Robert "Hoot" Gibson et Rhea Seddon

Les parents de Hoot étaient aviateurs, il l'est devenu (il doit avoir volé sur 170 avions différents); en 1974, voyant dans un Aviation Week & Space Technology ce que serait la Navette spatiale (un avion!) il s'intéresse à l'espace, postule pour devenir astronaute en 1977 et rencontre une autre qualifiée, Rhea Seddon et se marient et sont toujours mariés !
Son père fut un des premiers à transporter le courrier dans un avion militaires après la première guerre mondiale (et avant que le Kelly airmail act ne privatise le transport du courrier pour devenir l'ancêtre du vol commercial).
Il y a des tas d'interviews sur youtube de lui et aussi avec Rhea. 



Après sa carrière d'astronaute, il a commandé pour Southwest airlines, a volé sur les avions de course à Reno (plus mortels que les vols de Navettes)...

Dans la bio d'Eileen, elle mentionne que deux astronautes commandants avaient été sanctionnés pour vols dangereux en avions de sport (formule1). En cherchant un peu et en devinant plus, il se trouve que ce furent Walker et Gibson !! Ah, Hoot a été sanctionné ? Son histoire:


L'ironie fut que le vol dont il a été privé fut STS 46, le premier vol du câble de 20 km de long, un échec comme on sait (alors qu'ils se sont préparés pendant 3 ans!)  Le vol suivant, il l'a commandé: le premier vol d'un japonais, d'une afro-américaine et d'un couple marié, très médiatisé et très réussi!

Merci pour ces vidéos.
Le vol STS-27 reste une énigme 35 après.
C'est très surprenant alors que le satellite Lacrosse doit être dépassé depuis longtemps.
Le plaisir de ne rien dire, cela fait affabuler les gens.

De toutes les missions spatiales, STS 27 doit être celle durant laquelle les astronautes ont dû éprouver la plus grande frousse combinée à la plus grande frustration: la frousse de perdre la vie acquise juste au moment de la mise en orbite (donc durant toute la mission) et la frustration de ne pas être compris par le directeur de vol.

Raoul a écrit:... la frustration de ne pas être compris par le directeur de vol.

C'est-à-dire ?

vp a écrit:

Raoul a écrit:... la frustration de ne pas être compris par le directeur de vol.

C'est-à-dire ?

Ils prennent des photos (grâce au bras), voient toutes sortes de détails alarmants, les transmettent de manière cryptée (parce que c'est une mission secrète) et les experts au sol ne voient pas autant de détails qu'eux et disent au directeur de vol que "on a déjà vu ça avant" alors que ce n'est pas vrai et Hoot le sait bien.

Mais même si l'état des tuiles avait été estimé trop mauvais pour redescendre en toute sécurité, qu'est-ce qu'ils auraient pu faire?

Maurice a écrit:Mais même si l'état des tuiles avait été estimé trop mauvais pour redescendre en toute sécurité, qu'est-ce qu'ils auraient pu faire?

Tout la question est là ?

Je ne suis pas convaincu que les contrôleurs au sol puisse faire quelques choses.
Classiquement, dans ce cas là, on dit que tout va bien.

Oui et Hoot devait s'en être rendu compte aussi. Pas moyen d'obtenir une aide quelconque.

Raoul a écrit:Oui et Hoot devait s'en être rendu compte aussi. Pas moyen d'obtenir une aide quelconque.

La solution aurait été de faire une EVA pour coller des tuiles de rechange.
Mais cette procédure est apparu qu'après STS-107.