Arianespace - Commercialisation et exploitation des systèmes de lancement spatiaux
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Les opportunités de lancement en charge additionnelle sur les prochains vols d'Arianespace :
David L.- Modérateur
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Mustard a écrit:Grosse déception pour ceux qui pensaient que Arianespace serait mort avec l'arrivée de SpaceX. Si les russes et ULA sont probablement les premières victimes de SpaceX, tout semble bien aller pour Arianespace qui garde la confiance de ses clients avec un carnet pleins pour 60 lancements, et vient de signer plusieurs contrats, notamment pour Ariane 6 qui cumule déja 5 lancements réservé.
L'article: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/lancements-de-satellites-arianespace-superforme-le-marche-790266.html
Ariane 6 a vocation a être 40% moins cher qu'Ariane 5, mais un "chemin de compétitivité" doit être trouvé en Europe entre 2020 et 2030 pour définir des choix technologiques. Stéphane Israël a cité le démonstrateur de moteur à bas coût Prometheus dont les premiers essais au sol sont prévus à partir de 2020.
je crois qu'il n'y a rien de neuf: Personne ne pensait qu'arianespace serait morte, mais beaucoup de personnes pensaient, et pensent toujours, que le holdup effectué par airbus sur le projet européen ariane en imposant A6 PHH ne pourra realiser la promesse d'avoir grace a A6 un ecosystème autosuffisant ne demandant plus aucune subvention.
Oui A6 gagne encore des contrats, personne n'en doutait, mais il faut analyser le carnet de commandes actuel: c'est a dire 17 Ariane 5, cinq Ariane 6, 28 Soyuz et dix Vega/Vega C
- Soyouz, c'est principalement Oneweb et des lancements depuis la russie. donc ce n'est pas garanti (problèmes actuels de one web) et cela n'apporte pas grand chose au business européen des lanceurs
- Vega: c'est un succès incontestable - les italiens ont bien joué - la rumeur veut que les relations avec arianegroup soient tendues et qu'un divorce vienne prochainement
- 17 ariane 5: bien, mais c'est la fin (et tous les lancements ne sont pas complets, ce qui conduit actuellement a une réduction du dernier lot PC de 18 a 10 puis certainement moins)
donc 5 Ariane 6 actuellement (évidement, je ne doute pas que le backlog augmente prochainement), néanmoins, le rythme de 10/an restera difficile a atteindre
je rappelle pour mémoire que A6 PHH a été vendue aux politiques et à l'ESA comme nécessitant 5 lancements institutionnels / an et 5 a 6 lancements doubles commerciaux (donc 10 a 11 lancements annuels) pour être à l’équilibre. On peut donc s'attendre a des demandes de subventions à l'ESA
cela a d'ailleurs commencé pour la phase de transition
Voila donc le fond de ma pensée: Arianegroup (fondamentalement la partie française d'Airbus defense&space) a réussi un holdup (avec le soutien du gouvernement qui y voyait un moyens de maintenir les compétences dans le domaine des missiles stratégiques) sur un beau projet européen avec un lanceur qui n'est qu'une industrialisation d'A5, empoche donc les Milliards du développement et s'assure de facto un business rentable quelque soit le rythme de lancement, car l'ESA et les gouvernements seront amener a subventionner le système pour éviter un effondrement financier (le chantage habituel).
était-ce la promesse initiale ? Fallait-il dépenser tant d'argent dans une évolution d'Ariane 5 ?
Je souhait néanmoins le sucés d'ariane 6 - un peu contraint il est vrai, et mis devant le fait accompli a cause de ce holdup - car sans ce succès, cela va etre difficile pour tout le monde
[mod]Fusion des sujets.
David L.[/mod]
bds973- Messages : 1326
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Les contrats annoncés la semaine dernière ne peuvent cacher les nuages noirs qui pointent à l'horizon...
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-arianespace-flirte-avec-une-perte-colossale-790871.html
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David L.- Modérateur
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David L. a écrit:Les contrats annoncés la semaine dernière ne peuvent cacher les nuages noirs qui pointent à l'horizon...
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-arianespace-flirte-avec-une-perte-colossale-790871.html
En même temps, 500 M€ pour une période de 6 ans... C'est plus ou moins le montant du 1er EGAS.
Hadéen- Donateur
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J'ai du mal à comprendre pourquoi Arianespace veut absolument s'aligner sur SpaceX sachant que SpaceX n'a pas la capacité de lancer tout le marché à lui seul.
