Projet d'ingénierie de production de ressources pour une colonie Martienne
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Tant que la colonie ne peut créer elle-même ses propres pièces détachées je suis entièrement d'accord, en plus pour 10k habitants les surfaces cultivées seront gérables par du personnel dédié et par des gens qui viendront se changer les idées en mettant les mains dans la terre!
Il ne faut surtout pas croire que les légumes c'est un travail énorme, c'est surtout répétitif et dur pour le dos et les genoux.
Si tu fait depuis le semis, tu as à mettre les jeunes plans en pots ici sur terre, et ensuite les repiquer, mais tous ne nécessitent pas de plantations intermédiaires.
En plus certaines astuces permettent de limiter les interventions sur les semis, par exemple tu sémes du radis long avec des carottes, ce qui permet de limiter l'éclaircissage voir même de l'éliminer .
Il ne faut surtout pas croire que les légumes c'est un travail énorme, c'est surtout répétitif et dur pour le dos et les genoux.
Si tu fait depuis le semis, tu as à mettre les jeunes plans en pots ici sur terre, et ensuite les repiquer, mais tous ne nécessitent pas de plantations intermédiaires.
En plus certaines astuces permettent de limiter les interventions sur les semis, par exemple tu sémes du radis long avec des carottes, ce qui permet de limiter l'éclaircissage voir même de l'éliminer .
Anovel- Donateur
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Effectivement,
Tant que les robots n'auront que quelques dizaines d'années comme durée de vie, ce ne sera pas "la solution" et même par la suite, le robot restera un des outils parmi d'autres.
Mon idée, et la photo présentée n'est pas la meilleur, ce serait plutôt d'utiliser des robots pour surveiller que tout se passe bien et pour assister les colons agriculteurs. les possibilités d'assistances sont nombreuses.
Évidemment, il n'y aura pas de cultures en plein champ sur Mars.
Pour revenir au problème des pièce détachées, mon avis, c'est que rapidement, les colons seront équipés d'outils d'usinage, soudage et de prototypage rapide (Imprimantes 3D). L'entretien et la réparation des machines deviendra une habitude. Il faudra juste veiller à ne pas multiplier le nombre d'éléments de base et au contraire standardiser tout ce qui peut l'être. Il faudra aussi concevoir des machines étudiées dès le départ pour être maintenables et réparable et dont les colons connaitront parfaitement le fonctionnement.
Je vous invite à jeter un coup d'oeil au Global Village Construction Set de Open Source Ecology. La démarche est complètement adaptable à la colonisation de Mars.
Ce dont les colons martiens risquent de dépendre le plus longtemps, c'est de l'approvisionnement en composants électroniques et électriques. Cela va du composant au calculateur, de carte de commande aux actionneurs, ... Ils ne seront pas capable de fabriquer un microprocesseur, un afficheurs LCD ou un moteur brushless avant pas mal de temps. D'où l'intérêt de la standardisation et de la réduction du nombre de références à avoir en stock.
Un truc qui me vient à l'esprit : Quel standard sera utilisé pour les mesures et les dimensions des éléments de base comme la visserie, le système métrique ou impérial ? Ça nous promet une sacrée bagarre avec les américains.
Un autre point qui devrait être étudié, ci-dessous :
=====================================
Pour chaque ressources ou processus de synthèse, il faudrait définir plusieurs échelles de production en fonction des besoin de différentes tailles de colonie. L'idée, c'est de définir le ticket d'entré minimal pour chaque type de besoin.
Il faudrait aussi prioriser les processus à maitriser. Exemple, maintien d'une atmosphère respirable, génération de méthane et d'oxygène liquide, production d'eau potable, etc ... pour un premier niveau d'autonomie, puis production de métaux, de polymères et de matériaux de construction et enfin de produits plus raffinés comme du silicium, du câble de cuivre (ou d'aluminium) des matériaux très durs pour des machines d'usinage. Et ainsi de suite jusqu'à l'autonomie complète de Mars.
Mon idée, c'est qu'en fonction du nombre de colons initiaux et du degré d'autonomie qu'on souhaite leur donner, on puisse définir le nombre de machines à déposer sur Mars ainsi que la masse totale que cela représente. Aujourd'hui, on n'a qu'une très vague idée de ce que ce ticket d'entrée représente. C'est d'ailleurs ce qui plombe complètement la crédibilité d'une initiative comme "Mars one"
Tant que les robots n'auront que quelques dizaines d'années comme durée de vie, ce ne sera pas "la solution" et même par la suite, le robot restera un des outils parmi d'autres.
