utile inutilisable:
- perte de Progress M-27M en raison d'un problème lors de la séparation avec l'étage supérieur du Soyouz-2.1a,
- perte de Cosmos 2511 qui n'a pu se séparer de l'étage supérieur Volga du lanceur Soyouz-2.1v.
En considérant la nationalité de l'opérateur de lancement, ces tirs se répartissent ainsi:
Russie: 26 tirs dont 25 avec satellisation (23 succès),
USA: 20 tirs dont 18 avec satellisation (18 succès),
Chine: 19 tirs (tous réussis),
Europe: 12 tirs (tous réussis),
Inde: 5 tirs (tous réussis),
Japon: 4 tirs (tous réussis),
Iran: 1 tir (réussi).
Les Etats-Unis sont devant la Chine en nombre de tirs, mais la Chine est devant en nombre de satellisations.
En considérant la nationalité du constructeur du lanceur, ces tirs se répartissent ainsi:
Russie: 27 tirs
USA: 20 tirs
Chine: 19 tirs
Europe: 9 tirs
Inde: 5 tirs
Japon: 4 tirs
Ukraine: 2 tirs
Iran: 1 tir
84 tirs ont débouché sur une satellisation (83 ont été catalogués + le lancement de Vega avec IXV). Les 3 échecs de satellisation sont dûs à :
- Proton-M/Briz-M (perte de Mexsat-1),
- Falcon-9 v1.1 (perte de Dragon CRS-7 emportant 8 cubesats)
- Super Strypi (perte de la charge utile principale Hiakasat et de 12 satellites auxiliaires)
82 tirs peuvent être considérés comme des succès, deux tirs ayant placé sur l'orbite prévue une charge utile inutilisable:
- perte de Progress M-27M en raison d'un problème lors de la séparation avec l'étage supérieur du Soyouz-2.1a,
- perte de Cosmos 2511 qui n'a pu se séparer de l'étage supérieur Volga du lanceur Soyouz-2.1v.
En considérant la nationalité de l'opérateur de lancement, ces tirs se répartissent ainsi:
Russie: 26 tirs dont 25 avec satellisation (23 succès),
USA: 20 tirs dont 18 avec satellisation (18 succès),
Chine: 19 tirs (tous réussis),
Europe: 12 tirs (tous réussis),
Inde: 5 tirs (tous réussis),
Japon: 4 tirs (tous réussis),
Iran: 1 tir (réussi).
Les Etats-Unis sont devant la Chine en nombre de tirs, mais la Chine est devant en nombre de satellisations.
En considérant la nationalité du constructeur du lanceur, ces tirs se répartissent ainsi:
Russie: 27 tirs
USA: 20 tirs
Chine: 19 tirs
Europe: 9 tirs
Inde: 5 tirs
Japon: 4 tirs
Ukraine: 2 tirs
Iran: 1 tir
Dernière édition par David L. le Mar 29 Déc 2015 - 0:44, édité 1 fois
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Cette page du site Internet de Gunter Krebs présente ça sous une forme tabulaire assez conviviale :
http://space.skyrocket.de/doc_chr/lau2015.htm
Il ne reste plus qu'à attendre que le graphique placé à cette Url soit mis à jour :
https://en.wikipedia.org/wiki/Timeline_of_spaceflight#Orbital_launch_rates
On a en 2015 une petite baisse par rapport à 2014, mais pour 2016, le retour en vol de SpaceX devrait faire remonter les statistiques...
http://space.skyrocket.de/doc_chr/lau2015.htm
Il ne reste plus qu'à attendre que le graphique placé à cette Url soit mis à jour :
https://en.wikipedia.org/wiki/Timeline_of_spaceflight#Orbital_launch_rates
On a en 2015 une petite baisse par rapport à 2014, mais pour 2016, le retour en vol de SpaceX devrait faire remonter les statistiques...