Quand à l'avenir je serais moins pessimiste que cet article car Ariane va avoir beaucoup plus de lancements institutionnels, et Ariane 6 va nettement contribuer à réduire les couts. Je me demande d'ailleurs comment cet article peux affirmer que meme avec Ar6 ils perdront de l'argent.
Je pense donc que les temps seront effectivement difficilement sur 3 ans le temps qu'Ariane 6 arrive mais je ne pense pas que la situation soit si dramatique qu'annoncée, surtout que comme le dit Hadéen 500M€ c'est sur 6 ans. Bien des sociétés font plus de pertes que ça. Le tout est que ces pertes soient maitrisées et temporaires et que derrière un nouveau plan soit en marche.
D'un autre côté je ne suis pas certains que SpaceX soit dans une situation financières plus favorable puisqu'il a souvent été dit qu'ils lançaient également à perte (technique commerciale chinoise pour tuer la concurrence et avoir ensuite un monopole et imposer ses prix). SpaceX est malgré tout soutenu (pour le moment) par l'état, mais Ariane l'est tout autant, donc je ne me fait pas de soucis pour la pérénité d'Arianespace, l'Europe en a besoin.
Quand à l'avenir je serais moins pessimiste que cet article car Ariane va avoir beaucoup plus de lancements institutionnels, et Ariane 6 va nettement contribuer à réduire les couts. Je me demande d'ailleurs comment cet article peux affirmer que meme avec Ar6 ils perdront de l'argent.
Je pense donc que les temps seront effectivement difficilement sur 3 ans le temps qu'Ariane 6 arrive mais je ne pense pas que la situation soit si dramatique qu'annoncée, surtout que comme le dit Hadéen 500M€ c'est sur 6 ans. Bien des sociétés font plus de pertes que ça. Le tout est que ces pertes soient maitrisées et temporaires et que derrière un nouveau plan soit en marche.
D'un autre côté je ne suis pas certains que SpaceX soit dans une situation financières plus favorable puisqu'il a souvent été dit qu'ils lançaient également à perte (technique commerciale chinoise pour tuer la concurrence et avoir ensuite un monopole et imposer ses prix). SpaceX est malgré tout soutenu (pour le moment) par l'état, mais Ariane l'est tout autant, donc je ne me fait pas de soucis pour la pérénité d'Arianespace, l'Europe en a besoin.
Dernière édition par Mustard le Mer 19 Sep 2018 - 20:32, édité 1 fois
Je ne pense pas non plus qu'Ariane soit réellement en danger. Qu'elle veuille s'aligner sur SpaceX, c'est logique puisque c'est le principal concurrent de la fusée européenne. Il n'y a pas de réels autres concurrents: Atlas et H-IIA sont marginales, Proton est quasiment out. Il ne reste que Falcon et Ariane sur le marché à voler de manière régulière.
Il ne faut pas oublier non plus qu'une situation de monopole absolu est impossible pour la seule et bonne raison que les clients satellites n'en veulent pas. Ils veulent toujours avoir des alternatives et des choix pour faire diminuer leur facture mais surtout pouvoir se tourner vers un autre lanceur si le premier choix se révélait dans l'incapacité d'assurer le lancement selon les closes voulues.
Le danger n'est pas de perdre sa place de leader, place qu'Arianespace occupe depuis 30 ans déjà, mais de ne plus avoir suffisamment de contrats pour faire tourner de le magasin sans que ça ne coûte un prix exorbitant. Construire une fusée coûte excessivement cher mais tous les frais annexes ne sont pas gratuits (salaires, coût d'exploitation du centre spatial). Plus on lance des fusées et plus les frais annexes sont répartis, réduisant d'autant la facture finale pour le client.
Historiquement, Ariane s'est tournée sur le marché des satellites commerciaux parce que c'était une question de survie. L'Europe voulait son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, ce qui est bien mais il fallait assurer cette indépendance sans que ça ne devienne un gouffre financier. Hors au début des années 80, les satellites institutionnels étaient très rares. Il n'y en avait pas assez pour remplir les fusées mais surtout il n'y en avait pas assez pour garantir un nombre minimum de lancement par an. Sans ouverture vers le marché commercial, Ariane n'existerait plus depuis longtemps.
Arianespace doit privilégier la garantie de pouvoir effectuer un certain nombre de lancements chaque année, de façon à ce qu'Ariane soit viable économiquement. Sachant que SpaceX risque fort de ravir la place de leader à Arianespace, cette dernière doit couvrir le manque à gagner par des lancements institutionnels. Comme expliqué plus haut, il y aura toujours des clients qui se tourneront vers Ariane, même si elle coûte plus cher, ne fut-ce que pour avoir une alternative à SpaceX.
