Proposition de Lockheed-Martin pour une mission orbitale martienne habitée en 2028
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J'approuve totalement. Surtout que niveau dépassement de budget l'ISS a bien fait ses preuves.Space Opera a écrit:A ce prix-là, aller en orbite autour de Mars devient vraiment discutable par rapport à aller sur Mars. Soit on va sur orbite martienne vite et pour pas cher histoire d'enchainer rapidement sur une mission au sol, soit on va directement au sol. Mais risquer d'investir durablement l'orbite martienne au détriment du financement des missions au sol, ça risque d'être une erreur monumentale.
Et puis en dehors du côté grandiose qu'est l'idée d'avoir des Hommes sur Mars; il y a autre chose; en orbite basse autour de Mars il n'y a rien à miner.
Sur Mars on dispose d'un paquet de ressources. Alors oui ça demanderait des installations coûteuses et c'est pourquoi il serait sans doute plus sensé d'envoyer d'abord des robots commencer les forages et assembler une base habitable sur place (plutôt que de faire des missions de type Apollo pour la gloire avec au final 50 ans sans aucun homme sur la Lune ensuite :wall: ).
Mais, et on le sait depuis le projet Mars Direct, on pourrait se servir de Mars pour de nombreuses ressources (et cela peut faire énormément de charge utile en moins, réduisant ainsi énormément les coûts).
Si on arrive à miner de l'eau, qu'on ramène des bactéries et des plantes avec nous, qu'on installe des serres, et bien on pourra combler, en partie, les besoins primaires des spationautes.
En prime, on pourrait traiter l’atmosphère martienne pour remplir les réservoirs de méthane et d'oxygène des fusées pour le retour (le Raptor methanox de SpaceX va dans ce sens d'ailleurs).
Sans doute suis-je trop blasé par la Conquête de Mars qui n'en finit plus de démarrer (combien de promesses d'un homme sur Mars avant 20XX depuis 50 ans ? :lolnasa:) mais je suis convaincu qu'on ne pourra pas aller sur Mars uniquement pour la gloire, si on y va, il faudra envisager des installations faites pour durer. Sans ça, cette "conquête" ne serait qu'une répétition d'Apollo avec des dépenses pharamineuses pendant une décennie pour ensuite se serrer la ceinture pour 50 ans ou plus. :(
Saturmir- Messages : 526
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pas 11 mais 5 ans (la nasa envisage une mission sur phobos en 2033), donc pas réellement pertinentThierz a écrit:Peut-être pour gagner 11 ans ? ;-)
bed31fr- Messages : 1224
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montmein69 a écrit:C'est une proposition pour réaliser une mission intermédiaire (à l'horizon 2028) avant le poser sur Mars.
http://www.popsci.com/lockheed-martin-aiming-to-put-astronauts-in-mars-orbit-by-2028
http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20160519.OBS0811/une-station-spatiale-habitee-autour-de-mars-dans-12-ans.html
C'est basé sur un habitat en orbite baptisé "Mars Base Camp" où six astronautes orbiteraient Mars et depuis lequel ils pourraient télé-commander des rovers ou des drones volants.Mars Base Camp could put astronauts into Martian orbit for about 10 or 11 months straight. While they're there, the astronauts could remotely explore Mars' moons, Phobos and Deimos, as well as operate rovers or Unmanned Aerial Vehicles in real-time.
Tony Antonelli, Lockheed Martin's chief technologist for civil space exploration, insiste sur le fait que tout le matériel nécessaire pour construire le Mars Base Camp existe déjà ou est en développement.You won't find any suspended animation pods or magnetic shields on Lockheed's spacecraft. As cool as those might be, Mars Base Camp relies on near-term technologies--equipment that's already been proven or is in development now.
"All of these pieces exist today, they're not brand new," says Antonelli. "We're taking advantage of what we've already got."
Télécommander, on le fait très bien depuis la Terre pour les rover ... Donc pas besoin
Piloter des drones volants ? Certes déja + utile & crédible, mais on pourrait déja le faire dès aujourd'hui en intégrant un simple système lidar de reconnaissance dans le drone pour lui faire simplement prendre un trajet connu et déja modélisé a l'avance : Comme on le fait par exemple aujourd'hui en France avec nos missiles de croisière & smart bomb ou c'est un mix Lidar/GPS qui permet au missile de suivre un trajet décidé point par point pour s'assurer qu'il n'aille pas taper n'importe quoi
(attention, a ne pas confondre avec nos bombes guidées laser ou c'est un autre système de garanti de précision de frappe qui est a l'oeuvre via un pod de reconnaissance a bord du fighter qui largue la bombe qui décide de son trajet et de sa précision via ses ailettes)
Bref un simple système Lidar avec un trajet modélisé sur la base de la cartographie 3D de Mars obtenue par les sondes Mars Express & MRO pourrait permettre a des drones de voler sur Mars sur des trajets déterminés donc : Il ne resterait alors au drone qu'a prendre des images sur ce trajet, bien entendu pas de possibilité de changement de trajet en direct mais si on a, a faire a un drone pouvant voler plusieurs jours dans le ciel marsien : Cela laisse des délais pour revenir selon ce qu'on aurait vu et qu'on voudrait revoir ect ...
