Budget du CNES
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Un article de la Tribune sur l'augmentation du budget du CNES en 2017:
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-booste-le-budget-du-cnes-en-2017-629755.html
Le gouvernement augmente le budget du CNES de près de 10% en 2017, passant de 2,12 milliards à 2,33 milliards d'euros.
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-france-booste-le-budget-du-cnes-en-2017-629755.html
Le gouvernement augmente le budget du CNES de près de 10% en 2017, passant de 2,12 milliards à 2,33 milliards d'euros.
Du jamais vu depuis une décennie au moins. Près de 10% de croissance pour le budget du Centre national d'études spatiales (CNES). En 2017, les ressources du CNES atteindront 2,33 milliards d'euros (contre 2,12 milliards en 2016). Soit une hausse de 214 millions d'euros. La hausse du budget du CNES témoigne de la priorité pour l'espace affichée par la France dans un contexte marqué par la concurrence encore accrue de la part des industriels américains et asiatiques.
"Pour relever ces nombreux défis et poursuivre avec le même succès ses grandes missions en cours, le CNES, moteur de l'Europe spatiale, bénéficie en 2017 d'une augmentation de 10% de son budget total, ce qui témoigne de la très haute confiance que lui font les autorités françaises et de leur volonté forte de voir la France continuer à faire la course en tête en Europe", a souligné mercredi le CNES dans son communiqué.
Avec 35 euros par an et par habitant en 2017 (37 euros en 2016), le budget, que la France consacre aux activités spatiales civiles, reste le deuxième au monde, après celui des États-Unis (50 euros) mais avant ceux de l'Allemagne (20 euros) ou du Royaume-Uni (8 euros), a indiqué le CNES. La filière française génère un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros et emploie 16.000 personnes en France.
Hausse de la contribution française à l'ESA
Sur un budget de 2,33 milliards d'euros, dont plus de 80% va irriguer la filière industrielle spatiale française et européenne, le CNES va contribuer en 2017 au budget de l'Agence spatiale européenne (ESA) à hauteur de 833 millions d'euros (contre 754 millions en 2016). Il injectera également dans des coopérations multinationales 728 millions d'euros (693 millions en 2016).
Le budget du CNES investira 682 millions d'euros pour le compte de la direction générale pour l'armement (DGA), de l'ESA et d'Eumetsat (Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques) pour mener à bien des programmes délégués. Un budget en hausse par rapport à 2016 (565 millions d'euros). Enfin, la contribution du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) à des programmes spatiaux est en baisse en 2017, passant de 107 millions à 91 millions.
Ariane 6, une priorité pour le CNES
Parmi les programmes financés en 2017, le lanceur Ariane 6 et son segment sol, sous maitrise d'œuvre du CNES, et la disponibilité de la base du CSG pour l'exploitation de trois lanceurs (Ariane 5, Soyuz, Vega) restent bien sûr prioritaires pour l'agence spatiale française. Dans les sciences, les programmes Pharao (première horloge à atomes froid en orbite), InSight, l'atterrisseur géophysique martien de la NASA), Taranis, le premier satellite dédié à l'observation des éclairs, et la mission franco-chinoise SVOM (étude des sursaut gamma) font également partie des priorités du CNES.
Dans l'observation, le développement des programmes Merlin, qui mesurera la concentration de méthane dans l'atmosphère (2019), SWOT (altimétrie interférométrique en 2020) et MicroCarb, qui détectera les émissions de gaz carbonique (2020) se poursuivra. La mission franco-israélienne dédiée au suivi de la végétation terrestre Venus décollera en 2017 tandis que que le satellite franco-chinois CFOSAT sera mis en orbite en 2018. Dans la défense, le CNES travaille sur le programme CSO, préparation du futur de l'observation optique haute performance et les télécommunications duales en lien avec le programme COMSAT-NG.
Enfin, dans les télécoms, le CNES travaille sur développement des plateformes Neosat, qui permet aux constructeurs de satellites français de rester compétitif sur le marché très concurrentiel des satellites géostationnaires de télécoms (plateforme à propulsion électrique, Internet très haut débit). En outre, avec l'arrivée de projets ambitieux et notamment les constellations de satellites, l'enjeu économique consiste à diviser par cinq le coût du gigabit par seconde. Enfin, le CNES prépare l'avènement du très haut débit par satellite, qui permettrait de passer de 70 gigabits par seconde à un térabit par seconde. Une façon de conserver un coup d'avance et d'inventer l'espace de demain...
Hadéen- Donateur
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Là j'ai du mal à comprendre comment on peut passer de 37 à 35€ avec un budget qui augmente :scratch:
Avec 35 euros par an et par habitant en 2017 (37 euros en 2016)
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Enfin, la contribution du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA) à des programmes spatiaux est en baisse en 2017, passant de 107 millions à 91 millions.