Il ne faut pas oublier non plus qu'une situation de monopole absolu est impossible pour la seule et bonne raison que les clients satellites n'en veulent pas. Ils veulent toujours avoir des alternatives et des choix pour faire diminuer leur facture mais surtout pouvoir se tourner vers un autre lanceur si le premier choix se révélait dans l'incapacité d'assurer le lancement selon les closes voulues.
Le danger n'est pas de perdre sa place de leader, place qu'Arianespace occupe depuis 30 ans déjà, mais de ne plus avoir suffisamment de contrats pour faire tourner de le magasin sans que ça ne coûte un prix exorbitant. Construire une fusée coûte excessivement cher mais tous les frais annexes ne sont pas gratuits (salaires, coût d'exploitation du centre spatial). Plus on lance des fusées et plus les frais annexes sont répartis, réduisant d'autant la facture finale pour le client.
Historiquement, Ariane s'est tournée sur le marché des satellites commerciaux parce que c'était une question de survie. L'Europe voulait son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, ce qui est bien mais il fallait assurer cette indépendance sans que ça ne devienne un gouffre financier. Hors au début des années 80, les satellites institutionnels étaient très rares. Il n'y en avait pas assez pour remplir les fusées mais surtout il n'y en avait pas assez pour garantir un nombre minimum de lancement par an. Sans ouverture vers le marché commercial, Ariane n'existerait plus depuis longtemps.
Arianespace doit privilégier la garantie de pouvoir effectuer un certain nombre de lancements chaque année, de façon à ce qu'Ariane soit viable économiquement. Sachant que SpaceX risque fort de ravir la place de leader à Arianespace, cette dernière doit couvrir le manque à gagner par des lancements institutionnels. Comme expliqué plus haut, il y aura toujours des clients qui se tourneront vers Ariane, même si elle coûte plus cher, ne fut-ce que pour avoir une alternative à SpaceX.
Yantar a écrit:Je ne pense pas non plus qu'Ariane soit réellement en danger. Qu'elle veuille s'aligner sur SpaceX, c'est logique puisque c'est le principal concurrent de la fusée européenne. Il n'y a pas de réels autres concurrents: Atlas et H-IIA sont marginales, Proton est quasiment out. Il ne reste que Falcon et Ariane sur le marché à voler de manière régulière.
Il ne faut pas oublier non plus qu'une situation de monopole absolu est impossible pour la seule et bonne raison que les clients satellites n'en veulent pas. Ils veulent toujours avoir des alternatives et des choix pour faire diminuer leur facture mais surtout pouvoir se tourner vers un autre lanceur si le premier choix se révélait dans l'incapacité d'assurer le lancement selon les closes voulues.
Le danger n'est pas de perdre sa place de leader, place qu'Arianespace occupe depuis 30 ans déjà, mais de ne plus avoir suffisamment de contrats pour faire tourner de le magasin sans que ça ne coûte un prix exorbitant. Construire une fusée coûte excessivement cher mais tous les frais annexes ne sont pas gratuits (salaires, coût d'exploitation du centre spatial). Plus on lance des fusées et plus les frais annexes sont répartis, réduisant d'autant la facture finale pour le client.
Historiquement, Ariane s'est tournée sur le marché des satellites commerciaux parce que c'était une question de survie. L'Europe voulait son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, ce qui est bien mais il fallait assurer cette indépendance sans que ça ne devienne un gouffre financier. Hors au début des années 80, les satellites institutionnels étaient très rares. Il n'y en avait pas assez pour remplir les fusées mais surtout il n'y en avait pas assez pour garantir un nombre minimum de lancement par an. Sans ouverture vers le marché commercial, Ariane n'existerait plus depuis longtemps.
Arianespace doit privilégier la garantie de pouvoir effectuer un certain nombre de lancements chaque année, de façon à ce qu'Ariane soit viable économiquement. Sachant que SpaceX risque fort de ravir la place de leader à Arianespace, cette dernière doit couvrir le manque à gagner par des lancements institutionnels. Comme expliqué plus haut, il y aura toujours des clients qui se tourneront vers Ariane, même si elle coûte plus cher, ne fut-ce que pour avoir une alternative à SpaceX.
