Sondes Venera

Juste histoire de poster quelques photos de la surface de Vénus !! Ce qui est assez génial je trouve.








Ceci dit, j'ai une question : Il y a au dessus une photo de la sonde Venera 13 et des photos qu'elle à envoyé. Pourquoi sur la sonde on ne voit pas les "dents" que l'on voit à la surface de vénus ?

:D

titre edité :blbl:

Sonde VENERA ! ! ! !

Editer le titre du post :shock: merci ;)

"l'aspect visuel", le résultat actuel des sols est sans doute assez proche mais l'histoire géologique de ces différents planètes ou satellites .....

Oui, si on s'en tient à l'aspect visuel ! ! ! ! ! Que des cailloux ! ! ! !


Moi je trouve ces sols fort différents, en fait ;)

Surtout que l'on ne connait pas les sols, mais quelques sites d' "aterrissage"

je trouvais cela bizarre en effet .... Venus et Mars encore à la rigueur ..... ;)

Si on compare l'avant dernière photo avec la dernière, on remarque que l'une est recouverte de plaques tandis que l'autre, il est recouvert de cailloux. Je serais curieux de savoir la raison: genre viscosité du magma, l'age de la coulée volcanique.

Ceci dit, j'ai une question : Il y a au dessus une photo de la sonde Venera 13 et des photos qu'elle à envoyé. Pourquoi sur la sonde on ne voit pas les "dents" que l'on voit à la surface de vénus

S'agit-il du système d'amortissement à l'atterrissage ?. Le tore éclate et se découpe en dent de scie. Une sorte d'airbag.
A l'inverse de Mars, il est très facile de poser une sonde sur Vénus du fait de la densité atmosphérique. S'y poser en état de fonctionnement est une autre affaire...

VONFELD

Vonfeld a écrit:

Ceci dit, j'ai une question : Il y a au dessus une photo de la sonde Venera 13 et des photos qu'elle à envoyé. Pourquoi sur la sonde on ne voit pas les "dents" que l'on voit à la surface de vénus

S'agit-il du système d'amortissement à l'atterrissage ?. Le tore éclate et se découpe en dent de scie. Une sorte d'airbag.
A l'inverse de Mars, il est très facile de poser une sonde sur Vénus du fait de la densité atmosphérique. S'y poser en état de fonctionnement est une autre affaire...

VONFELD

Je pense même qu'avec l'électronique moderne, plus de 400°, ce serait mortel pour les composants... Il faudrait revenir aux bons vieux micro-tubes à vides pour la dernière phase du pilotage et de l'acquisition des données...

Le programme Venera est à mon avis un des plus beaux programmes d'exploration planétaires qui ait été accompli.

antoine34 a écrit:Ceci dit, j'ai une question : Il y a au dessus une photo de la sonde Venera 13 et des photos qu'elle à envoyé. Pourquoi sur la sonde on ne voit pas les "dents" que l'on voit à la surface de vénus ?

On ne les voit pas sur les photos de Venera 13 car il est possible que ça ne soit pas Venera 13, mais un modèle antérieur ou une maquette incomplète. D'après l'excellent site de Don Mitchell (http://www.mentallandscape.com/V_Venus.htm), ces dents ont été ajoutées à partir de Venera 13 pour stabiliser les atterrisseurs pendant leur descente (les appareils de prélèvement d'échantillon de Venera 11 et 12) avaient été endommagés par des secousses lors de la descente). Je pense qu'elles devaient aussi servir à redresser les photos déformées par les caméras cycloramiques, en fournissant des repères à intervales réguliers.

Vonfeld a écrit:S'agit-il du système d'amortissement à l'atterrissage ?. Le tore éclate et se découpe en dent de scie. Une sorte d'airbag.

Non, il n'y a pas d'airbags. La densité atmosphérique de Venus permet aux atterrisseurs de se poser en douceur.

Vonfeld a écrit:A l'inverse de Mars, il est très facile de poser une sonde sur Vénus du fait de la densité atmosphérique. S'y poser en état de fonctionnement est une autre affaire...

Sans aller jusqu'à dire que c'est très facile, il est vrai que le fait de ne pas avoir à faire une descente propulsée comme c'est le cas sur Mars est un avantage. La densité atmosphérique de Venus est telle qu'une "chute" libre suffit. Les vaisseaux se séparaient de leur module de descente avant d'entrer en orbite (si mise en orbite il y avait, ce qui n'était pas toujours le cas), donc la vitesse était très grande. Aprs une descente sous parachute jusqu'à 50km pour étudier les nuages, le parachute était largué et la suite se faisait en chute libre jusqu'à l'atterrissage, qui se faisait à 5 à 7 m/s seulement.

