[SpaceX] Durée de fonctionnement du 1er étage de Falcon-9
Page 1 sur 1
Ce graphique présente les occurrences des durées de fonctionnement du premier étage Falcon-9 (MECO) et le type de récupération tenté.
Il couvre les lancements depuis décembre 2015 (inclus) jusqu'au prochain lancement, celui de Zuma, pour lequel la durée de fonctionnement sera la plus courte.
Le retour au site de lancement à Vandenberg n'étant pas encore autorisé, seuls des retours sur barge ont été tentés pour des lancements depuis la côte ouest.
Depuis le KSC :
- de 2'16" à 2'25" : retour sur LZ1
- de 2'30" à 2'38" : retour sur barge
- à partir de 2'42" : pas de récupération
Depuis décembre 2015, les seuls lancements pour lesquels il n'y a pas eu de tentative de récupération ont été des tirs depuis la côte est visant une GTO pour des satellites de masse supérieure à 5500 kg.
Il couvre les lancements depuis décembre 2015 (inclus) jusqu'au prochain lancement, celui de Zuma, pour lequel la durée de fonctionnement sera la plus courte.
Le retour au site de lancement à Vandenberg n'étant pas encore autorisé, seuls des retours sur barge ont été tentés pour des lancements depuis la côte ouest.
Depuis le KSC :
- de 2'16" à 2'25" : retour sur LZ1
- de 2'30" à 2'38" : retour sur barge
- à partir de 2'42" : pas de récupération
Depuis décembre 2015, les seuls lancements pour lesquels il n'y a pas eu de tentative de récupération ont été des tirs depuis la côte est visant une GTO pour des satellites de masse supérieure à 5500 kg.
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Intéressant !
Je crois que la décision LZ1/barge dépend aussi du profil de la trajectoire (altitude vs. vitesse de déplacement horizontal).
Ces données renvoient à un argument utilisé fréquemment contre la réutilisabilité, à savoir l'impact sur la capacité d'emport. Je crois qu'il y a toujours eu un contre-sens sur ce point : en effet, d'une part, la réu est toujours optionnelle (i.e. on peut toujours décider de rester en mode consommable pour une mission donnée si le client veut payer le prix), ce qui est donc un élément de flexibilité ; d'autre part, et surtout, le lanceur est conçu pour être réutilisable ; donc le carburant nécessaire n'est pas une "perte" mais une caractéristique même du fonctionnement.
Dès lors, il faut toujours mettre en face (i) le coût d'opportunité (moins de CU, typiquement un second satellite, voire plusieurs minisats) et (ii) l'avantage (récupérer un étage qu'on peut réutiliser sans avoir à le payer de nouveau).
Je crois que la décision LZ1/barge dépend aussi du profil de la trajectoire (altitude vs. vitesse de déplacement horizontal).
Ces données renvoient à un argument utilisé fréquemment contre la réutilisabilité, à savoir l'impact sur la capacité d'emport. Je crois qu'il y a toujours eu un contre-sens sur ce point : en effet, d'une part, la réu est toujours optionnelle (i.e. on peut toujours décider de rester en mode consommable pour une mission donnée si le client veut payer le prix), ce qui est donc un élément de flexibilité ; d'autre part, et surtout, le lanceur est conçu pour être réutilisable ; donc le carburant nécessaire n'est pas une "perte" mais une caractéristique même du fonctionnement.
Dès lors, il faut toujours mettre en face (i) le coût d'opportunité (moins de CU, typiquement un second satellite, voire plusieurs minisats) et (ii) l'avantage (récupérer un étage qu'on peut réutiliser sans avoir à le payer de nouveau).
ReusableFan- Messages : 1378
Inscrit le : 15/07/2017
Age : 42
Localisation : France
ReusableFan a écrit:[...] en effet, d'une part, la réu est toujours optionnelle (i.e. on peut toujours décider de rester en mode consommable pour une mission donnée si le client veut payer le prix), ce qui est donc un élément de flexibilité [...]