C'est exactement cela. Arianespace est contrainte de baisser ses prix pour garantir une cadence de production et de lancement minimale. Sans parler de la fiabilité du lanceur et de la disponibilité des moyens sol de lancement, en dessous de 6 lancements par an en moyenne, c'est l'outil de production au sens large qui se trouve totalement inadapté et génère des coûts de moins en moins "soutenables".
Hadéen- Donateur
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Yantar a écrit:
Historiquement, Ariane s'est tournée sur le marché des satellites commerciaux parce que c'était une question de survie. L'Europe voulait son indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, ce qui est bien mais il fallait assurer cette indépendance sans que ça ne devienne un gouffre financier. Hors au début des années 80, les satellites institutionnels étaient très rares. Il n'y en avait pas assez pour remplir les fusées mais surtout il n'y en avait pas assez pour garantir un nombre minimum de lancement par an. Sans ouverture vers le marché commercial, Ariane n'existerait plus depuis longtemps.
A propos des satellites institutionnels européens (et de pays européens) et de leur part dans le plan de charge d'Arianespace, il existe deux sujets ouverts sur le forum :
https://astronautique.actifforum.com/t19941-satellites-institutionnels-europeens
https://astronautique.actifforum.com/t19999-arianespace-repartition-satellites-institutionnels-et-commerciaux
Ces deux sujets reviennent sur les satellites lancés et par qui il le furent. Le premier présente également ceux qui doivent être lancés dans les prochaines années.
Voici la liste que j'ai pu compiler :
David L.- Modérateur
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Yantar a écrit:Il ne faut pas oublier non plus qu'une situation de monopole absolu est impossible pour la seule et bonne raison que les clients satellites n'en veulent pas. Ils veulent toujours avoir des alternatives et des choix pour faire diminuer leur facture mais surtout pouvoir se tourner vers un autre lanceur si le premier choix se révélait dans l'incapacité d'assurer le lancement selon les closes voulues.
C'est exactement ce qui se passe dan sle domaine de l'aviation civile, dans le match Boeing vs Aribus. L'un ne disparaitra jamais car ce qui peut arriver de pire pour des clients c'est un monopole. Car si un constructeur ou opérateur a un monopole il se retrouve en position de force sur le client, et ça se répercute sur une élévation des tarifs, des clauses abusives, et surcout annexe, etc.
En maintenant au moins deux solutions concurrentielles les clients sont en position de force et tire les prix des constructeurs au plus bas. On fait jouer la concurrence comme on dit. Et cela va meme jusqu'à certains extrème puisque dan sle domaine de l'aviation militaire il ne se vend plus d'avion de combat sans un retour de l'investissement (les fameux Offset) allant jusqu'à 100% de nos jours. C'est à dire que pour un contrat de 1 Milliards le pays client exige que ce argent payé reviennent au pays sous une autre forme d'investissement. Cela est devenu une norma dans la vente d'avion de combat et cela ne serait jamais possible s'il y avait un monopole d'un constructeur.
Donc, meme plus cher, les client sont intérêt à maintenir au moins un second choix concurrentiel. Et comme le dit Yantar, aujourd'hui à par Ariane et Falcon, les autres choix (russes, chinois, japonais, ULa, etc) ne sont pas compétitifs.
Cela dit, meme si un jour Arianespace devait faire faillite, cela ne signifierait pas la faillite de notre volonté de continuer à lancer des sat par nous meme. Ca se traduirait pas la création d'une nouvelle entité. Il n'y a qu'à voir l'exemple japonais, il n'est pas indispensable de capter le marché commercial pour pouvoir continuer à lancer ses satellites institutionnels.
Dernière édition par Mustard le Sam 22 Sep 2018 - 18:51, édité 1 fois
Mustard a écrit:
C'est exactement ce qui se passe dan sle domaine de l'aviation civile, dans le match Boeing vs Aribus. L'un ne disparaitra jamais car ce qui peut arriver de pire pour des clients c'est un monopole. Car si un constructeur ou opérateur a un monopole il se retrouve ne position de force sur le client, et ça se répercute sur une élévation des tarifs, des clauses abusives, et surcout annexe, etc.
Le duopole devrait être remis en question par l'arrivée de la Chine dans ce domaine avec le Comac C919.
