[Curiosity/MSL] L'exploration du cratère Gale (3/3)
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Cela me rappel le mystérieux rocher Wopmay dans le cratère Endurance, photographier par Opportunity (voir photo ci-dessous). Dans ce cas la NASA avait chercher a "gratter" celle-ci pour en découvrir la composition mais le rover n'a jamais pu se stabiliser sur la pente. Pas de laser non plus, donc le mystère persiste...
Atlantis- Messages : 1052
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Peut-être des bombes volcaniques qui seraient tombées dans un lac ?
Le site d'atterrissage a des particularités qui pourraient coller ... quoiqu'une activité volcanique proche .....c'est à confirmer. Mais on parle de millions d'années ... et il y a des indices .... alors ????
Le site d'atterrissage a des particularités qui pourraient coller ... quoiqu'une activité volcanique proche .....c'est à confirmer. Mais on parle de millions d'années ... et il y a des indices .... alors ????
https://www.geo.fr/environnement/mars-quelles-ont-ete-les-decouvertes-du-rover-curiosity-dix-ans-apres-son-atterrissage-sur-la-planete-rouge-211483 a écrit:le fameux site d'atterrissage abritait autrefois un système de lacs et de torrents, qui a existé pendant plusieurs millions d'années. La découverte par la suite de la roche fascinante "Strathdon", dans le 22e trou creusé dans le sol martien, nous en apprend plus sur son passé humide. Celui-ci était plus agité que soupçonné auparavant, puisque l'aspect feuilleté de la roche suggère que vents et eaux potentiellement violents l'ont façonné.
Un minéral rare, témoin d'activité volcanique
En 2015, un quartz extrêmement rare sur Terre est déniché par Curiosity : de la tridymite, se formant quand de la lave riche en silice atteint de hautes températures et entre en contact avec de l'eau… soit des conditions inexistantes sur l'asséchée planète rouge. Les chercheurs n'avaient par ailleurs identifié sur Mars que des volcans primitifs au fond de l’ancien lac martien. Plusieurs années de recherches ont finalement permis de déduire une activité volcanique plus récente qu'imaginée. L'hypothèse est qu'une chambre magmatique se serait formée sous le cratère Gale encore rempli d'eau, avant de refroidir. Les minéraux riches en silice s'y seraient développés et suite à une éruption volcanique explosive, seraient entrés en contact avec l'eau avant de se cristalliser en tridymite.
montmein69- Donateur
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Que ne ferait-on pas pour dire qu'il y a des millions d'années il y a eu de l'eau sur Mars. Il faut qu'il y ait eu de l'eau, car si c'est vrai alors sans doute y en a-t-il encore aujourd'hui ; et dans ce cas le voyage humain sur Mars est envisageable...
1er novembre 2022 (sol 3940) :
David L.- Modérateur
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"Le planétologue Gwénaël Caravaca a reconstruit en 3D l’affleurement de grès Mixiguana étudié actuellement par le rover Curiosity.
Vous voyez ces ondulations dans les couches ? Ce sont sans doute des rides de courant, signe que ces sédiments se sont déposés sous l’eau."
Ici, en 3D avec les images MAHLI => https://sketchfab.com/3d-models/mixiguana-sandstone-mars-c6c00fd2972c455e9e55889a9d6643cb
Vous voyez ces ondulations dans les couches ? Ce sont sans doute des rides de courant, signe que ces sédiments se sont déposés sous l’eau."
Ici, en 3D avec les images MAHLI => https://sketchfab.com/3d-models/mixiguana-sandstone-mars-c6c00fd2972c455e9e55889a9d6643cb
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Une magnifique désolation...
HEETEE- Donateur
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Astro-notes a écrit:Ca doit finir par manquer un beau ciel d'azur (naturel) !
Sans parler, de la grotte enfouie sous 10 m de rocs et de régolite, avec un petit ruisseau peuplée de truites alimentant une mare avec des grenouilles (il faut bien rêver ....)