Ça par contre c'est moins sympathique... Nombre de petits programmes intéressants risquent d'en pâtir.
Syl35- Donateur
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Wakka a écrit:Là j'ai du mal à comprendre comment on peut passer de 37 à 35€ avec un budget qui augmente :scratch:Avec 35 euros par an et par habitant en 2017 (37 euros en 2016)
C'est vrai que je me suis aussi posé cette question ! Bon mais comme cela ne retire rien au fond de l'article....
Hadéen- Donateur
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Toutes ces comparaisons de budget sont bien souvent bidonnées pour démontrer ce qu'on veut bien démontrer. Tout d'abord, on nous parle de spatial civil et apparemment il inclut 682 millions de dépenses militaires (DGA). En est-il de même des 50€ par habitant annoncé pour les USA (pas sûr car le DoD investit de son côté près de 30 milliards de $)? Des 20€ Allemands? Des 8€ Anglais (en baisse d'ailleurs compte-tenu du cours de la £)?
Ensuite, comparer les Etats-Unis (où il n'y a pas de budget spatial autre que fédéral) avec chaque pays Européen pris séparément est une idiotie. On devrait d'abord consolider tous ces budgets (y compris locaux) dans un seul et même chiffre paneuropéen et mettre ça en % age du PIB correspondant. Il se trouve que le PIB de l'Europe est le premier du monde (même en s'en tenant uniquement à la zone € sans inclure automatiquement les 22 états membres de l'ESA) donc nous sommes sur ce mode de comparaison des nains comparés aux Américains qui consacrent 0,4% de leur PIB aux activités spatiales.
Sur le plan purement Européen, il conviendrait également de vérifier que le chiffre donné pour l'Allemagne correspondant bien, comme celui du CNES à la somme des budgets Nationaux et ESAtique... j'en doute car l'Allemagne restera sans doute en 2017 le premier contributeur au budget de l'ESA puisque l'augmentation consenti par le CNES de 750M€ l'année dernière à 833M€ reste bien en dessous de l'effort réclamé par l'ESA auprès des Etats membres pour 2017.
Par ailleurs, l'ESA va dans un premier temps absorber une grande partie des activités menées jusqu'alors par le DLR et donc du budget associé (environ 150M€), ce qui portera la part Allemande dans l'ESA au moins à 900M€.
Pour faire bonne figure face aux Américains et aux Russes (compte-tenu du PIB Européen), un total de 11MM€ serait nécessaire à l'ESA.... On en est encore loin même avec 20 autres contributeurs en plus de la France et l'Allemagne.
Alors quand est-ce que nos politiciens arrêterons de nous enfumer en faisant croire qu'ils investissent dans les industries d'avenir alors que tout cela ne représente qu'une infime fraction des capitaux qui fuit chaque année l'Europe (90MM€ rien que pour la France) pour aller vers des paradis fiscaux. Qu'on lutte d'abord contre cette fraude et ça permettra peut-être d'en reverser une partie pour soutenir l'emploi dans le spatial plutôt que la spéculation au Panama ou aux Iles Caïman.
Ensuite, comparer les Etats-Unis (où il n'y a pas de budget spatial autre que fédéral) avec chaque pays Européen pris séparément est une idiotie. On devrait d'abord consolider tous ces budgets (y compris locaux) dans un seul et même chiffre paneuropéen et mettre ça en % age du PIB correspondant. Il se trouve que le PIB de l'Europe est le premier du monde (même en s'en tenant uniquement à la zone € sans inclure automatiquement les 22 états membres de l'ESA) donc nous sommes sur ce mode de comparaison des nains comparés aux Américains qui consacrent 0,4% de leur PIB aux activités spatiales.
Sur le plan purement Européen, il conviendrait également de vérifier que le chiffre donné pour l'Allemagne correspondant bien, comme celui du CNES à la somme des budgets Nationaux et ESAtique... j'en doute car l'Allemagne restera sans doute en 2017 le premier contributeur au budget de l'ESA puisque l'augmentation consenti par le CNES de 750M€ l'année dernière à 833M€ reste bien en dessous de l'effort réclamé par l'ESA auprès des Etats membres pour 2017.
Par ailleurs, l'ESA va dans un premier temps absorber une grande partie des activités menées jusqu'alors par le DLR et donc du budget associé (environ 150M€), ce qui portera la part Allemande dans l'ESA au moins à 900M€.
Pour faire bonne figure face aux Américains et aux Russes (compte-tenu du PIB Européen), un total de 11MM€ serait nécessaire à l'ESA.... On en est encore loin même avec 20 autres contributeurs en plus de la France et l'Allemagne.
