Jielong-1 / SD-1 (Qiancheng 01 + Xingshidai 5 + Tianqi-2) - JSLC - 17.8.2019
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1er lancement de la Jielong-1 (SD-1, 捷龙一号) effectué cette nuit à 04h11 UTC. 3 sat ont été placés en orbite :
千乘一号01星 (Qiancheng-1 01 xing, pour Qiancheng Exploration Tech Co, (sat d’imagerie de 2 m de résolution et de 65 kg)
星时代-5 (Xingshidai 5) pour Guoxing Aerospace Tech de Chengdu
et
天启二号 (Tianqi 2) pour Guodian Gaokeji YG de Pékin (IoT data relais).
@planet4589
千乘一号01星 (Qiancheng-1 01 xing, pour Qiancheng Exploration Tech Co, (sat d’imagerie de 2 m de résolution et de 65 kg)
星时代-5 (Xingshidai 5) pour Guoxing Aerospace Tech de Chengdu
et
天启二号 (Tianqi 2) pour Guodian Gaokeji YG de Pékin (IoT data relais).
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Dernière édition par Wakka le Ven 30 Aoû 2019 - 22:04, édité 2 fois
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On ne peux pas dire que les chinois se croisent les bras ! La Chine sent bien s'ouvrir la nouvelle voie qui se trace aux nano-satellites et elle veut être présente avec plusieurs petits lanceurs (non récupérables) sur ce marché prometteur. :sage:
Astro-notes a écrit:.../cut/... La Chine sent bien s'ouvrir la nouvelle voie qui se trace aux nano-satellites et elle veut être présente avec plusieurs petits lanceurs (non récupérables) sur ce marché prometteur.
Il faut je pense faire une différence entre les sociétés qui se positionnent sur ce marché.
d'après le post d'Elixir
CASC CALT vise un prix de mise en orbite de 30,000 USD/kg qui viendra concurrencer CASIC et les autres startups chinoises comme iSpace, LandSpace, OneSpace, LinkSpace...etc.
- China Aerospace Science and Industry Corporation (CASIC) et CASC CALT (Chinese Academy of Launch Vehicle Technology) sont deux grosses sociétés étatiques (filiales de consortiums) qui complètent leur "gamme" de lanceurs et missiles avec CZ 11 et Smart Dragon 1
- iSpace, LandSpace, OneSpace, LinkSpace...etc sont des jeunes pousse/Startups .... disposant probablement de bien moins de moyens (je ne connais pas précisément leur statut et comment elles s'insèrent dans le business du spatial)
Si le marché devient très important il y aura de la place pour tout le monde.
Mais si une concurrence acharnée venait à se déclencher pour attirer le client .... avec des prix resserrés, pas sûr que toutes puissent se maintenir à flot.
montmein69- Donateur
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Les micro-lanceurs chinois qui ont volé jusqu'à présent sont très différents des lanceurs de cette catégorie développés ailleurs. Ce sont a priori des assemblages d'étage de missiles balistiques disponibles sur étagère (DF-11, DF-15, DF-21, DF-26) alors qu'ailleurs ce sont majoritairement des développements originaux.
Pline- Messages : 1140
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Dans le titre pourquoi mettre S.D 1 et non le nom du lanceur Jielong 1 ?
MEGHARBA- Donateur
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MEGHARBA a écrit:Dans le titre pourquoi mettre S.D 1 et non le nom du lanceur Jielong 1 ?
Le nom du lanceur Jielong 1 est en effet à mon avis celui que les personnes intéressées utiliseront le plus souvent pour les recherches. Sur internet, dans la presse, c’est la dénomination la plus fréquente.
Dans le titre on veut faire court, mais faut-il faire une économie de 3 caractères dont la contrepartie est de ne pas satisfaire certaines recherches et de donner l’impression que le FCS n’a pas couvert le sujet ?
PierredeSedna- Donateur
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MEGHARBA a écrit:Dans le titre pourquoi mettre S.D 1 et non le nom du lanceur Jielong 1 ?
PierredeSedna a écrit:MEGHARBA a écrit:Dans le titre pourquoi mettre S.D 1 et non le nom du lanceur Jielong 1 ?
Le nom du lanceur Jielong 1 est en effet à mon avis celui que les personnes intéressées utiliseront le plus souvent pour les recherches. Sur internet, dans la presse, c’est la dénomination la plus fréquente.