Possible, mais dans la pratique, cette flexibilité n'est pas utilisée : tous les lancements en version consommable ont été faits avec une charge utile qui ne permettait pas de tenter la récupération.
Quel serait pour le client l'intérêt d'un SECO avec beaucoup de carburant restant plutôt qu'un MECO avec beaucoup de marge ?
La seule flexibilité qui semble mise en pratique est de viser une GTO classique ou une SSTO quand le lanceur le permet...
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
David L. a écrit:ReusableFan a écrit:[...] en effet, d'une part, la réu est toujours optionnelle (i.e. on peut toujours décider de rester en mode consommable pour une mission donnée si le client veut payer le prix), ce qui est donc un élément de flexibilité [...]
Possible, mais dans la pratique, cette flexibilité n'est pas utilisée : tous les lancements en version consommable ont été faits avec une charge utile qui ne permettait pas de tenter la récupération.
Quel serait pour le client l'intérêt d'un SECO avec beaucoup de carburant restant plutôt qu'un MECO avec beaucoup de marge ?
La seule flexibilité qui semble mise en pratique est de viser une GTO classique ou une SSTO quand le lanceur le permet...
Il me semble en effet que la flexibilité est la suivante : avec un même lanceur, tu peux soit offrir un lancement GTO au max de la puissance en consommable (exemple, Intelsat 35e en juillet 2017 à 6,7 tonnes - mais Wiki dit 8,3 tonnes max), soit offrir un lancement GTO moins lourd mais réutilisable (5,5 tonnes max).
Bien sûr, on peut imaginer, ensuite, qu'à terme le prix ne sera pas le même : 60 millions par exemple pour un lancement consommable, et à terme par exemple 30/40 en réutilisable.
Là où c'est nettement plus flexible c'est que si le lanceur est uniquement consommable, tu dois forcément offrir le prix "unique" à tout le monde, quelle que soit la charge utile (puisque tu perds la premer étage). La riposte est, comme on sait, le lancement double, mais ce mode n'est pas très flexible car il faut aligner les deux bonnes CU, lesquelles doivent attendre un créneau unique.
Par ailleurs, si SX maîtrise bien ces coûts à terme ET arrive à garder une marge importante (en fonction de l'état de la concurrence), ils peuvent envisager de lancer des charges utiles peu lourdes et faire payer moins cher (i.e. pas partir "à plein"), et pourtant gagner quand même de l'argent sur le lancement. Il y a donc là une source de flexibilité commerciale.
ReusableFan- Messages : 1378
Inscrit le : 15/07/2017
Age : 42
Localisation : France
Les lanceurs de SpaceX en version consommable ou récupérable ne sont pas les mêmes. Il y a non seulement les pieds et les ailettes en moins, mais il y a aussi des RCS en moins, un circuit hydraulique en moins et des renforts en moins. Un premier étage récupérable ne peut pas offrir de mission à haute performance sans le modifier profondément.ReusableFan a écrit:Il me semble en effet que la flexibilité est la suivante : avec un même lanceur, tu peux soit offrir un lancement GTO au max de la puissance en consommable (exemple, Intelsat 35e en juillet 2017 à 6,7 tonnes - mais Wiki dit 8,3 tonnes max), soit offrir un lancement GTO moins lourd mais réutilisable (5,5 tonnes max).
Space Opera a écrit:Les lanceurs de SpaceX en version consommable ou récupérable ne sont pas les mêmes. Il y a non seulement les pieds et les ailettes en moins, mais il y a aussi des RCS en moins, un circuit hydraulique en moins et des renforts en moins. Un premier étage récupérable ne peut pas offrir de mission à haute performance sans le modifier profondément.ReusableFan a écrit:Il me semble en effet que la flexibilité est la suivante : avec un même lanceur, tu peux soit offrir un lancement GTO au max de la puissance en consommable (exemple, Intelsat 35e en juillet 2017 à 6,7 tonnes - mais Wiki dit 8,3 tonnes max), soit offrir un lancement GTO moins lourd mais réutilisable (5,5 tonnes max).