Henri a écrit:Je pense même qu'avec l'électronique moderne, plus de 400°, ce serait mortel pour les composants... Il faudrait revenir aux bons vieux micro-tubes à vides pour la dernière phase du pilotage et de l'acquisition des données...

Sauf si l'électronique est à l'interieur du compartiment. Celui-ci était pressurisé et refroidit à -10°C avant le largage. Or après 1 heure à la surface, la température n'était que de 70°C. Notez d'ailleurs que les atterrisseurs résistaient parfaitement bien aux conditions vénusiennes: la mission se terminait lorque le module orbital passait sous l'horizon, alors que les landers fonctionnaient toujours très bien.

Merci pour le lien, ce site est en effet superbe.

Exactement 50 ans, le 12 février 1961, l'Union soviétique a été la première dans l'histoire à envoyer une sonde interplanétaire vers la planète Vénus.


La sonde, baptisée "Venus-1, a été lancé en orbite par une fusée "Molniya" avec une trajectoire interplanétaire.

Venus-1 pesait 643,5 kg et avait un diamètre 1,05 m avec un sommet arrondi pour son intégration. La longueur totale de l'appareil était de 2,035 m. L'énergie de deux panneaux solaires de 1×1,6 m venait alimenter des batteries argent-zinc installées sur les côtés. Sur la surface de la coque a été fixé une antenne parabolique d'un diamètre de deux mètres, qui est conçu pour transmettre des données vers la Terre à une fréquence de 922,8 MHz.

Le contrôle d'attitude était asservi par un pointeur solaire assurant l'orientation correcte des panneaux.

La mission Spoutnik 8 fut lancée le 12 février depuis le pas de tir n°5 du complexe de lancement n°1 du cosmodrome de Baïkonour et correctement mise sur une orbite de 229 × 282 km. Le quatrième étage fut le premier engin à ergols liquides à être allumé en apesanteur et réussit la mise sur trajectoire interplanétaire de la sonde .

L'objectif de «Venus-1" a confirmé l'existence de plasma du vent solaire, et a aussi permis d'obtenir des informations à une distance de 1,9 millions kilomètres de la terre.

La dernière partie de la route n'a pas été aussi réussie. Le 19 février 1961 elle dut repasser en mode de réalignement solaire et le dernier signal reçu a été capturé par un radio amateur américain de la Banque Dzhordelom en Juin 1961, elle était à près de 100 000 km de Vénus .
http://rian.ru/infografika/20110212/333218438.html



vous pouvez également consulté le site de Nikolai39
http://www.kosmonavtika.com/satellites/venus/2.html

avez-vous d'autres précisions?

Hello :) 

Désolé de déterrer un topic un peu ancien, je préfère cela plutôt que d'en créer un nouveau pour une simple question : où peut on trouver des infos détaillées sur VENERA, et plus précisément sur les jumeaux VENERA 13 et 14 ?

Je cherche un peu de tout, mais essentiellement la feuille de route, les caractéristiques de l'orbite de parking autour de la Terre, la trajectoire du transfert, les caractéristiques de l'orbite autour de Venus, etc.

J'ai testé avec pas mal de mots clés sur Google mais je n'arrive pas à mes fins ^^

Il y a des infos dans le premier volume de "Robotique exploration of the Solar System".
Je l'aurai sous la main ce soir et je regarderai avec plus de précision ce qui concerne les missions VENERA.

Tu peux trouver des infos dans le Deep Space Chronicle: A Chronology of Deep Space and Planetary Probes 1958-2000

A télécharger ici

Toutes les données balistiques concernant Venera-13 rendues publiques sont ici :

http://www.kosmonavtika.com/lancements/1981/30101981/30101981.html

Dakitess a écrit:les caractéristiques de l'orbite autour de Venus

Il n'y a pas eu de mise sur orbite autour de Vénus pour Venera-13 et Venera-14.

Merci beaucoup pour toutes vos infos !

Effectivement, j'ai pensé à tort à une mise en orbite intermédiaire à destination pour mieux contrôler le site d'atterrissage : quelle a été la précision de cette étape, du coup ? Est-ce que des sites en particulier étaient visés, et ont il été atteint ? C'est quand même pas rien, de viser depuis l'orbite basse terrestre, même s'il y a plusieurs petites manoeuvres de correction :)

La feuille de route de Nikolai m'est sans doute déjà suffisante pour en en savoir plus ^^

Merci pour le contact de Paolo Ulivi, qui me sera bien utile si nécessaire !

Dakitess a écrit:Est-ce que des sites en particulier étaient visés, et ont il été atteint ?

Oui bien sûr. D'ailleurs, pour l'anecdote, le choix du site de Venera-14 s'est fait en concertation avec des labos américains.

Shhht... Pas du tout X)

Mmh bon, j'ai plus qu'à potasser quelques p'tites choses :) 

Encore merci à vous !