Un astronaute et le directeur de l'ESA à l'école centrale de Lyon. Compte-rendu.

Le 20 septembre 2016, se tenait à l'école centrale de Lyon, une grande conférence de rentrée, axée cette année sur le spatial.
J'ai appris la nouvelle, la veille au soir, et devant me rendre le lendemain dans cette même ville, j'ai sauté sur l'occasion sans trop y croire.
Et à ma grande surprise, tout s'est passé à merveille. 
Le directeur de l'ESA ; le professeur Johann Dietrich Woerner et l'astronaute Italien Luca Parmitano étaient les invités du jour.
Il y avait beaucoup de monde en ce début d'après-midi dans les amphi.
C'est le Patron de l'ESA qui le premier s'est présenté sur scène, évoquant tour à tour les tourments d'une Europe plus que jamais fragilisée, le lanceur Ariane 6, les vols habités, le système Galileo, la mission Rosetta, l'exploration planétaire et l'importance de mener à bien ses projets.
Il parlait tellement vite, que la traductrice avait bien du mal à suivre.
C'est un homme pragmatique, chaleureux et qui s'est manier l'humour avec brio.

   

Puis dans un tonnerre d'applaudissements, c'est Luca Parmitano qui lui succéda.
Il faut dire que le courant passe bien entre l'astronaute et les jeunes.
Très décontracté, il évoqua sa carrière, sa sélection, son entraînement et sa mission.
Commentant une vidéo, il nous a fait visiter la station spatiale internationale, et en bon Italien qui se respecte, "comment faire un bon café spatial".
Recyclage de l'eau, expériences diverses, vie à bord, ont été évoqués ainsi bien évidemment que sa sortie extra-véhiculaire.
L'astronaute a insisté sur l'importance de l'entraînement des techniques de survie qui lui on été d'un grand secours.
Enfin, s'adressant aux élèves ingénieurs, "il faut aller au bout de ses rêves" leur a t-il dit.

  

C'est par une"standing ovation" que cette rencontre s'est terminée, les organisateurs étaient ravis de l'accueil réservé aux deux invités par les élèves.
Le temps d'échanger quelques mots avec les deux héros de la journée et chacun partait avec des rêves pleins la tête.

 

Merci pour ce compte-rendu !