Mini BFS sur Falcon 9

Où il est question de tester une petite version du BFS propulsée par un Falcon 9 au lieu d'un BFR:
Mini BFS

http://www.forum-conquete-spatiale.fr/t19040p150-spacex-progression-de-la-rutilisation#434660
les infos sont la
c'est un twitt de musk disant que " le second étage (de la falcon 9) serait amélioré pour devenir comme une mini BFR ship" et a une question il répond que ce sera pour 2019.
donc on peut imaginer  un S2 intégrant des éléments de BFS plus qu'un BFS miniaturisé pour tenir sur une falcon 9

parmi les détails que l'on peut imaginer, c'est :
-recuperation (je vois pas comment les modifications pourrait ne pas aller sans se sens)
- un bouclier thermique radiatif réutilisable
-coiffe fixé au second étage type beluga (c'est pas optimal en masse mais sa évite de jouer avec les filets sans succes)
-ailes/train d’atterrissage (pour teste la formule aero du BFS)
-l’intégration d'un raptor VAC (j'y crois pas , ils ont prévu que les premiers BFS vol avec des raptor SL , c'est pas pour intégrer un VAC sur un S2 des 2019).

Par contre je ne comprends pas si c'est juste pour un test ou c'est une évolution permanente... des idées?

Je comprends que ça servira uniquement de test pour tester le bouclier et les flaps du BFS dans la haute atmosphère, donc j'imagine mal comment ça pourrait être pérenne une fois que le BFS vole.

Space Opera a écrit:Je comprends que ça servira uniquement de test pour tester le bouclier et les flaps du BFS dans la haute atmosphère, donc j'imagine mal comment ça pourrait être pérenne une fois que le BFS vole.

Effectivement.
Musk s'attaque enfin à un des problèmes clés de son concept, là où il y a sans doute les plus grosses incertitudes, c'est-à-dire l'utilisation d'un bouclier thermique intégré ultra-léger tout en maintenant une grande précision de guidage lors de la rentrée atmosphérique, que ce soit d'ailleurs pour la rentrée terrestre à grande vitesse ou l'aérocapture et la rentrée martienne.
Pour Mars, on n'a fait atterrir jusqu'à maintenant que des atterrisseurs légers avec un petit coefficient balistique, on manque cruellement de données et de tests pour les atterrisseurs lourds avec de gros coefficients balistiques et une portance ajustable. Dans un rapport NASA de 2009, il était même indiqué que la phase d'entrée descente et atterrissage était celle où il y avait le plus d'incertitudes et de risques potentiels parmi toutes les phases risquées d'une mission martienne, les choix techniques restant à faire.