Ceci dit j'aime le principe de ce type de mission ou il serait satellisé une sorte de petite ISS en orbite marsienne, son principe pourrait être détourné autrement :
On envoi ce genre de station en orbite marsienne en automatique sans équipage, puis on s'en sert comme lieu d'acceuil et de refuge a des missions habitées ultérieures qui l'aggrandiraient au fur & a mesure : Jusqu'a être en mesure de s'en servir comme petit spatioport de départ d'une mission sur le sol marsien
Bien entendu je grossi volontairement le trait, j'ai pas tout en tête pour en discuter longuement dans l'immédiat quand a tout ce qu'on pourrait en faire, mais c'est une très bonne alternative a un voyage direct ... Ceci dit ça va faire lourd en carburant pour freiner ... Ou alors elle est placée en aérofreinage elle aussi ?
Argonaute- Messages : 325
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Saturmir a écrit:
Sur Mars on dispose d'un paquet de ressources. Alors oui ça demanderait des installations coûteuses et c'est pourquoi il serait sans doute plus sensé d'envoyer d'abord des robots commencer les forages et assembler une base habitable sur place
Peut-être que sans aller jusqu'à commencer à "assembler une base habitable" et faire des "forages" d'exploitation minière, cette mission proposée par Lockheed Martin, qui serait la première mission habitée à "investir la zone martienne" permettrait de "s'y essayer" bien plus modestement.
Avec des robots (qu'il faudra concevoir et construire) ... on déchargerait des véhicules cargo (peut-être des Dragon 2 de Space X ?) on déploierait des rovers collecteurs d'échantillons qui seraient remontés vers les labos du Mars Base Camp, et on pourrait tester des unités ISRU (modestes) par exemple.
La présence des hommes en orbite servirait à superviser et à gérer certaines manipulations délicates par télé-commande avec un délai de transmission - quasi instantané - qui n'a rien à voir avec celui d'une transmission depuis la Terre.
Je ne crois pas que Lockheed Martin propose que ce MBC soit une mission à renouveler.
De toute façon cela à assez peu de chances d'intéresser la NASA, qui semble s'orienter vers une première mission habitée qui ciblerait Phobos.
PS : je précise que j'essaye de rester "on topic" relativement au titre du FIL ..... dont la première ligne disait :
C'est une proposition pour réaliser une mission intermédiaire (à l'horizon 2028) avant le poser sur Mars.
montmein69- Donateur
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Une mission de ce type pourrait avoir un meilleur usage que minier et qui pourrait s'avérer très utile dans l'immédiat :
Construire une infrastructure d'atterrissage roulant sur Mars via des rovers engins de terrassement télécommandés, pour permettre a des atterrisseurs de type navette spatiale a bouclier ventral d'atterrir en douceur : Ce qui serait bien moins risqué comme design de mission habité et pourrait permettre de faire quelques aller/retour en orbite pour décharger du matos a bord ...
Un tel projet pourrait servir de base orbitale d'acceuil & secours & logistiques de futures missions habitées
D'ou pourquoi moi je verrais bien ce projet via un premier trajet non habité pour que la première équipe qui viendrait plus tard, ne soit pas dépendante de l'entièreté de l'infra orbitale pour repartir (mais seulement d'une partie voir, pas dépendant du tout)
Construire une infrastructure d'atterrissage roulant sur Mars via des rovers engins de terrassement télécommandés, pour permettre a des atterrisseurs de type navette spatiale a bouclier ventral d'atterrir en douceur : Ce qui serait bien moins risqué comme design de mission habité et pourrait permettre de faire quelques aller/retour en orbite pour décharger du matos a bord ...
Un tel projet pourrait servir de base orbitale d'acceuil & secours & logistiques de futures missions habitées
D'ou pourquoi moi je verrais bien ce projet via un premier trajet non habité pour que la première équipe qui viendrait plus tard, ne soit pas dépendante de l'entièreté de l'infra orbitale pour repartir (mais seulement d'une partie voir, pas dépendant du tout)
Argonaute- Messages : 325
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C'est le modestement qui me dérange. On s'invente des peurs (l'expérience en orbite basse avec l'ISS est là).montmein69 a écrit:Peut-être que sans aller jusqu'à commencer à "assembler une base habitable" et faire des "forages" d'exploitation minière, cette mission proposée par Lockheed Martin, qui serait la première mission habitée à "investir la zone martienne" permettrait de "s'y essayer" bien plus modestement.
