gazs autour de la navette à l'arrivée...
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je me pose une question :
j'avais vu dans des directs télé que, une fois stoppée sur la piste,
il fallait que de gros ventilateurs viennent pour souffler des gazs toxiques
autour des moteurs de la navette, avant que les personnes puissent s'en approcher.
mais alors là ca me dépasse car ca voudrait dire plusieurs choses au choix :
1. en plusieurs milliers de km de descente en vol plané, les vents relatifs
n'auraient pas suffits à souffler tous les gazs résiduels autours des moteurs ?
2. s'il y a des gazs résiduels autours des moteurs, alors ça veut dire que
tout ça fuit comme une passoire !? mais alors en ce cas si ça fuit comme-ça comment ils font dans l'espace pour rester en place ?...
3. même si ça fuit pas : lors des manoeuvres dans l'espace,
je croyais moi que les gaz partaient bien loin, justement à l'opposé de la poussée.
si une partie des gaz s'agrippe à la navette, là j'y comprends plus rien...
4. une fois posée, la navette fait elle un dégazage sauvage sur la piste,
au risque de tout exploser ? je n'ai jamais entendu parler de cette manoeuvre...
j'avais vu dans des directs télé que, une fois stoppée sur la piste,
il fallait que de gros ventilateurs viennent pour souffler des gazs toxiques
autour des moteurs de la navette, avant que les personnes puissent s'en approcher.
mais alors là ca me dépasse car ca voudrait dire plusieurs choses au choix :
1. en plusieurs milliers de km de descente en vol plané, les vents relatifs
n'auraient pas suffits à souffler tous les gazs résiduels autours des moteurs ?
2. s'il y a des gazs résiduels autours des moteurs, alors ça veut dire que
tout ça fuit comme une passoire !? mais alors en ce cas si ça fuit comme-ça comment ils font dans l'espace pour rester en place ?...
3. même si ça fuit pas : lors des manoeuvres dans l'espace,
je croyais moi que les gaz partaient bien loin, justement à l'opposé de la poussée.
si une partie des gaz s'agrippe à la navette, là j'y comprends plus rien...
4. une fois posée, la navette fait elle un dégazage sauvage sur la piste,
au risque de tout exploser ? je n'ai jamais entendu parler de cette manoeuvre...
Je ne connais rien de spéciale sur cette partie du vol, mais je dirais que même après son atterrissage la navette est encore chaude et vu tous les composés ça doit pas sentir très bon et peut être même être toxique, donc ce ventilateur est là pour souffler ces gaz, mais je ne pense pas que ce soit les gaz des moteurs.
:lolnasa:
Enfin, à confirmer par un expert Shuttle.
:lolnasa:
Enfin, à confirmer par un expert Shuttle.
Bonjour cslevine,
En fait, le système RCS de la navette (les moteurs de positionnement) fonctionne à l'UDMH, composé extrêmement toxique pour l'homme.
Ce système est utilisé pendant la rentrée de la navette, jusqu'à ce que l'air soit assez dense pour que l'utilisation des commandes aérodynamiques (élevons) soie suffisante pour guider l'engin. Soit presque jusqu'à l'atterissage.
Il peut donc subsister des traces d'UDMH à l'atterrissage, qui sont dispersées par les ventilateurs le cas échéant.
En fait, le système RCS de la navette (les moteurs de positionnement) fonctionne à l'UDMH, composé extrêmement toxique pour l'homme.
Ce système est utilisé pendant la rentrée de la navette, jusqu'à ce que l'air soit assez dense pour que l'utilisation des commandes aérodynamiques (élevons) soie suffisante pour guider l'engin. Soit presque jusqu'à l'atterissage.
Il peut donc subsister des traces d'UDMH à l'atterrissage, qui sont dispersées par les ventilateurs le cas échéant.
Pris sur le site de capcom:
Les véhicules du convoie sont stationnés au point médian de la piste. Deux heures avant l' atterrissage, le personnel du convoi revêt les tenues SCAPE et procède aux vérifications des communications. La mise en chauffe de l' équipement de réfrigération et de purge commencent à 1 heure 40 minutes de l' atterrissage. Cinq minutes avant, le convoie est prêt à intervenir. Immédiatement après l' atterrissage, il stationne à 60 m devant l' Orbiter. Les équipes SCAPE avancent sur les cotés à 30 m. On évalue le degré de toxicité et d' explosion autour de l' engin. Si le vent est calme, l' unité Vapor Dispersal Unit entre en action. Si la concentration d' hydrogène dans les moteurs SSME dépasse 3%, l' équipage est sorti rapidement de l' Orbiter et évacué.
Les unités de récupération s' écartent pour laisser le gaz s' évaporer et se disperser. Si la concentration est moindre, l' unité Purge & Coolant Umbilical Access (deux camions remorques) est mis en place à l' arrière de l' Orbiter. Après la mise en place des plaques ombilicales pour éliminer l' hydrogène, la purge et le refroidissement des canalisations commence. Le refroidissement et la purge se font également dans la soute pour sécuriser les charges utiles rapportées. Ces opérations sont réalisées dans les 45 minutes suivant l' arrêt de l' Orbiter sur la piste. Sur la prise ombilicale arrière gauche, on refroidit l'avionique avec du fréon, tandis que dans l'ombilical droit, on purge l'Orbiter avec de l'air conditionné (3 circuits, avant, milieu-soute et arrière).
Les véhicules du convoie sont stationnés au point médian de la piste. Deux heures avant l' atterrissage, le personnel du convoi revêt les tenues SCAPE et procède aux vérifications des communications. La mise en chauffe de l' équipement de réfrigération et de purge commencent à 1 heure 40 minutes de l' atterrissage. Cinq minutes avant, le convoie est prêt à intervenir. Immédiatement après l' atterrissage, il stationne à 60 m devant l' Orbiter. Les équipes SCAPE avancent sur les cotés à 30 m. On évalue le degré de toxicité et d' explosion autour de l' engin. Si le vent est calme, l' unité Vapor Dispersal Unit entre en action. Si la concentration d' hydrogène dans les moteurs SSME dépasse 3%, l' équipage est sorti rapidement de l' Orbiter et évacué.
Les unités de récupération s' écartent pour laisser le gaz s' évaporer et se disperser. Si la concentration est moindre, l' unité Purge & Coolant Umbilical Access (deux camions remorques) est mis en place à l' arrière de l' Orbiter. Après la mise en place des plaques ombilicales pour éliminer l' hydrogène, la purge et le refroidissement des canalisations commence. Le refroidissement et la purge se font également dans la soute pour sécuriser les charges utiles rapportées. Ces opérations sont réalisées dans les 45 minutes suivant l' arrêt de l' Orbiter sur la piste. Sur la prise ombilicale arrière gauche, on refroidit l'avionique avec du fréon, tandis que dans l'ombilical droit, on purge l'Orbiter avec de l'air conditionné (3 circuits, avant, milieu-soute et arrière).
La navette fait une vidange de son carburant (UDMH, azote) avant l'atterrissage. malgré cela, il en reste encore dans les réservoirs et surtout dans les lignes d'alimentation. L'échauffement de la rentrée a chauffé certaines parties de l'engin en évaporant une partie de ces gaz qui se retrouve vers la sortie, près des tuyères, des prises ombilicales. même choses pour les moteurs SSME.
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