[Luxembourg] Space Cargo Unlimited
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https://space-cu.com/
https://twitter.com/AndrewParsonson/status/1585693050390577169
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-startup-space-cargo-unlimited-se-lancera-dans-la-fabrication-dans-l-espace-en-2025-938227.html
De la science-fiction il y a encore 10 ans à un projet bien réel et labellisé NewSpace, qui devrait prendre son envol à partir de la fin 2025. Créée au Luxembourg en 2014 par Nicolas Gaume et Emmanuel Etcheparre, la startup Space Cargo Unlimited (15 salariés) disposera dans trois ans environ d'un véhicule spatial automatisé réutilisable sans astronaute à bord (REV1), qui donnera aux entreprises la possibilité de fabriquer dans l'espace grâce à la robotique des produits agricoles plus résistants, de nouveaux médicaments plus performants, de nouveaux alliages plus homogènes (sans problème de densité) ou encore d'effectuer des expériences très utiles pour les sciences de la vie. Seul l'espace (microgravité, absence de poussière, zéro absolu...) offre ce champ inédit pour des expérimentations mais aussi pour la fabrication de produits que la Terre ne permet pas ou beaucoup plus difficilement pour atteindre ce niveau de performances.
« Space Cargo Unlimited entend devenir l'un des principaux acteurs de la révolution du NewSpace avec des produits et services d'avant-garde à forte valeur ajoutée, dans des domaines aussi variés que la recherche biologique appliquée en microgravité ou les nouveaux matériaux de fabrication », a souligné dans le communiqué publié jeudi le président de Space Cargo Unlimited, Nicolas Gaume, un serial entrepreneur (huit startup créées).
Pour financer complètement le développement de REV1, Space Cargo Unlimited (CSU) compte lever de nouveaux fonds entre 2023 et 2025 auprès de sociétés de capital-risque, telles qu'Eurazeo, Expansion (Charles Beigbeder), Thales Corporate Ventures et de business angels. SCU va réaliser 1 million d'euros de chiffre d'affaires en 2022 et a déjà investi dans son projet 5 millions d'euros en Recherche & Développement (R&D) en 2021.
Un marché estimé entre 10 et 20 milliards en 2040
A travers son projet, Space Cargo Unlimited, qui a développé une expertise complète dans la gestion de projets complexes en microgravité pour développer des initiatives innovantes et utiles, veut saisir "le potentiel élevé, bien qu'encore inexploité, de la fabrication dans l'espace", explique-t-il dans le communiqué. Selon une prévision en 2021 de la banque Morgan Stanley, cette nouvelle activité représentera 10 milliards de dollars d'ici à 2040. Interrogé par La Tribune, Nicolas Gaume, qui juge ces prévisions conservatrices, estime plutôt ce marché à 20 milliards de dollars d'ici à 2035. La startup estime que son projet "présage la démocratisation d'un modèle commercial en orbite terrestre basse". Elle revendique être le premier opérateur commercial privé européen capable de fabriquer dans l'espace. Une performance à laquelle tient beaucoup Nicolas Gaume qui souhaite apporter cette capacité et cette autonomie à l'Europe. "Notre projet a un intérêt crucial pour la propriété intellectuelle", précise-t-il.
« REV1 offre une plateforme ouverte aux industriels, avec des délais maîtrisés et un coût prévisible pour favoriser la prochaine révolution industrielle (alias « Industrie 5.0 ») », a précisé Space Cargo Unlimited dans son communiqué.
L'exploration spatiale est en pleine voie de démocratisation. SCU entend donc profiter de la nouvelle offre à bas coût pour accéder à l'espace. Objectif : proposer aux clients publics (gouvernements, agences, laboratoires...) et privés (industriels) de Space Cargo Unlimited des prix accessibles : « quelques centaines de milliers d'euros pour une expérience passive, plusieurs millions d'euros pour une expérience active (fabrication additive) », précise Nicolas Gaume. Au-delà du « juste prix », le président de SCU veut également apporter à ses clients « une fiabilité » et une « une rigueur » en termes d'accès à l'espace.