David L.- Modérateur
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On peut aussi se poser la question de l'arrivée de la concurrence indienne s'ils mettent au point et fiabilisent leur nouvelle version de GSLV MARK III baptisé LVM 3
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t7515-nouvelles-du-lanceur-indien-lvm-3-ex-gslv-mkiii
Il y a certes encore du travail pour les ingénieurs et ce lanceur n'aura pas la capacité de lancer les charges les plus lourdes .... mais les satellites à propulsion électrique de masse moins importante arrivent en force, et il y a aussi la technique de lancement en sub-GTO adoptée par SX avec sa F9 et le satellite qui finit le travail avec sa propre propulsion.
Autre facette cependant, c'est que l'Inde a de gros besoins pour ses propres satellites et trouvera probablement des clients sur un autre créneau, celui des pays émergents qui ne seraient attirés ni par les lanceurs US , ni ceux de la Chine (?)
Avec tout ce qui vient d'être dit, le marché est donc susceptible de grands changements et pas uniquement du fait de SX.
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t7515-nouvelles-du-lanceur-indien-lvm-3-ex-gslv-mkiii
Il y a certes encore du travail pour les ingénieurs et ce lanceur n'aura pas la capacité de lancer les charges les plus lourdes .... mais les satellites à propulsion électrique de masse moins importante arrivent en force, et il y a aussi la technique de lancement en sub-GTO adoptée par SX avec sa F9 et le satellite qui finit le travail avec sa propre propulsion.
Autre facette cependant, c'est que l'Inde a de gros besoins pour ses propres satellites et trouvera probablement des clients sur un autre créneau, celui des pays émergents qui ne seraient attirés ni par les lanceurs US , ni ceux de la Chine (?)
Avec tout ce qui vient d'être dit, le marché est donc susceptible de grands changements et pas uniquement du fait de SX.
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:
[...] il y a aussi la technique de lancement en sub-GTO adoptée par SX avec sa F9 et le satellite qui finit le travail avec sa propre propulsion.
Même pour une injection en GTO classique, le satellite doit finir le travail.
Il n'y a qu'en cas d'injection directe en GEO que le satellite n'a pas besoin d'utiliser ses propres ergols. Il n'y a principalement que le lanceur Proton qui fait ça pour les charges utiles russes et ULA pour certains lancements militaires (mais dont les caractéristiques orbitales ne sont pas communiquées).
David L.- Modérateur
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montmein69 a écrit:
[...] mais les satellites à propulsion électrique de masse moins importante arrivent en force [...]
En fait pas tant que ça. Les satellites n'utilisant que la propulsion électrique restent très minoritaires et leur part n'augmente pas significativement. Ils ont le gros défaut du temps plus long nécessaire pour rejoindre l'orbite géostationnaire.
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:montmein69 a écrit:
[...] il y a aussi la technique de lancement en sub-GTO adoptée par SX avec sa F9 et le satellite qui finit le travail avec sa propre propulsion.
Même pour une injection en GTO classique, le satellite doit finir le travail.
Merci de te soucier de mon Alzheimer ... mais il y a quand même des choses que je n'ai pas oublié. Et je croise les doigts de conserver quelques neurones en état le plus longtemps possible, même si la baisse est inéluctable.
J'espère cependant que de ton côté, un nombre important d'années à se confronter à l'enseignement, n'a pas débouché sur un ton doctoral irrépressible.
Les satellites n'utilisant que la propulsion électrique restent très minoritaires et leur part n'augmente pas significativement. Ils ont le gros défaut du temps plus long nécessaire pour rejoindre l'orbite géostationnaire.
Concernant l'évolution (ou pas) du nombre des satellites à propulsion électrique, pas sûr que le délai de mise à poste détourne tant que çà les clients (excepté bien sûr ceux qui ont besoin d'une mise à poste rapide par exemple pour un remplacement et le maintien d'un service).
Le nombre de plate-formes disponibles (et de fabricants) peut aussi évoluer.
On aura sans doute besoin d'examiner cela sur un nombre d'années plus important pour voir si la tendance reste à un nombre faible, (confirmant ce qu'on observe actuellement) ou si cela évolue. Wait and see.
montmein69- Donateur
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Hadéen a écrit:David L. a écrit:Les contrats annoncés la semaine dernière ne peuvent cacher les nuages noirs qui pointent à l'horizon...
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/quand-arianespace-flirte-avec-une-perte-colossale-790871.html
En même temps, 500 M€ pour une période de 6 ans... C'est plus ou moins le montant du 1er EGAS.
Ces 500 M€ c’est juste la recapitalisation
Il y a une somme supérieure demandée par AGS pour couvrir les frais de la transition avec Ariane 5
bds973- Messages : 1326
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bds973 a écrit:Hadéen a écrit:
En même temps, 500 M€ pour une période de 6 ans... C'est plus ou moins le montant du 1er EGAS.
