Matthias Maurer (ESA, 2015)

Kitu a écrit:
 Quand je parlais opportunités je parlais effectivement si un astronaute français à la possibilité de pouvoir repartir sur l'ISS avant sa désorbitation sans cesse repoussée (même si ça seras le cas un jour !) mais aussi les opportunités que le privée américain pourrait nous fournir

Des opportunités en terme de vol habité proposées par le privé américain .... ce serait quoi ?
Pour le moment en terme de vols habités, ils collent à la NASA. Et celle-ci ne voit pas encore de résultat probant et dans le court terme achètera probablement des sièges Soyouz supplémentaires.
S'il y avait des avancées spectaculaires de la part des acteurs du privé pour prendre en main "l'exploitation de l'espace", ils recruteraient plutôt des ingénieurs spécialisés que des astronautes de l'ESA.

ou bien les chinois

C'est ce qui parait avoir le plus de crédibilité, pour un accord entre agences, mais il faudra attendre que leur station soit construite.

pourquoi pas, rêvons via Orion 

On va assez rapidement savoir avec la nomination d'un nouveau patron à la NASA, sur quoi il va être mandaté par le Congrès.
Le SLS/Orion à la poubelle de l'histoire ? .... une possibilité bien sûr .... ce ne serait finalement que la répétition de la saga d'Ares 1 et Ares 5.

Conférence de presse en présence de Matthias Maurer le 2 février à l'ESA, Darmstadt, Allemagne.

Wakka a écrit:Après Alexander Gerst, seul Allemand dans l'équipe d'astronautes de l'ESA, c'est au tour de Matthias Maurer qui devrait intégrer officiellement ce Corps le 16 Février prochain.

Bien sûr, aucune mission ne lui est encore attribuée. En possession d'un doctorat dans le domaine de la science des matériaux, il a travaillé pendant plus de dix années dans le domaine de la recherche. En 2010, il a déménagé à ESA et a travaillé au Centre des astronautes européens à Cologne.

C'est beau d'avoir un allemand a la tête de l'Esa.....

Pour répondre (un peu tardivement) à vp, c'est l'ensemble des relations franco-russes qui sont au point mort, et ce depuis près de 10 ans concernant beaucoup de sujets. Et au vu des derniers évènements de la présidentielle il y a peu de chance que cela change dans les 5 ans à venir.

L'Europe a peu être eu tord de négocier sa place dans les expéditions ISS qu'au travers de la seule NASA, ce qui a fait de nous des vassaux des américains. Cependant il était probablement difficile de faire autrement, sans vaisseau habité capable d'assurer la desserte de l'ISS. En revanche, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi avoir arrêté l'ATV, qui lui fonctionnait avec le segment russe de l'ISS. Entre autre, avec l'arrêt de la navette, il aurait été plus utile de continuer à utiliser l'ATV et son importante capacité de reboost de l'ISS, chose que les cargos du segment américain ne peuvent faire. Développer un vaisseau aussi complexe pour n'en faire que 5 et abandonner le projet de CSTS dans l'oeuf, c'est un gâchi de temps et d'argent gigantesque...

On aurait aussi pu racheter les places laissées vacantes par les russes. C'était une bonne occasion. Mais la NASA a été plus prompt et s'embarrasse moins des questions politiques que nous (l'arrangement avec Boeing et Energia est là pour nous en convaincre).

Vadrouille a écrit:Pour répondre (un peu tardivement) à vp, c'est l'ensemble des relations franco-russes qui sont au point mort, et ce depuis près de 10 ans concernant beaucoup de sujets. Et au vu des derniers évènements de la présidentielle il y a peu de chance que cela change dans les 5 ans à venir.

L'Europe a peu être eu tord de négocier sa place dans les expéditions ISS qu'au travers de la seule NASA, ce qui a fait de nous des vassaux des américains. Cependant il était probablement difficile de faire autrement, sans vaisseau habité capable d'assurer la desserte de l'ISS. En revanche, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi avoir arrêté l'ATV, qui lui fonctionnait avec le segment russe de l'ISS. Entre autre, avec l'arrêt de la navette, il aurait été plus utile de continuer à utiliser l'ATV et son importante capacité de reboost de l'ISS, chose que les cargos du segment américain ne peuvent faire. Développer un vaisseau aussi complexe pour n'en faire que 5 et abandonner le projet de CSTS dans l'oeuf, c'est un gâchi de temps et d'argent gigantesque...