Le projet de SCU est l'un des nombreux projets privés et publics qui foisonnent actuellement dans le monde pour exploiter les atouts de l'espace, voire en exploiter ses ressources naturelles pour les besoins de l'Homme dans l'espace, et plus précisément à moyen terme sur la Lune. Axiom Space veut par exemple construire une station spatiale commerciale. Et c'est également le cas pour le fameux projet Artemis, piloté par la NASA, avec le retour de l'Homme sur la Lune. Et plus précisément dans son domaine, Space Cargo Unlimited a plusieurs projets concurrents américains, dont celui de Varda Space (premier vol prévu en 2023), chinois, et britannique (Space Forge), face à lui.
Des cargos spatiaux
Comment Space Cargo Unlimited compte s'y prendre ? En faisant appel à un... acteur tout ce qu'il y a de plus traditionnel, Thales Alenia Space (TAS), et plus précisément au site de Turin spécialisé dans la fabrication d'engins spatiaux servant au transport spatial et à l'exploration spatiale. Dans ce cadre, TAS, société conjointe entre Thales (67%) et Leonardo (33%), et SCU ont signé dans le cadre d'un partenariat un contrat portant sur le développement de REV1, un véhicule cargo de rentrée atmosphérique versatile (adaptable selon les missions) ayant une capacité maximale de 1.000 kg (ou 1.200 litres). Soit un véhicule beaucoup plus imposant que son concurrent américain Varda Space (650 kg de masse pressurisée). Surtout le cargo de TAS est certifié dans le cadre du programme européen IXV (Intermediate Experimental Vehicle) dont la conception avait été confiée à la société franco-italienne. Ainsi fabriquera le cargo, SCU concevra quant à lui les équipements à l'intérieur du cargo selon le modèle fabless (sans unité de fabrication).
Après le vol inaugural fin 2025, Space Cargo Unlimited prévoit un autre vol en 2026, puis deux vols à partir de 2027/2028. En régime de croisière, SCU prévoit d'exploiter commercialement une flotte de véhicules cargo non-habités capables de revenir sur Terre. Pourquoi SCU a choisi TAS ? Parce que la société franco-italienne "joue un rôle de premier plan dans les systèmes de rentrée en orbite basse", estime Nicolas Gaume. Le premier exemplaire, REV1, dont la mise en service est prévue fin 2025, pourra s'adapter à tout système de lanceur disponible et compatible. Cette flexibilité d'emploi le rendra attractif pour réaliser de nouvelles missions, en particulier en orbite équatoriale. Il est conçu pour être réutilisable pour 20 missions au total, sachant que le véhicule et ses charges utiles resteront dans l'espace deux à trois mois par mission. La remise en état du cargo spatial sera partagée entre TAS et SCU.
En tant que maître d'œuvre, TAS sera responsable de la conception, de l'ingénierie et du développement du véhicule REV1. Ce programme bénéficiera de l'expérience acquise dans le cadre du programme Space Rider de l'Agence spatiale européenne (ESA), le système de transport réutilisable européen de prochaine génération pour l'orbite basse (LEO) qui est actuellement développé en co-maîtrise d'œuvre par TAS et le motoriste italien Avio. TAS Italie travaille également sur les programmes d'Axiom et d'Artemis (NASA). Un savoir-faire accumulé en tant que concepteur et fabricant, outre du Space Rider, de plus de 40 % du volume habitable de la Station spatiale internationale (ISS), des modules pressurisés (PCM) des vaisseaux de ravitaillement Cygnus de Northrop Grumman, et du programme IXV.
Quels objectifs ?
REV1 préfigure l'usine flottante de demain voyageant en orbite terrestre basse arrimée à une station (module de service), qui lui fournira l'énergie nécessaire à ses missions. Ce qui permettra de baisser les coûts d'exploitation du projet. Avec ce véhicule pressurisé, Space Cargo Unlimited réalisera son objectif d'exploiter le potentiel de la recherche en microgravité spatiale au profit d'applications commerciales sur Terre, par le biais de la fabrication en orbite. Ce cargo spatial, qui servira d'usine, sera utilisé pour des missions spécifiques, en particulier dans les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, de l'agriculture et des nouveaux matériaux, dans l'optique de définir de nouvelles méthodologies de recherche appliquée ou d'améliorer le secteur agro-alimentaire futur, entre autres.