Quand on voit les années 60, on y allait franchement et sans frein (et oui l'équipage d'Apollo 1 en a fait les frais).
Quand je vois la conquête spatiale ça me fait penser à un type qui préfère racheter une vieille bâtisse en se disant que ça lui reviendrait moins cher qu'une maison neuve.
Au final comme il veut bien faire, il se met aux normes tous les 10 ans, après quoi il se retrouve 30 ans dans les travaux, et sa baraque lui a coûté 4 fois le prix du neuf.
Et s'il y a bien une entreprise qui me donne le sourire, c'est les jeunes fous de SpaceX; j'ai peur pour eux à chaque lancement mais ça fait tellement du bien de voir un acteur du spatial tenter des folies. De l'autre, la raison et la sagesse, Arianespace et ses lancements parfaits et standardisés, j'applaudis à chaque fois (ça reste merveilleux) mais je ne ressens aucune fougue; c'est routinier, on s'occupe de ses commandes et basta.
L'argument de la présence des hommes en orbite pour avoir du Direct aurait été valable il y a 10 ans, depuis Google a investi dans le Deep Learning et on assiste à l'émergence d'une IA capable de simuler ses actes pour prendre une décision sans erreur. Cela change totalement la donne.montmein69 a écrit:La présence des hommes en orbite servirait à superviser et à gérer certaines manipulations délicates par télé-commande avec un délai de transmission - quasi instantané - qui n'a rien à voir avec celui d'une transmission depuis la Terre.
PS : je précise que j'essaye de rester "on topic" relativement au titre du FIL ..... dont la première ligne disait :C'est une proposition pour réaliser une mission intermédiaire (à l'horizon 2028) avant le poser sur Mars.
Au lieu d'envoyer une armada d'instructions aux robots on pourra bientôt lui envoyer des ordres, il pourra prendre des "décisions" (et pas seulement pour éviter des obstacles); c'est un changement profond et les retombées vont certainement nous surprendre.
Après tu as raison dans ton post-scriptum, je suis un peu sorti du sujet en évoquant le fait de se poser (c'est tellement indissociable pour moi que j'ai du mal à concevoir une mission habitée vers Mars sans un homme sur la planète rouge).
On peut concevoir l'idée d'une petite station orbitale; mais si elle n'est pas imaginée pour durer des années et accueillir des vaisseaux ravitailleurs, elle n'a aucun sens à mon avis.
Saturmir- Messages : 526
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Le deep learning sur Terre existe, mais:
- Il n'est pas encore franchement installé en robotique, il reste pour l'instant cantonné à des serveurs.
- On n'est pas près de le voir débarquer dans l'électronique embarquée spatialisable.
C'est sur que c'est une belle innovation qui démultiplie les capacités des IA, mais je vois mal ça controler un rover martien avant un bon paquet d'années. Malheureusement, la technologie des CPUs spatiaux évolue bien moins vite que celle de leurs équivalents terrestres.
- Il n'est pas encore franchement installé en robotique, il reste pour l'instant cantonné à des serveurs.
- On n'est pas près de le voir débarquer dans l'électronique embarquée spatialisable.
C'est sur que c'est une belle innovation qui démultiplie les capacités des IA, mais je vois mal ça controler un rover martien avant un bon paquet d'années. Malheureusement, la technologie des CPUs spatiaux évolue bien moins vite que celle de leurs équivalents terrestres.
Tu as raison, je suis partagé également mais je dois dire que j'ai bien plus confiance dans l'évolution des capacités des IA pour la simple raison que de nombreuses entreprises y investissent énormément (alors que dans le spatial... :().Space Opera a écrit:Le deep learning sur Terre existe, mais:
- Il n'est pas encore franchement installé en robotique, il reste pour l'instant cantonné à des serveurs.
- On n'est pas près de le voir débarquer dans l'électronique embarquée spatialisable.
C'est sur que c'est une belle innovation qui démultiplie les capacités des IA, mais je vois mal ça controler un rover martien avant un bon paquet d'années. Malheureusement, la technologie des CPUs spatiaux évolue bien moins vite que celle de leurs équivalents terrestres.
Pour les ordinateurs embarqués c'est sûr qu'on a tendance à favoriser des technologies simples et éprouvées (les voitures modernes bourrées d'électronique et d'informatique embarquée me terrorisent tant elles privent leurs propriétaires de tout contrôle :wall:).
Mais, tout comme les systèmes de sécurité des avions de ligne qui, il n'y a pas si longtemps, étaient tous écrit en Assembleur, tôt ou tard on s'autorise à accepter des technologies beaucoup plus flexibles et beaucoup plus puissantes.
