Le tourisme spatial peut-il devenir rentable ?

Comparaisons de coûts, de l'époque du début de l'aviation , du fait qu'il y avait des destinations et que l'aviation civile a surtout secondé d'autres moyens de transports qui existaient déjà et encore toujours.
Pour que ce soit rentable, il faudrait une industrie (ou des industries) dans l'espace. Pour ce faire, il faudrait réduire les coûts aussi. Il faudrait une guerre (comme ce fut le cas de l'aviation)....contre des aliens? Brrr ...Peut-être contre des astéroïdes susceptibles de nous tomber dessus.
Ce qui est intéressant, c'est qu'il n'est nullement question des Starlink, alors que c'est ce que SpaceX veut pour faire augmenter la demande et donc réduire les coûts.

L'accès à l'espace est-il une question de rentabilité, alors que la population humaine croit dans une monde physique fini : la Terre) ?
N'est-ce pas plutôt une question de survie de l'espèce humaine, tel un virus (soit on trouve un autre hôte que la Terre, soit on disparaît) ?

@VP. Survie de l'espèce humaine ! Mais en est-on déjà là ? Peut-être est-ce un peu trop alarmiste... Je pense que si cette échéance doit voir le jour, ni moi ni toi, pas plus que nos enfants et petits enfants ne seront là pour s'en préoccuper. 

vp a écrit:L'accès à l'espace est-il une question de rentabilité, alors que la population humaine croit dans une monde physique fini : la Terre) ?
N'est-ce pas plutôt une question de survie de l'espèce humaine, tel un virus (soit on trouve un autre hôte que la Terre, soit on disparaît) ?

C’est assez paradoxal. Tu parle de survie de l’espèce humaine et illustre par un graphique qui montre un accroissement exponentiel de la population.Cette augmentation pose des problèmes majeurs , mais il est au contraire la preuve que l’espèce humaine n’est pas une espèce en voie d’extinction, non ?
Peut-être pourrait-on reformuler en disant que l’espèce humaine n’est pas du tout en passe de s’éteindre ou face à un problème de « survie » mais que , bien au contraire, elle réussit trop bien ( je provoque un peu) et que l’accès à des resources et territoires dans l’espace seront nécessaires pour continuer cette accroissement.

P.S: désolé, les modérateurs! On part peut-être un peu hors sujet là…

C'est justement la rubrique "autres", donc pas de problème.
Je lis partout qu'on craint exactement l'inverse: une diminution et un vieillissement de la population. (parce que le nombre d'enfants par couples ne cesse de diminuer). Le vieillissement suppose aussi plus de conservatisme, moins de dynamisme et de plus en plus de recours aux Intelligences Artificielles et aux robots.
Par contre, si on parvient à construire des cités dans l'espace, cela peut inciter les colons à se multiplier, si toutefois il y a le contrôle de l'environnement , mais cela deviendra une seconde nature pour eux.

Astro-notes a écrit:@VP. Survie de l'espèce humaine ! Mais en est-on déjà là ? Peut-être est-ce un peu trop alarmiste... Je pense que si cette échéance doit voir le jour, ni moi ni toi, pas plus que nos enfants et petits enfants ne seront là pour s'en préoccuper. 

Les alarmistes sont les écologistes qui nous disent que nous vivons à crédit des ressources de la Terre.
Bien évidemment, il peut probable que je vois cette échéance, mais il ne faut pas l'attendre pour s'y préparer.
Ce n'est pas ma vision de penser : après moi le déluge ou je m'en fout, je serais mort.

Craps a écrit:C’est assez paradoxal. Tu parle de survie de l’espèce humaine et illustre par un graphique qui montre un accroissement exponentiel de la population.Cette augmentation pose des problèmes majeurs , mais il est au contraire la preuve que l’espèce humaine n’est pas une espèce en voie d’extinction, non ?
...

Il aurati fallu que je mette en parallèle les ressources de la Terre.
Mais quel intérêt : c'est une ligne droite.
(Rien ne se perd, tout se transforme : Lavoisier)

Raoul a écrit:C'est justement la rubrique "autres", donc pas de problème.
Je lis partout qu'on craint exactement l'inverse: une diminution et un vieillissement de la population. (parce que le nombre d'enfants par couples ne cesse de diminuer). Le vieillissement suppose aussi plus de conservatisme, moins de dynamisme et de plus en plus de recours aux Intelligences Artificielles et aux robots.
Par contre, si on parvient à construire des cités dans l'espace, cela peut inciter les colons à se multiplier, si toutefois il y a le contrôle de l'environnement , mais cela deviendra une seconde nature pour eux.

Cette  « crainte »du vieillissement ne concerne que la population des  pays développés ( occidentaux et pays asiatiques évolués comme le Japon et maintenant la Chine) Il faut ne pas oublier que la population indienne dépassera en 2050 celle de la Chine…puis viendra le tour du Nigéria . La population humaine au niveau global continue à croître …mais pas les ressources !

Même si la population poursuivait sa croissance au-delà de l'an 2.100, la Terre sera toujours limitée dans ses ressources, en effet. 
Cependant, cela fait 400 ans que nous savons que la Terre n'est qu'une planète parmi quelques autres dans le système solaire et des milliards de corps célestes de petites tailles, tout en étant chauffée par une étoile qui doit durer largement plus longtemps que ne pourrait supporter notre planète. 
Evidemment que des ressources, on en trouve partout dans le système solaire !  Si on a besoin d'une matière précise, qui vient à manquer, pourquoi ne la trouverait-on pas sur d'autres mondes? 
Le réchauffement climatique nous enseigne une chose très importante: la Terre, à sa surface, donne l'apparence d'un monde qui permet tous nos travers, pardonne nos rejets des déchets de toutes sortes, puisque c'est un monde ouvert.
Mais les témoignages de ceux qui sont allé dans l'espace convergent vers sa fragilité, la minceur de l'atmosphère et la nécessité de contrôler nos gaspillages, nos rejets. 
De plus, savoir que la station spatiale recycle l'eau et l'oxygène, fait comprendre que la technologue doit aider à notre survie.
Il y a des ressources en veux tu, en voilà, là où l'environnement a moins d'importance puisqu'il est largement hostile à la base.