Soyouz-2.1b (Corot) - Baï - 27.12.2006
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C'est vrai que Corot fait "pitchoun" quand on le voit (600 kg seulement, la Soyuz était bien surdimensionnée mais c'était un vol d'essai).
Néanmoins dans ce cas la taille n'a pas réellement d'importance car c'est plutôt le procédé qui est novateur.
Néanmoins dans ce cas la taille n'a pas réellement d'importance car c'est plutôt le procédé qui est novateur.
Invité- Invité
Corot offre aux équipes du CNES le plus beau des cadeaux
27 décembre 2006
C’est au sommet d’une immense flamme de plus de 100 mètres de long que le satellite français Corot s’est élancé aujourd’hui à la conquête des terres du ciel depuis le Cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
À 15 h 23 heure de Paris, les 16 moteurs-fusées du 1er étage du lanceur Soyouz ont déchiré le crépuscule kazakh dans un vacarme assourdissant, arrachant du sol quelque 300 tonnes de carburant et de haute technologie, parmi lesquels les 630 kilos de Corot. Quelques dizaines de minutes plus tard, le dernier étage plaçait impeccablement Corot sur l’orbite prévue, à 900 km d’altitude.
Ce lancement était doublement emblématique pour le CNES puisqu’il marquait à la fois le premier vol de la version de Soyouz conçue pour décoller depuis le port spatial de Kourou (la 2-1B), et le départ du premier satellite susceptible de découvrir de nouvelles terres autour d’autres étoiles, dont le CNES a assuré l’entière maîtrise d’œuvre.
Des années d’effort récompensées
Pour beaucoup de chercheurs français et d’ingénieurs du CNES, ce lancement représentait l’aboutissement d’une quinzaine d’années de travail acharné. Aussi on imagine sans peine la tension que chacun a pu éprouver jusqu’à l’annonce de la bonne satellisation de Corot, mais également l’immense joie et les vives émotions qui ont suivi.
Après ce lancement parfait, Corot aura encore à subir dans les prochains jours quelques tests fonctionnels pour vérifier que le satellite n’a pas été endommagé par les fortes vibrations liées au décollage. Dans la première quinzaine de janvier débutera un programme dit de « calibration d’obscurité» : L’immense pare-soleil de Corot restera fermé pendant 2 semaines, ce qui permettra de mesurer les caractéristiques du signal électronique des capteurs en obscurité.
« On évaluera également la sensibilité de l’instrument à l’environnement radiatif terrestre » précise Laurent Boisnard, responsable système de la mission.
Première lumière
Ce n’est qu’au bout de deux semaines de ce régime que l’obturateur sera enfin ouvert, permettant à Corot de voir pour la première fois la lumière d’étoiles situées dans la constellation de la Licorne, à la gauche d’Orion, le grand chasseur qui domine de son imposante silhouette trapézoïdale les nuits d’hiver.
C’est là, dans les infimes variations de la lumière de ces lointains soleils, que Corot sera en mesure de déceler la trace du passage d’une exoplanète, peut-être aussi petite que 2 fois la Terre pour une étoile de même type que le Soleil.
Selon la façon dont se passeront les tests préliminaires, Corot devrait pouvoir produire ses premiers résultats scientifiques dans un délai compris entre 1 et 2 mois. Après le cadeau de Noël un peu tardif que représente ce lancement réussi, l’hiver s’annonce plein de promesses pour Corot.
27 décembre 2006
C’est au sommet d’une immense flamme de plus de 100 mètres de long que le satellite français Corot s’est élancé aujourd’hui à la conquête des terres du ciel depuis le Cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
À 15 h 23 heure de Paris, les 16 moteurs-fusées du 1er étage du lanceur Soyouz ont déchiré le crépuscule kazakh dans un vacarme assourdissant, arrachant du sol quelque 300 tonnes de carburant et de haute technologie, parmi lesquels les 630 kilos de Corot. Quelques dizaines de minutes plus tard, le dernier étage plaçait impeccablement Corot sur l’orbite prévue, à 900 km d’altitude.
Ce lancement était doublement emblématique pour le CNES puisqu’il marquait à la fois le premier vol de la version de Soyouz conçue pour décoller depuis le port spatial de Kourou (la 2-1B), et le départ du premier satellite susceptible de découvrir de nouvelles terres autour d’autres étoiles, dont le CNES a assuré l’entière maîtrise d’œuvre.
Des années d’effort récompensées
Pour beaucoup de chercheurs français et d’ingénieurs du CNES, ce lancement représentait l’aboutissement d’une quinzaine d’années de travail acharné. Aussi on imagine sans peine la tension que chacun a pu éprouver jusqu’à l’annonce de la bonne satellisation de Corot, mais également l’immense joie et les vives émotions qui ont suivi.
Après ce lancement parfait, Corot aura encore à subir dans les prochains jours quelques tests fonctionnels pour vérifier que le satellite n’a pas été endommagé par les fortes vibrations liées au décollage. Dans la première quinzaine de janvier débutera un programme dit de « calibration d’obscurité» : L’immense pare-soleil de Corot restera fermé pendant 2 semaines, ce qui permettra de mesurer les caractéristiques du signal électronique des capteurs en obscurité.
« On évaluera également la sensibilité de l’instrument à l’environnement radiatif terrestre » précise Laurent Boisnard, responsable système de la mission.