Que la NASA souhaite toujours garder une sécurité bas niveau pour les systèmes vitaux de ses robots ça se comprend, qu'ils soient réticents à utiliser des nouvelles technologies aussi. Mais on peut très bien imaginer des robots à double contrôle, en cas de plantage du système complexe c'est le bon vieux système principal qui prendrait le relai.
Et puis la puissance de calcul ne doit pas nécessairement être embarqué dans chaque robot martien, les robots pourraient déléguer une partie de leurs calculs à un réseaux de satellites en orbite basse martienne (ce qui ferait l'économie d'une masse importante à poser) et ces derniers pourraient à leur tour déléguer les calculs les moins pressés à des serveurs terrestres. (c'est ce qui se passe d'ailleurs avec les fermes de serveurs et le calcul partagé en peer 2 peer).
Qu'à l'heure actuelle les capacités informatiques et électronique des robots spatiaux soient limités est une chose et tu fais bien de le souligner; mais qui peut dire comment les choses auront évoluer dans 5 ans ? Alors que dans le spatial (sauf découverte révolutionnaire) les 5 ans à venir sont quasis connus d'avances. :|
Saturmir- Messages : 526
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Rien d'anormal au fait qu'on ne puisse pas se permettre de CPU rapides des les rovers et autre systèmes automatisés de sondes et le problème est le même pour tout le monde qu'on soit les USA a la NASA ou bien l'Europe et toutes les autres puissances spatiales :
Le problème vient du fait, que les architectures CPU ont des taux d'erreur de travail incompressibles, même si il m'est impossible de vous en parler de manière chiffrée, c'est de l'ordre d'environ 1 opération foireuse peut être tout les 100 ou 1000 milliards d'opérations (soit en gros 1 erreur tout les dixièmes de seconde avec les procos rapides d'aujourd'hui) et que plus un processeur est rapide : Plus il fait d'erreur car les architectures n'ont pas vraiment changé depuis l'arrivée des architectures Pentium fin des 90's, c'est toujours les mêmes schéma de base grosso modo : Qu'il y ait beaucoup de registre processeurs (32 ou 64bits) ou beaucoup de Core ou non.
Du coup, quand on travaille sur des operating system comme Win/Linux/OS X and co : Il faut aussi bien comprendre que ce sont des systèmes fait pour rattraper & anticiper ces bourdes de calcul naturelles a l'architecture des CPU : Nous en tant que simple consommateur de produits informatiques on s'en rend pas compte mais c'est pourtant bien la
Et parfois, les bourdes s'accumulent et vont endommager légèrement des fichiers du registre de l'operating system ou bien des pilotes matériel si ces bourdes ont lieu en écriture qui parfois vont nous contraindre a simplement redémarrer la machine et tout rentre dans l'ordre, mais a force : Le noyau de l'operating system peut s'endommager + sérieusement au fil des années et la ben c'est le formatage et la réinstall (on est tous passé par la, on aime accuser la vérole et les malewares : Mais en réalité ils sont loin d'être seuls responsables : Les erreurs CPU font aussi des dégats a long termes)
Hors sur un rover ou une sonde automatisée dont le système de programmation est tout autre : Ces bourdes CPU inévitables ont des conséquences bien + sensibles ! Et c'est aussi pour cela que les puissances spatiales ne sont pas pressées si elles le pouvaient techniquement de mettre des bêtes de course en termes de puissance calcul dans ces systèmes : Les avantages a en tirer serait assez pauvres si il n'y a pas D'IA qui décide ... Mais les désaventages en erreurs CPU s'accumuleraient massivement
Sachant qu'en + il faut gérer la chauffe CPU, et a cela il faut aussi rajouter l'autre réalité que les rayonnements spatiaux vont avoir tendance a augmenter les taux d'erreurs calcul a chaque fois qu'un rayonnement ionisant va frapper une piste du CPU : Cela va engendrer une hausse de ces erreurs qui sont déja naturelles a l'architecture CPU !
Et ces rayonnements peuvent même endommager les pistes, et plus la gravure des pistes sera fines : Plus il sera aisé a ces rayonnements d'y faire des dégats a chaque impact sur ces pistes
Le fond des choses c'est ça, plus ils mettront des CPU rapides, plus ils auront que des soucis en cascade dans les rovers & sondes
Le problème vient du fait, que les architectures CPU ont des taux d'erreur de travail incompressibles, même si il m'est impossible de vous en parler de manière chiffrée, c'est de l'ordre d'environ 1 opération foireuse peut être tout les 100 ou 1000 milliards d'opérations (soit en gros 1 erreur tout les dixièmes de seconde avec les procos rapides d'aujourd'hui) et que plus un processeur est rapide : Plus il fait d'erreur car les architectures n'ont pas vraiment changé depuis l'arrivée des architectures Pentium fin des 90's, c'est toujours les mêmes schéma de base grosso modo : Qu'il y ait beaucoup de registre processeurs (32 ou 64bits) ou beaucoup de Core ou non.