Dans le titre on veut faire court, mais faut-il faire une économie de 3 caractères dont la contrepartie est de ne pas satisfaire certaines recherches et de donner l’impression que le FCS n’a pas couvert le sujet ?
Reçu !
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Il faut signaler l'originalité de ce lanceur: il apparait que les satellites ne sont pas dans la coiffe, au sommet du lanceur mais dans un cylindre entre le 3ème et 4ème étage.
Avant son allumage le 4ème étage doit effectuer un retournement de 180° pour s'orienter dans la direction du vol.
La séquence de lancement est la suivante :
On a successivement :
- largage coiffe
- séparation étage 2/3 et allumage étage 3
- séparation étage 3/composite supérieur (étage 4 + satellites)
=> suite
Avant son allumage le 4ème étage doit effectuer un retournement de 180° pour s'orienter dans la direction du vol.
La séquence de lancement est la suivante :
On a successivement :
- largage coiffe
- séparation étage 2/3 et allumage étage 3
- séparation étage 3/composite supérieur (étage 4 + satellites)
=> suite
MRS- Messages : 524
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Voilà une nouvelle illustration de ce qui était dit sur un autre fil : il faut laisser les nouveaux acteurs de la conquête spatiale explorer des voies inattendues.MRS a écrit:Il faut signaler l'originalité de ce lanceur: il apparait que les satellites ne sont pas dans la coiffe, au sommet du lanceur mais dans un cylindre entre le 3ème et 4ème étage.
Avant son allumage le 4ème étage doit effectuer un retournement de 180° pour s'orienter dans la direction du vol.
La séquence de lancement est la suivante :
On a successivement :
- largage coiffe
- séparation étage 2/3 et allumage étage 3
- séparation étage 3/composite supérieur (étage 4 + satellites)
et pour terminer, extinction étage 4 et séparation des trois satellites …
puis :
- ouverture des carénages protégeant les satellites
- rotation étage 4 de 180°
- allumage étage 4
Mettre les satellites entre le 3ème et le 4ème étage de la fusée : cette jeune entreprise chinoise "n'essaye même pas" de faire selon les usages adoptés depuis le Spoutnik de 1957 !
Les satellites n'étaient pas en haut de la fusée, et pourtant, tout s'est bien passé. Le 4ème étage a effectué une rotation de 180° avant la satellisation.
C'est renversant, si j'ose dire, mais j'espère bien que cela ne provoquera pas d'infarctus chez ceux que rebutent les innovations aux allures de bricolage, qui leur apparaissent comme ne pouvant conduire qu'à la catastrophe et à la gabegie.
Heureusement que cette fois, ce n'était pas une préconisation d'Elon Musk ni une réalisation de SpaceX ! Je n'ose imaginer les commentaires sarcastiques que cela aurait alors suscité !
Le New Space ne se limite heureusement pas à un homme et à une entreprise, c'est un état d'esprit. Le New Space n'a pas de frontières.
PierredeSedna- Donateur
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C’est sûr que c’est renversant...mais la surprise passée, il faut chercher les raisons de la localisation des satellites entre le troisième et le quatrième étage :
- Une protection renforcée des satellites lors de la traversée atmosphérique par le quatrième étage servant de bouclier ?
- une disposition plus commode des satellites dans un espace cylindrique plutôt que dans une ogive ?
- une forme plus simple de carénage plus facile à construire ?
( on remarque à ce sujet que le cône vide au sommet peut être rudimentaire et sans mécanisme pour le séparer en deux)
-...???
- Une protection renforcée des satellites lors de la traversée atmosphérique par le quatrième étage servant de bouclier ?
- une disposition plus commode des satellites dans un espace cylindrique plutôt que dans une ogive ?
- une forme plus simple de carénage plus facile à construire ?
( on remarque à ce sujet que le cône vide au sommet peut être rudimentaire et sans mécanisme pour le séparer en deux)
-...???
Giwa- Donateur
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Localisation : Draguignan
Je penserais plutôt à la solution de réutilisation de matériel déjà éprouvé pour les missiles ballistiques sur lesquels SD-1 est visiblement basé. Par besoin de reconcevoir une coiffe et des systèmes de séparation spécialisés, le satellite remplace la charge nucléaire. C'était déjà un peu le cas du missile Dnepr transformé en lanceur et qui devait effectuer une rotation de 180° avant de libérer son satellite.