Je suis supris. J'ai regardé et en effet Intelsat 35e emploie par exemple un premier étage modifié - je ne savais pas (je pensais qu'ils se contentaient de pas mettre les jambes et les grid fins). Bien vu ! Bon après je ne sais pas dans quelle mesure les modifications sont onéreuses, ou si au contraire l'étage ainsi modifié est moins cher. En tous, le design de base est quand même très proche.
https://www.flickr.com/photos/spacex/35359372730/
ReusableFan- Messages : 1378
Inscrit le : 15/07/2017
Age : 42
Localisation : France
Remarquons que ,une fois la FH en service , en toute logique on ne devrai plus voir de f9 consommable!
Toute charge trop lourde pour la f9 réutilisable devrai être lancé sur FH. Non?
Toute charge trop lourde pour la f9 réutilisable devrai être lancé sur FH. Non?
Craps- Messages : 997
Inscrit le : 08/06/2017
Age : 45
Localisation : Issoire 63
Ben. Si on peut lancer jusqu'à 8 tonnes gto avec f9 consommable pour moins cher que sur FH et que FH réutilisable ne peut pas lancer beaucoup plus (10t? Ou12t?),quel est son intérêt ?
Craps- Messages : 997
Inscrit le : 08/06/2017
Age : 45
Localisation : Issoire 63
Wakka a écrit:Donc, pour toi, lancer une FH dont on récupère les 3 cores coûte moins cher que F9 consommable ?
D'autres avis, car cela me parait étrange...
Si à terme un premier étage est capable de faire 10 vols sans aucune maintenance (objectif annoncé), cela n'est pas aberrant. Il faut juste que le surcoût d'une campagne de lancement de FH par rapport à celui d'une F9 soit inférieur au coût de construction d'un premier étage, ce qui semble logique.
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
la réponse est simplement le prix du premier étage.Craps a écrit:Ben. Si on peut lancer jusqu'à 8 tonnes gto avec f9 consommable pour moins cher que sur FH et que FH réutilisable ne peut pas lancer beaucoup plus (10t? Ou12t?),quel est son intérêt ?
Un étage jetable coûte cher même s'il est fait pour!
Une FH est certes cher mais si les deux latéraux sont facilement récupérés sur le site de lancement et le central ensuite en mer, c'est celui qui supporte le plus gros des stress de structures lors des lancements, il faut voir quel sera le coût de remise en état.
Pour moi le coût sera surement plus élevé pour le corps central mais bien moins élevé qu'un jetable.
Anovel- Donateur
- Messages : 2700
Inscrit le : 03/10/2017
Age : 66
Localisation : 62 Le Portel
Il n'y a pas que le coût de maintenance a prendre en compte, prenons des hypothèses simple même si les chiffres sont faux
imaginons qu'une faclon9 jetable ai les mêmes capacitées qu'une faclon H dont on récupère les trois cores.
On coïncider que le coût du deuxième étage (sacrifié dans les deux cas) est identique pour les deux lancements, donc on le prend pas en compte
Donc pour une faclon 9 jetable, le coût de lancement se résume au coût du premier étage neuf qu'on utilise comme valeur étalon.
Pour la falcon heavy, c'est plus compliqué , il y a d'abord le coût de recupération, révision, maintenance, transport . disons que c'est 15% du prix du booster jetable donc on est a 0,45 fois le coûte d'un lancement classique.
mais il y a aussi l’amortissement du coûte de production du booster. Imaginons qu'un booster est une espérance de vie d'environ 10 lancements .L amortissement serait d'un dixième du prix de production du booster. Donc on fini avec un prix de lancement d'une falcon heavy égal a 0,75 fois une falcon 9 jetable, la récupération est rentable.
Oui mais c'est aller trop vite en besogne. imaginons qu'il y es 10 lancements sur une période de temps défini. Pour l'hypothèse du jetable , on doit donc produire 10 booster. Pour la recuperation, on a 30 vol de booster donc 3 arriverons en fin de vie et il faudra donc les remplacer.