« REV1 est le résultat ultime de nos programmes spatiaux passés. Nous franchissons maintenant cette nouvelle étape pour nous engager dans la nouvelle révolution industrielle spatiale au profit de la vie sur Terre », s'enthousiasme Nicolas Gaume. Mais au-delà, le président de Space Cargo Unlimited souhaite que cette startup ait un impact positif pour l'homme sur la Terre. Et l'agriculture de demain et la thérapie génique en font notamment partie.
https://twitter.com/AndrewParsonson/status/1585693050390577169
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/la-startup-space-cargo-unlimited-se-lancera-dans-la-fabrication-dans-l-espace-en-2025-938227.html
De la science-fiction il y a encore 10 ans à un projet bien réel et labellisé NewSpace, qui devrait prendre son envol à partir de la fin 2025. Créée au Luxembourg en 2014 par Nicolas Gaume et Emmanuel Etcheparre, la startup Space Cargo Unlimited (15 salariés) disposera dans trois ans environ d'un véhicule spatial automatisé réutilisable sans astronaute à bord (REV1), qui donnera aux entreprises la possibilité de fabriquer dans l'espace grâce à la robotique des produits agricoles plus résistants, de nouveaux médicaments plus performants, de nouveaux alliages plus homogènes (sans problème de densité) ou encore d'effectuer des expériences très utiles pour les sciences de la vie. Seul l'espace (microgravité, absence de poussière, zéro absolu...) offre ce champ inédit pour des expérimentations mais aussi pour la fabrication de produits que la Terre ne permet pas ou beaucoup plus difficilement pour atteindre ce niveau de performances.
« Space Cargo Unlimited entend devenir l'un des principaux acteurs de la révolution du NewSpace avec des produits et services d'avant-garde à forte valeur ajoutée, dans des domaines aussi variés que la recherche biologique appliquée en microgravité ou les nouveaux matériaux de fabrication », a souligné dans le communiqué publié jeudi le président de Space Cargo Unlimited, Nicolas Gaume, un serial entrepreneur (huit startup créées).
Pour financer complètement le développement de REV1, Space Cargo Unlimited (CSU) compte lever de nouveaux fonds entre 2023 et 2025 auprès de sociétés de capital-risque, telles qu'Eurazeo, Expansion (Charles Beigbeder), Thales Corporate Ventures et de business angels. SCU va réaliser 1 million d'euros de chiffre d'affaires en 2022 et a déjà investi dans son projet 5 millions d'euros en Recherche & Développement (R&D) en 2021.
Un marché estimé entre 10 et 20 milliards en 2040
A travers son projet, Space Cargo Unlimited, qui a développé une expertise complète dans la gestion de projets complexes en microgravité pour développer des initiatives innovantes et utiles, veut saisir "le potentiel élevé, bien qu'encore inexploité, de la fabrication dans l'espace", explique-t-il dans le communiqué. Selon une prévision en 2021 de la banque Morgan Stanley, cette nouvelle activité représentera 10 milliards de dollars d'ici à 2040. Interrogé par La Tribune, Nicolas Gaume, qui juge ces prévisions conservatrices, estime plutôt ce marché à 20 milliards de dollars d'ici à 2035. La startup estime que son projet "présage la démocratisation d'un modèle commercial en orbite terrestre basse". Elle revendique être le premier opérateur commercial privé européen capable de fabriquer dans l'espace. Une performance à laquelle tient beaucoup Nicolas Gaume qui souhaite apporter cette capacité et cette autonomie à l'Europe. "Notre projet a un intérêt crucial pour la propriété intellectuelle", précise-t-il.
« REV1 offre une plateforme ouverte aux industriels, avec des délais maîtrisés et un coût prévisible pour favoriser la prochaine révolution industrielle (alias « Industrie 5.0 ») », a précisé Space Cargo Unlimited dans son communiqué.
L'exploration spatiale est en pleine voie de démocratisation. SCU entend donc profiter de la nouvelle offre à bas coût pour accéder à l'espace. Objectif : proposer aux clients publics (gouvernements, agences, laboratoires...) et privés (industriels) de Space Cargo Unlimited des prix accessibles : « quelques centaines de milliers d'euros pour une expérience passive, plusieurs millions d'euros pour une expérience active (fabrication additive) », précise Nicolas Gaume. Au-delà du « juste prix », le président de SCU veut également apporter à ses clients « une fiabilité » et une « une rigueur » en termes d'accès à l'espace.