Du coup, quand on travaille sur des operating system comme Win/Linux/OS X and co : Il faut aussi bien comprendre que ce sont des systèmes fait pour rattraper & anticiper ces bourdes de calcul naturelles a l'architecture des CPU : Nous en tant que simple consommateur de produits informatiques on s'en rend pas compte mais c'est pourtant bien la
Et parfois, les bourdes s'accumulent et vont endommager légèrement des fichiers du registre de l'operating system ou bien des pilotes matériel si ces bourdes ont lieu en écriture qui parfois vont nous contraindre a simplement redémarrer la machine et tout rentre dans l'ordre, mais a force : Le noyau de l'operating system peut s'endommager + sérieusement au fil des années et la ben c'est le formatage et la réinstall (on est tous passé par la, on aime accuser la vérole et les malewares : Mais en réalité ils sont loin d'être seuls responsables : Les erreurs CPU font aussi des dégats a long termes)
Hors sur un rover ou une sonde automatisée dont le système de programmation est tout autre : Ces bourdes CPU inévitables ont des conséquences bien + sensibles ! Et c'est aussi pour cela que les puissances spatiales ne sont pas pressées si elles le pouvaient techniquement de mettre des bêtes de course en termes de puissance calcul dans ces systèmes : Les avantages a en tirer serait assez pauvres si il n'y a pas D'IA qui décide ... Mais les désaventages en erreurs CPU s'accumuleraient massivement
Sachant qu'en + il faut gérer la chauffe CPU, et a cela il faut aussi rajouter l'autre réalité que les rayonnements spatiaux vont avoir tendance a augmenter les taux d'erreurs calcul a chaque fois qu'un rayonnement ionisant va frapper une piste du CPU : Cela va engendrer une hausse de ces erreurs qui sont déja naturelles a l'architecture CPU !
Et ces rayonnements peuvent même endommager les pistes, et plus la gravure des pistes sera fines : Plus il sera aisé a ces rayonnements d'y faire des dégats a chaque impact sur ces pistes
Le fond des choses c'est ça, plus ils mettront des CPU rapides, plus ils auront que des soucis en cascade dans les rovers & sondes
Argonaute- Messages : 325
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Les records d'Uptime sont là pour démontrer que même les systèmes d'exploitation complexes peuvent tout à fait tenir sur la durée.
La plupart du temps d'ailleurs, si un serveur lâche c'est à cause d'une défaillance de sa mémoire vive (dépassement des cycles de lecture et d'écriture) ou de ses disques durs (panne mécanique et pour les SSD, même problème que pour la mémoire vive).
Alors oui, si la NASA doit embarquer un CPU surpuissant elle fera un appel d'offre et les gros du secteurs (Intel et IBM) devront fournir des puces robustes avec des tests de qualité draconiens. Mais là encore, rien n'empêche d'en embarquer plusieurs (pour les voir mourir les uns après les autres) et d'avoir un vieux système solide qui fait la jonction et qui est également doublé pour servir de secours.
Sur un PC on démarre bien sur le BIOS avant de démarrer sur son système d'exploitation. Pour ce qui est des effets du rayonnements et des radiations je ne m’avancerai pas sur le sujet car je ne le maîtrise pas mais des solutions de protection de type cage de Faraday ne pourraient-elles pas éviter une dégradation trop rapide des composants ? Sur Curiosity ils ont tout de même réussi à embarquer un générateur thermoélectrique à radioisotope sans craindre que ce dernier n’endommage trop l'électronique embarquée.
La plupart du temps d'ailleurs, si un serveur lâche c'est à cause d'une défaillance de sa mémoire vive (dépassement des cycles de lecture et d'écriture) ou de ses disques durs (panne mécanique et pour les SSD, même problème que pour la mémoire vive).
Alors oui, si la NASA doit embarquer un CPU surpuissant elle fera un appel d'offre et les gros du secteurs (Intel et IBM) devront fournir des puces robustes avec des tests de qualité draconiens. Mais là encore, rien n'empêche d'en embarquer plusieurs (pour les voir mourir les uns après les autres) et d'avoir un vieux système solide qui fait la jonction et qui est également doublé pour servir de secours.
Sur un PC on démarre bien sur le BIOS avant de démarrer sur son système d'exploitation. Pour ce qui est des effets du rayonnements et des radiations je ne m’avancerai pas sur le sujet car je ne le maîtrise pas mais des solutions de protection de type cage de Faraday ne pourraient-elles pas éviter une dégradation trop rapide des composants ? Sur Curiosity ils ont tout de même réussi à embarquer un générateur thermoélectrique à radioisotope sans craindre que ce dernier n’endommage trop l'électronique embarquée.