Alors quand est-ce que nos politiciens arrêterons de nous enfumer en faisant croire qu'ils investissent dans les industries d'avenir alors que tout cela ne représente qu'une infime fraction des capitaux qui fuit chaque année l'Europe (90MM€ rien que pour la France) pour aller vers des paradis fiscaux. Qu'on lutte d'abord contre cette fraude et ça permettra peut-être d'en reverser une partie pour soutenir l'emploi dans le spatial plutôt que la spéculation au Panama ou aux Iles Caïman.
Pour les 35 et 37 €/habitant, le journaliste a dû inverser les deux chiffres...Ce qui est plus cohérent.... mais bizarre. En France nous sommes environ 66 millions d'habitants soit 37 * 66 = 2442 millions d'euros loin des 2330 millions d'euros de l'article. Dans le sens inverse c'est plus rigolo : 2330 / 37 = 63 millions d'habitants soit la population de la France en 2011 il y a 6 ans! Mais si on utilise 35 on obtient 35 * 66 = 2310 millions d'euros ce qui est cohérent. Donc le chiffre de 37 € est faux. Il devrait être plutôt de 33 €.
chrisjx2011- Messages : 165
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Je dois dire que je suis toujours un peu étonné des capacités de nos concitoyens à tout dénigrer. Personnellement et candidement je me réjouissais juste de voir une augmentation du budget du CNES mais je suis sans doute trop naïf :???:
Hadéen- Donateur
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Utiliser le budget de la NASA uniquement pour estimer le budget US est une hérésie. Un journaliste sérieux devrait y ajouter le budget "espace" du DoD (qui est public), plus le budget espace du renseignement (qui est secret mais Snowden a publié celui de 2013).
stromgade- Messages : 50
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Si tu avais vécu comme moi l'époque où la France était la troisième puissance spatiale du Monde derrière les Américains et les Russes, peut-être aurais-tu plus de raison de relativiser cet enthousiasme? Tu n'étais même pas né quand nous avons été à quelques années de construire et faire voler notre propre navette spatiale alors qu'aujourd'hui, on nous offre une fois tous les dix ans un strapontin à bord des lanceurs des autres. Non, décidément, je devrais peut-être attendre d'être 6 pieds sous terre pour retrouver le même émerveillement face au spatial Français.Hadéen a écrit:Je dois dire que je suis toujours un peu étonné des capacités de nos concitoyens à tout dénigrer. Personnellement et candidement je me réjouissais juste de voir une augmentation du budget du CNES mais je suis sans doute trop naïf :???:
Oui Hadéen, d'accord avec toi mais avoue franchement que ces chiffres portent à confusion, non ? C'est à croire qu'on fait tout pour nous prendre pour des jambons.Hadéen a écrit:Je dois dire que je suis toujours un peu étonné des capacités de nos concitoyens à tout dénigrer. Personnellement et candidement je me réjouissais juste de voir une augmentation du budget du CNES mais je suis sans doute trop naïf :???:
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C'est vrai :???:Wakka a écrit:Oui Hadéen, d'accord avec toi mais avoue franchement que ces chiffres portent à confusion, non ? C'est à croire qu'on fait tout pour nous prendre pour des jambons.Hadéen a écrit:Je dois dire que je suis toujours un peu étonné des capacités de nos concitoyens à tout dénigrer. Personnellement et candidement je me réjouissais juste de voir une augmentation du budget du CNES mais je suis sans doute trop naïf :???:
Hadéen- Donateur
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Hadéen a écrit:Je dois dire que je suis toujours un peu étonné des capacités de nos concitoyens à tout dénigrer. Personnellement et candidement je me réjouissais juste de voir une augmentation du budget du CNES mais je suis sans doute trop naïf :???:
En fait, c'est Ariane 6 qui est financée à travers le CNES. Ce n'est donc pas l'exploration spatiale, mais bien l'industrie du spatial qui va en bénéficier avant tout, sachant que les industriels français sont très impliqués. En fait, il faut bien comprendre le contexte : tout le monde a peur de la concurrence qui s'annonce avec Space X et les autres acteurs internationaux et sur un certain nombre de sujets, les industriels sont très en retard, car les technos utilisées (et les process) datent pour la plupart du siècle dernier ...
Il s'agit donc bien d'un investissement, mais surtout pour se mettre un peu à jour, pour retarder le moment où on se fera manger ....
Argyre- Messages : 3397
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En 2014 le budget spatial américain était évalué à 44 milliards US $ reference dont environ 20 milliards pour les activités civiles (18 milliards US$ pour la NASA et 2 milliards pour les satellites météo de la NOAA)stromgade a écrit:Utiliser le budget de la NASA uniquement pour estimer le budget US est une hérésie. Un journaliste sérieux devrait y ajouter le budget "espace" du DoD (qui est public), plus le budget espace du renseignement (qui est secret mais Snowden a publié celui de 2013).