Le projet de SCU est l'un des nombreux projets privés et publics qui foisonnent actuellement dans le monde pour exploiter les atouts de l'espace, voire en exploiter ses ressources naturelles pour les besoins de l'Homme dans l'espace, et plus précisément à moyen terme sur la Lune. Axiom Space veut par exemple construire une station spatiale commerciale. Et c'est également le cas pour le fameux projet Artemis, piloté par la NASA, avec le retour de l'Homme sur la Lune. Et plus précisément dans son domaine, Space Cargo Unlimited a plusieurs projets concurrents américains, dont celui de Varda Space (premier vol prévu en 2023), chinois, et britannique (Space Forge), face à lui.
Des cargos spatiaux
Comment Space Cargo Unlimited compte s'y prendre ? En faisant appel à un... acteur tout ce qu'il y a de plus traditionnel, Thales Alenia Space (TAS), et plus précisément au site de Turin spécialisé dans la fabrication d'engins spatiaux servant au transport spatial et à l'exploration spatiale. Dans ce cadre, TAS, société conjointe entre Thales (67%) et Leonardo (33%), et SCU ont signé dans le cadre d'un partenariat un contrat portant sur le développement de REV1, un véhicule cargo de rentrée atmosphérique versatile (adaptable selon les missions) ayant une capacité maximale de 1.000 kg (ou 1.200 litres). Soit un véhicule beaucoup plus imposant que son concurrent américain Varda Space (650 kg de masse pressurisée). Surtout le cargo de TAS est certifié dans le cadre du programme européen IXV (Intermediate Experimental Vehicle) dont la conception avait été confiée à la société franco-italienne. Ainsi fabriquera le cargo, SCU concevra quant à lui les équipements à l'intérieur du cargo selon le modèle fabless (sans unité de fabrication).
Après le vol inaugural fin 2025, Space Cargo Unlimited prévoit un autre vol en 2026, puis deux vols à partir de 2027/2028. En régime de croisière, SCU prévoit d'exploiter commercialement une flotte de véhicules cargo non-habités capables de revenir sur Terre. Pourquoi SCU a choisi TAS ? Parce que la société franco-italienne "joue un rôle de premier plan dans les systèmes de rentrée en orbite basse", estime Nicolas Gaume. Le premier exemplaire, REV1, dont la mise en service est prévue fin 2025, pourra s'adapter à tout système de lanceur disponible et compatible. Cette flexibilité d'emploi le rendra attractif pour réaliser de nouvelles missions, en particulier en orbite équatoriale. Il est conçu pour être réutilisable pour 20 missions au total, sachant que le véhicule et ses charges utiles resteront dans l'espace deux à trois mois par mission. La remise en état du cargo spatial sera partagée entre TAS et SCU.
En tant que maître d'œuvre, TAS sera responsable de la conception, de l'ingénierie et du développement du véhicule REV1. Ce programme bénéficiera de l'expérience acquise dans le cadre du programme Space Rider de l'Agence spatiale européenne (ESA), le système de transport réutilisable européen de prochaine génération pour l'orbite basse (LEO) qui est actuellement développé en co-maîtrise d'œuvre par TAS et le motoriste italien Avio. TAS Italie travaille également sur les programmes d'Axiom et d'Artemis (NASA). Un savoir-faire accumulé en tant que concepteur et fabricant, outre du Space Rider, de plus de 40 % du volume habitable de la Station spatiale internationale (ISS), des modules pressurisés (PCM) des vaisseaux de ravitaillement Cygnus de Northrop Grumman, et du programme IXV.
Quels objectifs ?
REV1 préfigure l'usine flottante de demain voyageant en orbite terrestre basse arrimée à une station (module de service), qui lui fournira l'énergie nécessaire à ses missions. Ce qui permettra de baisser les coûts d'exploitation du projet. Avec ce véhicule pressurisé, Space Cargo Unlimited réalisera son objectif d'exploiter le potentiel de la recherche en microgravité spatiale au profit d'applications commerciales sur Terre, par le biais de la fabrication en orbite. Ce cargo spatial, qui servira d'usine, sera utilisé pour des missions spécifiques, en particulier dans les domaines de la biotechnologie, des produits pharmaceutiques, de l'agriculture et des nouveaux matériaux, dans l'optique de définir de nouvelles méthodologies de recherche appliquée ou d'améliorer le secteur agro-alimentaire futur, entre autres.