Saturmir- Messages : 526
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pour en revenir à la mission de LM, ce qu eje trouve gênant c'est qu'elle ne prépare pas à une mission sur mars. La plan de la NASA qui prévoit d'envoyer des hommes sur phobos en 2033 valide le concept et les technos pour aller sur mars en 2039
là on va nulle part, donc à quoi cela servirait-il de gagner 5 (par rapport au plan de la nasa) sur un survol de mars pour en perdre 10 derrière pour l'exploration de la surface?!
non décidément je ne comprends pas cette proposition... en tout cas elle me fait pas rêver
d'autre part on ne parle jamais de colonie, mais au final Est-ce que cela ne reviendrait pas moins cher d'envoyer des hommes sur Mars pour qu'ils y restent ? Il suffirait de leur envoyer du ravito de temps à autre, une colonie suffisamment grosse et avec suffisamment de redondance.
là on va nulle part, donc à quoi cela servirait-il de gagner 5 (par rapport au plan de la nasa) sur un survol de mars pour en perdre 10 derrière pour l'exploration de la surface?!
non décidément je ne comprends pas cette proposition... en tout cas elle me fait pas rêver
d'autre part on ne parle jamais de colonie, mais au final Est-ce que cela ne reviendrait pas moins cher d'envoyer des hommes sur Mars pour qu'ils y restent ? Il suffirait de leur envoyer du ravito de temps à autre, une colonie suffisamment grosse et avec suffisamment de redondance.
bed31fr- Messages : 1224
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Les robots évolués pourraient reconnaitre certaines choses, mais personne ne connait l'aspect d'une éventuelle vie martienne, et un robot n'élabore pas de nouveaux concepts ! Or cette recherche de "vie" est une des principales motivations de ce voyage.
De plus il a été estimé qu'on robot genre Curiosity avec son équipe sur Terre passe 20 fois plus de temps pour prendre une décision qu'un éventuel géologue les pieds sur Mars !
Quant aux missions sans retour, aucun organisme public ou privé ne peut actuellement enfreindre l'éthique élémentaire, et ce n'est pas près de changer. C'est tout.
De plus il a été estimé qu'on robot genre Curiosity avec son équipe sur Terre passe 20 fois plus de temps pour prendre une décision qu'un éventuel géologue les pieds sur Mars !
Quant aux missions sans retour, aucun organisme public ou privé ne peut actuellement enfreindre l'éthique élémentaire, et ce n'est pas près de changer. C'est tout.
Bip- Messages : 249
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L'estimation sur la "lenteur" des prises de décisions de Curiosity a été publiée par la NASA ? Si oui je trouve que ça reste un extrêmement bon résultat. Curiosity restera des années sur Mars, ne prendra jamais de pauses pipi ou déjeuners, il ne dort pas beaucoup et il n'a pas peur de mourir pour la cause.Bip a écrit:De plus il a été estimé qu'on robot genre Curiosity avec son équipe sur Terre passe 20 fois plus de temps pour prendre une décision qu'un éventuel géologue les pieds sur Mars !
Quant aux missions sans retour, aucun organisme public ou privé ne peut actuellement enfreindre l'éthique élémentaire, et ce n'est pas près de changer. C'est tout.
Le jour de sa mort, je n'imagine pas le nombre d'heures de travail que Curiosity aura accompli (même en divisant ces heures par un facteur 100 ça restera énorme).
Pour les missions sans retour je suis du même avis que Bip, la notion de sacrifice humain est devenu tabou, on admet la prise de risque mais pas la certitude d'envoyer des gens à la mort. Si on doit coloniser Mars, il faut que les humains puissent avoir une possibilité de retour.
Maintenant, que des robots constructeurs soient envoyé sur Mars sous peu (avant 2030) pour commencer à construire les bases d'un habitat martien (à l'image de la base lunaire imaginée par l'ESA) et qu'en prime ces derniers permettent de rechercher les ressources essentielles pour la colonisation; ce serait, pour moi, le début d'une aventure digne de celle de Curiosity.
Bien entendu, les chercheurs qui s’intéressent à l'histoire de Mars, de sa géologie et de possibles traces de vie risqueraient d'être vivement opposés à ce genre d'initiative (on ne pourra pas financer des robots à visée scientifiques et des robots "utilitaires" :|).
Saturmir- Messages : 526
Inscrit le : 02/09/2007
Age : 55
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Le temps actif d'un rover sur Mars est à relativiser !
La grande majorité du temps passé à la surface n'est pas scientifique : déplacement, attente des ordres, analyse du chemin et des obstacles...
Et justement, ces fameux obstacles, il leur faut près de 3 jours pour contourner un simple caillou ! Et oui, entre la détection, l'envoie du problème, l'analyse sur Terre et trouver la solution à renvoyer au rover, puis exécuter la manoeuvre...
Bien que ces outils soient des prouesses de technologie (actuelle), il ne faut pas tomber dans la facilité et prétendre par exemple qu'Opportunity, avec ces 12 bougies sur Mars, aura passé 105 120 heures de travail scientifique continu.
On ne pourra pas leur retirer, en contrepartie, leur présence de longue durée que ne pourra pas vivre un Homme. Ce ne sera pas pour ce siècle qu'une équipe (ou colonie) passera 15 ans sur le sol rouge de Mars.
La grande majorité du temps passé à la surface n'est pas scientifique : déplacement, attente des ordres, analyse du chemin et des obstacles...
Et justement, ces fameux obstacles, il leur faut près de 3 jours pour contourner un simple caillou ! Et oui, entre la détection, l'envoie du problème, l'analyse sur Terre et trouver la solution à renvoyer au rover, puis exécuter la manoeuvre...
Bien que ces outils soient des prouesses de technologie (actuelle), il ne faut pas tomber dans la facilité et prétendre par exemple qu'Opportunity, avec ces 12 bougies sur Mars, aura passé 105 120 heures de travail scientifique continu.
On ne pourra pas leur retirer, en contrepartie, leur présence de longue durée que ne pourra pas vivre un Homme. Ce ne sera pas pour ce siècle qu'une équipe (ou colonie) passera 15 ans sur le sol rouge de Mars.
Toph- Messages : 246
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Je suis on ne peut plus d'accord; c'est bien pour cela que je trouvais le facteur 20 cité par Bip assez impressionnant étant donné le suivi continue dont bénéficie Curiosity (je ne sais pas combien de scientifiques sont derrières H24 7/7j mais cela doit représenter un paquet de mondes et d'heures de travail humaines).Toph a écrit:Le temps actif d'un rover sur Mars est à relativiser !
La grande majorité du temps passé à la surface n'est pas scientifique : déplacement, attente des ordres, analyse du chemin et des obstacles...
Et justement, ces fameux obstacles, il leur faut près de 3 jours pour contourner un simple caillou ! Et oui, entre la détection, l'envoie du problème, l'analyse sur Terre et trouver la solution à renvoyer au rover, puis exécuter la manoeuvre...
Et c'est également pour cette raison que j'ai évoqué les prouesses du Deep Learning dans le domaine de l'IA; si au lieu de prendre la main côté humain pour chaque obstacle (qui avec les latences Terre-Mars, se transforme en véritable calvaire) on arrive à avoir une IA capable de simuler ses déplacements avant de prendre une décision (ce qu'un humain sait faire en anticipant ou un joueur d'échec en prévoyant plusieurs coups d'avance) cela pourrait éviter aux robots (j'utilise ce mot pour ne pas me limiter aux seuls rovers) de perdre un temps très précieux.
De même pour les roches à analyser, si l'IA d'un robot dispose d'une base de données bien larges, elle pourra exclure d'elle-même certaines roches sans intérêt et, une fois qu'elle aura trouvé une roche ou un lieu correspondant à ce que les géologues ou scientifiques veulent analyser, le robot demanderait confirmation aux humains pour procéder ou non aux analyses.
La différence entre cette vision futuriste et l'actuelle, c'est que d'un côté on dit au robot tout ce qu'il doit faire alors que de l'autre on lui donne des ordres bien moins précis (on peut tout à fait imaginer donner l'ordre à un robot d'aller d'un point A à B sans lui expliquer la marche à suivre et les obstacles à éviter).
Et avec le Deep Learning, l'IA réagirait en partie à l' "instinct", en clair plus besoin d'une carte topographique parfaite, les grandes lignes du trajet serait déterminée sur Terre, mais les petits obstacles sur le chemin ne serait plus un problème. L'IA serait capable d’analyser et de prendre seule UNE bonne décision, par forcément la meilleure, mais une décision non dangereuse et permettant l'arrivée sur la zone demandée dans un délai bien plus court qu'actuellement).
Avec bien entendu, en cas d'échec, un robot qui demande l'aide des humains pour résoudre un problème auquel il n'arriverait pas à trouver de solution.
Saturmir- Messages : 526
Inscrit le : 02/09/2007
Age : 55
Localisation : France
Merci.
On 's'écarte un peu du sujet, alors qu'il y a un fil pour la télécommande de robots :
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t17143-telecommande-d-un-robot-explorateur-par-un-astronaute-en-orbite
J'ajouterais juste que nous ne sommes qu'au 21e siècle et qu'il me semble vain de vouloir déjà construire les robots du 22e siècle.
Cette station orbitale donc, pour être politiquement supportable, devrait être un peu simplifiée. Mais sur quel point ? Moins d'astronautes ?, un seul Orion ? ou occupation réduite à quelques mois ?
Des choix douloureux à faire.
...