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
Eclipse partielle de Soleil par la petite lune Phobos observée le 10 janvier à 04h27 UTC par la MastCam.
https://twitter.com/landru79/status/1613267111044055040
https://twitter.com/landru79/status/1613267111044055040
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Gasgano- Messages : 2719
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Age : 70
Localisation : 91 & 44
Grosse mise à jour logicielle du rover.
https://mars.nasa.gov/news/9378/nasas-curiosity-mars-rover-gets-a-major-software-upgrade/?site=msl a écrit:Après des années de préparation, une mise à jour logicielle majeure qui a été installée sur le rover Curiosity permettra au robot de rouler plus vite et de réduire l'usure de ses roues. Ce ne sont là que deux des quelques 180 changements mis en œuvre lors de la mise à jour, qui ont obligé l'équipe à suspendre les opérations scientifiques et d'imagerie de Curiosity entre le 3 et le 7 avril. Les changements les plus importants permettront à Curiosity de fonctionner plus efficacement pour les années à venir.
Le rover peut désormais faire plus de ce que l'équipe appelle « penser en conduisant » – ce que Perseverance peut effectuer de manière plus avancée pour naviguer autour des rochers et des pièges à sable. Lorsque Perseverance roule, il prend constamment des photos du terrain à venir, les traitant avec un ordinateur dédié afin qu'il puisse naviguer de manière autonome pendant un trajet continu.
Curiosity n'a pas d'ordinateur dédié à cet effet. Au lieu de cela, il conduit par segments, s'arrêtant pour traiter l'imagerie du terrain après chaque segment. Cela signifie qu'il doit démarrer et s'arrêter à plusieurs reprises au cours d'un long trajet. Le nouveau logiciel l'aidera à traiter les images plus rapidement, ce qui lui permettra de passer plus de temps en déplacement.
"Cela ne permettra pas à Curiosity de rouler aussi vite que Perseverance, mais au lieu de s'arrêter pendant une minute complète après un segment de conduite, nous nous arrêtons juste un instant ou deux", a déclaré Jonathan Denison du JPL.
Usure des roues
L'équipe souhaite également maintenir la santé des roues en aluminium, qui ont commencé à montrer des signes de fatigue en 2013. Lorsque les ingénieurs ont réalisé que des roches pointues ébréchaient les bandes de roulement, ils ont proposé un algorithme pour améliorer la traction et réduire l'usure des roues en ajustant la vitesse du rover en fonction des rochers sur lesquels il roule.
Le nouveau logiciel va plus loin en introduisant deux nouvelles commandes de mobilité qui réduisent la quantité de pilotage que Curiosity doit effectuer tout en conduisant vers un point de passage spécifique. Avec moins de directions requises, l'équipe peut atteindre l'objectif de conduite plus rapidement et réduire l'usure inhérente.
Dans l'ensemble, le nouveau logiciel simplifiera la tâche des conducteurs de Curiosity, qui doivent rédiger des plans complexes contenant des centaines de commandes. La mise à jour logicielle leur permettra également de télécharger des correctifs logiciels plus facilement que par le passé. Et cela aidera les ingénieurs à planifier plus efficacement les mouvements du bras robotique de Curiosity et à pointer sa « tête » au sommet située du mât avec plus de précision.
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Fil de Thomas Appéré @thomas_appere
Alors que le rover Curiosity vient de franchir la barre des 30 km parcourus, il a récemment imagé de sublimes falaises à l'aide de son télescope RMI situé sur l'instrument ChemCam. On distingue clairement les strates et un beau cône de débris.
Ces falaises font partie de la zone de yardangs sur les flancs du Mt Sharp. Les yardangs sont des structures creusées par l'érosion éolienne.
L'image du bas est une mosaïque de 36 images prises par la caméra MastCam Droite le 11 mai dernier.
Le rover Curiosity contourne actuellement par l'ouest cette grande colline située au premier plan, nommée Kukenán et haute d'environ 125 m. On distingue clairement ses multiples strates. En arrière-plan, le Mt Sharp.