« REV1 est le résultat ultime de nos programmes spatiaux passés. Nous franchissons maintenant cette nouvelle étape pour nous engager dans la nouvelle révolution industrielle spatiale au profit de la vie sur Terre », s'enthousiasme Nicolas Gaume. Mais au-delà, le président de Space Cargo Unlimited souhaite que cette startup ait un impact positif pour l'homme sur la Terre. Et l'agriculture de demain et la thérapie génique en font notamment partie.
J-B- Messages : 1778
Inscrit le : 17/11/2020
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Localisation : Besançon
Futura en parle aussi:
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/utilisation-espace-usine-va-etre-construite-espace-orbite-basse-101518/?utm_content=buffercc47f&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1ISS9BNdLM1gYv29ljYxdCUJJdr4jgykPmG0x06tBxWZpV8oxa3u2sqBQ
Et voici la vidéo publiée par l'entreprise:
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/utilisation-espace-usine-va-etre-construite-espace-orbite-basse-101518/?utm_content=buffercc47f&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1ISS9BNdLM1gYv29ljYxdCUJJdr4jgykPmG0x06tBxWZpV8oxa3u2sqBQ
Et voici la vidéo publiée par l'entreprise:
Choros- Messages : 1360
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Ce cargo spatial, qui servira d'usine, sera utilisé pour des missions spécifiques,
Ce serait donc un véhicule inhabité, type cargo qui viendrait apporter du fret ..... et peut-être fournir un espace atelier une fois déchargé ?
Les travaux/expérimentations seraient donc pris en charge par des astronautes présents dans la station desservie ? Ou c'est tout programmé pour fonctionner en automatique avant le lancement ?
On a une idée des dimensions ?
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
J'ai du mal à comprendre, c'est un IXV modifié ?
ndiver- Messages : 877
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Localisation : France / Allemagne
montmein69 a écrit:Ce serait donc un véhicule inhabité, type cargo qui viendrait apporter du fret ..... et peut-être fournir un espace atelier une fois déchargé ?
Les travaux/expérimentations seraient donc pris en charge par des astronautes présents dans la station desservie ? Ou c'est tout programmé pour fonctionner en automatique avant le lancement ?
On a une idée des dimensions ?
ndiver a écrit:J'ai du mal à comprendre, c'est un IXV modifié ?
A priori, c'est basé sur l'architecture du IXV:
Futura a écrit:Cette usine se présentera sous la forme d'un véhicule spatial pressurisé, entièrement autonome et sans astronaute à son bord, qui sera réalisé par Thales Alenia Space. REV1, c'est son nom, dont la forme n'est pas sans rappeler celle du démonstrateur de rentrée atmosphérique IXV, s'appuiera sur l'héritage de ce programme mais aussi celui de l'avion spatial Space Rider, en cours de développement (deux programmes phares de Thales Alenia Space).
Il s'agirait d'une plate-forme entièrement automatisée, pouvant être réutilisée 20 fois.
Le satellite auquel elle s'amarre en orbite aurait vocation à lui fournir l'énergie nécessaire durant le process industriel.
Choros- Messages : 1360
Inscrit le : 31/08/2021
Age : 44
Localisation : Bourges
Dans la vidéo on a une image avec "Fully automated production" après que REV 1 se soit amarré au satellite équipe de panneaux solaires.
Donc le satellite déjà en orbite ne servirait que de nourrice à électricité ?
Le cargo REV 1 transportera en orbite le projet du client , soit une "unité de fabrication " qu'il a conçu : par exemple un ensemble de machines programmées qui puiseront dans des "casiers" les pièces nécessaires à la fabrication projetée, puis après avoir pratiqué les "opérations" requises, le tout piloté par des programmes mis au point sur Terre par le client, les produits finis sont stockés pour être redescendus sur Terre par le cargo ?
Donc le satellite déjà en orbite ne servirait que de nourrice à électricité ?