On 's'écarte un peu du sujet, alors qu'il y a un fil pour la télécommande de robots :
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t17143-telecommande-d-un-robot-explorateur-par-un-astronaute-en-orbite
J'ajouterais juste que nous ne sommes qu'au 21e siècle et qu'il me semble vain de vouloir déjà construire les robots du 22e siècle.
Cette station orbitale donc, pour être politiquement supportable, devrait être un peu simplifiée. Mais sur quel point ? Moins d'astronautes ?, un seul Orion ? ou occupation réduite à quelques mois ?
Des choix douloureux à faire.
...
Bip- Messages : 249
Inscrit le : 18/01/2007
Age : 72 Localisation : Paris
Un petit topo sur MBC par l'ami Mic of Orion:
https://www.youtube.com/watch?v=zlVVoQCSZew
https://www.youtube.com/watch?v=zlVVoQCSZew
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
L'intérêt de cette vidéo, c'est qu'elle a été "mise à jour" notamment en ce qui concerne le Mars Ascent/Descent Vehicle [MADV] annoncé par LM en septembre 2017 (dont on a parlé dans un Fil ... mais je ne l'ai pas retrouvé 8-) ). Ce véhicule permettant de faire la navette entre le Mars Base Camp en orbite et le sol. Et il servirait d'habitat pendant une dizaine de jours à quatre hommes, pour des installations d'équipements*, des réglages/maintenance, des explorations en rayonnant autour etc ....
* comme des serres expérimentales, des unités ISRU etc .... qui seront d'abord conçues sur Terre et peut-être expérimentées sur la Lune.
On est bien conscient (sauf les doux rêveurs) que la mise au point et la construction de tous ces appareillages cumulés va coûter quelques (dizaines ? centaines ?) de G$.
Et justement le retour sur la Lune (dans sa proximité et au sol) qui prend corps, rend les dépenses à engager pour Mars assez "insupportables" pendant une durée qui ira probablement en s'allongeant.
Du moins pour les agences spatiales, même si des collaborations venaient à se mettre en place pour mettre en commun à la fois les compétences technologiques et aussi - évidemment - les sommes à allonger.
Restent les mécènes privés .... souhaitant mettre leur fortune à disposition de la réalisation de leurs rêves .... on peut en rêver ....
* comme des serres expérimentales, des unités ISRU etc .... qui seront d'abord conçues sur Terre et peut-être expérimentées sur la Lune.
On est bien conscient (sauf les doux rêveurs) que la mise au point et la construction de tous ces appareillages cumulés va coûter quelques (dizaines ? centaines ?) de G$.
Et justement le retour sur la Lune (dans sa proximité et au sol) qui prend corps, rend les dépenses à engager pour Mars assez "insupportables" pendant une durée qui ira probablement en s'allongeant.
Du moins pour les agences spatiales, même si des collaborations venaient à se mettre en place pour mettre en commun à la fois les compétences technologiques et aussi - évidemment - les sommes à allonger.
Restent les mécènes privés .... souhaitant mettre leur fortune à disposition de la réalisation de leurs rêves .... on peut en rêver ....
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Projet intéressant, surtout qu'ils n'auront pas de souci de production d'énergie électrique grâce à leur réacteur à fusion nucléaire dont le prototype doit être terminé en 2020 !
Maurice- Messages : 1437
Inscrit le : 25/10/2011
Age : 39
Localisation : Val d'oise
Quitte à continuer dans la plaisanterie ! Ce réacteur à fusion nucléaire existe déjà depuis quelques milliards d’années... c’est le Soleil et les panneaux solaires sont là pour en récolter quelques bribes de l’énergie qu’il rayonne puisque ce projet fait appel à la SEP (Solar Electric Propulsion) !Maurice a écrit:Projet intéressant, surtout qu'ils n'auront pas de souci de production d'énergie électrique grâce à leur réacteur à fusion nucléaire dont le prototype doit être terminé en 2020 !
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
Ahhh c'était donc ça ! Leur projet est donc en avance de quelques milliards d'années sur le planning initial ... Bien joué ! :megalol:
Maurice- Messages : 1437
Inscrit le : 25/10/2011
Age : 39
Localisation : Val d'oise
Vu l'éloignement du Soleil, et les progrès qui ont été faits, aussi bien en orbite que pour des séjours assez courts au sol, les panneaux solaires devraient suffire.
Ce type de mission n'est pas l'implantation d'une colonie durable.
PS : pour un dispositif au sol produisant de l'électricité et reposant sur la fusion .... il faudra qu'ITER donne des pistes solides .... et qu'on sache miniaturiser. Il y a du boulot :bounce1:
Ce type de mission n'est pas l'implantation d'une colonie durable.
PS : pour un dispositif au sol produisant de l'électricité et reposant sur la fusion .... il faudra qu'ITER donne des pistes solides .... et qu'on sache miniaturiser. Il y a du boulot :bounce1:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
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