(tiré de https://snebulos.mit.edu/projects/reference/launch_vehicles/DNEPR/Dnepr_User_Guide.pdf)
(tiré de https://snebulos.mit.edu/projects/reference/launch_vehicles/DNEPR/Dnepr_User_Guide.pdf)
MRS- Messages : 524
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MEGHARBA a écrit:Dans le titre pourquoi mettre S.D 1 et non le nom du lanceur Jielong 1 ?
"Jielong" est la traduction phonétique de son nom en chinois, mais son nom officiel en anglais est bel et bien SD-1, SD pour Smart Dragon.
Henri K.
SD-1 : Quand le géant national vient concurrencer les startups
http://www.eastpendulum.com/sd-1-quand-le-geant-national-vient-concurrencer-les-startups
Henri K.
Le constructeur des fusées Longue Marche a réussi le vol inaugural de son nouveau micro-lanceur SD-1, signe de son ambition portée sur le marché fleurissant des petits satellites en Chine.
http://www.eastpendulum.com/sd-1-quand-le-geant-national-vient-concurrencer-les-startups
Henri K.
J'ai fais une remarque sur le fil Rocket Lab et son lanceur Electron-8, j'aurai pu tout aussi bien l'éditer dans ce fil. J'ajoute donc que nonobstant les lourds habituels satellites commerciaux, peut-être assistons nous sans trop s'en rendre compte à un nouveau paradigme dans les charges utiles. Tresser des tapis de nano-sat pour les communications, l'observation, la localisation, pourrait maintenant "sonner le glas" des grosses charges utiles. Pour ça lisons un peu ce que l'on attend de ces nano sat en réseau sur orbites basses, et les COM en particulier, dans la perspective de la numérisation des liaisons électroniques en réseau, on devine le début de la fin des gros machins en GEO. Je ne dis pas, plus de charges utiles en GEO, mais beaucoup moins, voire beaucoup beaucoup moins. En marge de cette remarque, chez les militaires, dans l'aérospatial en particulier l'arrivée de ces nouvelles charges utiles ouvre des perspectives inattendues justifiant ainsi les avions de combat dit de 5e génération (entre autre chose). :eeks:
Astro-notes a écrit: Pour ça lisons un peu ce que l'on attend de ces nano sat en réseau sur orbites basses, et les COM en particulier, dans la perspective de la numérisation des liaisons électroniques en réseau, on devine le début de la fin des gros machins en GEO. Je ne dis pas, plus de charges utiles en GEO, mais beaucoup moins, voire beaucoup beaucoup moins. :eeks:
L'évolution technique a déjà allongé notablement la durée de vie des satellites de COM placés en GEO, la propulsion électrique joue son rôle en permettant le maintien à poste pour 15 ans au moins avec un gain de masse sur les ergols. De ce fait, on a assisté à une baisse significative sur le marché des lancements (qui impacte à peu près tous les prestataires de lancement). Et cela AMHA s'était engagé avant que la concurrence de nano-sat en LEO soit déjà significative.
Pour les nano-sat en orbite basse, c'est un marché émergent. Il parait voué à se développer, mais dans quelles proportions ? il faudra quelques années pour se faire une idée. Plus de constructeurs peuvent se lancer sur ce créneau (universités notamment), mais les gros opérateurs de COM s'y engouffrent-elles ? je ne sais pas, les commandes de construction de -un peu moins - gros satellites à placer en GEO continue et ne semble pas devoir se tarir. Avoir un système en GEO fiable et disponible sur le long terme peut s'avérer préférable pour assurer une continuité de service maximale pour certains clients, que de devoir procéder à des lancements de remplacement (et remise en configuration) beaucoup plus fréquents.
Donc il y a de multiples paramètres .... auquel on peut rajouter (mais pour combien de temps) qu'un satellite en GEO est plus lointain à atteindre (par un malveillant) qu'un réseau en LEO.
On ne sait pas qui osera le premier se livrer à une "attaque", mais il est clair que de nombreux pays travaillent pour être prêt à protéger leurs satellites en contrant toutes sortes de menaces, voire à riposter contre les satellites de leur agresseur s'il est identifié.
montmein69- Donateur
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montmein69 a écrit:Donc il y a de multiples paramètres .... auquel on peut rajouter (mais pour combien de temps) qu'un satellite en GEO est plus lointain à atteindre (par un malveillant) qu'un réseau en LEO.