Le cargo REV 1 transportera en orbite le projet du client , soit une "unité de fabrication " qu'il a conçu : par exemple un ensemble de machines programmées qui puiseront dans des "casiers" les pièces nécessaires à la fabrication projetée, puis après avoir pratiqué les "opérations" requises, le tout piloté par des programmes mis au point sur Terre par le client, les produits finis sont stockés pour être redescendus sur Terre par le cargo ?
montmein69- Donateur
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Localisation : région lyonnaise
https://www.thalesaleniaspace.com/en/press-releases/space-cargo-unlimited-and-thales-alenia-space-unveil-details-their-alliance
TAS et Space Cargo Unlimited viennent de révéler des détails à propos de leur projet de "Space Rider privé", le REV1.
Capable de rester jusqu'à 3 mois en orbite et d'être réutilisé 20 fois, il serait aussi capable d'être lancé sur la plupart des lanceurs actuellement en opération ou à venir.
Les deux entreprises donnent 2025 comme date de vol inaugural.
Thales Alenia Space s'occupera de la construction et de la réutilisation du véhicule tandis que Space Cargo Unlimited en sera l'opérateur commercial.
TAS et Space Cargo Unlimited viennent de révéler des détails à propos de leur projet de "Space Rider privé", le REV1.
Capable de rester jusqu'à 3 mois en orbite et d'être réutilisé 20 fois, il serait aussi capable d'être lancé sur la plupart des lanceurs actuellement en opération ou à venir.
Les deux entreprises donnent 2025 comme date de vol inaugural.
Thales Alenia Space s'occupera de la construction et de la réutilisation du véhicule tandis que Space Cargo Unlimited en sera l'opérateur commercial.
J-B- Messages : 1778
Inscrit le : 17/11/2020
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En quoi est-ce institutionnel?nikolai39 a écrit:Donc c'est encore un projet institutionnel déguisé en start-up pour suivre la mode...
Thalès n'est pas un Etat ni une organisation internationale.
Choros- Messages : 1360
Inscrit le : 31/08/2021
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Localisation : Bourges
On en verra de plus en plus des projets entre un acteur traditionnel du spatial et un nouveau acteur c'est logique. C'est comme Firefly avec Northorp Grumman au USA.
Ce que je trouve intéressant c'est qu'on se retrouve sur un schéma classique de l'aviation où l'avionneur fabrique pour un opérateur. A voir si ce modèle se reproduit plus souvent.
Ce que je trouve intéressant c'est qu'on se retrouve sur un schéma classique de l'aviation où l'avionneur fabrique pour un opérateur. A voir si ce modèle se reproduit plus souvent.
J-B- Messages : 1778
Inscrit le : 17/11/2020
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Localisation : Besançon
Comme disait Rose Bertin : Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié.
Le CNES propose aux Européens de construire un laboratoire spatial entièrement automatique
Le CNES propose aux Européens de construire un laboratoire spatial entièrement automatique
jassifun- Messages : 4968
Inscrit le : 07/06/2007
Age : 37
Localisation : Baden Baden
https://twitter.com/SpaceCu/status/1765006837621919934
"Nous sommes ravis de nous associer à RFA et Atmos pour apporter les capacités uniques de notre véhicule spatial REV1 aux ambitions audacieuses de l'appel de l'ESA pour le Cargo Return Service (service de retour de fret). Ravi de cette réponse européenne vraie et forte ! Forger l’avenir du New Space Europe"
Étonnant.
Donc le vaisseau Argo de RFA, avec le module de retour du Space Rider...
Serait-ce une proposition différente de celle de RFA? Est ce que RFA a abandonné leur idée de capsule avec bouclier thermique gonflable? Comment est ce que ce vaisseau va s’amarrer à l'ISS? Par l'arrière?
EDIT: D'après Andrew Parsonson, RFA confirme la véracité de ce projet
https://twitter.com/AndrewParsonson/status/1765025299958255659
"Nous sommes ravis de nous associer à RFA et Atmos pour apporter les capacités uniques de notre véhicule spatial REV1 aux ambitions audacieuses de l'appel de l'ESA pour le Cargo Return Service (service de retour de fret). Ravi de cette réponse européenne vraie et forte ! Forger l’avenir du New Space Europe"
Étonnant.
