NEO : rapport de la NASA concernant les astéroïdes géocroiseurs
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C'est à envisager, mais dans ce cas il se pourrait qu'on remplace la noyade ...par la cuisson à la vapeur d'eau ;) ...ou plutôt les deux à la fois .Argyre a écrit:A propos des tsunamis causés par l'impact d'un astéroïde, sur la plupart des sites qui exposent le mécanisme de la vague, je suis surpris de voir arriver rapidement des chiffres tels que 800 km/h et 64 mètres de haut en bout de course, voire plus, sans plus de commentaire. Physiquement, si on considère les formules utilisées, on arrive effectivement à ces chiffres. Toutefois, il me semble qu'on néglige totalement les frottements avec l'air et la pression exercée par l'eau sur l'eau avec potentiellement un changement de phase. Au-delà de 300 à 400 km/h, la validité de formules aussi simples me parait douteuse. Est-ce qu'on ne doit pas s'attendre à une vaporisation de plus en plus importante de l'eau en fonction de la vitesse, de sorte qu'en vérité, au-delà d'une certaine vitesse du front d'onde associée à une certaine hauteur de vague, la vaporisation est immédiate et totale ? Bien entendu, la pression se transmet quand même, ce qui fait qu'il y a tout de même un tsunami en bout de course, mais après une importante perte énergétique, sa taille et sa vitesse seraient théoriquement limitées. Qu'en pensez-vous ?
A+,
Argyre
En effet cette surpression de vapeur d'eau localisée devrait se propager en onde de choc sur des milliers de km . :affraid:
Giwa- Donateur
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Sur les Tsunamis, je me réfère à un cours de ma gamine en quatrième... Un Tsunami n'est pas une vague ordinaire, c'est un ébranlement de faible amplitude verticale (quelques décimètres en général) qui se propage à très grande vitesse (des centaines de km/h sont possibles) à la surface de l'eau tant que la profondeur est grande, mais dés que cette vague aborde le plateau continental, sa base est freinée par le fond, l'arrière de la vague rattrape l'avant ce qui provoque sa montée à plusieurs mètres (ou dizaines de mètres), mais sa vitesse diminue alors considérablement... Pour résumer, à l'approche des côtes la vague monte, mais elle ralenti aussi considérablement... On a donc pas les deux en même temps à l'arrivée... Dans la pratique on n'obtient pas à l'arrivée le joli rouleau apprécié des cinéphiles mais plutôt une énorme masse bouillonnante issue d'une grosse vague qui s'est déjà brisée sur la partie supérieure du plateau continental...
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
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