Prochaine sonde vers Pluton
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Réunion aujourd'hui à Houston, avec notamment Alan Stern, pour travailler sur la prochaine mission vers Pluton. Ce sera un orbiteur.
https://twitter.com/AlanStern/status/856553179206627328
https://twitter.com/AlanStern/status/856882684378849281
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David L.- Modérateur
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Un orbiteur autour de Pluton???
Ce n'est pas sérieux! Ça va prendre 200 ans pour avoir une trajectoire et une vitesse pour se faire capturer par le couple Pluton-Charon. À moins d'avoir une fusée immense pour pouvoir transporter du carburant afin de ralentir la fusée suffisamment pour être attrapé par Pluton. Est ce que Argyre pourrait nous calculer cela (le temps du transit) en tenant compte de l'utilisation d'une fusée SLS?
Ce n'est pas sérieux! Ça va prendre 200 ans pour avoir une trajectoire et une vitesse pour se faire capturer par le couple Pluton-Charon. À moins d'avoir une fusée immense pour pouvoir transporter du carburant afin de ralentir la fusée suffisamment pour être attrapé par Pluton. Est ce que Argyre pourrait nous calculer cela (le temps du transit) en tenant compte de l'utilisation d'une fusée SLS?
Lhsn1965- Messages : 21
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Est-ce qu'un aéro-freinage dans l'atmosphère de Pluton serait envisageable malgré la faible pression ?Lhsn1965 a écrit:Un orbiteur autour de Pluton???
Ce n'est pas sérieux! Ça va prendre 200 ans pour avoir une trajectoire et une vitesse pour se faire capturer par le couple Pluton-Charon. À moins d'avoir une fusée immense pour pouvoir transporter du carburant afin de ralentir la fusée suffisamment pour être attrapé par Pluton. Est ce que Argyre pourrait nous calculer cela (le temps du transit) en tenant compte de l'utilisation d'une fusée SLS?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atmosph%C3%A8re_de_Pluton
Aramis- Donateur
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le sujet d'orbiteur plutoniens a déjà été débattu ici sinon:
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t17016-orbiteurs-plutoniens
en gros, le problème n'est pas le temps du trajet (sa peut se faire en 16 ans) mais c'est surtout quel sera la source d'alimentation (projet de sondes a 11 rtg :!: quand on connais la production actuelle de combustible, et ce qu'il faudrait ... )
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t17016-orbiteurs-plutoniens
en gros, le problème n'est pas le temps du trajet (sa peut se faire en 16 ans) mais c'est surtout quel sera la source d'alimentation (projet de sondes a 11 rtg :!: quand on connais la production actuelle de combustible, et ce qu'il faudrait ... )
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
Merci Yoann!
Finalement, c'est l'argent le problème!
Je ne pensais pas que mes problèmes familiaux pouvaient se refléter dans les projets spatiaux!
Finalement, c'est l'argent le problème!
Je ne pensais pas que mes problèmes familiaux pouvaient se refléter dans les projets spatiaux!
Lhsn1965- Messages : 21
Inscrit le : 15/10/2014
Age : 59
Localisation : Québec
Des orbiteurs et des sondes de surface sur Pluton et Charon (avec pourquoi pas des rovers)... Mais tout ça se heurte à un gros problème d'énergie disponible aussi loin du soleil... La propulsion électrique alimentée par panneaux photovoltaïques permettrait d’accélérer suffisamment une sonde pour des durées de transit comparables à New Horizons (pour mémoire une orbite de transfert de Hohhmann c'est 40 ans pour arriver à Pluton !), mais à l'approche du système Pluton-Charon pour neutraliser une telle vitesse il ne faut compter ni sur la propulsion chimique (Isp trop faible), ni sur les RTG (puissance massique trop faible), ni sur le photovoltaïque (pas de soleil) et un réacteur nucléaire de petite taille serait beaucoup trop massif par rapport à sa puissance...
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Ce document (et sa figure 8 pour ceux qui n'aiment pas lire) va vous intéresser, ou comment envoyer un atterrisseur sur Pluton en utilisant sa faible atmosphère pour freiner plusieurs km/s: https://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20000057460.pdf
Space Opera a écrit:Ya plus qu'à avoir 0.6kg/m² de bouclier, donc il faut envoyer de la mousse ou une pelote de laine.
Il faudra tout de même viser juste et encaisser un paquet de g... Il y a même possibilité de faire de l'aérocapture pour ensuite se balader dans tout le système Pluton-Charon.
Par curiosité j'ai calculé tout à l'heure quel devrait être le diamètre d'un miroir au niveau de l'orbite de la Terre pour focaliser de la lumière de 500 nm sur un panneau photovoltaïque de 10 m à l'approche de Pluton afin d'alimenter un propulseur ionique de freinage... Il faudrait un miroir concave de 370 km de diamètre... Ouch ! (alpha=1,22*lambda/D)
Par curiosité j'ai calculé tout à l'heure quel devrait être le diamètre d'un miroir au niveau de l'orbite de la Terre pour focaliser de la lumière de 500 nm sur un panneau photovoltaïque de 10 m à l'approche de Pluton afin d'alimenter un propulseur ionique de freinage... Il faudrait un miroir concave de 370 km de diamètre... Ouch ! (alpha=1,22*lambda/D)
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Space Opera a écrit:Ca c'est pour choper le lobe principal (~80% de l'énergie). Si on peut se contenter d'un millionième de l'énergie au lieu de 80% par exemple, ça devient un peu moins impossible.