Mon idée, et la photo présentée n'est pas la meilleur, ce serait plutôt d'utiliser des robots pour surveiller que tout se passe bien et pour assister les colons agriculteurs. les possibilités d'assistances sont nombreuses.
Évidemment, il n'y aura pas de cultures en plein champ sur Mars.
Pour revenir au problème des pièce détachées, mon avis, c'est que rapidement, les colons seront équipés d'outils d'usinage, soudage et de prototypage rapide (Imprimantes 3D). L'entretien et la réparation des machines deviendra une habitude. Il faudra juste veiller à ne pas multiplier le nombre d'éléments de base et au contraire standardiser tout ce qui peut l'être. Il faudra aussi concevoir des machines étudiées dès le départ pour être maintenables et réparable et dont les colons connaitront parfaitement le fonctionnement.
Je vous invite à jeter un coup d'oeil au Global Village Construction Set de Open Source Ecology. La démarche est complètement adaptable à la colonisation de Mars.
Ce dont les colons martiens risquent de dépendre le plus longtemps, c'est de l'approvisionnement en composants électroniques et électriques. Cela va du composant au calculateur, de carte de commande aux actionneurs, ... Ils ne seront pas capable de fabriquer un microprocesseur, un afficheurs LCD ou un moteur brushless avant pas mal de temps. D'où l'intérêt de la standardisation et de la réduction du nombre de références à avoir en stock.
Un truc qui me vient à l'esprit : Quel standard sera utilisé pour les mesures et les dimensions des éléments de base comme la visserie, le système métrique ou impérial ? Ça nous promet une sacrée bagarre avec les américains.
Un autre point qui devrait être étudié, ci-dessous :
=====================================
Pour chaque ressources ou processus de synthèse, il faudrait définir plusieurs échelles de production en fonction des besoin de différentes tailles de colonie. L'idée, c'est de définir le ticket d'entré minimal pour chaque type de besoin.
Il faudrait aussi prioriser les processus à maitriser. Exemple, maintien d'une atmosphère respirable, génération de méthane et d'oxygène liquide, production d'eau potable, etc ... pour un premier niveau d'autonomie, puis production de métaux, de polymères et de matériaux de construction et enfin de produits plus raffinés comme du silicium, du câble de cuivre (ou d'aluminium) des matériaux très durs pour des machines d'usinage. Et ainsi de suite jusqu'à l'autonomie complète de Mars.
Mon idée, c'est qu'en fonction du nombre de colons initiaux et du degré d'autonomie qu'on souhaite leur donner, on puisse définir le nombre de machines à déposer sur Mars ainsi que la masse totale que cela représente. Aujourd'hui, on n'a qu'une très vague idée de ce que ce ticket d'entrée représente. C'est d'ailleurs ce qui plombe complètement la crédibilité d'une initiative comme "Mars one"
GNU Hope- Messages : 603
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GNU Hope a écrit:Ce dont les colons martiens risquent de dépendre le plus longtemps, c'est de l'approvisionnement en composants électroniques et électriques. Cela va du composant au calculateur, de carte de commande aux actionneurs, ... Ils ne seront pas capable de fabriquer un microprocesseur, un afficheurs LCD ou un moteur brushless avant pas mal de temps.
Et un robot est justement bourré d'électronique ...
En fait, il fut un temps où les humains s'étaient dotés de machines, agricoles ou à d'autres usages, qui n'étaient pas des robots. Entre 1910 et 1960, typiquement, les ordinateurs étaient inexistants ou trop encombrants, trop chers et pas très robustes, et les robots n'existaient pas. Malgré tout, on construisait des voitures, des motos, des tracteurs et plein de machines (même des missiles et des fusées !), mais avec très peu d'électronique à bord. A cette époque, par exemple pour les voitures, tout était mécanique. Avec de la matière première et une industrie très rudimentaire, on peut donc construire ce type de machines sur Mars.
En tout cas, dans mon futur bouquin, on pourra ...
Argyre- Messages : 3397
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Excellente idée ;) . J'ai lu le premier, je me fendrai de quelques Euros pour lire le deuxième.Argyre a écrit:En tout cas, dans mon futur bouquin, on pourra ...
À ce propos, les V2 étaient équipés d'un calculateur électromécanique couplé à une centrale inertielle (un gyroscope) et une horloge, ce qui lui permettait d'atteindre
Les colons pourraient utiliser le même procédé pour automatiser des processus simples et non critiques.