Imaginons maintenant que le coût de production d'un booster se compose de 50% de prix des matière premier et 50% de coût non récurant incompressible (usine, machine, ingénieur, formation personnelle, direction, rentabilité, projet martien). en se basent sur l'hypotese du jetable on sait que les coût non récurant sur notre période équivaut au prix de 5 étages.Or si on fait chuter la production a 3 booster, chaqu'un coûtera 0,5(matière première)+5/3 (part du coût non récurant) =2,1666 fois un lanceur jetable.
donc si on reviens au coût d’amortissement par vol de booster, on est plus a 0,1 fois un étage jetable, mais 0,1 fois un booster réutilisable , c'est a dire 0,2166 fois un booster jetable, donc le coût de lancement sera 3* (0,15 (reutilisation de l'etage)+ 0,2166 (ammortisement))=1,0998 fois un coût de lancement classique donc c'est non rentable.
certes mes hypotheses sont prit a la louche, mais j’espère que c'est suffisamment claire pour explique pourquoi la rentabilité de la réutilisation n'est pas encore garantie.
imaginons qu'une faclon9 jetable ai les mêmes capacitées qu'une faclon H dont on récupère les trois cores.
On coïncider que le coût du deuxième étage (sacrifié dans les deux cas) est identique pour les deux lancements, donc on le prend pas en compte
Donc pour une faclon 9 jetable, le coût de lancement se résume au coût du premier étage neuf qu'on utilise comme valeur étalon.
Pour la falcon heavy, c'est plus compliqué , il y a d'abord le coût de recupération, révision, maintenance, transport . disons que c'est 15% du prix du booster jetable donc on est a 0,45 fois le coûte d'un lancement classique.
mais il y a aussi l’amortissement du coûte de production du booster. Imaginons qu'un booster est une espérance de vie d'environ 10 lancements .L amortissement serait d'un dixième du prix de production du booster. Donc on fini avec un prix de lancement d'une falcon heavy égal a 0,75 fois une falcon 9 jetable, la récupération est rentable.
Oui mais c'est aller trop vite en besogne. imaginons qu'il y es 10 lancements sur une période de temps défini. Pour l'hypothèse du jetable , on doit donc produire 10 booster. Pour la recuperation, on a 30 vol de booster donc 3 arriverons en fin de vie et il faudra donc les remplacer.
Imaginons maintenant que le coût de production d'un booster se compose de 50% de prix des matière premier et 50% de coût non récurant incompressible (usine, machine, ingénieur, formation personnelle, direction, rentabilité, projet martien). en se basent sur l'hypotese du jetable on sait que les coût non récurant sur notre période équivaut au prix de 5 étages.Or si on fait chuter la production a 3 booster, chaqu'un coûtera 0,5(matière première)+5/3 (part du coût non récurant) =2,1666 fois un lanceur jetable.
donc si on reviens au coût d’amortissement par vol de booster, on est plus a 0,1 fois un étage jetable, mais 0,1 fois un booster réutilisable , c'est a dire 0,2166 fois un booster jetable, donc le coût de lancement sera 3* (0,15 (reutilisation de l'etage)+ 0,2166 (ammortisement))=1,0998 fois un coût de lancement classique donc c'est non rentable.
certes mes hypotheses sont prit a la louche, mais j’espère que c'est suffisamment claire pour explique pourquoi la rentabilité de la réutilisation n'est pas encore garantie.
Dernière édition par phenix le Mar 21 Nov 2017 - 18:49, édité 4 fois
Ce raisonnement serait plus clair si tu avais pris le temps de te relire avant d'envoyer ce post...
BBspace- Donateur
- Messages : 3223
Inscrit le : 21/11/2009
Age : 76
Localisation : Seine-et-Marne
On sent qu'il y a de l'idée mais on comprend rien.
Moi je veux bien être un lancement (imaginons qu'on est 10 lancements) mais pas sur que je tienne le MaxQ ;-)
Moi je veux bien être un lancement (imaginons qu'on est 10 lancements) mais pas sur que je tienne le MaxQ ;-)
backfromcharly- Messages : 54
Inscrit le : 14/03/2017
Age : 41
Localisation : Bordeaux
J ai relu pendant un demi heure mais a 23h et 7h c est pas efficace.
