Le futur du spatial en France
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Hugo Lisoir nous offre une vidéo qui fait le tour de ce qui se fait au niveau de l'industrie spatiale français (lanceurs, propulsion spatiale, constellation de satellites etc).
Avec un petit clin d'œil @nikolai39 !
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Blog sur le suivi du développement d'Orion
Andrew Parsonson (@AndrewParsonson) fait le point sur les projets de lanceurs français :
David L.- Modérateur
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Vidéo tourné lors du Space forum 2024, c'est très intéressant on peut vraiment découvrir les visions et les ambitions de trois lauréats de France 2030. Il y a d'autres vidéos de l'évènement sur la chaîne youtube pour les personnes intéressées.
TABLE RONDE : Mini-fusées, maxi ambitions : qui va gagner la bataille des lanceurs ?
Antoine Fourcade, CEO et cofondateur de Sirius Space Services
Alexandre Mangeot, CEO et CTO de HyPrSpace
Stanislas Maximin, CEO de Latitude
Animation : Boris Georgelin, La Tribune
TABLE RONDE : Mini-fusées, maxi ambitions : qui va gagner la bataille des lanceurs ?
Antoine Fourcade, CEO et cofondateur de Sirius Space Services
Alexandre Mangeot, CEO et CTO de HyPrSpace
Stanislas Maximin, CEO de Latitude
Animation : Boris Georgelin, La Tribune
J-B- Messages : 1778
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Quelques notes:J-B a écrit:Vidéo tourné lors du Space forum 2024, c'est très intéressant on peut vraiment découvrir les visions et les ambitions de trois lauréats de France 2030. Il y a d'autres vidéos de l'évènement sur la chaîne youtube pour les personnes intéressées.
TABLE RONDE : Mini-fusées, maxi ambitions : qui va gagner la bataille des lanceurs ?
Antoine Fourcade, CEO et cofondateur de Sirius Space Services
Alexandre Mangeot, CEO et CTO de HyPrSpace
Stanislas Maximin, CEO de Latitude
Animation : Boris Georgelin, La Tribune
-Moteur Terminator de Hyprspace, 1m diametre, 6m de long, 10tf poussée, moteur réutilisable et lanceur potentiellement réutilisable (par parachute, potentiellement immergé), veut développer un lanceur pour 50 millions €, lanceur développé en partenariat avec la DGA, SpacedreamS et Telespazio, suborbital en 2026 et orbital en 2027.
-Premier lancement de Sirius en 2026 sera suborbital, premier orbital en 2027; Ils veulent récuperer le premier étage "dès le premier vol", et atteindre la réutilisation complète 10 ans plus tard. Achète le pas de tir "clé en main" (en australie apparemment), produit 1 moteur par mois.
-Moteur Navier individuel du Zéphyr 4,5tf de poussée, <100,000€ par moteur, Latitude ne compte pas réutiliser le Zéphyr. "Si on additionne tout une centaine de million d'euro de financements", "notre premier lancement va probablement exploser"
L'autre video impliquant des dirigeants de constructeur de satellites français du Newspace est aussi intéressante
Dernière édition par TheRathalos le Ven 20 Sep 2024 - 22:19, édité 1 fois
TheRathalos- Messages : 919
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Trois visions et stratégies différentes:
-Hyprspace qui souhaite une rupture technologique sur les moteurs afin d'avoir un avantage technologique et qui n'hésite pas à faire beaucoup de coopération, on est donc loin de la méthode SpaceX qui souhaite internaliser au maximum. On peut dire que Hyprspace se concentre principalement sur le moteur et délègue beaucoup pour le reste du lanceur.
- Sirius Space qui a des objectifs très ambitieux sur la réutilisation avec une gamme de produits déjà défini pour couvrir plusieurs types de clientèle mais je trouve que sur le reste, ils sont un peu plus modeste sur la montée en cadence en visant un seul lancement par mois et en ne visant pas de grosses ruptures technologique dans un premier temps. Avec un premier vol suborbital et l'accent mis la réutilisation, ils peuvent faire penser à une approche à la BO.
- Latitude qui ne vise pas un lanceur réutilisable et qui est relativement simple mise tout sur une montée rapide en cadence avec un produit pas cher. L'accent est mis sur l'industrialisation avec une prise de risque assumée notamment sur les premiers tests et lancements. Ils cherchent à produire le maximum en interne et donne l'impression d'être l'entreprise qui veut le plus perturber l'écosystème spatial actuel. Ils ressemblent dans certains aspect à SpaceX.
Après on peut noter que les trois s'accordent à dire que la réutilisation est un objectif à atteindre à terme.
-Hyprspace qui souhaite une rupture technologique sur les moteurs afin d'avoir un avantage technologique et qui n'hésite pas à faire beaucoup de coopération, on est donc loin de la méthode SpaceX qui souhaite internaliser au maximum. On peut dire que Hyprspace se concentre principalement sur le moteur et délègue beaucoup pour le reste du lanceur.