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Sur les 87 tirs :
- 65 étaient institutionnels (74,7 %) dont 25,5 militaires (29,3 %) et 39,5 civils (45,4 %),
- 19 étaient commerciaux sur le marché ouvert (21,8 %),
- 3 étaient commerciaux sur le marché captif (3,4 %) [lancements des satellites Express-AM7, AM8 et AMU1 de l'opérateur public de télécommunications RSCC]
Le nombre de lancements institutionnels montre bien la hiérarchie des puissances spatiales : la Russie (18 tirs), la Chine (17) et les Etats-Unis (16) ont procédé à un nombre de tirs comparable et constituent un premier groupe. L'Europe n'a procédé qu'à 7 tirs institutionnels, soit moins de la moitié de chacune des trois plus grandes puissances spatiales. Le Japon et l'Inde procèdent chacun à 3 tirs institutionnels (avec pour l'Inde en plus un satellite institutionnel, GSat-15, lancé par l'Europe).
Pour les lancements militaires, les Etats-Unis dominent avec 9 lancements, mais la Russie et la Chine ont une activité proche, avec chacune 7 lancements. Le Japon en fait deux (la moitié de ses lancements) et l'Europe n'en fait qu'un demi (Sicral-2 constituant la moitié de la charge utile de VA222).
Pour les tirs institutionnels civils, c'est la Russie (11 tirs, dont 9 vers l'ISS) et la Chine (10) qui dominent. Les Etats-Unis en font 7 (dont 4 vers l'ISS), l'Europe 6,5, l'Inde 3 et le Japon 1.
Pour les tirs commerciaux ouverts à la compétition, l'Europe domine avec 5 tirs doubles (tous réalisés avec Ariane-5). La Russie suit avec 5 tirs simples (dont 4 par Proton-M et 1 par Dniepr), les Etats-Unis avec 4 tirs, la Chine et l'Inde chacune avec 2 tirs et le Japon avec 1 tir. L'activité commerciale des Etats-Unis devrait être plus importante en 2016 avec la reprise des lancements de SpaceX. L'activité commerciale de l'Inde se limite à l'orbite basse, avec le PSLV.
L'opérateur public RSCC complète l'activité russe en étant le commanditaire de 3 lancements de Proton-M pour des satellites Express.
- 65 étaient institutionnels (74,7 %) dont 25,5 militaires (29,3 %) et 39,5 civils (45,4 %),
- 19 étaient commerciaux sur le marché ouvert (21,8 %),
- 3 étaient commerciaux sur le marché captif (3,4 %) [lancements des satellites Express-AM7, AM8 et AMU1 de l'opérateur public de télécommunications RSCC]
Le nombre de lancements institutionnels montre bien la hiérarchie des puissances spatiales : la Russie (18 tirs), la Chine (17) et les Etats-Unis (16) ont procédé à un nombre de tirs comparable et constituent un premier groupe. L'Europe n'a procédé qu'à 7 tirs institutionnels, soit moins de la moitié de chacune des trois plus grandes puissances spatiales. Le Japon et l'Inde procèdent chacun à 3 tirs institutionnels (avec pour l'Inde en plus un satellite institutionnel, GSat-15, lancé par l'Europe).
Pour les lancements militaires, les Etats-Unis dominent avec 9 lancements, mais la Russie et la Chine ont une activité proche, avec chacune 7 lancements. Le Japon en fait deux (la moitié de ses lancements) et l'Europe n'en fait qu'un demi (Sicral-2 constituant la moitié de la charge utile de VA222).
Pour les tirs institutionnels civils, c'est la Russie (11 tirs, dont 9 vers l'ISS) et la Chine (10) qui dominent. Les Etats-Unis en font 7 (dont 4 vers l'ISS), l'Europe 6,5, l'Inde 3 et le Japon 1.