On aurait aussi pu racheter les places laissées vacantes par les russes. C'était une bonne occasion. Mais la NASA a été plus prompt et s'embarrasse moins des questions politiques que nous (l'arrangement avec Boeing et Energia est là pour nous en convaincre).

On ne pourrait pas mieux dire.
Qu'aussi peu de voix se soient élevées contre le gâchis de l'arrêt de l'ATV au bout de seulement 5 vols me laisse pantois.

Aramis a écrit:

Vadrouille a écrit:Pour répondre (un peu tardivement) à vp, c'est l'ensemble des relations franco-russes qui sont au point mort, et ce depuis près de 10 ans concernant beaucoup de sujets. Et au vu des derniers évènements de la présidentielle il y a peu de chance que cela change dans les 5 ans à venir.

L'Europe a peu être eu tord de négocier sa place dans les expéditions ISS qu'au travers de la seule NASA, ce qui a fait de nous des vassaux des américains. Cependant il était probablement difficile de faire autrement, sans vaisseau habité capable d'assurer la desserte de l'ISS. En revanche, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi avoir arrêté l'ATV, qui lui fonctionnait avec le segment russe de l'ISS. Entre autre, avec l'arrêt de la navette, il aurait été plus utile de continuer à utiliser l'ATV et son importante capacité de reboost de l'ISS, chose que les cargos du segment américain ne peuvent faire. Développer un vaisseau aussi complexe pour n'en faire que 5 et abandonner le projet de CSTS dans l'oeuf, c'est un gâchi de temps et d'argent gigantesque...

On aurait aussi pu racheter les places laissées vacantes par les russes. C'était une bonne occasion. Mais la NASA a été plus prompt et s'embarrasse moins des questions politiques que nous (l'arrangement avec Boeing et Energia est là pour nous en convaincre).

On ne pourrait pas mieux dire.
Qu'aussi peu de voix se soient élevées contre le gâchis de l'arrêt de l'ATV au bout de seulement 5 vols me laisse pantois.

Je vous rejoins totalement. Ce qui m'énerve, c'est l'impression de ces sacro-saints compromis dans la communauté spatiale européenne en ce qui concerne les différents projets. C'est un peu comme si il avait était décidé de ne faire que 20 Ariane par exemple ou que l'on fabriquait des Ariane que pour un seul projet comme Galileo puis plus rien. Au fait ARV quid...IXV quid   de la suite, etc... mais là je m'égare.
De toute manière je pense qu'il est tout à fait anormal que les européens n'aient pas leur indépendance quant aux vols habités. C'est ahurissant qu'en 2017 nous dépendions encore et pour longtemps des "amis". C'est un peu comme si je me disais que je n'achète pas de voiture parce que mon voisin en a une et qu'il peut m'emmener de temps en temps si je lui demande gentiment et que je participe aux frais. Bon mais là je m'égare encore. Mais je crois que tout est lié.

Et attention le déséquilibre risque de se creuser car il y a une sélection d'astronautins (fraülein astronautes) Outre-Rhin pour voler à bord de l'ISS en 2020. Elle sont six dans la dernière séléction.

https://twitter.com/timmermansr

Papy Domi a écrit:Et attention le déséquilibre risque de se creuser car il y a une sélection d'astronautins (fraülein astronautes) Outre-Rhin pour voler à bord de l'ISS en 2020. Elle sont six dans la dernière séléction.

https://twitter.com/timmermansr

Ne confonds pas tout, je viens de chercher, la gagnante repartiras avec un ticket pour un vol "commercial" rien d' institutionnel dans ce projet !!

N'empêche que...Kitu 

From collectspace.com de ce jour

March 1, 2017
 

/ 9:00 p.m. CT (0300 GMT Mar 2)

'Die Astronautin'

: Germany's first woman in space could be the first second-gen German astronaut. Die Astronautin, a private effort to launch a German woman to the International Space Station, announced its six finalists on Wednesday (March 1), including the daughter of a German who flew on the space shuttle. Two women will be selected to train, with the intent to launch one to orbit before 2020.

