Atlas V N22 (Starliner n°4) - KSC - 2025

Si cela se confirme pour Starliner, qu'il faille plus de 10 vols réussis sans la moindre anicroche pour qu'un russe monte à bord, çà veut dire que les 6 vols sous contrat ne seront pas suffisants pour obtenir cette participation.
Il va donc y avoir des vols Starliner avec un équipage uniquement US et associés.

On va donc suivre le feuilleton .... qui pour l'instant n'est pas prêt de commencer ..... si le vol CFT .... a du mal à décoller

https://twitter.com/asc_csa/status/1800547159076704565

Pour Crew Dragon, Roscosmos voulait trois vols habités réussis avant de commencer les échanges de sièges avec Soyouz, et ils ont indiqué que ce serait pareil pour Starliner.

Si Kikina n'a volé qu'au huitième vol, c'est pour des raisons de planning diverses et variées.

Le vol CFT actuel (une fois rentré et l'équipage de retour sur le plancher des vaches ) sera comptabilisé pour commencer la série des "3 vols requis" par les russes ? Ou il compte "pour du beurre" ?

* Compter pour du beurre : pour rien, être négligeable.

Il ne comptera pas du tout pour du beurre, je te rassure !

 Merci pour l'info. Donc si le vol CFT est complètement réussi, encore deux vols habités réussis .... et on aurait - possiblement - des équipages panachés dans Starliner comme dans Crew-Dragon et Soyouz.

Le 4e vol de Starliner pourrait être un vol de certification supplémentaire, la NASA ayant décidé de repousser l'entrée en service opérationnel.

Source : https://spacenews.com/nasa-further-delays-first-operational-starliner-flight/

Griffon a écrit:Le 4e vol de Starliner pourrait être un vol de certification supplémentaire, la NASA ayant décidé de repousser l'entrée en service opérationnel.

Source : https://spacenews.com/nasa-further-delays-first-operational-starliner-flight/

Je serai surpris que le prochain vol du Starliner ne soit pas un vol opérationnel.
Certes, les 3 premiers vols du vaisseau non pas été nominaux, loin de là ; mais dans les 3 cas, s'ils avaient eu des astronautes, ils seraient revenus indemnes.

Mais nous ne sommes pas à l'abri d'un excès de précautions de la NASA.

vp a écrit:

Griffon a écrit:Le 4e vol de Starliner pourrait être un vol de certification supplémentaire, la NASA ayant décidé de repousser l'entrée en service opérationnel.

Source : https://spacenews.com/nasa-further-delays-first-operational-starliner-flight/

Je serai surpris que le prochain vol du Starliner ne soit pas un vol opérationnel.
Certes, les 3 premiers vols du vaisseau non pas été nominaux, loin de là ; mais dans les 3 cas, s'ils avaient eu des astronautes, ils seraient revenus indemnes.

Mais nous ne sommes pas à l'abri d'un excès de précautions de la NASA.

DDans ce domaine, le spatial est très diffèrent de l'aéronautique. Dans l'aéronautique on est sur une logique de vol d'essai. Peut multiplier les heures de vol pour tester tous les coins du domaine de vol avec un nouvelle aéronef. S'il y a un endroit le comportement n'est pas sain, on imagine plusieurs solutions correctives, les plus prometteuse sont teste en vol puis on refait un essai global pour valider le fonctionnement de l'appareil avec cette correction. Ces derniers vols sont des vols de qualification (ou certification selon le cas), en présence de l'autorité (FAA ou EASA selon le coté de l'atlantique) ou avec résultat envoyer a l’autorité. D'ailleurs les autorités sont très pointilleuse sur le fait de décorrélé vol d'essai et vol de qualification/certification, trop souvent les avionneurs faisait des vol d'essai, la plupart raté et un seul réussirais, on envoyer uniquement les résultats de celui qui réussi (je parle d'experience ).

Dans le spatial, On ne peut pas se permettre de faire des vols d’essais, on peut juste se permettre quelque vol de qualification. Donc on imagine tout, on simule tout, on calcule tout pour prouver qu’on maitrise notre système dans tous les cas d’usage et on fait un ou deux vol pour prouvé que nos simulation et calcule sont juste.
On peut donc se retrouver dans le cas d’un vol réussi mais d’un teste rater. L’exemple type est Artemis I, le vol est réussi car la capsule est rentrée a la maison sans soucis. Mais on a remarqué après que le bouclier thermique a subit plus de dégât qu’attendu. Cela prouve que les simulations ne sont pas bonne et vue qu’on a prouve par simulation que le bouclier resisterais dans tout les cas d’usage, on a plus cette confiance.