Zoom sur l'image précédente.
Avec la faible gravité martienne, ce serait vraiment grisant d'escalader cette colline et d'admirer la vue à son sommet !
https://www.flickr.com/photos/thomasappere/52940004569/in/dateposted-public/
Alors que le rover Curiosity vient de franchir la barre des 30 km parcourus, il a récemment imagé de sublimes falaises à l'aide de son télescope RMI situé sur l'instrument ChemCam. On distingue clairement les strates et un beau cône de débris.
Ces falaises font partie de la zone de yardangs sur les flancs du Mt Sharp. Les yardangs sont des structures creusées par l'érosion éolienne.
L'image du bas est une mosaïque de 36 images prises par la caméra MastCam Droite le 11 mai dernier.
Le rover Curiosity contourne actuellement par l'ouest cette grande colline située au premier plan, nommée Kukenán et haute d'environ 125 m. On distingue clairement ses multiples strates. En arrière-plan, le Mt Sharp.
Zoom sur l'image précédente.
Avec la faible gravité martienne, ce serait vraiment grisant d'escalader cette colline et d'admirer la vue à son sommet !
https://www.flickr.com/photos/thomasappere/52940004569/in/dateposted-public/
Dernière édition par Wakka le Jeu 1 Juin 2023 - 11:51, édité 1 fois
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Fil de Erwin Dehouck, @leplanetolog
Le rover Curiosity a récemment franchi le cap des 30 kilomètres! Au-delà de ce chiffre symbolique, faisons un point sur sa progression depuis son arrivée dans le cratère Gale en 2012.
Sur Mars, seul Opportunity a fait mieux à ce jour, avec un peu plus de 45 km parcourus entre 2004 et 2018. La vitesse maximale de Curiosity en ligne droite et sur terrain plat est de 4,2 cm/s, soit à peine ~0,15 km/h, le rover n'avance donc pas très vite. Mais dans la réalité, Curiosity doit fréquemment changer de direction (par exemple pour éviter des obstacles), et il évolue le plus souvent sur des terrains en pente. Les roues peuvent donc patiner, ce qui réduit la progression. En outre, un déplacement peut être interrompu à tout moment si une erreur est détectée. Par exemple, si les roues patinent excessivement, ou si l'inclinaison du rover dépasse une certaine valeur pré-définie.
Mais surtout, Curiosity n'a pas été envoyé sur Mars pour battre des records de vitesse ! Il est là pour acquérir des images, forer et analyser les roches, surveiller les phénomènes atmosphériques, etc. Toutes ces activités scientifiques occupent l'essentiel du temps disponible. Résultat : le rover ne se déplace que durant une petite partie de la journée, et pas tous les jours. Sur les sept premières années de la mission (2488 jours martiens), 738 déplacements ont été tentés, soit un tous les ~3,4 jours en moyenne.
Si on calcule la distance parcourue en moyenne par sol pour chacune des phases de la mission, on voit que la tendance est à une lente décroissance. Cette décroissance a plusieurs causes, en particulier la diminution du budget alloué à la mission au cours du temps, qui réduit la main d'œuvre disponible, donc le nombre de jours d'opérations, et in fine le nombre d'opportunités pour se déplacer.
À cela s'ajoute un facteur naturel : Curiosity a démarré sa mission sur la plaine d'Aeolis Palus, mais il gravit aujourd'hui la montagne d'Aeolis Mons. Les fortes pentes augmentent le patinage des roues, ce qui ralentit sa progression.
[image : Areobrowser ; relief exagéré x3]
De fait, le gain moyen d'altitude par sol était nettement plus faible durant les deux premières phases de la mission, comme on peut le voir sur ce graphique.
Fin du fil, merci à Erwin Dehouck, @leplanetolog, pour ces explications.
Le rover Curiosity a récemment franchi le cap des 30 kilomètres! Au-delà de ce chiffre symbolique, faisons un point sur sa progression depuis son arrivée dans le cratère Gale en 2012.