S'il faut quelque kW à l'approche de la cible pour assurer le freinage en propulsion ionique par exemple, ça implique quelques dizaines de kW de flux lumineux à l'arrivée et donc des dizaines de GW au niveau émetteur, là le miroir émetteur verrait sa taille mille fois plus faible soit encore 370 m, mais au prix d'une puissance d'émission considérable.
On pourrait imaginer un compromis entre la taille de miroir et la puissance en essayant de capter un dix-millième de la puissance émise, là on taperait dans les quelques centaines de MW et une taille de miroir de l'ordre de 3,7 km...
On serait même au-delà de la taille de miroir comparable à la surface photovoltaïque nécessaire pour produire la puissance nécessaire (3000 MW fournis)... L’équilibre pourrait même se situer à ce niveau si on tient compte des rendements de transformation en lumière.
On pourrait imaginer un compromis entre la taille de miroir et la puissance en essayant de capter un dix-millième de la puissance émise, là on taperait dans les quelques centaines de MW et une taille de miroir de l'ordre de 3,7 km...
On serait même au-delà de la taille de miroir comparable à la surface photovoltaïque nécessaire pour produire la puissance nécessaire (3000 MW fournis)... L’équilibre pourrait même se situer à ce niveau si on tient compte des rendements de transformation en lumière.
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
katalpa a écrit:Je ne vois pas bien l'intérêt d'un atterrisseur sur un objet aussi lointain, par contre, mettre une sonde en orbite dans ce système planétaire serait sans doute passionnant.
L'intérêt d'un atterrisseur ne dépend pas de la distance qui nous sépare de l'objet sur lequel il se poserait... :scratch:
La prochaine mission vers Pluton sera forcément un orbiteur. Le ou les atterrisseurs éventuels n'en seront qu'une composante.
David L.- Modérateur
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Localisation : Troisième planète
L'Institut des concepts avancés de la NASA (NIAC) porte son attention sur un projet de Global Aerospace : renvoyer une sonde vers Pluton avec atterrissage cette fois çi.
Le sujet a déjà été débattu ici il y a quelques temps pour une orbitation, en cause le deltaV énorme pour s'orbiter vu la grande vitesse de catapultage de la sonde afin de rejoindre Pluton dans des délais raisonnable. New Horizon c'était un survol 49600 km/h soit un deltaV de 13,777 km/s? Cela fait un paquet de tonnes de carburant à trimbaler à l'autre bout du système solaire.
L'idée de Global Aerospace est d'utiliser un structure gonflable de 80m de diamètre pour aérofreinage de la sonde dans l'atmosphère certes ténue mais élevée (1600km d'altitude) au dessus de la surface.
L'articule complet ici http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/pluton-pluton-projet-atterrissage-plein-rebondissements-etudie-nasa-68893/
[mod]Message déplacé dans le sujet sur les prochaines sondes vers Pluton.
David L.[/mod]
Le sujet a déjà été débattu ici il y a quelques temps pour une orbitation, en cause le deltaV énorme pour s'orbiter vu la grande vitesse de catapultage de la sonde afin de rejoindre Pluton dans des délais raisonnable. New Horizon c'était un survol 49600 km/h soit un deltaV de 13,777 km/s? Cela fait un paquet de tonnes de carburant à trimbaler à l'autre bout du système solaire.
L'idée de Global Aerospace est d'utiliser un structure gonflable de 80m de diamètre pour aérofreinage de la sonde dans l'atmosphère certes ténue mais élevée (1600km d'altitude) au dessus de la surface.
L'articule complet ici http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/pluton-pluton-projet-atterrissage-plein-rebondissements-etudie-nasa-68893/
[mod]Message déplacé dans le sujet sur les prochaines sondes vers Pluton.
David L.[/mod]
aRes- Messages : 1009
Inscrit le : 24/10/2005
Age : 45
Localisation : Alsace
Un article, co-signé notamment par Alan Stern, fait le point sur les découvertes permises par New Horizons et une prochaine mission vers Pluton en fonction de celles-ci.
https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1808/1808.07446.pdf
https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1808/1808.07446.pdf
David L.- Modérateur
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Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Les conclusions de ce rapport :
Mission intéressante mais complexe.
Il faut poursuivre avec une pré-étude de plusieurs scénarios d'orbiteurs.
Et il faut comme toujours arbitrer entre cette destination et d'autres missions d'exploration dans notre système solaire. Retourner étudier les lunes de Saturne (Titan principalement) serait aussi une belle mission.
Mission intéressante mais complexe.
Il faut poursuivre avec une pré-étude de plusieurs scénarios d'orbiteurs.
Et il faut comme toujours arbitrer entre cette destination et d'autres missions d'exploration dans notre système solaire. Retourner étudier les lunes de Saturne (Titan principalement) serait aussi une belle mission.
montmein69- Donateur
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Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
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