Pline- Messages : 1140
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Pour clarifier les choses:Argyre a écrit:En fait, c'est Ariane 6 qui est financée à travers le CNES. Ce n'est donc pas l'exploration spatiale, mais bien l'industrie du spatial qui va en bénéficier avant tout, sachant que les industriels français sont très impliqués.
- Quand on parle du budget du CNES, on parle du spatial institutionnel français, ça n'est pas fait pour financer les ingénieurs du CNES ! Plus de 80% du budget du CNES sert à financer les industriels qui font les programmes institutionnels, le CNES développe un tout petit morceau des programmes institutionnels.
- Seul environ 1/4 à 1/3 du budget institutionnel spatial français concerne les lanceurs. Les 2/3 restants concernent l'observation de la Terre (Sentinel, MTG, etc), l'exploration du système solaire, etc. Et là encore, ça n'est pas beaucoup le CNES qui fait ça, c'est avant tout les industriels.
Argyre a écrit:En fait, c'est Ariane 6 qui est financée à travers le CNES. Ce n'est donc pas l'exploration spatiale, mais bien l'industrie du spatial qui va en bénéficier avant tout, sachant que les industriels français sont très impliqués. En fait, il faut bien comprendre le contexte : tout le monde a peur de la concurrence qui s'annonce avec Space X et les autres acteurs internationaux et sur un certain nombre de sujets, les industriels sont très en retard, car les technos utilisées (et les process) datent pour la plupart du siècle dernier ...
Il s'agit donc bien d'un investissement, mais surtout pour se mettre un peu à jour, pour retarder le moment où on se fera manger ....
Ce qui est en jeu est plutot une certain forme de taylorisation de l'industrie. Parce que l'impulsion spécifique, elle, ne décolle pas. Les progrès me semblent surtout se réaliser au niveau des charges utiles domaine dans lequel l'Europe n'est pas ridicule.
Pline- Messages : 1140
Inscrit le : 06/05/2009
Age : 69
Localisation : Gap
Space Opera a écrit:Pour clarifier les choses:
- Quand on parle du budget du CNES, on parle du spatial institutionnel français, ça n'est pas fait pour financer les ingénieurs du CNES ! Plus de 80% du budget du CNES sert à financer les industriels qui font les programmes institutionnels, le CNES développe un tout petit morceau des programmes institutionnels.
- Seul environ 1/4 à 1/3 du budget institutionnel spatial français concerne les lanceurs. Les 2/3 restants concernent l'observation de la Terre (Sentinel, MTG, etc), l'exploration du système solaire, etc. Et là encore, ça n'est pas beaucoup le CNES qui fait ça, c'est avant tout les industriels.
Le poste lanceur représentait en 2014 un tiers du budget du CNES ce qui est me semble t'il beaucoup. Le deuxième poste étant l'activité spatiale militaire. Je n'ai pas la ventilation 2017 mais on est sans doute dans les mêmes eaux
- Budget CNES 2014 ventilé par poste
Pline- Messages : 1140
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Age : 69
Localisation : Gap
A part peut-être en matière d'atterrisseurs que l'on développe avec les fonds de tiroir des missions correspondantes et qui finissent donc bien souvent écrasé au sol ou 2 pattes en l'air. Les Américains prennent ce volet bien plus sérieusement que l'Europe car leur stratégie de communication autour de ces missions est bien plus axée sur la mission des atterrisseurs.Pline a écrit:Ce qui est en jeu est plutot une certain forme de taylorisation de l'industrie. Parce que l'impulsion spécifique, elle, ne décolle pas. Les progrès me semblent surtout se réaliser au niveau des charges utiles domaine dans lequel l'Europe n'est pas ridicule.
D'autant qu'on peut légitimement ce demander ce que va pouvoir apporter le CNES (hormis les opérations du CSG: jusqu'à quand ?) maintenant qu'ArianeEspace va être intégré à ASL :scratch: et que l'essentiel de l'effort réside dans la dimension industriel&production qui lui échappe complètement.Pline a écrit:Le poste lanceur représentait en 2014 un tiers du budget du CNES ce qui est me semble t'il beaucoup. Le deuxième poste étant l'activité spatiale militaire. Je n'ai pas la ventilation 2017 mais on est sans doute dans les mêmes eaux.
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David L.- Modérateur
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Le budget du CNES en 2018 serait en augmentation de 5 %, passant à 2,45 Md€.
https://twitter.com/pbdes/status/938797733258956800
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David L.- Modérateur
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