Vénus, unique raccourci vers Mars

https://sciencepost.fr/pour-aller-sur-mars-peut-etre-devrions-nous-passer-par-venus/

Si on ne veut séjourner sur Mars (ou Deimos) qu'un seul mois, le total de la mission aller+séjour+retour peut être réduit de presque un an en visant Vénus et son assistance gravitationnelle.

L'auteur parle de cargaison réduite mais ne la chiffre pas ici.

De plus, sur la route de Vénus, l'équipage à la possibilité de renoncer à Mars en donnant une rétro-impulsion près de Vénus.
Utile en cas de fuite de carburant ou d'air, ou de vivres avariés, ou de maladie, ou de bagarres...

L'idée n'est pas nouvelle mais était passée au second plan.

on en a deja parlé ici: https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t8863-survol-humain-de-venus?highlight=venus

C'est peut etre un gros avantage pour les mission d'opposition (mission de 1-2an avec un mois sur mars) mais probablement moins interestant qu'une mission de conjonction (autour d'hohman, 3 an avec 2an sur mars) . Quite  a faire un telle voyage , autant rester sur place, surtout que sa diminue le temps de trajet interplanétaire (très exposé au radiation et sans ressources exploitable).

OK pour la première mission car elle ne se posera que sur Phobos et Deimos. Le plus grand risque me semble être la maladie ou la folie, alors un an de moins ça aide.
Quand on aura ainsi testé l'endurance d'un équipage, on pourra ensuite envisager un séjour au sol de longue durée par l'Ellipse de Hohmann (avec risques de fracture, de combinaison percée, de panne du retour en orbite, etc.)

L'intérêt de premières missions limitées à un an ou un peu plus est que c'est consistant avec l'expérience qu'on a déjà des séjours dans l'espace, avec l'ISS, alors qu'avec trois ans, on est vraiment en territoire inconnu.