- Sirius Space qui a des objectifs très ambitieux sur la réutilisation avec une gamme de produits déjà défini pour couvrir plusieurs types de clientèle mais je trouve que sur le reste, ils sont un peu plus modeste sur la montée en cadence en visant un seul lancement par mois et en ne visant pas de grosses ruptures technologique dans un premier temps. Avec un premier vol suborbital et l'accent mis la réutilisation, ils peuvent faire penser à une approche à la BO.
- Latitude qui ne vise pas un lanceur réutilisable et qui est relativement simple mise tout sur une montée rapide en cadence avec un produit pas cher. L'accent est mis sur l'industrialisation avec une prise de risque assumée notamment sur les premiers tests et lancements. Ils cherchent à produire le maximum en interne et donne l'impression d'être l'entreprise qui veut le plus perturber l'écosystème spatial actuel. Ils ressemblent dans certains aspect à SpaceX.
Après on peut noter que les trois s'accordent à dire que la réutilisation est un objectif à atteindre à terme.
J-B- Messages : 1778
Inscrit le : 17/11/2020
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Localisation : Besançon
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On retrouve de manière très logique les 3 profils d'expérience de cette table ronde dans leurs sociétés
- Alexandre Mangeot est le plus âgé, vient de la recherche avec un doctorat. Hypr space en a donc une stratégie plus mesurée, moins risquée, et ses interventions de voulaient cerner le plus possible la réalité pragmatique.
- Antoine Fourcade, le plus jeune, sans diplôme post-bac je crois, qui a un passif de technique/bricolage, mais qui s'est entouré pour la partie entreprise (plutôt bien vu la croissance de la boîte), amène une approche "avant tout ce qui marche" agrémenté d'un argument innovation de fabrication additive (innovation qui pour moi, fait déjà parti du paysage ingénieur depuis 5 ans mais bref). Je trouvais ses interventions dans l'ambitieux mais éprouvé.
- Stanislas Maximin, qui est sorti d'école de commerce, avec des déclarations et un ton se voulant chaleureux, même un langage peu poli (mon avis). Son intention s'oriente dans le service plus que le lancement, avec un superlatif en affichant vouloir devenir numéro 1 (Europe, monde ? Je ne m' en rappelle plus) . Sa solution technique est clairement en fonction d'un résultat court-terme.
Cette concurrence ne me semble pas pousser à l'innovation en tout cas. J'imagine, ont des idées novatrices non révélées pour l'instant.
Également, il est dommage de ne pas les voir mentionner le CNES qui a pourtant financé les 3, il me semble.
- Alexandre Mangeot est le plus âgé, vient de la recherche avec un doctorat. Hypr space en a donc une stratégie plus mesurée, moins risquée, et ses interventions de voulaient cerner le plus possible la réalité pragmatique.
- Antoine Fourcade, le plus jeune, sans diplôme post-bac je crois, qui a un passif de technique/bricolage, mais qui s'est entouré pour la partie entreprise (plutôt bien vu la croissance de la boîte), amène une approche "avant tout ce qui marche" agrémenté d'un argument innovation de fabrication additive (innovation qui pour moi, fait déjà parti du paysage ingénieur depuis 5 ans mais bref). Je trouvais ses interventions dans l'ambitieux mais éprouvé.
- Stanislas Maximin, qui est sorti d'école de commerce, avec des déclarations et un ton se voulant chaleureux, même un langage peu poli (mon avis). Son intention s'oriente dans le service plus que le lancement, avec un superlatif en affichant vouloir devenir numéro 1 (Europe, monde ? Je ne m' en rappelle plus) . Sa solution technique est clairement en fonction d'un résultat court-terme.
Cette concurrence ne me semble pas pousser à l'innovation en tout cas. J'imagine, ont des idées novatrices non révélées pour l'instant.
Également, il est dommage de ne pas les voir mentionner le CNES qui a pourtant financé les 3, il me semble.
CNesca- Messages : 49
Inscrit le : 20/07/2024
Age : 29
Localisation : Paris
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Différents et même complètementaires. Dommage, de ne pas les voir réunis sous une même entité pour tirer parti de leurs points forts respectifs.
Mais j'imagine que chacun veut mener sa barque au lieu d'être contremaître sur un plus gros paquebot.
Je me demande qui arrivera à bon port.
Bonne navigation à eux !
Mais j'imagine que chacun veut mener sa barque au lieu d'être contremaître sur un plus gros paquebot.
Je me demande qui arrivera à bon port.
Bonne navigation à eux !
Elias.9- Messages : 46
Inscrit le : 20/05/2020
Age : 20
Localisation : Paris
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