Pour les tirs commerciaux ouverts à la compétition, l'Europe domine avec 5 tirs doubles (tous réalisés avec Ariane-5). La Russie suit avec 5 tirs simples (dont 4 par Proton-M et 1 par Dniepr), les Etats-Unis avec 4 tirs, la Chine et l'Inde chacune avec 2 tirs et le Japon avec 1 tir. L'activité commerciale des Etats-Unis devrait être plus importante en 2016 avec la reprise des lancements de SpaceX. L'activité commerciale de l'Inde se limite à l'orbite basse, avec le PSLV.
L'opérateur public RSCC complète l'activité russe en étant le commanditaire de 3 lancements de Proton-M pour des satellites Express.
Dernière édition par David L. le Mar 29 Déc 2015 - 2:20, édité 1 fois
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Les 87 tirs de l'année correspondent à une valeur des services de lancements d'environ 7,0 Md$, avec la répartition suivante :
- Etats-Unis : ~ 2,7 Md$
- Europe : ~ 1,5 Md$
- Russie : ~ 1,3 Md$
- Chine : ~ 800 M$
- Japon : ~ 500 M$
- Inde : ~ 130 M$
Pour la valeur des services de lancements réalisés par l'Europe, les trois lancements assurés par la Soyouz-ST-B représentent une valeur d'environ 220 M$ et une partie (la majorité j'imagine) revient ensuite à la Russie.
Je n'ai pu inclure dans ce bilan 5 lancements, pour lesquels je n'ai pas encore d'information sur le coût. Les lanceurs correspondants sont Soyouz-2.1v, CZ-6, CZ-11, Super Strypi et Safir.
- Etats-Unis : ~ 2,7 Md$
- Europe : ~ 1,5 Md$
- Russie : ~ 1,3 Md$
- Chine : ~ 800 M$
- Japon : ~ 500 M$
- Inde : ~ 130 M$
Pour la valeur des services de lancements réalisés par l'Europe, les trois lancements assurés par la Soyouz-ST-B représentent une valeur d'environ 220 M$ et une partie (la majorité j'imagine) revient ensuite à la Russie.
Je n'ai pu inclure dans ce bilan 5 lancements, pour lesquels je n'ai pas encore d'information sur le coût. Les lanceurs correspondants sont Soyouz-2.1v, CZ-6, CZ-11, Super Strypi et Safir.
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Henri a écrit:Cette page du site Internet de Gunter Krebs présente ça sous une forme tabulaire assez conviviale :
http://space.skyrocket.de/doc_chr/lau2015.htm
Il ne reste plus qu'à attendre que le graphique placé à cette Url soit mis à jour :
https://en.wikipedia.org/wiki/Timeline_of_spaceflight#Orbital_launch_rates
On a en 2015 une petite baisse par rapport à 2014, mais pour 2016, le retour en vol de SpaceX devrait faire remonter les statistiques...
Sur la mise à jour du 28.12, il y a des erreurs :
- la Chine n'a pas fait 20 lancements mais 19,
- l'Europe a fait 9 ou 12 lancements (suivant la prise en compte des Soyouz-ST-B), pas 8,
- la Russie a fait 26 ou 29 lancements (suivant la prise en compte des Soyouz-ST-B), pas 28...
Effectivement, la petite baisse par rapport à 2014 peut être attribuée à l'interruption des tirs de SpaceX. Avec leur reprise, la tendance suivie depuis 2004-2005 devrait être maintenue.
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David L. a écrit:
Pour les tirs institutionnels civils, c'est la Russie (11 tirs, dont 9 vers l'ISS) et la Chine (10) qui dominent.
(...)
L'opérateur public RSCC complète l'activité russe en étant le commanditaire de 3 lancements de Proton-M pour des satellites Express.
Pour ma part, je compte les satellites Ekspress comme des tirs institutionnels. RSCC (dont le vrai nom est GPKS), comme tu l'as dit, est un organisme d'Etat, et ces satellites sont inscrits au programme spatial fédéral, au même titre qu'un Soyouz TMA-M.
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Astro-notes a écrit:Boaff ; il reste encore deux jours pour clôturer la liste des lancements et des satellisés.