GNU Hope- Messages : 603
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PLUTÔT CR...E QUE D'UTILISE SE P....IN DE SYSTEME IMPERIAL!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :x :x :x :x :xGNU Hope a écrit:Un truc qui me vient à l'esprit : Quel standard sera utilisé pour les mesures et les dimensions des éléments de base comme la visserie, le système métrique ou impérial ? Ça nous promet une sacrée bagarre avec les américains.
bon désole, j'ai eu une semaine compliquer avec des floridians qui savent pas utilisé de vrai système d'unité. Mais pour être purement pragmatique le système impérial est débile. Je parle pas de l'unité de base (m ou pouce) je parle juste de la coherance entre les unités. Je fait un 1 m 85, donc je fait 1m 8dm 5cm. Si quelqu'un me dit qu'il fait 5 pied 3 pouce ça fait 5,25pied, c'est idiot.
Et la on parle que de longueur, des qu'il faut convertie en force et en puissance sa devine juste atroce. En système internationale (metrique) on prend des seconds, des métres , des kg et on a des Newtons . En impérial on prend des livres, des pieds , des seconds on a ?????????? je sais même pas. Même pour les livre-forces, sur Wikipedia, il fournisse pas les unités de base mais la conversion en N.
Tout les ingénieurs anglo-saxons ou ayant étudier la-bas mon expliqué la même chose. Ils prennent les donnés en impérial, ils les convertisent en métrique, ils font les calcules en métrique et ils reconvertissent les résultats en impérial.
Bon on parle des degrées fahrenheit? le sang du cheval, Ulm (vachement universel) et la division par 96? non on vas évite.
bref ,système impérial :out:
Argyre,
Je pense qu’une colonie ne pourra pas se passer avant très longtemps d’un approvisionnement régulier quoi qu’il arrive. Et avec une estimation au doigt mouillé j’ai le pressentiment qu’il sera quoi qu’il arrive avantageux de faire travailler au maximum des machines autonomes.
Car par exemple, prenons le cas d’engin de minage (pour l’eau et les matières premières) si on se dit qu’ils ne sont pas autonomes et qu’il faut donc pour un atelier de minage (une pelle, un chargeur et deux engins de transport vers le lieu de raffinage).
Il faudrait alors prévoir 4 personnes pour réaliser cette tâche sur des journées de 8h, donc pour faire fonctionner ces machines H-24 il faut prévoir 12 personnes… Vu tout ce qui doit être apporté de la terre pour chacune de ces 12 personnes, nous avons largement de quoi se permettre de prévoir des pièces détachés en grand nombre pour ces machines autonomes.
Je n’ai pas parlé de l’entretien de ces machines qui devra de toute façon être réalisé par des humains dans les deux cas (machine manuelle ou autonome).
Donc, je ne pense pas que la robotique soit un vrai problème. De plus, quand on voit que Opportunity a passé plus de 5000 jours seule et sans entretien, on peut espérer rentabiliser nos futurs machines autonomes.
Par contre je me range au même avis que GNU Hope, il faut absolument prévoir un maximum d’interchangeabilité pour limiter les diverses références de produit.
PS : Je lirai moi aussi ton tome numéro 2 !
Je pense qu’une colonie ne pourra pas se passer avant très longtemps d’un approvisionnement régulier quoi qu’il arrive. Et avec une estimation au doigt mouillé j’ai le pressentiment qu’il sera quoi qu’il arrive avantageux de faire travailler au maximum des machines autonomes.
Car par exemple, prenons le cas d’engin de minage (pour l’eau et les matières premières) si on se dit qu’ils ne sont pas autonomes et qu’il faut donc pour un atelier de minage (une pelle, un chargeur et deux engins de transport vers le lieu de raffinage).
Il faudrait alors prévoir 4 personnes pour réaliser cette tâche sur des journées de 8h, donc pour faire fonctionner ces machines H-24 il faut prévoir 12 personnes… Vu tout ce qui doit être apporté de la terre pour chacune de ces 12 personnes, nous avons largement de quoi se permettre de prévoir des pièces détachés en grand nombre pour ces machines autonomes.
Je n’ai pas parlé de l’entretien de ces machines qui devra de toute façon être réalisé par des humains dans les deux cas (machine manuelle ou autonome).
Donc, je ne pense pas que la robotique soit un vrai problème. De plus, quand on voit que Opportunity a passé plus de 5000 jours seule et sans entretien, on peut espérer rentabiliser nos futurs machines autonomes.
Par contre je me range au même avis que GNU Hope, il faut absolument prévoir un maximum d’interchangeabilité pour limiter les diverses références de produit.
PS : Je lirai moi aussi ton tome numéro 2 !