Ces 500 M€ c’est juste la recapitalisation
Il y a une somme supérieure demandée par AGS pour couvrir les frais de la transition avec Ariane 5
Je crois le sujet suffisamment abscons pour éviter de mélanger les problèmes. De l'article de CABIROL il ressort que du fait de l'abaissement des prix de lancement des A5, les pertes constatées devront être prises en charge par une recapitalisation. Les 500 M€. Les surcoûts d'exploitation liés à la gestion de la phase de transition avec 6 sont à compter dans le programme A6. De même que le démantèlement des installations A5.
Hadéen- Donateur
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Cà risque de "chauffer un peu" lors de la prochaine ministérielle de l'ESA si Arianegroup tape du poing sur la table parce que le nombre de vols minimal qu'ils ont demandé n'est pas honoré (à voir si déjà ce sera dans les clous pour les vols institutionnels .... pour le commercial c'est normalement le boulot de leurs "chasseurs de contrat" ... et s'ils ont du - ou pas - vendre à perte :affraid: ), et qu'ils demandent sous une forme ou une autre 'injection de subventions pour compenser.
On aurait alors le même scénario - en pire probablement - que celui qui a suivi la carrière d'Ariane 5. :cheers:
A ce compte-là .... pas exclu qu'une voilure réduite uniquement au maintien de l'accès à l'espace européen uniquement pour ses vols institutionnels survienne par décision des chefs d'états.
Le volet commercial étant sorti de l'équation et restitué aux constructeurs. A eux de gérer leur business au mieux.
Alors délire ?
On aurait alors le même scénario - en pire probablement - que celui qui a suivi la carrière d'Ariane 5. :cheers:
A ce compte-là .... pas exclu qu'une voilure réduite uniquement au maintien de l'accès à l'espace européen uniquement pour ses vols institutionnels survienne par décision des chefs d'états.
Le volet commercial étant sorti de l'équation et restitué aux constructeurs. A eux de gérer leur business au mieux.
Alors délire ?
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Cà risque de "chauffer un peu" lors de la prochaine ministérielle de l'ESA si Arianegroup tape du poing sur la table parce que le nombre de vols minimal qu'ils ont demandé n'est pas honoré (à voir si déjà ce sera dans les clous pour les vols institutionnels .... pour le commercial c'est normalement le boulot de leurs "chasseurs de contrat" ... et s'ils ont du - ou pas - vendre à perte :affraid: ), et qu'ils demandent sous une forme ou une autre 'injection de subventions pour compenser.
On aurait alors le même scénario - en pire probablement - que celui qui a suivi la carrière d'Ariane 5. :cheers:
A ce compte-là .... pas exclu qu'une voilure réduite uniquement au maintien de l'accès à l'espace européen uniquement pour ses vols institutionnels survienne par décision des chefs d'états.
Le volet commercial étant sorti de l'équation et restitué aux constructeurs. A eux de gérer leur business au mieux.
Alors délire ?
Délire... "Oui" serait exagéré Mais paradoxalement, toutes les études économiques ont montré qu'une cadence de lancement faible limitée aux seuls besoins institutionnels coûtait encore plus chère aux états que la subvention nécessaire aux vols commerciaux pour amener la cadence annuelle de lancement à au moins 6.
Hadéen- Donateur
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Hadéen a écrit:montmein69 a écrit:Cà risque de "chauffer un peu" lors de la prochaine ministérielle de l'ESA si Arianegroup tape du poing sur la table parce que le nombre de vols minimal qu'ils ont demandé n'est pas honoré (à voir si déjà ce sera dans les clous pour les vols institutionnels .... pour le commercial c'est normalement le boulot de leurs "chasseurs de contrat" ... et s'ils ont du - ou pas - vendre à perte :affraid: ), et qu'ils demandent sous une forme ou une autre 'injection de subventions pour compenser.
On aurait alors le même scénario - en pire probablement - que celui qui a suivi la carrière d'Ariane 5. :cheers:
A ce compte-là .... pas exclu qu'une voilure réduite uniquement au maintien de l'accès à l'espace européen uniquement pour ses vols institutionnels survienne par décision des chefs d'états.
Le volet commercial étant sorti de l'équation et restitué aux constructeurs. A eux de gérer leur business au mieux.
Alors délire ?