D'autres lancements ne pourront venir que de Corée du Nord ou d'Iran. Il n'y a plus de lancements prévus connus pour cette année.
Pour les satellisations, il y a 18 satellites à bord de l'ISS en attente d'éjection.
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nikolai39 a écrit:David L. a écrit:
Pour les tirs institutionnels civils, c'est la Russie (11 tirs, dont 9 vers l'ISS) et la Chine (10) qui dominent.
(...)
L'opérateur public RSCC complète l'activité russe en étant le commanditaire de 3 lancements de Proton-M pour des satellites Express.
Pour ma part, je compte les satellites Ekspress comme des tirs institutionnels. RSCC (dont le vrai nom est GPKS), comme tu l'as dit, est un organisme d'Etat, et ces satellites sont inscrits au programme spatial fédéral, au même titre qu'un Soyouz TMA-M.
Je pensais que c'était une compagnie avec un actionnariat public, un peu comme France Telecom avant privatisation, et que les satellites et leur lancement étaient financés par les services de télécommunications...
A partir du moment où c'est un organisme d'état et que ces satellites sont inscrits au programme spatial fédéral, il faut alors effectivement les compter comme tirs institutionnels. Merci pour l'info.
Cela fait donc 21 tirs institutionnels pour la Russie en 2015 et 5 tirs commerciaux "tout court".
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:Sur les 87 tirs :
- 65 étaient institutionnels (74,7 %) dont 25,5 militaires (29,3 %) et 39,5 civils (45,4 %),
- 19 étaient commerciaux sur le marché ouvert (21,8 %),
- 3 étaient commerciaux sur le marché captif (3,4 %) [lancements des satellites Express-AM7, AM8 et AMU1 de l'opérateur public de télécommunications RSCC]
Le nombre de lancements institutionnels montre bien la hiérarchie des puissances spatiales : la Russie (18 tirs), la Chine (17) et les Etats-Unis (16) ont procédé à un nombre de tirs comparable et constituent un premier groupe. L'Europe n'a procédé qu'à 7 tirs institutionnels, soit moins de la moitié de chacune des trois plus grandes puissances spatiales. Le Japon et l'Inde procèdent chacun à 3 tirs institutionnels (avec pour l'Inde en plus un satellite institutionnel, GSat-15, lancé par l'Europe).
Pour les lancements militaires, les Etats-Unis dominent avec 9 lancements, mais la Russie et la Chine ont une activité proche, avec chacune 7 lancements. Le Japon en fait deux (la moitié de ses lancements) et l'Europe n'en fait qu'un demi (Sicral-2 constituant la moitié de la charge utile de VA222).
Pour les tirs institutionnels civils, c'est la Russie (11 tirs, dont 9 vers l'ISS) et la Chine (10) qui dominent. Les Etats-Unis en font 7 (dont 4 vers l'ISS), l'Europe 6,5, l'Inde 3 et le Japon 1.
Pour les tirs commerciaux ouverts à la compétition, l'Europe domine avec 5 tirs doubles (tous réalisés avec Ariane-5). La Russie suit avec 5 tirs simples (dont 4 par Proton-M et 1 par Dniepr), les Etats-Unis avec 4 tirs, la Chine et l'Inde chacune avec 2 tirs et le Japon avec 1 tir. L'activité commerciale des Etats-Unis devrait être plus importante en 2016 avec la reprise des lancements de SpaceX. L'activité commerciale de l'Inde se limite à l'orbite basse, avec le PSLV.
L'opérateur public RSCC complète l'activité russe en étant le commanditaire de 3 lancements de Proton-M pour des satellites Express.