Oui j'ai lu des articles et je suis allé sur le site de cette initiative, mais on parle de l'ESA alors que "Die Astronautin" est une organisation privée, dont je suis presque sûr qu'elles ne dépasseront pas le stade de l'entraînement (un peu comme mars one)

C'est ça.  C'est une initiative privée avec le soutien de quelques sponsors qui doit chercher des fonds pour acheter un fauteuil en Soyouz. Le but de cette initiative est d'intéresser le public féminin à l'espace car il n'y a pas de femmes astronautes allemandes. La présidente de la DLR est une femme donc avoir une astronautin pourrait plus inciter un public féminin à faire des sciences. 

Jan Woerner, le directeur de l'ESA a rappelé en début d'année que c'était une initiative privée et que l'ESA n'avait rien à voir dedans et que ce n'est pas parce qu'il y aurait une astronautin désignéeque celle-ci ferait partir du corps des astronautes ESA. Pareil pour l'ASI et son astronaute militaire.

Ce n'est pas le directeur de l'ESA qui décide des programmes mais les états membres. Le directeur lui peut proposer mais aux états de décider et au directeur d'appliquer au mieux les décisions prises.

De toute façon, y aura t-il de la place pour un vol cours en Soyouz prochainement...  ? Rien n'est moins sûr, de toute façon le calendrier de rotation une fois les capsules américaines en place n'est pas vraiment défini. (Sans compter qu'il faut voir si les russes lancent Nauka, s'ils repassent à trois, etc... bref il reste beaucoup de choses à définir)

CollectSpace du 19 avril 2017

Elles ne sont plus que 2.

Une recherche privée pour trouver la première femme allemande dans l'espace a maintenant deux finalistes, annonçait mercredi 19 avril que la pilote Nicola Baumann et la météorologiste Insa Thiele-Eich, la fille de l'astronaute Gerhard Thiele, s'entraîneront ensembles pour un simple siège vers l'ISS avec un financement privé pour un lancement visé à l'horizon 2020.

C'est quasiment une traduction mot à mot de ma part, avec mes modestes connaissances en anglais acquises aux cours du soir du GRETA vers mes 50 ans. Comme quoi il n'y a pas d'âge.


April 19, 2017
 

/ 2:00 p.m. CT (1900 GMT)

Die Astronautin

: A private search to find the first German woman to fly to space now has its two finalists. Die Astronautin (The Female Astronaut) announced Wednesday (April 19) that pilot Nicola Baumann and meteorologist Insa Thiele-Eich, the daughter of astronaut Gerhard Thiele, will train together for a single, privately-financed seat to the International Space Station, aimed to launch by 2020.

Pour ce qui est d'Insa Thiele-Eich, j'espère qu'on l'a choisie pour ce qu'elle est, qualités, compétences, et pas parce qu'elle est fille d'astronaute (je sais, je suis mauvaise langue ! :evil: )

Matthias Maurer est désormais officiellement astronaute.



http://www.esa.int/Our_Activities/Human_Spaceflight/Astronauts/Matthias_Maurer_graduates_as_ESA_astronaut

https://twitter.com/astro_matthias/status/1338499930130878467?s=20

NASA, ESA Choose Astronauts for SpaceX Crew-3 Mission to Space Station

NASA a écrit:

La NASA et l'ESA (Agence spatiale européenne) ont sélectionné trois astronautes pour servir de membres d'équipage pour la mission SpaceX Crew-3 de la NASA vers la Station spatiale internationale, qui devrait être lancée à l'automne 2021.

Le trio sera composé des astronautes de la NASA Raja Chari et Tom Marshburn, qui serviront respectivement de commandant et de pilote, et de l'astronaute de l'ESA Matthias Maurer, qui servira de spécialiste de mission. Un quatrième membre d'équipage sera ajouté à une date ultérieure, suite à une revue par la NASA et ses partenaires internationaux.

J'aime beaucoup le patch qui s'inspire du disque de Nebra  

Matthias Maurer, un Sarrois dans l'espace

La couverture (et la "quatrième de couverture") du livre de Matthias Maurer :