Première lumière
Ce n’est qu’au bout de deux semaines de ce régime que l’obturateur sera enfin ouvert, permettant à Corot de voir pour la première fois la lumière d’étoiles situées dans la constellation de la Licorne, à la gauche d’Orion, le grand chasseur qui domine de son imposante silhouette trapézoïdale les nuits d’hiver.
C’est là, dans les infimes variations de la lumière de ces lointains soleils, que Corot sera en mesure de déceler la trace du passage d’une exoplanète, peut-être aussi petite que 2 fois la Terre pour une étoile de même type que le Soleil.
Selon la façon dont se passeront les tests préliminaires, Corot devrait pouvoir produire ses premiers résultats scientifiques dans un délai compris entre 1 et 2 mois. Après le cadeau de Noël un peu tardif que représente ce lancement réussi, l’hiver s’annonce plein de promesses pour Corot.
Invité- Invité
C'est une immense joie que d'avoir un tel sat français en orbite aussi tôt dans l'histoire de la recherche en exo-terre. Il devrait en faire de belles découvertes !
Fabien- Messages : 6862
Inscrit le : 23/09/2005
Age : 46
Localisation : Paris (75)
Aragatz a écrit:Un téléscope de 30 cm de diamètre seulement ? Ca me paraît petit pour un satellite astronomique censé faire de grandes observations !
A titre d'exemple le miroir du HST ou "Hubble" ne mesure que 2m ce qui semble bien petit au regard des magnifiques photos transmises... ;)
astroman- Messages : 1007
Inscrit le : 25/02/2006
Age : 57
Localisation : Région Parisenne
quelques images :
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2027
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2027
vp- Messages : 4557
Inscrit le : 21/09/2005
Age : 50
Localisation : RP
On va devoir être patient, dur dur
Les premiers résultats scientifiques ne sont pas prévus avant plusieurs mois. Deux mois de recette du satellite sont prévus de façon à s'assurer du bon fonctionnement des charges utiles et scientifiques. D'après Jean Schneider, un des scientifiques impliqués dans le projet, les premières découvertes intéressantes pour le grand public, c'est-à-dire des exoplanètes, sont prévues au mieux au printemps pour des Jupiter Chauds et fin 2007 pour des Super-Terres.
On entend ça et là que des planètes de la taille de la Terre seront découvertes par COROT. Or, Annie Baglin, responsable de la mission et chercheuse au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Lesia), tient à préciser que bien que cela soit possible, il est cependant peu probable que ce télescope spatial en débusque !
Dernière précisions, qu'entend-t-on par Jupiter Chaud et Super-Terre ? Rappelons le mini psychodrame qui s'est joué l'été dernier autour de la définition de l'appellation d'une planète dans le Système Solaire. Il en va de même dans le cas des exoplanètes: bien que 220 de ces objets aient été découverts, il n'existe pas aujourd'hui de règle clairement établie pour les définir ! Pour de nombreux astronomes, toutefois, on entend par Jupiter chaud des exoplanètes de type jovien dont la masse est inférieure à environ 13 fois celle de Jupiter et qui sont très proches de leur étoile. Quant aux Super-Terres, il s'agit de planètes telluriques similaires à la Terre et de taille égale à moins de 2,5 rayons terrestres. Au-delà, il est peu probable qu'une planète tellurique de cette taille se forme.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3563
170 ME vs 500 M$,
la France supporte encore près des trois quarts d'un budget de 170 millions d'euros, à comparer avec les 500 millions de dollars que les Américains consacrent à leur sonde exclusivem
ent dédiée à la chasse aux exoplanètes, Kepler, qui ne s'envolera pas avant la fin 2008.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-850040@51-846221,0.html
Les premiers résultats scientifiques ne sont pas prévus avant plusieurs mois. Deux mois de recette du satellite sont prévus de façon à s'assurer du bon fonctionnement des charges utiles et scientifiques. D'après Jean Schneider, un des scientifiques impliqués dans le projet, les premières découvertes intéressantes pour le grand public, c'est-à-dire des exoplanètes, sont prévues au mieux au printemps pour des Jupiter Chauds et fin 2007 pour des Super-Terres.
On entend ça et là que des planètes de la taille de la Terre seront découvertes par COROT. Or, Annie Baglin, responsable de la mission et chercheuse au Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Lesia), tient à préciser que bien que cela soit possible, il est cependant peu probable que ce télescope spatial en débusque !
Dernière précisions, qu'entend-t-on par Jupiter Chaud et Super-Terre ? Rappelons le mini psychodrame qui s'est joué l'été dernier autour de la définition de l'appellation d'une planète dans le Système Solaire. Il en va de même dans le cas des exoplanètes: bien que 220 de ces objets aient été découverts, il n'existe pas aujourd'hui de règle clairement établie pour les définir ! Pour de nombreux astronomes, toutefois, on entend par Jupiter chaud des exoplanètes de type jovien dont la masse est inférieure à environ 13 fois celle de Jupiter et qui sont très proches de leur étoile. Quant aux Super-Terres, il s'agit de planètes telluriques similaires à la Terre et de taille égale à moins de 2,5 rayons terrestres. Au-delà, il est peu probable qu'une planète tellurique de cette taille se forme.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3563
170 ME vs 500 M$,
la France supporte encore près des trois quarts d'un budget de 170 millions d'euros, à comparer avec les 500 millions de dollars que les Américains consacrent à leur sonde exclusivem
ent dédiée à la chasse aux exoplanètes, Kepler, qui ne s'envolera pas avant la fin 2008.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-850040@51-846221,0.html
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
David L.- Modérateur
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Inscrit le : 16/08/2009
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