Corrections:
Sur les 87 tirs :
- 68 étaient institutionnels (78,2 %) dont 26,5 militaires (30,5 %) et 41,5 civils (47,7 %),
- 19 étaient commerciaux (21,8 %),
Le nombre de lancements institutionnels montre bien la hiérarchie des puissances spatiales : la Russie (21 tirs), la Chine (17) et les Etats-Unis (16) ont procédé à un nombre de tirs comparable et constituent un premier groupe. L'Europe n'a procédé qu'à 7 tirs institutionnels, soit moins de la moitié de chacune des trois plus grandes puissances spatiales. Le Japon et l'Inde procèdent chacun à 3 tirs institutionnels (avec pour l'Inde en plus un satellite institutionnel, GSat-15, lancé par l'Europe).
Pour les lancements militaires, les Etats-Unis dominent avec 9 lancements, mais la Russie et la Chine ont une activité proche, avec chacune 7 lancements. Le Japon en fait deux (la moitié de ses lancements) et l'Europe n'en fait qu'un demi (Sicral-2 constituant la moitié de la charge utile de VA222).
Pour les tirs institutionnels civils, c'est la Russie (14 tirs, dont 9 vers l'ISS) et la Chine (10) qui dominent. Les Etats-Unis en font 7 (dont 4 vers l'ISS), l'Europe 6,5, l'Inde 3 et le Japon 1.
Pour les tirs commerciaux, l'Europe domine avec 5 tirs doubles (tous réalisés avec Ariane-5). La Russie suit avec 5 tirs simples (dont 4 par Proton-M et 1 par Dniepr), les Etats-Unis avec 4 tirs, la Chine et l'Inde chacune avec 2 tirs et le Japon avec 1 tir. L'activité commerciale des Etats-Unis devrait être plus importante en 2016 avec la reprise des lancements de SpaceX. L'activité commerciale de l'Inde se limite à l'orbite basse, avec le PSLV.
Dernière édition par David L. le Mar 29 Déc 2015 - 11:12, édité 2 fois
David L.- Modérateur
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Cela va nous faire pas mal d'acteurs pour 2016 et sauf "cagade" cela nous promet encore une belle activité avec en point d'orgue si j'ai bien compris la Chine et CZ-5 & 7 sans compter même le vaisseaux et la station orbitale peut-être.
Bilan des lanceurs
Les 87 tirs ont été réalisés par 39 versions de lanceurs différentes, répartis en 20 familles (définies par la motorisation du premier étage).
Quatre nouveaux lanceurs ont réalisé leur premier vol :
- CZ-6
- CZ-11
- Falcon-9 v1.1 FT
- Super Strypi
Un nouvel étage supérieur a été mis en service : YZ-1, utilisé sur CZ-3B.
Les familles de lanceurs les plus utilisées sont :
CZ-2D / 3B / 3B / 4B / 4C: 17
Soyouz-U / FG / 2.1a / 2.1b / ST-B: 16, dont 1 échec (charge utile satellisée mais inutilisable)
Atlas V: 9
Proton-M: 8, dont 1 échec
Falcon-9: 7, dont 1 échec
Ariane-5: 6
PSLV / GSLV MkII: 5
Vega: 3
H-2A: 3
Delta-4: 2
Rockot: 2
CZ-6: 1
CZ-11: 1
Safir: 1
Zenit: 1
Dniepr: 1
Soyouz-2.1v: 1 (non séparation de la charge utile)
Delta-2: 1
Super Strypi: 1 (échec)
H-2B: 1
Les 87 tirs ont été réalisés par 39 versions de lanceurs différentes, répartis en 20 familles (définies par la motorisation du premier étage).
Quatre nouveaux lanceurs ont réalisé leur premier vol :
- CZ-6
- CZ-11
- Falcon-9 v1.1 FT
- Super Strypi
Un nouvel étage supérieur a été mis en service : YZ-1, utilisé sur CZ-3B.