Donc le vaisseau Argo de RFA, avec le module de retour du Space Rider...
Serait-ce une proposition différente de celle de RFA? Est ce que RFA a abandonné leur idée de capsule avec bouclier thermique gonflable? Comment est ce que ce vaisseau va s’amarrer à l'ISS? Par l'arrière?
EDIT: D'après Andrew Parsonson, RFA confirme la véracité de ce projet
https://twitter.com/AndrewParsonson/status/1765025299958255659
TheRathalos- Messages : 919
Inscrit le : 11/12/2022
Age : 24
Localisation : Toulouse
Comment est ce que ce vaisseau va s’amarrer à l'ISS? Par l'arrière?
Si on considère que le 'trunk' a la même architecture que l'ATV, la partie libre (arrière) est réservée à la propulsion. Il serait donc logique de s'amarrer à partir d'un sas sur le véhicule de retour. Ce sas est peut être masqué par un panneau mobile.
A chaud, une telle architecture n'est pas très optimisée, le déchargement du cargo doit être un peu compliqué....
De plus, si on perd le 'trunk' à chaque vol et que l'on n'utilise la partie avant que pour le retour ce ne doit pas être hyper économique. A moins de considérer que cette partie n'est utilisée que pour des vols habités. Mais dans ce cas il faut pratiquement développer deux véhicules distincts. Même remarque quant aux coûts, ainsi qu'à la demande de l'AO de faire du réutilisable.
Les illustrations c'est souvent très joli, la réalisation.....
Bons Vols
DeepThroat- Messages : 571
Inscrit le : 22/06/2007
Age : 63 Localisation : France
Intéressant, les candidats pour le contrat cargo leo se dévoile peu à peu. Même si c est un tissu industriel léger constitué principalement d entreprise jeune ayant tout à prouvé , c est un bon telle contrat est un bon moyen de rigidifier se tissu.
On a déjà en lice the exploration company avec nyx, je n imagine pas arianegroup ne pas candidater avec susie, rfa avec argos, je verai bien thales alinea space avec un space rider (pour l instant j ai pas vu de com, mais je vois mal l Italie ne pas pousser dans cette voie).
et maintenant on a se projet un peu four tout, il y a rfa qui a l air de fournir le module service (probablement derive de celui d argos) à voir si ça sous entend une retraite d argos mais vu qu ils ont communiqué il y a quelque jour, je n y crois pas, il cherche sûrement à multiplier les chances (s ils ne sont pas convaincant avec leur bouclier gonflable, il reste dans la course avec se consortium). Après il y a atmos qui a l air de fournir un compartiment fret non récupérable, et enfin space cargo qui fournie le rev qui n est autre qu un space rider acheter à thales alinea space (TAS). Es ce que ce sera la seul contribution de TAS? Vu leur savoir-faire il serait capable de faire une telle proposition à eu seul (module service dérivés des plate-forme spacebus, module de fret non recuperable=cygnes et space rider pour le recuperable) donc pourquoi se contenter du rôle de fournisseur d un membre du consortium ?
On a déjà en lice the exploration company avec nyx, je n imagine pas arianegroup ne pas candidater avec susie, rfa avec argos, je verai bien thales alinea space avec un space rider (pour l instant j ai pas vu de com, mais je vois mal l Italie ne pas pousser dans cette voie).
et maintenant on a se projet un peu four tout, il y a rfa qui a l air de fournir le module service (probablement derive de celui d argos) à voir si ça sous entend une retraite d argos mais vu qu ils ont communiqué il y a quelque jour, je n y crois pas, il cherche sûrement à multiplier les chances (s ils ne sont pas convaincant avec leur bouclier gonflable, il reste dans la course avec se consortium). Après il y a atmos qui a l air de fournir un compartiment fret non récupérable, et enfin space cargo qui fournie le rev qui n est autre qu un space rider acheter à thales alinea space (TAS). Es ce que ce sera la seul contribution de TAS? Vu leur savoir-faire il serait capable de faire une telle proposition à eu seul (module service dérivés des plate-forme spacebus, module de fret non recuperable=cygnes et space rider pour le recuperable) donc pourquoi se contenter du rôle de fournisseur d un membre du consortium ?
J-B- Messages : 1778
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