Le secteur des télécoms spatiales: perspectives d'avenir
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De toutes façons quel que soit l'opérateur on en revient aux systèmes soit conventionnel, soit innovant, voir en rupture avec ce qui se fait "normalement" en astronautique. J'ai lu ,je ne sais plus où, que les militaires américains testaient des composants "grands publics" sur des charges utiles (à bord du X37 il me semble), dans le but de réduire les coûts et les délais d'approvisionnements.
Pour les télécommunications, utiliser des composants "ordinaires" est certes risqué mais ce risque est bien moindre à l'altitude des nouvelles constellations qu'en orbite géostationnaire.
De plus la durée de vie des satellites en LEO étant relativement courte, il vaut mieux avoir des coûts de fabrications bas, donc avec de l'électronique "grands publics" plutôt que du matériel durci aux normes "espace profond".
Quant à savoir ce que le commun des mortels fera de ces offres bien malin qui peut le dire !
On peut parier sans trop de risques que plusieurs constellations seront mises sur orbite, suivant l'adhésion du public, tous ne survivront pas.
Pour le moment, la grande question c'est le financement, et en corollaire les coûts de fabrication et de lancement.
Pour les télécommunications, utiliser des composants "ordinaires" est certes risqué mais ce risque est bien moindre à l'altitude des nouvelles constellations qu'en orbite géostationnaire.
De plus la durée de vie des satellites en LEO étant relativement courte, il vaut mieux avoir des coûts de fabrications bas, donc avec de l'électronique "grands publics" plutôt que du matériel durci aux normes "espace profond".
Quant à savoir ce que le commun des mortels fera de ces offres bien malin qui peut le dire !
On peut parier sans trop de risques que plusieurs constellations seront mises sur orbite, suivant l'adhésion du public, tous ne survivront pas.
Pour le moment, la grande question c'est le financement, et en corollaire les coûts de fabrication et de lancement.
Anovel- Donateur
- Messages : 2692
Inscrit le : 03/10/2017
Anovel a écrit:De toutes façons quel que soit l'opérateur on en revient aux systèmes soit conventionnel, soit innovant, voir en rupture avec ce qui se fait "normalement" en astronautique. J'ai lu ,je ne sais plus où, que les militaires américains testaient des composants "grands publics" sur des charges utiles (à bord du X37 il me semble), dans le but de réduire les coûts et les délais d'approvisionnements.
Pour les télécommunications, utiliser des composants "ordinaires" est certes risqué mais ce risque est bien moindre à l'altitude des nouvelles constellations qu'en orbite géostationnaire.
De plus la durée de vie des satellites en LEO étant relativement courte, il vaut mieux avoir des coûts de fabrications bas, donc avec de l'électronique "grands publics" plutôt que du matériel durci aux normes "espace profond".
Quant à savoir ce que le commun des mortels fera de ces offres bien malin qui peut le dire !
On peut parier sans trop de risques que plusieurs constellations seront mises sur orbite, suivant l'adhésion du public, tous ne survivront pas.
Pour le moment, la grande question c'est le financement, et en corollaire les coûts de fabrication et de lancement.
Bonsoir Anovel,
Justement, le fait de tester des composants ''grands publics'', c'est ce qu'on appelle la spacialisation des technologies. En réalité, les composants doivent être soumis à de nombreux tests en ce qui concerne leur durée de vie dans un environnement hostile (même au niveau LEO, ils doivent tenir plusieurs année voir au delà de la dizaine d'années sans jamais être réparés, dans un état d’apesanteur et soumis aux radiations normalement absorbées par l'atmosphère), ils doivent pouvoir supporter les décollages (les vibrations, les G qu'ils peuvent subir, les changements de températures etc) et aussi leur bon déploiement une fois en orbite. Cette spacialisation peut durer de 10 à 20 ans, c'est selon. En tout cas, ça reste très long.
Et ces contrôles, on ne peut pas y couper. En revanche, là où l'on peut réduire les tests vis à vis de satellites GEO ou autres programmes spaciaux, c'est que chaque satellite de la constellation LEO, individuellement, soit soumis à une série de tests (radiations, vibrations, déploiement etc) puisqu'ils seront produits en quantité industrielle et à l'identique. De plus, même si certains tombent en panne une fois en orbite, d'autres pourront les remplacer. C'est ici que le gain de temps et de tests peut être gagné. Et cela pose un autre soucis: l'augmentation considérable de débris spatiaux qui pourraient condamner certaines orbites en LEO. Mais ça, c'est un autre débat...
@Wakka: Merci, j'en prends bonne note !
HouSonMeiTong- Messages : 18
Inscrit le : 28/10/2019
Age : 32
Localisation : Toulouse
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