Les familles de lanceurs les plus utilisées sont :
CZ-2D / 3B / 3B / 4B / 4C: 17
Soyouz-U / FG / 2.1a / 2.1b / ST-B: 16, dont 1 échec (charge utile satellisée mais inutilisable)
Atlas V: 9
Proton-M: 8, dont 1 échec
Falcon-9: 7, dont 1 échec
Ariane-5: 6
PSLV / GSLV MkII: 5
Vega: 3
H-2A: 3
Delta-4: 2
Rockot: 2
CZ-6: 1
CZ-11: 1
Safir: 1
Zenit: 1
Dniepr: 1
Soyouz-2.1v: 1 (non séparation de la charge utile)
Delta-2: 1
Super Strypi: 1 (échec)
H-2B: 1
Dernière édition par David L. le Mar 29 Déc 2015 - 14:40, édité 4 fois
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:Un nouvel étage a été mis en service : YZ-1, utilisé sur CZ-3B.
Il y a aussi le Bloc DM-03 qui a été testé pour la première fois lors du lancement d'Ekspress AM8 sur Proton-M.
Cela dit ce n'est pas un nouvel étage, c'est une nouvelle version d'un étage déjà utilisé à maintes reprises...
_________________
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Bilan des lanceurs (suite)
Les versions des lanceurs les plus utilisées sont :
Proton-M/Briz-M 7, dont 1 échec
CZ-3B/E 7
Falcon-9 v1.1 6, dont 1 échec
Ariane-5 ECA 6
Atlas V 401 4
Soyouz-FG 4
Soyouz-2.1a 4, dont 1 échec
CZ-2D 4
Vega 3
Soyouz-U 3
Soyouz-ST-B/Fregat-MT 3
PSLV-XL 3
Atlas V 551 2
Atlas V 421 2
H-2A 202 2
Rokot/Briz-KM 2
CZ-4B 2
CZ-4C 2
Soyouz-2.1b 1
Soyouz-2.1b/Fregat-M 1
Falcon-9 v1.1 FT 1
Atlas V 501 1
Delta 4M+(4,2) 1
Delta 4M+(5,4) 1
Delta-2/7320-10C 1
Super Strypi 1 (échec)
H-2A 204 1
H-2B 1
Proton-M/DM-03 1
Soyouz-2.1v/Volga 1 (échec de séparation)
Zenit-2SB 1
Dniepr 1
PSLV-CA 1
GSLV MkII 1
CZ-3B/YZ-1 1
CZ-3C 1
CZ-6 1
CZ-11 1
Safir 1
Les versions des lanceurs les plus utilisées sont :
Proton-M/Briz-M 7, dont 1 échec
CZ-3B/E 7
Falcon-9 v1.1 6, dont 1 échec
Ariane-5 ECA 6
Atlas V 401 4
Soyouz-FG 4
Soyouz-2.1a 4, dont 1 échec
CZ-2D 4
Vega 3
Soyouz-U 3
Soyouz-ST-B/Fregat-MT 3
PSLV-XL 3
Atlas V 551 2
Atlas V 421 2
H-2A 202 2
Rokot/Briz-KM 2
CZ-4B 2
CZ-4C 2
Soyouz-2.1b 1
Soyouz-2.1b/Fregat-M 1
Falcon-9 v1.1 FT 1
Atlas V 501 1
Delta 4M+(4,2) 1
Delta 4M+(5,4) 1
Delta-2/7320-10C 1
Super Strypi 1 (échec)
H-2A 204 1
H-2B 1
Proton-M/DM-03 1
Soyouz-2.1v/Volga 1 (échec de séparation)
Zenit-2SB 1
Dniepr 1
PSLV-CA 1
GSLV MkII 1
CZ-3B/YZ-1 1
CZ-3C 1
CZ-6 1
CZ-11 1
Safir 1
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Bilan des sites de lancements
Treize bases spatiales et 27 pas de tir ont été actifs cette année.