On ne sait pas qui osera le premier se livrer à une "attaque", mais il est clair que de nombreux pays travaillent pour être prêt à protéger leurs satellites en contrant toutes sortes de menaces, voire à riposter contre les satellites de leur agresseur s'il est identifié.
C’est un des arguments qui était avancé par les militaires états-uniens lorsqu’ils pensaient à aller sur la Lune dans les années 50 pour la militariser. Certes la riposte à une agression aurait été moins rapide qu’en orbite basse, mais aurait été à l’abri de toute attaque surprise et en y mettant les moyens auraient fait planer sur l’agresseur éventuel des menaces de représailles jusqu’à l’anéantissement
Giwa- Donateur
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Astro-notes a écrit:
[...] on devine le début de la fin des gros machins en GEO. [...]
Il n'y a pas de début de la fin des gros satellites géostationnaires, comme le montre le DFH-5 chinois. Ils resteront les plus adaptés pour certaines applications.
Les communications en orbite basse ne sont pas une nouveauté, le déploiement de la constellation Iridium date d'il y a plus de 20 ans. Et on peut remonter encore plus loin avec les Strela soviétiques.
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Le désespoir est une forme supérieure de la critique. (Léo Ferré)
David L.- Modérateur
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Localisation : Troisième planète
Je réponds superficiellement à vos bonnes remarques. Le fait de dire comme David L que Iridium est déjà une vieille constellation de satellites me fait réagir, car, Iridium certes n'est pas un réseau placé en GEO mais il ne s'agit pas d'un réseau numérique, il n'est que téléphonique c'est l'exemple typique de réseau qui pourrait petit à petit devenir obsolète. Ce que je dis pour ces satellites en MEO est aussi valable en GEO puisque le délai de transmission commence à être significatif et rédhibitoire pour les synchros des horloges des réseaux de transfert de données numériques. Je ne suis pas bien certain que l'on apprécie l'ouverture de réseaux de transfert de données (toutes données confondues) dans un mode de maillage (comme IP internet protocole) et les anciens réseaux en étoile. D'un autre côté je comprends bien que l'on se fasse des "gorges chaudes" des satellites militaires comme les SBIRS (GEO) mais je ne vois pas ce qui empêchera d'en faire autant et bien mieux en LEO avec un nappage de pico-satellites déployés par centaines ? J'insiste, ces cubesats changent la donne ou commencent à changer la donne non pas pour l'ouverture qu'autorise l'ultra miniaturisation des composants qui sont montés sur ces plateformes satellitaires, mais par l'obligation que le numérique impose. Au fait si vous avez la moindre réticence au sujet du numérique, voyez le progrès qu'apporte le système de guidage entièrement robotisé sur les vaisseaux Soyouz et Progress permettant les rendez-vous en moins d'une poignée d'heures contre 48 heures avant !
Giwa a écrit:C’est sûr que c’est renversant...mais la surprise passée, il faut chercher les raisons de la localisation des satellites entre le troisième et le quatrième étage :
- Une protection renforcée des satellites lors de la traversée atmosphérique par le quatrième étage servant de bouclier ?
- une disposition plus commode des satellites dans un espace cylindrique plutôt que dans une ogive ?
- une forme plus simple de carénage plus facile à construire ?
( on remarque à ce sujet que le cône vide au sommet peut être rudimentaire et sans mécanisme pour le séparer en deux)
-...???
MRS a écrit:Je penserais plutôt à la solution de réutilisation de matériel déjà éprouvé pour les missiles ballistiques sur lesquels SD-1 est visiblement basé. Par besoin de reconcevoir une coiffe et des systèmes de séparation spécialisés, le satellite remplace la charge nucléaire. C'était déjà un peu le cas du missile Dnepr transformé en lanceur et qui devait effectuer une rotation de 180° avant de libérer son satellite.
A priori c'est une fusée à développement "rapide" donc en effet ils ont cherché à maximiser la simplicité des systèmes, l'utilisation de matériel "sur-étagère", ... Ce qui explique probablement cette configuration.
Pas certain que cela fasse économiser beaucoup de masse (ceci dit sur ce type de microlanceur chaque kilo économisé sur les derniers étages peut être important) mais il peut aussi y avoir un éventuel avantage d'un point de vue centrage et inerties à certains instants du vol.
Syl35- Donateur
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