Sur Mars, seul Opportunity a fait mieux à ce jour, avec un peu plus de 45 km parcourus entre 2004 et 2018. La vitesse maximale de Curiosity en ligne droite et sur terrain plat est de 4,2 cm/s, soit à peine ~0,15 km/h, le rover n'avance donc pas très vite. Mais dans la réalité, Curiosity doit fréquemment changer de direction (par exemple pour éviter des obstacles), et il évolue le plus souvent sur des terrains en pente. Les roues peuvent donc patiner, ce qui réduit la progression. En outre, un déplacement peut être interrompu à tout moment si une erreur est détectée. Par exemple, si les roues patinent excessivement, ou si l'inclinaison du rover dépasse une certaine valeur pré-définie.
Mais surtout, Curiosity n'a pas été envoyé sur Mars pour battre des records de vitesse ! Il est là pour acquérir des images, forer et analyser les roches, surveiller les phénomènes atmosphériques, etc. Toutes ces activités scientifiques occupent l'essentiel du temps disponible. Résultat : le rover ne se déplace que durant une petite partie de la journée, et pas tous les jours. Sur les sept premières années de la mission (2488 jours martiens), 738 déplacements ont été tentés, soit un tous les ~3,4 jours en moyenne.
Si on calcule la distance parcourue en moyenne par sol pour chacune des phases de la mission, on voit que la tendance est à une lente décroissance. Cette décroissance a plusieurs causes, en particulier la diminution du budget alloué à la mission au cours du temps, qui réduit la main d'œuvre disponible, donc le nombre de jours d'opérations, et in fine le nombre d'opportunités pour se déplacer.
À cela s'ajoute un facteur naturel : Curiosity a démarré sa mission sur la plaine d'Aeolis Palus, mais il gravit aujourd'hui la montagne d'Aeolis Mons. Les fortes pentes augmentent le patinage des roues, ce qui ralentit sa progression.
[image : Areobrowser ; relief exagéré x3]
De fait, le gain moyen d'altitude par sol était nettement plus faible durant les deux premières phases de la mission, comme on peut le voir sur ce graphique.
Fin du fil, merci à Erwin Dehouck, @leplanetolog, pour ces explications.
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La nouvelle zone d'exploration doit avoir un intérêt particulier pour y risquer le rover Curiosity qui a déjà pas mal bourlingué et à des roues quasi HS.
En tout cas, Il vaudrait mieux que la NASA ne fasse pas une telle tentative de "grimpette" avec le rover Perseverance, car celui-ci doit rester en "bonne forme physique" pour faire la collecte des échantillons lors de la mission MSR. Il aura besoin d'avoirs des roues encore en parfait état*
* autant que possible bien entendu-
En tout cas, Il vaudrait mieux que la NASA ne fasse pas une telle tentative de "grimpette" avec le rover Perseverance, car celui-ci doit rester en "bonne forme physique" pour faire la collecte des échantillons lors de la mission MSR. Il aura besoin d'avoirs des roues encore en parfait état*
* autant que possible bien entendu-
montmein69- Donateur
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
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Curiosity a de nouveau orienté ses caméras vers le fond de la vallée Gediz le 13 juillet dernier. La falaise au centre de l'image semble verticale. A droite (à l'ouest) se dresse l'arête de la vallée Gediz.
Thomas Appéré
@thomas_appere
En HD : https://www.flickr.com/photos/thomasappere/53061344662/in/dateposted-public/
Thomas Appéré
@thomas_appere
En HD : https://www.flickr.com/photos/thomasappere/53061344662/in/dateposted-public/
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L'IRAP (Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie) a découvert, grâce aux données de Curiosity, des traces de boues séchées indiquant des cycles humidité/sécheresse sur le sol martien dans le passé.
Source : https://www.jpl.nasa.gov/news/cracks-in-ancient-martian-mud-surprise-nasas-curiosity-rover-team
Source : https://www.jpl.nasa.gov/news/cracks-in-ancient-martian-mud-surprise-nasas-curiosity-rover-team
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