La Russie, la Chine et les Etats-Unis ont chacun utilisé 3 bases de lancement, mais c'est la Russie qui a utilisé le plus de pas de tirs différents :
Bases Pas de tirs
actives actifs
Russie 3 8
Etats-Unis 3 6
Chine 3 5 + 1 tir depuis une plate-forme mobile
Europe 1 3
Japon 1 2
Inde 1 2
Iran 1 1
Baïkonour a été la base la plus active, de peu devant Cape Canaveral, et la base avec le plus grand nombre de pas de tir actifs :
Tirs Pas de tir
actifs
Baïkonour 18 5
Cape Canaveral 17 3
CSG Kourou 12 3
Xichang 9 2
Plesetsk 7 2
Taiyuan 5 2
Jiuquan 5 1 + 1 tir depuis une plate-forme mobile
Sriharikota 5 2
Tanegashima 4 2
Vandenberg 2 2
Yasny 1 1
Kauai 1 1
Semnan 1 1
Wallops Island, Uchinoura (Japon) et Palmachim (Israël) n'ont pas été utilisés cette année.
Le pas de tir le plus actif fut le SLC-41 de Cape Canaveral. Il est exclusivement utilisé pour les Atlas V.
Pad Base Tirs
SLC-41 Cape Canaveral 8
SLC-40 Cape Canaveral 7
1/5 Baïkonour 7
200/39 Baïkonour 6
ELA-3 CSG Kourou 6
2 Xichang 6
43/4 Plesetsk 5
603 Jiuquan 4
9 Taiyuan 4
ZLS CSG Kourou 3
ELV CSG Kourou 3
3 Xichang 3
LA-Y1 Tanegashima 3
FLP Sriharikota 3
31/6 Baïkonour 2
81/24 Baïkonour 2
133/3 Plesetsk 2
SLC-37B Cape Canaveral 2
SLP Sriharikota 2
45/1 Baïkonour 1 Dernier tir ?
1/3 Yasni 1
SLC-2W Vandenberg 1
SLC-3E Vandenberg 1
16 Taiyuan 1
LA-Y2 Tanegashima 1
? Kauai 1
? Semnan 1
Treize bases spatiales et 27 pas de tir ont été actifs cette année.
La Russie, la Chine et les Etats-Unis ont chacun utilisé 3 bases de lancement, mais c'est la Russie qui a utilisé le plus de pas de tirs différents :
Bases Pas de tirs
actives actifs
Russie 3 8
Etats-Unis 3 6
Chine 3 5 + 1 tir depuis une plate-forme mobile
Europe 1 3
Japon 1 2
Inde 1 2
Iran 1 1
Baïkonour a été la base la plus active, de peu devant Cape Canaveral, et la base avec le plus grand nombre de pas de tir actifs :
Tirs Pas de tir
actifs
Baïkonour 18 5
Cape Canaveral 17 3
CSG Kourou 12 3
Xichang 9 2
Plesetsk 7 2
Taiyuan 5 2
Jiuquan 5 1 + 1 tir depuis une plate-forme mobile
Sriharikota 5 2
Tanegashima 4 2
Vandenberg 2 2
Yasny 1 1
Kauai 1 1
Semnan 1 1
Wallops Island, Uchinoura (Japon) et Palmachim (Israël) n'ont pas été utilisés cette année.
Le pas de tir le plus actif fut le SLC-41 de Cape Canaveral. Il est exclusivement utilisé pour les Atlas V.
Pad Base Tirs
SLC-41 Cape Canaveral 8
SLC-40 Cape Canaveral 7
1/5 Baïkonour 7
200/39 Baïkonour 6
ELA-3 CSG Kourou 6
2 Xichang 6
43/4 Plesetsk 5
603 Jiuquan 4
9 Taiyuan 4
ZLS CSG Kourou 3
ELV CSG Kourou 3
3 Xichang 3
LA-Y1 Tanegashima 3
FLP Sriharikota 3
31/6 Baïkonour 2
81/24 Baïkonour 2
133/3 Plesetsk 2
SLC-37B Cape Canaveral 2
SLP Sriharikota 2
45/1 Baïkonour 1 Dernier tir ?