Délire... "Oui" serait exagéré Mais paradoxalement, toutes les études économiques ont montré qu'une cadence de lancement faible limitée aux seuls besoins institutionnels coûtait encore plus chère aux états que la subvention nécessaire aux vols commerciaux pour amener la cadence annuelle de lancement à au moins 6.
Effectivement, avec la version phh, c’est Effectivement comme cela
La version PPH du CNES devait au contraire éviter les subventions
Enfin, je radote malheureusement
Dire qu’ariane 5 ME avait été arrêtée justement à cause des coûts du soutien à l’exploitation.
Et si l’europe paie des milliards pour le soutien à ariane 6, c’est Avio et l’Italie qui vont exiger la même chose
bds973- Messages : 1326
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David L. a écrit:Mustard a écrit:
C'est exactement ce qui se passe dan sle domaine de l'aviation civile, dans le match Boeing vs Aribus. L'un ne disparaitra jamais car ce qui peut arriver de pire pour des clients c'est un monopole. Car si un constructeur ou opérateur a un monopole il se retrouve ne position de force sur le client, et ça se répercute sur une élévation des tarifs, des clauses abusives, et surcout annexe, etc.
Le duopole devrait être remis en question par l'arrivée de la Chine dans ce domaine avec le Comac C919.
J'en doute très fortement. Le C919 a beaucoup de mal à se vendre, à ce jour seules des compagnies chinoises l'ont commandé, surement sous la contrainte d'état, et seule une compagnie américaines de leasing en a acheté 10 surement pour le marché chinois.
La sécurité, la confiance et la fiabilité est un paramètre primordial dans ce domaine de l'aviation civile, et aucune compagnie n'oserait investir dans une flotte d'avions chinois, ce serait catastrophique pour son image. Le public a trop l'image des produits bas de gamme et peu fiable des produits chinois. Un passager qui aura le choix de faire un vol sur A320 ou C191 prendra toujours l'avion européen.
On a déja eu le cas des voitures chinoises il y a quelques années qui ont tenté de pénétrer le marché européen, ça a été un fiasco, le test EuroNcap a été une catastrophe et l'image du public était très mauvaise. Autant le public est prêt à payer du chinois pour du textile, des gadgets, etc autant il n'est visiblement pas pret à mettre sa vie et sa sécurité sur un produit d'un pays qui a la réputation de faire des produits peu fiable, falsifié, ou de qualité douteuse.
Peut etre que l'avion se vendra auprès de certaines compagnies de pays pauvres, en afrique ou en asie mais je doute fortement que les grandes compagnies mondiales se tournent vers COMAC.
Déja il y a quelques années ont avait annoncé Bombardier comme sérieux concurrent sur ce marché du court courrier, et finalement ils se sont écroulé, et ont fini racheté par Airbus. Pareil pour embraer qui a fini absorbé par Boeing.
A noter que le C191 est une copie de l'A320, et a une génération de retard sur l'A3220 neo qui fait un carton et sur la B737max. Tout en sachant que le futur avion Boeing et Airbus sera assurement un remplacant de ces deux avions court courrier et seront donc d'une génération nettement plus avancé que la C919 en étant plus sûr et plus économique. Et pusi il y a de spratique commerciale qui font que les deux géants ont tendances à ficelé les clients, je sais que par exemple à l'époque ou l'A380 n'existait pas, Boeing qui avait le monopole du Jumba obligeait ses clients du 747 d'acheter d'autres modèles de la marque. Je ne doute donc pas que Airbus et Boeing ont bien ficelé leurs clients pour etre fidèle. Et quand on a une flotte de 200 Airbus ou Boeing on a interet de rester fidèle pour rationaliser les couts de maintenance, de pièces de rechange, de formations.
Mustard a écrit:David L. a écrit:
Le duopole devrait être remis en question par l'arrivée de la Chine dans ce domaine avec le Comac C919.
J'en doute très fortement. Le C919 a beaucoup de mal à se vendre, à ce jour seules des compagnies chinoises l'ont commandé, surement sous la contrainte d'état, et seule une compagnie américaines de leasing en a acheté 10 surement pour le marché chinois.
La sécurité, la confiance et la fiabilité est un paramètre primordial dans ce domaine de l'aviation civile, et aucune compagnie n'oserait investir dans une flotte d'avions chinois, ce serait catastrophique pour son image. Le public a trop l'image des produits bas de gamme et peu fiable des produits chinois. Un passager qui aura le choix de faire un vol sur A320 ou C191 prendra toujours l'avion européen.