Mathemathiquement sa donne :
Différence cout réutilisé -jetable(delta c)= cout lancement reu (clr)- cout lancement jetant (clj)
Or clr= cout secondaire etage (cse) + 3x cout lancement côtés réutilisables (clcr)
Et clj=cse + cout production cores jetable (cpcj)
Donc delta c= cse + 3 x clcr - cse -cpcj= 3x clcr - cpcj
Or cpcj = cout de production recurant (cpr) + cout de production non recurant (cpnr)
Et clcr = cout reutlisation (cr) + cout production cores reutilisable (cpcr)/ durée de vie ( dv)
Dont cpcr= cpr + cpnr / nombre de booster perdue par vol (3/dv)
Donc delta c= 3x (cr + ((cpr + dv * cpnr/ 3)/dv)) - cpr - cpnr
= 3cr + (3-dv) cpr/ dv
Pour quel la reutlisation soit rentable il faut que deltac <0
Donc cr < (dv-3) cpr/3 dv
la duree de vie est donc essentiel, mais dans un premier temps, elle risque d'être difficile a augmenté, tablons sur 10
Donc
Cr < 7 cpr/ 30
Or il est aujourd’hui hui difficile de présumer du coût de récupération ( barge , révision, maintenance, transport) mais dans l'industrie spatiale, les coûts de production récurent (matière première, personnel de production ) sont faibles comparer au coût non récurent (usine , machine, personnel bureau d étude, personnel méthode, personnel directeur, rentabilité ).
Plus claire?
Mathemathiquement sa donne :
Différence cout réutilisé -jetable(delta c)= cout lancement reu (clr)- cout lancement jetant (clj)
Or clr= cout secondaire etage (cse) + 3x cout lancement côtés réutilisables (clcr)
Et clj=cse + cout production cores jetable (cpcj)
Donc delta c= cse + 3 x clcr - cse -cpcj= 3x clcr - cpcj
Or cpcj = cout de production recurant (cpr) + cout de production non recurant (cpnr)
Et clcr = cout reutlisation (cr) + cout production cores reutilisable (cpcr)/ durée de vie ( dv)
Dont cpcr= cpr + cpnr / nombre de booster perdue par vol (3/dv)
Donc delta c= 3x (cr + ((cpr + dv * cpnr/ 3)/dv)) - cpr - cpnr
= 3cr + (3-dv) cpr/ dv
Pour quel la reutlisation soit rentable il faut que deltac <0
Donc cr < (dv-3) cpr/3 dv
la duree de vie est donc essentiel, mais dans un premier temps, elle risque d'être difficile a augmenté, tablons sur 10
Donc
Cr < 7 cpr/ 30
Or il est aujourd’hui hui difficile de présumer du coût de récupération ( barge , révision, maintenance, transport) mais dans l'industrie spatiale, les coûts de production récurent (matière première, personnel de production ) sont faibles comparer au coût non récurent (usine , machine, personnel bureau d étude, personnel méthode, personnel directeur, rentabilité ).
Plus claire?
Dernière édition par phenix le Mar 21 Nov 2017 - 18:50, édité 1 fois
J'ai rien compris à ton calcul!
Anovel- Donateur
- Messages : 2700
Inscrit le : 03/10/2017
Age : 66
Localisation : 62 Le Portel
Le cout de développement est en parti payé par le contribuable via les subventions et les contrats "captifs" (lancements armée et NASA)
L'usine est aussi utilisée pour la révision des réutilisables.
Quant à l'équipe de développement à mon avis ils bossent sur plusieurs programmes pas seulement sur la falcon heavy.
SpaceX annonce un coût du premier étage représentant environ 80% du prix du lancement en jetable.
Même en compant un coût 20% plus élevé pour le corps central, si les dix tirs par corps sont respectés ça ramène le prix du tir FH à 30% environ du prix d'un corps neuf!