Florent D- Messages : 295
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En comparant la masse d'une poignée de microprocesseurs et celle des vivres nécessaires pour nourrir des opérateurs humain, on arrive assez vite à la conclusion qu'il sera plus rentable que les interventions humaines dans le domaine du minage comme de l'agriculture se situent dans un premier temps sur le terrain de la programmation et de la maintenance d'automates.
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Henri a écrit:En comparant la masse d'une poignée de microprocesseurs et celle des vivres nécessaires pour nourrir des opérateurs humain, on arrive assez vite à la conclusion qu'il sera plus rentable que les interventions humaines dans le domaine du minage comme de l'agriculture se situent dans un premier temps sur le terrain de la programmation et de la maintenance d'automates.
C'est assez caricatural. Entre le robot et la pioche, il existe tout de même de nombreux outils intéressants. Je ne préconise pas la pioche, je préconise des engins mécaniques simples.
De plus, les vivres nécessaires, on peut les produire sur place, pas les microprocesseurs.
Argyre- Messages : 3397
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Florent D a écrit:Argyre,
... Vu tout ce qui doit être apporté de la terre pour chacune de ces 12 personnes,
Ah ? Et quoi donc qu'on ne pourrait pas produire sur Mars et qui pèserait plus lourd que des grosses machines automatisées ?
Argyre- Messages : 3397
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Localisation : sud-ouest
Une tonne de patates tu nourris quelques personnes sur un an, une tonne de composants électroniques ça en fait surtout maintenant avec les micro-composants.
Je pense que les machines on peut les fabriquer sur place, le plus gros soucis c'est le départ.
On ne va pas transporter des contrepoids, ce serait une idiotie! ni un four de fonderie d'ailleurs.
Il vaut mieux transporter des machines outils, des imprimantes 3D, et autres, mais au départ des petits modèles.
Il suffit ensuite de créer des modèles sur place plus grands, seuls les cartes informatiques seraient à importer!
Evidemment c'est l'acier qui sera le fer de lance de ce démarrage. Il faut mettre au point une méthode pour tirer le fer des oxydes martiens peut-être avec du monoxyde de carbone.
Je pense que les machines on peut les fabriquer sur place, le plus gros soucis c'est le départ.
On ne va pas transporter des contrepoids, ce serait une idiotie! ni un four de fonderie d'ailleurs.
Il vaut mieux transporter des machines outils, des imprimantes 3D, et autres, mais au départ des petits modèles.
Il suffit ensuite de créer des modèles sur place plus grands, seuls les cartes informatiques seraient à importer!
Evidemment c'est l'acier qui sera le fer de lance de ce démarrage. Il faut mettre au point une méthode pour tirer le fer des oxydes martiens peut-être avec du monoxyde de carbone.
Anovel- Donateur
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Argyre a écrit:Henri a écrit:En comparant la masse d'une poignée de microprocesseurs et celle des vivres nécessaires pour nourrir des opérateurs humain, on arrive assez vite à la conclusion qu'il sera plus rentable que les interventions humaines dans le domaine du minage comme de l'agriculture se situent dans un premier temps sur le terrain de la programmation et de la maintenance d'automates.
C'est assez caricatural. Entre le robot et la pioche, il existe tout de même de nombreux outils intéressants. Je ne préconise pas la pioche, je préconise des engins mécaniques simples.
De plus, les vivres nécessaires, on peut les produire sur place, pas les microprocesseurs.
Je ne pense pas que Henry est imaginé un minage à la pioche mais quoi qu'il arrive il faudrait compter une personne par machine si elles ne sont pas autonomes.
Argyre a écrit:Florent D a écrit:Argyre,
... Vu tout ce qui doit être apporté de la terre pour chacune de ces 12 personnes,
Ah ? Et quoi donc qu'on ne pourrait pas produire sur Mars et qui pèserait plus lourd que des grosses machines automatisées ?
Qu'elles soient ou non automatisées cela ne change pas grand chose en terme de poids à apporter de la Terre, au contraire cela pourrait-être moins lourd, car il n'y aura plus besoin de poste de pilotage par exemple.
Il faudrait simplement apporter ensuite durant la vie de la machine quelques pièces de rechange.
Ensuite, lorsque la colonie aura atteinte une taille suffisante avec des moyens de fabrication de machine complexe telle qu'une pelle mécanique, alors il n'y aura à apporter de la Terre que des "kits" pour rendre ces véhicules autonomes (radar, caméra, etc...)
Florent D- Messages : 295
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Florent D a écrit:Argyre a écrit:
Ah ? Et quoi donc qu'on ne pourrait pas produire sur Mars et qui pèserait plus lourd que des grosses machines automatisées ?
Qu'elles soient ou non automatisées cela ne change pas grand chose en terme de poids à apporter de la Terre, au contraire cela pourrait-être moins lourd, car il n'y aura plus besoin de poste de pilotage par exemple.
Il faudrait simplement apporter ensuite durant la vie de la machine quelques pièces de rechange.
Ensuite, lorsque la colonie aura atteinte une taille suffisante avec des moyens de fabrication de machine complexe telle qu'une pelle mécanique, alors il n'y aura à apporter de la Terre que des "kits" pour rendre ces véhicules autonomes (radar, caméra, etc...)
De quelles machines parle-t-on au juste ? A ma connaissance, il y a très peu de robots autonomes dans le domaine agricole, car il y a trop de cas particuliers à envisager, et donc presque toutes les machines sont pilotées par un humain, idem dans le domaine de la construction. Un tracteur est piloté, une pelleteuse est pilotée, une grue est pilotée. Quels sont donc les usages envisagés pour les automates et les robots ?
Je ne dis pas qu'il n'y aura aucun automate, mais je pense qu'il y en aura peu, car ce sont des systèmes qui sont très difficiles à produire sur Mars, qui demandent en général une maintenance importante et complexe (la graisse, on la prend où ?), avec des pièces détachées qui seront parfois également très difficiles à produire sur place, et une fiabilité et réparabilité plus faible (plus on ajoute de systèmes, plus le risque de panne est important). D'autre part, il serait nécessaire d'avoir 1 ou 2 systèmes de rechange d'avance car si une panne nécessite 8 jours de réparation, ou pire, un remplacement par un système venu de la Terre, il serait catastrophique d'avoir un arrêt prolongé du cycle de production.
De manière générale, il me semble important de maximiser l'autonomie et de minimiser la dépendance envers les technologies terrestres, ce qui me semble peu compatible avec l'utilisation massive d'automates et de robots, et ce pour plusieurs raisons :
1) Il y aura déjà bien assez de choses à envoyer vers Mars pour le bien-être des colons et cela représentera un coût énorme, sans qu'il faille rajouter en plus des robots, des automates et des machines qui ne sont pas indispensables. Qui va payer pour envoyer tout ce matériel ? Les Martiens n'ont pratiquement rien à vendre aux Terriens. Je sais bien que Musk envisage de baisser drastiquement le prix du kilo envoyé vers Mars, mais pour l'instant, on en est très très loin. Si on se base sur les coûts actuels vers l'orbite géostationnaire (ça me parait déjà optimiste ...), on est proche des 10 millions la tonne. Et donc, on y regardera à 2 fois avant d'envisager une tonne supplémentaire vers Mars. La réussite de la colonisation dépend avant tout de la capacité des Martiens à réduire le coût global. Et cela nécessite de produire le maximum sur place, et donc de renoncer au tout robotique.
2) Au-delà du coût, il y a aussi un risque qui me parait non négligeable que les pays ou l'organisation qui supporte l'effort de colonisation fasse faillite, ou qu'il y ait une guerre impactant fortement les capacités industrielles astronautiques, surtout si on considère une période supérieure à 50 ans. Donc là encore, il me parait risqué pour la colonie de développer et mettre en place des systèmes qui pourraient tout d'un coup ne plus pouvoir être maintenus en état, en raison d'un arrêt des vols spatiaux pendant quelques dizaines d'années, voire plus.
Argyre- Messages : 3397
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Pour ma part, je parle de machine de minage :
De dumper autonome : ICI
De chargeuse autonome : ICI
De pelle autonome : ICI (celle ci n'est pas tout a fait autonome, mais la technologie actuelle le permettrait facilement)
Concernant l'entretien des automates, il sera quasiment le même que pour une machine pilotée (elle aura tout autant besoin de graisse, par exemple).
Mais je suis totalement d'accord avec toi, il faudra forcement des systèmes de rechanges pour ne pas bloquer toute la chaîne de production.
On ne pourra effectivement pas tout robotiser mais ce qui demande le plus de mains d'oeuvre devra l'être, et je pense que le minage en fait parti.
Pour ton dernière argument, je n'ai aucune réponse car si une telle crise survenait elle mettrait quoi qu'il arrive la colonie en péril à part si vraiment cette colonie compte déjà des centaines de milliers de personnes avec une industrie très forte.
De dumper autonome : ICI
De chargeuse autonome : ICI
De pelle autonome : ICI (celle ci n'est pas tout a fait autonome, mais la technologie actuelle le permettrait facilement)
Concernant l'entretien des automates, il sera quasiment le même que pour une machine pilotée (elle aura tout autant besoin de graisse, par exemple).
Mais je suis totalement d'accord avec toi, il faudra forcement des systèmes de rechanges pour ne pas bloquer toute la chaîne de production.
On ne pourra effectivement pas tout robotiser mais ce qui demande le plus de mains d'oeuvre devra l'être, et je pense que le minage en fait parti.
Pour ton dernière argument, je n'ai aucune réponse car si une telle crise survenait elle mettrait quoi qu'il arrive la colonie en péril à part si vraiment cette colonie compte déjà des centaines de milliers de personnes avec une industrie très forte.
Florent D- Messages : 295
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Florent D a écrit:Pour ton dernière argument, je n'ai aucune réponse car si une telle crise survenait elle mettrait quoi qu'il arrive la colonie en péril à part si vraiment cette colonie compte déjà des centaines de milliers de personnes avec une industrie très forte.
Je ne suis pas de cet avis, le péril n'existera que si la colonie développe des industries et des services qui dépendent de la Terre. Je dirai même que le péril est proportionnel à la dépendance. Pour ma part, je dirai que le minimum vital est d'un millier de personnes, soit un facteur 100 de différence avec toi. Comme quoi cela fait débat. De plus, avec 100 personnes, selon la stratégie choisie, la survie en total isolement pourrait être de 50 ans si on s'y prend bien, ou de 15 ans si on se la joue tout robotique.
Pour mémoire, l'île de Henderson, dans le Pacifique, a abrité autrefois une petite communauté humaine. Celle-ci dépendait fortement des échanges avec d'autres îles, comme Pitcairn. Et puis ces échanges se sont arrêtés et la peuplade a disparu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Henderson_(%C3%8Eles_Pitcairn)
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:Florent D a écrit:Pour ton dernière argument, je n'ai aucune réponse car si une telle crise survenait elle mettrait quoi qu'il arrive la colonie en péril à part si vraiment cette colonie compte déjà des centaines de milliers de personnes avec une industrie très forte.
Je ne suis pas de cet avis, le péril n'existera que si la colonie développe des industries et des services qui dépendent de la Terre. Je dirai même que le péril est proportionnel à la dépendance. Pour ma part, je dirai que le minimum vital est d'un millier de personnes, soit un facteur 100 de différence avec toi. Comme quoi cela fait débat. De plus, avec 100 personnes, selon la stratégie choisie, la survie en total isolement pourrait être de 50 ans si on s'y prend bien, ou de 15 ans si on se la joue tout robotique.
Pour mémoire, l'île de Henderson, dans le Pacifique, a abrité autrefois une petite communauté humaine. Celle-ci dépendait fortement des échanges avec d'autres îles, comme Pitcairn. Et puis ces échanges se sont arrêtés et la peuplade a disparu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Henderson_(%C3%8Eles_Pitcairn)
J'aimerai énormément pouvoir jeter un œil à ces calculs ! Ca m'a l'air super intéressant.
Mais, de mon point de vue une colonie de 100 ou 1000 personnes n'a que peu de chance de survivre plus de quelques générations en totale autarcie. En cas de vrai coup dur, il serait presque plus facile de rapatrier 100 personnes sur terre que de les laisser la-bas 50 ans...
Après, tout dépend l’objectif de la colonisation, plus on automatise les choses plus vite la colonie pourra croître (et de mon avis c'est ce à quoi il faut songer) ou on décide de faire une plus petite communauté vivant en autarcie mais qui nécessitera des générations afin d'avoir une population significative.
Pour finir, je pense que plus une communauté est réduite plus elle est vulnérable et peut disparaître rapidement.
Mais, je pense qu'il est quand même possible qu'une colonie de 1000 personnes puisse survivre, elle aurait en tout cas suffisamment d'individu pour un brassage génétique intéressant. Mais je pense, que cette colonie se trouverait sûrement dans le plus grand dénuement.
Florent D- Messages : 295
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d'aprés les chiffres que j'ai vu (ou? bonne question, science et vie je crois), le point de bascule est 10 000 (bref en ordre de grandeur, pile entre vous deux). En dessous de se chiffre, la consanguinité finira par détruire a terme une colonie entièrement autarcique.Au dessus, l’évolution génétique naturelle sera supérieur a la consanguinité. De plus , a partir de 10 000 la variété des interactions humains permet de faites des connaissance nouvelle régulière et de cassé l'impression d'isolement.
Pour le coté genetique, dans un premier temps ,on peut toujours imaginé une banque du sperme provenant de la terre et crée une forme d'obligation de la reproduction in vitro pour un meilleur brassage genetique. Mais se ci n'est qu'une des nombreuses question ethique qui se poserons.
Pour le coté genetique, dans un premier temps ,on peut toujours imaginé une banque du sperme provenant de la terre et crée une forme d'obligation de la reproduction in vitro pour un meilleur brassage genetique. Mais se ci n'est qu'une des nombreuses question ethique qui se poserons.
Il existe un calcul pour savoir combien de générations sont possible avec un nombre donné d'individus sans risque de consanguinité.
De mémoire c'est du genre:
N= 4(m*f)/(m+f)
N: nombre de génération
m: nombre de mâles
f: nombre de femelles
De mémoire c'est du genre:
N= 4(m*f)/(m+f)
N: nombre de génération
m: nombre de mâles
f: nombre de femelles
Anovel- Donateur
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phenix a écrit:d'aprés les chiffres que j'ai vu (ou? bonne question, science et vie je crois), le point de bascule est 10 000 (bref en ordre de grandeur, pile entre vous deux). En dessous de se chiffre, la consanguinité finira par détruire a terme une colonie entièrement autarcique.Au dessus, l’évolution génétique naturelle sera supérieur a la consanguinité. De plus , a partir de 10 000 la variété des interactions humains permet de faites des connaissance nouvelle régulière et de cassé l'impression d'isolement.
Pour le coté genetique, dans un premier temps ,on peut toujours imaginé une banque du sperme provenant de la terre et crée une forme d'obligation de la reproduction in vitro pour un meilleur brassage genetique. Mais se ci n'est qu'une des nombreuses question ethique qui se poserons.
Je doute que Science & vie soit une revue fiable.
10000, ça me semble farfelu comme proposition, parce que dans l'histoire humaine, comme chez les animaux, les petites communautés étaient légions. La consanguinité a toujours existé dans les petits villages, ainsi que chez les nobles. Et cela a occasionné parfois des pb, mais de là à mettre en péril la survie d'une population ...
Quoi qu'il en soit, le problème est ailleurs. Le nombre minimal dont il est question ici correspond à la capacité à atteindre l'autonomie et la survie sur Mars.
Argyre- Messages : 3397
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Il est de toute façon certain que on n'aura moins besoin d'avocats que de mécaniciens au moins au début.
Des jardiniers plutôt que des agriculteurs, des gros bras de toutes façons, il y aura beaucoup de choses à bouger et à mettre en place.
Des électriciens, pour la fabrication des aciers, des sidérurgistes, une armée de chimistes pour transformer les matières premières.
Quelques géologues, et de bons bricoleurs! Ah, j'ai oublié les plombiers.
En résumé Mr Spock, Le chef ingénieur Skoty, deux trois médecins, dentistes, pharmaciens, infirmiers.
10000 pour une petite colonie ça a l'air pas mal pour un départ, à raison de 100 personnes par BFS on en a pour 100 voyages.
Si à chaque fenêtre de vol on peut en lancer 5 il faudra 45 ans pour atteindre ce nombrede 10 000 personnes
Des jardiniers plutôt que des agriculteurs, des gros bras de toutes façons, il y aura beaucoup de choses à bouger et à mettre en place.
Des électriciens, pour la fabrication des aciers, des sidérurgistes, une armée de chimistes pour transformer les matières premières.
Quelques géologues, et de bons bricoleurs! Ah, j'ai oublié les plombiers.
En résumé Mr Spock, Le chef ingénieur Skoty, deux trois médecins, dentistes, pharmaciens, infirmiers.
10000 pour une petite colonie ça a l'air pas mal pour un départ, à raison de 100 personnes par BFS on en a pour 100 voyages.
Si à chaque fenêtre de vol on peut en lancer 5 il faudra 45 ans pour atteindre ce nombrede 10 000 personnes
Anovel- Donateur
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Localisation : 62 Le Portel
Tu oublies la croissance interne.Anovel a écrit:Si à chaque fenêtre de vol on peut en lancer 5 il faudra 45 ans pour atteindre ce nombre de 10 000 personne
Les colons vont plus que probablement avoir des enfants. En 45 ans on a déjà une première génération née sur Mars, en age de travailler et d'avoir elle même des enfants.
Du coup, il faut aussi prévoir des maternités et
GNU Hope- Messages : 603
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Localisation : Jargeau Loiret
Anovel a écrit:Il est de toute façon certain que on n'aura moins besoin d'avocats que de mécaniciens au moins au début.
Des jardiniers plutôt que des agriculteurs, des gros bras de toutes façons, il y aura beaucoup de choses à bouger et à mettre en place.
Des électriciens, pour la fabrication des aciers, des sidérurgistes, une armée de chimistes pour transformer les matières premières.
Quelques géologues, et de bons bricoleurs! Ah, j'ai oublié les plombiers.
En résumé Mr Spock, Le chef ingénieur Skoty, deux trois médecins, dentistes, pharmaciens, infirmiers.
10000 pour une petite colonie ça a l'air pas mal pour un départ, à raison de 100 personnes par BFS on en a pour 100 voyages.
Si à chaque fenêtre de vol on peut en lancer 5 il faudra 45 ans pour atteindre ce nombrede 10 000 personnes
Du fait de la gravité sur Mars, 3,71 contre 9,80 m/s2 sur terre, les bras humains pourraient au contraire s'atrophier.
Aramis- Donateur
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Je ne crois pas, la masse des objets restera la même.Aramis a écrit:
Du fait de la gravité sur Mars, 3,71 contre 9,80 m/s2 sur terre, les bras humains pourraient au contraire s'atrophier.
Anovel- Donateur
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Localisation : 62 Le Portel
Anovel a écrit:Je ne crois pas, la masse des objets restera la même.Aramis a écrit:
Du fait de la gravité sur Mars, 3,71 contre 9,80 m/s2 sur terre, les bras humains pourraient au contraire s'atrophier.
La masse restera bien la même, mais le poids sera plus faible.
Dans le cas où un objet est mis en mouvement avec une trajectoire horizontale, le travail du poids est nul et il n'y a alors pas de différence avec la surface terrestre.
Dans les autres cas, comme soulever un objet, le poids étant différent et son travail non nul, il y a une différence avec la Terre.
David L.- Modérateur
- Messages : 34773
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
On pourra faire des sacs de ciment de 100kg au lieu de 30 kg.
L'effort humain pour les porter sera à peu près le même.
Bon d'accord, il faudrait tenir compte du poids du scaphandre...
L'effort humain pour les porter sera à peu près le même.
Bon d'accord, il faudrait tenir compte du poids du scaphandre...
Gipeca- Messages : 165
Inscrit le : 18/07/2015
Age : 70
Localisation : Presqu'île Guérandaise
Une émission de France 5 sur l’île de Pâques ce soir conforte ce que tu avances.Argyre a écrit:phenix a écrit:d'aprés les chiffres que j'ai vu (ou? bonne question, science et vie je crois), le point de bascule est 10 000 (bref en ordre de grandeur, pile entre vous deux). En dessous de se chiffre, la consanguinité finira par détruire a terme une colonie entièrement autarcique.Au dessus, l’évolution génétique naturelle sera supérieur a la consanguinité. De plus , a partir de 10 000 la variété des interactions humains permet de faites des connaissance nouvelle régulière et de cassé l'impression d'isolement.
Pour le coté genetique, dans un premier temps ,on peut toujours imaginé une banque du sperme provenant de la terre et crée une forme d'obligation de la reproduction in vitro pour un meilleur brassage genetique. Mais se ci n'est qu'une des nombreuses question ethique qui se poserons.
Je doute que Science & vie soit une revue fiable.
10000, ça me semble farfelu comme proposition, parce que dans l'histoire humaine, comme chez les animaux, les petites communautés étaient légions. La consanguinité a toujours existé dans les petits villages, ainsi que chez les nobles. Et cela a occasionné parfois des pb, mais de là à mettre en péril la survie d'une population ...
Quoi qu'il en soit, le problème est ailleurs. Le nombre minimal dont il est question ici correspond à la capacité à atteindre l'autonomie et la survie sur Mars.
En effet cette population a pu vivre plusieurs siècles avec une population ne dépassant pas 4 000 habitants et en partant d’une souche originelle ne dépassant probablement quelques centaines d’individus.
Et si les statues de leurs ancêtres ont perdu leur statut en étant mises à bas : c’est qu’un autre culte d’une divinité les avait supplantées.
Certes l’île avait été déboisée, mais les habitants s’y étaient adaptés avec une technique d’empierrement pour empêcher l’érosion des sols et leur histoire aurait pu continuer longtemps encore sans l’arrivée des EI...extra-insulaires...les occidentaux...qui dans ce cas venaient de l’Est ...et toutes les vicissitudes qui s’ensuivirent ...un euphémisme...pour ne pas dire les horreurs !
https://www.france.tv/documentaires/science-sante/432075-ile-de-paques-l-heure-des-verites.html
Comme tu le dis le problème est autre : Mars n’est pas l’Ile de Pâques...bien plus vaste, mais qui demande une technologie plus évoluée pour s’y maintenir et une population plus importante à cause de la diversité plus grande des fonctions et des métiers...même en ayant des compétences polyvalentes.
Giwa- Donateur
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