On a déja eu le cas des voitures chinoises il y a quelques années qui ont tenté de pénétrer le marché européen, ça a été un fiasco, le test EuroNcap a été une catastrophe et l'image du public était très mauvaise. Autant le public est prêt à payer du chinois pour du textile, des gadgets, etc autant il n'est visiblement pas pret à mettre sa vie et sa sécurité sur un produit d'un pays qui a la réputation de faire des produits peu fiable, falsifié, ou de qualité douteuse.
Peut etre que l'avion se vendra auprès de certaines compagnies de pays pauvres, en afrique ou en asie mais je doute fortement que les grandes compagnies mondiales se tournent vers COMAC.
Déja il y a quelques années ont avait annoncé Bombardier comme sérieux concurrent sur ce marché du court courrier, et finalement ils se sont écroulé, et ont fini racheté par Airbus. Pareil pour embraer qui a fini absorbé par Boeing.
A noter que le C191 est une copie de l'A320, et a une génération de retard sur l'A3220 neo qui fait un carton et sur la B737max. Tout en sachant que le futur avion Boeing et Airbus sera assurement un remplacant de ces deux avions court courrier et seront donc d'une génération nettement plus avancé que la C919 en étant plus sûr et plus économique. Et pusi il y a de spratique commerciale qui font que les deux géants ont tendances à ficelé les clients, je sais que par exemple à l'époque ou l'A380 n'existait pas, Boeing qui avait le monopole du Jumba obligeait ses clients du 747 d'acheter d'autres modèles de la marque. Je ne doute donc pas que Airbus et Boeing ont bien ficelé leurs clients pour etre fidèle. Et quand on a une flotte de 200 Airbus ou Boeing on a interet de rester fidèle pour rationaliser les couts de maintenance, de pièces de rechange, de formations.
on est franchement hors-sujet
bds973- Messages : 1326
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"Ariane est dans un dénis profond concernant la BFR de SpaceX". Mr Francis Rocard prétend que la BFR est de la science fiction ! Il déclare aussi que ce n'est pas éthique de créer une civilisation multiplanétaire. (De ce fait les dinosaures étaient éthiquement correctes !) Il reconnait Falcon 9 mais oublie Falcon Heavy. Je m'interroge sur le côté visionnaire d'un directeur du programme d'exploration du système solaire au CNES ! (Repris d'une entrevue par un journaliste du Courrier International)https://2img.net/u/1813/36/40/88/smiles/3633899507.gif
wettnic a écrit:"Ariane est dans un dénis profond concernant la BFR de SpaceX". Mr Francis Rocard prétend que la BFR est de la science fiction ! Il déclare aussi que ce n'est pas éthique de créer une civilisation multiplanétaire. (De ce fait les dinosaures étaient éthiquement correctes !) Il reconnait Falcon 9 mais oublie Falcon Heavy. Je m'interroge sur le côté visionnaire d'un directeur du programme d'exploration du système solaire au CNES ! (Repris d'une entrevue par un journaliste du Courrier International)https://2img.net/u/1813/36/40/88/smiles/3633899507.gif
Sans commenter le fond de ces propos (il y aurait beaucoup à dire...), il faudrait au minimum comprendre qu'il n'y a rigoureusement aucun rapport entre Ariane / Arianespace et Mr Françis ROCARD.
Hadéen- Donateur
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Hadéen a écrit:wettnic a écrit:"Ariane est dans un dénis profond concernant la BFR de SpaceX". Mr Francis Rocard prétend que la BFR est de la science fiction ! Il déclare aussi que ce n'est pas éthique de créer une civilisation multiplanétaire. (De ce fait les dinosaures étaient éthiquement correctes !) Il reconnait Falcon 9 mais oublie Falcon Heavy. Je m'interroge sur le côté visionnaire d'un directeur du programme d'exploration du système solaire au CNES ! (Repris d'une entrevue par un journaliste du Courrier International)
Sans commenter le fond de ces propos (il y aurait beaucoup à dire...), il faudrait au minimum comprendre qu'il n'y a rigoureusement aucun rapport entre Ariane / Arianespace et Mr Françis ROCARD.
Les propos sont en effet un peu maladroits et les conclusions un peu hâtives mais le fait de dire qu'il n'y a strictement aucun rapport entre F. Rocard et Arianespace est tout aussi faux.
Les dires d'une telle personnes influencent forcément les décisions politiques qui vont suivre.
GNU Hope- Messages : 603
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