1/3 Yasni 1
SLC-2W Vandenberg 1
SLC-3E Vandenberg 1
16 Taiyuan 1
LA-Y2 Tanegashima 1
? Kauai 1
? Semnan 1
Dernière édition par David L. le Mer 30 Déc 2015 - 0:35, édité 1 fois
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Distribution des masses des 253 satellites lancés en 2015
Le satellite le plus lourd lancé cette année était HTV-5, avec une masse de 16,5 t.
La masse totale des satellites lancés cette année est supérieure à 335,5 t.
Il me manque la masse de 21 satellites, dont 9 militaires secrets (IGS Radar Space, IGS Optical 5, Gaofen-8 & 9, Yaogan-27, 28 & 29, NROL-55, Cosmos 2510) et une dizaine de cubesats (GEARRSat, O/C-1, Psat-1, BRICSat-P, O/C-2, GEARRS-2, O/C-3, TXJSSY-1, Pujiang-1, TianHui-1C, STACEM, Athenoxat-1), sur un total de 253 satellites.
Le satellite le plus lourd lancé cette année était HTV-5, avec une masse de 16,5 t.
La masse totale des satellites lancés cette année est supérieure à 335,5 t.
Il me manque la masse de 21 satellites, dont 9 militaires secrets (IGS Radar Space, IGS Optical 5, Gaofen-8 & 9, Yaogan-27, 28 & 29, NROL-55, Cosmos 2510) et une dizaine de cubesats (GEARRSat, O/C-1, Psat-1, BRICSat-P, O/C-2, GEARRS-2, O/C-3, TXJSSY-1, Pujiang-1, TianHui-1C, STACEM, Athenoxat-1), sur un total de 253 satellites.
Dernière édition par David L. le Mar 29 Déc 2015 - 19:11, édité 3 fois
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Orbites visées
La moitié des tirs réalisés cette année ont visé l'orbite basse, qui domine encore plus en nombre de satellites en recevant 76,9 % des 253 satellites lancés, notamment tous les cubesats.
L'orbite géostationnaire, inclinée ou non, a été la seconde destination, avec 36,8 % des tirs. Ne recevant qu'un ou deux satellites par tir, la part des satellites ayant rejoint cette orbite est forcément plus faible.
Sept lancements ont visé une orbite moyenne (MEO). Il s'agissait exclusivement de satellites de navigation.
Deux tirs ont visé une orbite elliptique haute, pour y placer les 4 satellites MMS et Cosmos 2510.
Deux tirs ont quitté le domaine circum-terrestre pour viser une orbite héliocentrique, exclusivement à destination du point de Lagrange L1 du système Terre-Soleil (DSCOVR et LISA Pathfinder).
Aucun lancement n'a été fait vers la Lune ou vers Mars cette année.
La moitié des tirs réalisés cette année ont visé l'orbite basse, qui domine encore plus en nombre de satellites en recevant 76,9 % des 253 satellites lancés, notamment tous les cubesats.
L'orbite géostationnaire, inclinée ou non, a été la seconde destination, avec 36,8 % des tirs. Ne recevant qu'un ou deux satellites par tir, la part des satellites ayant rejoint cette orbite est forcément plus faible.
Sept lancements ont visé une orbite moyenne (MEO). Il s'agissait exclusivement de satellites de navigation.
Deux tirs ont visé une orbite elliptique haute, pour y placer les 4 satellites MMS et Cosmos 2510.
Deux tirs ont quitté le domaine circum-terrestre pour viser une orbite héliocentrique, exclusivement à destination du point de Lagrange L1 du système Terre-Soleil (DSCOVR et LISA Pathfinder).
Aucun lancement n'a été fait vers la Lune ou vers Mars cette année.
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Micro, nano, pico, c'est vrai que cela donne une idée de la tendance en matière de satellites, technologiques, scientifiques, utilitaires, cela découle des progrès de la miniaturisation, bien entendu cela n'oblitère pas les grosses énergies pour les gros sat de télécommunication en GEO, là il faut des watts, mais les petits cubes tiennent une place de + en + importante. C'est le progrès.
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