Donc si c'est pas trop loin de la vérité tu as deux lancement FH pour le prix d'une F9 jetable avec en plus la possibilité de lancer 2 ou 3 tonnes en plus !
L'usine est aussi utilisée pour la révision des réutilisables.
Quant à l'équipe de développement à mon avis ils bossent sur plusieurs programmes pas seulement sur la falcon heavy.
SpaceX annonce un coût du premier étage représentant environ 80% du prix du lancement en jetable.
Même en compant un coût 20% plus élevé pour le corps central, si les dix tirs par corps sont respectés ça ramène le prix du tir FH à 30% environ du prix d'un corps neuf!
Donc si c'est pas trop loin de la vérité tu as deux lancement FH pour le prix d'une F9 jetable avec en plus la possibilité de lancer 2 ou 3 tonnes en plus !
Anovel- Donateur
- Messages : 2700
Inscrit le : 03/10/2017
Age : 66
Localisation : 62 Le Portel
Mise à jour après le succès de CRS-13 :
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Mise à jour après Iridium Next 4 :
Il est intéressant de comparer les quatre lancements d'Iridium Next :
MECO vitesse (km/h) altitude (km)
1 2'24" 6973 70,7
2 2'24"
3 2'23" 6961 64,2
4 2'33" 7416 71,7
Hier, le premier étage a fonctionné 9 à 10 secondes plus longtemps que durant les lancements pour lesquels la récupération a été tentée, avec une vitesse supérieure d'environ 450 km/h au moment de la séparation.
La récupération a été tentée, sur barge, jusqu'à 2'38", soit 5 secondes de plus que le tir d'hier.
Il est intéressant de comparer les quatre lancements d'Iridium Next :
MECO vitesse (km/h) altitude (km)
1 2'24" 6973 70,7
2 2'24"
3 2'23" 6961 64,2
4 2'33" 7416 71,7
Hier, le premier étage a fonctionné 9 à 10 secondes plus longtemps que durant les lancements pour lesquels la récupération a été tentée, avec une vitesse supérieure d'environ 450 km/h au moment de la séparation.
La récupération a été tentée, sur barge, jusqu'à 2'38", soit 5 secondes de plus que le tir d'hier.
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Mise à jour après le lancement de Zuma :
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Mise à jour après le lancement de SES-16 / GovSat-1 :
David L.- Modérateur
- Messages : 34777
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
Bonjour
le vol de cette nuit n'a t'il pas battu un record ?
le vol de cette nuit n'a t'il pas battu un record ?
philippe26- Messages : 569
Inscrit le : 20/12/2017
Age : 53
Localisation : France Valence
En tout cas pas le record de durée de fonctionnement en vol : 2'42" !
_________________
Documents pour le FCS :
- Grand concours de pronostics SpaceX
Thierz- Admin
- Messages : 9165
Inscrit le : 12/03/2008
Age : 48
Localisation : Grenoble-Chambéry
Mais celui de la plus haute altitude atteinte par un premier étage: 168 km, oui!Thierz a écrit:En tout cas pas le record de durée de fonctionnement en vol : 2'42" !
Et bien sûr, celui de la plus orbite pour le Crew Dragon: 585 km.
Atlantis- Messages : 1052
Inscrit le : 30/12/2008
Age : 55
Localisation : Ourém-Portugal
Sujets similaires
» [SpaceX] Durée des missions Dragon
» [SpaceX] Analyses du 1er étage F9 récupéré
» Falcon 9 (Orbcomm) - 22.12.2015
» [SpaceX] Tentative de récupération 1er étage F9 du 17 janv 2016 [échec]
» [spaceX] Premier lancement d'un 1er étage récupéré confirmé avec SES-10
» [SpaceX] Analyses du 1er étage F9 récupéré
» Falcon 9 (Orbcomm) - 22.12.2015
» [SpaceX] Tentative de récupération 1er étage F9 du 17 janv 2016 [échec]
» [spaceX] Premier lancement d'un 1er étage récupéré confirmé avec SES-10
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum