Lancement Soyuz U / Foton M3 + YES2 (14/09/2007)
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Le 14 septembre 2007, lancement d'une fusée Soyuz U depuis Baikonur tranportant la capsule d'expérimentation Foton M3 et l'expérience YES 2.
(ajout calendrier)
(ajout calendrier)
Dernière édition par le Lun 24 Sep 2007 - 19:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Je pense pas que le lancement soit diffusé sur Internet.Saturn V a écrit:Même question que pour SELENE, comment peut-on voir le lancement en direct ??
Invité- Invité
Ici il n'y a pas de lancement en direct. Saturn V par contre, je t'invite à aller sur mon site avec le calendrier des lancements. Je mets toujours un lien vers la Webcast lorsqu'elle existe.
http://users.skynet.be/Yantar/lancements.htm
http://users.skynet.be/Yantar/lancements.htm
Une plaquette sympathique sur la mission :
http://esamultimedia.esa.int/docs/foton/FOTON-M3_brochure.pdf
http://esamultimedia.esa.int/docs/foton/FOTON-M3_brochure.pdf
Invité- Invité
Cela illustre que l'on peut faire pas mal de bonne science ... sans forcément avoir un astronaute à proximité.
montmein69- Donateur
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La capsule sera tout de même habitée ;)
Invité- Invité
Bonne nouvelle, le lancement sera diffusé sur le net ! Décollage prévu à 13h (heure d'Europe centrale)
http://www.viewontv.com/esa/2007-09_foton-m3/
http://www.viewontv.com/esa/2007-09_foton-m3/
Invité- Invité
Cool :)Steph a écrit:Bonne nouvelle, le lancement sera diffusé sur le net ! Décollage prévu à 13h (heure d'Europe centrale)
http://www.viewontv.com/esa/2007-09_foton-m3/
En espérant qu'il n'y aura aucun report.
Saturmir- Messages : 526
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"Zoom" sur l'expérience YES-2, et mise en place de la fusée Soyuz.
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2428
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2429
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2428
http://www.federalspace.ru/NewsDoSele.asp?NEWSID=2429
Invité- Invité
Steph a écrit:Bonne nouvelle, le lancement sera diffusé sur le net ! Décollage prévu à 13h (heure d'Europe centrale)
http://www.viewontv.com/esa/2007-09_foton-m3/
Soit il y a un report, soit on ne verra rien mais toujours est-il que la vidéotransmission ne fonctionne pas... Et ce qui est sûr c'est que c'est pas mon ordi... Même télécharger le lien de la vidéo ne fonctionne pas.
L'ESA Television, oui mais ce serait bien que ça fonctionne...
Idem pour moi, écran tout à fait noir :roll:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
http://www.esa.int/esaCP/SEMYXC13J6F_France_0.html
Décollage de Photon avec de nouvelles expériences en microgravité
14 septembre 2007
ESA PR 28-2007. Une capsule automatique Photon, emportant plus de 40 expériences de l'ESA, vient d'être lancée avec succès par une fusée Soyouz-U, qui a décollé à 13 h 00 heure de Paris (11 h 00 TU) du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan).
Environ 9 minutes plus tard, la capsule russe Photon-M3 s'est séparée de l'étage supérieur du lanceur et a été placée sur une orbite à 300 km d'altitude qui lui fera faire le tour de la Terre en 90 minutes.
Photon passera 12 jours en orbite, pendant lesquels les expériences embarquées seront exposées à la microgravité et, pour certaines d'entre elles, aux conditions extrêmes qui règnent à l'extérieur de la capsule, avant d'effectuer sa rentrée atmosphérique et d'atterrir dans les steppes, à la frontière de la Russie et du Kazakhstan.
Environ 9 minutes plus tard, la capsule russe Photon-M3 s'est séparée de l'étage supérieur du lanceur
La charge utile européenne de 400 kg se compose d'expériences qui feront progresser la recherche dans de nombreux domaines. Les expériences scientifiques couvrent un large éventail de disciplines, notamment la physique des fluides, la biologie, la cristallogenèse des protéines, l'étude des météorites, la dosimétrie des rayonnements et l'exobiologie (étude de la vie dans l'Univers). Les expériences liées à la technologie pourraient déboucher sur des méthodes d'extraction pétrolière plus efficaces, des alliages semi-conducteurs plus performants et des systèmes de régulation thermique d'un meilleur rendement.
Selon Josef Winter, Chef de la Division Charges utiles et Plates-formes de recherche en microgravité à l'ESA, "la mission Photon s'inscrit dans le cadre du programme que conduit l'Agence dans le domaine des sciences de la vie et de la physique dans l'espace".
"Cette mission est très importante pour les chercheurs européens, qui vont pouvoir mener toute une série d'expériences en microgravité avant que le module Columbus de l'ESA soit disponible à bord de l'ISS. La mission Photon-M3 emporte au total 43 expériences scientifiques et technologiques fournies par l'ESA, l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Canada ainsi que la Russie."
La mission Photon-M3 emporte au total 43 expériences scientifiques et technologiques
L'expérience Aquahab conçue par l'ESA et le DLR est l'une des plus insolites. Il s'agit d'un module aquatique destiné à observer les effets de l'apesanteur sur un organisme unicellulaire, Euglena gracilis, ainsi que sur un petit poisson de la famille des cichlidés.
La charge utile Biobox se compose de deux incubateurs programmables contenant cinq expériences de biologie cellulaire. Trois d'entre elles serviront à étudier les effets de l'apesanteur sur les cellules responsables de l'ostéoformation et de la dégradation osseuse. Une quatrième expérience étudiera les effets néfastes des rayonnements spatiaux sur les tissus cutanés, tandis qu'une autre visera à mieux connaître l'incidence de la microgravité sur les cellules des tissus conjonctifs.
L'expérience Eristo/Osteo, réalisée en commun par l'ESA et l'Agence spatiale canadienne, comprend également deux incubateurs. Il s'agit de deux modules identiques comportant quatre plateaux d'expérience à régulation thermique, qui serviront à tester et évaluer les effets des médicaments et des facteurs de croissance sur l'activité des cellules osseuses.
(cliquer pour agrandir)
L'installation à utilisateurs multiples dénommée Biopan
Quant à l'expérience franco-belge TEPLO, elle a pour objectif de mesurer les performances et les caractéristiques de nouveaux concepts de caloducs en apesanteur. Ce type de technologie devrait permettre de réduire sensiblement la masse et la complexité des sous-systèmes de régulation thermique utilisés dans l'espace.
L'installation à utilisateurs multiples dénommée Biopan, montée à l'extérieur de la capsule, est conçue pour exposer automatiquement ses dix expériences à l'environnement hostile du vide spatial pendant toute la durée de la mission. Fixées sur le bouclier thermique de Photon, les expériences Stone-6 et Lithopanspermia consisteront à soumettre des morceaux de roche contenant des organismes vivants aux conditions extrêmes de température et de pression qui règnent lors de la rentrée dans l'atmosphère.
(cliquer pour agrandir)
Toujours à l'extérieur de Photon, une expérience ambitieuse dénommée YES2 (deuxième satellite conçu par de jeunes ingénieurs) est fixée sur le module de batteries. Encadrés par le Bureau Education de l'ESA, environ 450 étudiants des Etats membres de l'Agence et d'autres pays ont coopéré avec le maître d'œuvre Delta-Utec pour concevoir et réaliser cette charge utile de 36 kg.
Le 25 septembre, alors que la mission Photon approchera de son terme, YES2 déploiera un câble de 30 km, le plus long qui ait jamais été embarqué dans l'espace. Une petite capsule de rentrée, fixée à l'extrémité du câble, sera larguée afin de démontrer la possibilité de ramener de petites charges utiles sur Terre pour un coût n'excédant pas une fraction de celui des méthodes actuelles.
Rappel
Photon dérive de la capsule russe Vostok, à bord de laquelle Youri Gagarine a effectué le premier vol dans l'espace en 1961. Elle comprend trois sections : un module de batteries à l'extrémité avant, une capsule sphérique récupérable et un module de service à l'arrière. L'Agence participe aux missions Photon depuis 1991, Photon-M3 étant la neuvième réalisée avec l'ESA.
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Décollage de Photon avec de nouvelles expériences en microgravité
14 septembre 2007
ESA PR 28-2007. Une capsule automatique Photon, emportant plus de 40 expériences de l'ESA, vient d'être lancée avec succès par une fusée Soyouz-U, qui a décollé à 13 h 00 heure de Paris (11 h 00 TU) du cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan).
Environ 9 minutes plus tard, la capsule russe Photon-M3 s'est séparée de l'étage supérieur du lanceur et a été placée sur une orbite à 300 km d'altitude qui lui fera faire le tour de la Terre en 90 minutes.
Photon passera 12 jours en orbite, pendant lesquels les expériences embarquées seront exposées à la microgravité et, pour certaines d'entre elles, aux conditions extrêmes qui règnent à l'extérieur de la capsule, avant d'effectuer sa rentrée atmosphérique et d'atterrir dans les steppes, à la frontière de la Russie et du Kazakhstan.
Environ 9 minutes plus tard, la capsule russe Photon-M3 s'est séparée de l'étage supérieur du lanceur
La charge utile européenne de 400 kg se compose d'expériences qui feront progresser la recherche dans de nombreux domaines. Les expériences scientifiques couvrent un large éventail de disciplines, notamment la physique des fluides, la biologie, la cristallogenèse des protéines, l'étude des météorites, la dosimétrie des rayonnements et l'exobiologie (étude de la vie dans l'Univers). Les expériences liées à la technologie pourraient déboucher sur des méthodes d'extraction pétrolière plus efficaces, des alliages semi-conducteurs plus performants et des systèmes de régulation thermique d'un meilleur rendement.
Selon Josef Winter, Chef de la Division Charges utiles et Plates-formes de recherche en microgravité à l'ESA, "la mission Photon s'inscrit dans le cadre du programme que conduit l'Agence dans le domaine des sciences de la vie et de la physique dans l'espace".
"Cette mission est très importante pour les chercheurs européens, qui vont pouvoir mener toute une série d'expériences en microgravité avant que le module Columbus de l'ESA soit disponible à bord de l'ISS. La mission Photon-M3 emporte au total 43 expériences scientifiques et technologiques fournies par l'ESA, l'Allemagne, la Belgique, la France, l'Italie, le Canada ainsi que la Russie."
La mission Photon-M3 emporte au total 43 expériences scientifiques et technologiques
L'expérience Aquahab conçue par l'ESA et le DLR est l'une des plus insolites. Il s'agit d'un module aquatique destiné à observer les effets de l'apesanteur sur un organisme unicellulaire, Euglena gracilis, ainsi que sur un petit poisson de la famille des cichlidés.
La charge utile Biobox se compose de deux incubateurs programmables contenant cinq expériences de biologie cellulaire. Trois d'entre elles serviront à étudier les effets de l'apesanteur sur les cellules responsables de l'ostéoformation et de la dégradation osseuse. Une quatrième expérience étudiera les effets néfastes des rayonnements spatiaux sur les tissus cutanés, tandis qu'une autre visera à mieux connaître l'incidence de la microgravité sur les cellules des tissus conjonctifs.
L'expérience Eristo/Osteo, réalisée en commun par l'ESA et l'Agence spatiale canadienne, comprend également deux incubateurs. Il s'agit de deux modules identiques comportant quatre plateaux d'expérience à régulation thermique, qui serviront à tester et évaluer les effets des médicaments et des facteurs de croissance sur l'activité des cellules osseuses.
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L'installation à utilisateurs multiples dénommée Biopan
Quant à l'expérience franco-belge TEPLO, elle a pour objectif de mesurer les performances et les caractéristiques de nouveaux concepts de caloducs en apesanteur. Ce type de technologie devrait permettre de réduire sensiblement la masse et la complexité des sous-systèmes de régulation thermique utilisés dans l'espace.
L'installation à utilisateurs multiples dénommée Biopan, montée à l'extérieur de la capsule, est conçue pour exposer automatiquement ses dix expériences à l'environnement hostile du vide spatial pendant toute la durée de la mission. Fixées sur le bouclier thermique de Photon, les expériences Stone-6 et Lithopanspermia consisteront à soumettre des morceaux de roche contenant des organismes vivants aux conditions extrêmes de température et de pression qui règnent lors de la rentrée dans l'atmosphère.
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Toujours à l'extérieur de Photon, une expérience ambitieuse dénommée YES2 (deuxième satellite conçu par de jeunes ingénieurs) est fixée sur le module de batteries. Encadrés par le Bureau Education de l'ESA, environ 450 étudiants des Etats membres de l'Agence et d'autres pays ont coopéré avec le maître d'œuvre Delta-Utec pour concevoir et réaliser cette charge utile de 36 kg.
Le 25 septembre, alors que la mission Photon approchera de son terme, YES2 déploiera un câble de 30 km, le plus long qui ait jamais été embarqué dans l'espace. Une petite capsule de rentrée, fixée à l'extrémité du câble, sera larguée afin de démontrer la possibilité de ramener de petites charges utiles sur Terre pour un coût n'excédant pas une fraction de celui des méthodes actuelles.
Rappel
Photon dérive de la capsule russe Vostok, à bord de laquelle Youri Gagarine a effectué le premier vol dans l'espace en 1961. Elle comprend trois sections : un module de batteries à l'extrémité avant, une capsule sphérique récupérable et un module de service à l'arrière. L'Agence participe aux missions Photon depuis 1991, Photon-M3 étant la neuvième réalisée avec l'ESA.
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Invité- Invité
article de flashespace
http://www.flashespace.com/html/juin07/27_06.htm
4.09.07 Young Engineers' Satellite
Feu vert pour le lancement de YES-2
Lancement réussi de la capusle de rentrée Foton M-3 contenant l'expérience européenne YES-2. La fusée Soyouz a décollé de Baïkonour vendredi 14 septembre 2007 à 11h00 (TU).
Foton M-3 et l'expérience européenne YES 2 installés dans la coiffe du lanceur Soyouz
Crédits ESA / S. Corvaja
Young Engineers' Satellite
Bien que figurant depuis toujours parmi les activités de base dans la Convention de l'ESA, les actions éducatives de l'Agence et de ses Directions sont relativement récentes. Dernier projet à arriver à maturité, YES 2 dont le lancement a été confirmé pour septembre 2007. Il s'agit de démontrer comment un câble peut être utilisé pour changer l'orbite d'un satellite et ce sans système de commande d'altitude et/ou de motorisation. Cette mission s'inscrit en droite ligne avec YES 1.
YES 2 est réalisé par des étudiants avec le soutien de l'ESTEC, le centre technique de l'ESA et la firme batave Delta-Utec Space Research & Consultancy. En tout environ 450 étudiants ont travaillé sur ce projet. Si la plupart venaient des états membres de l'ESA, d'autres étaient originaires des Etats-Unis, du Japon, du Canada et de l'Australie.
Après 5 années de conception, de développement et de préparation du modèle de vol, l'expérience YES 2 vient de passer avec succès sa revue d'aptitude finale en vue de son lancement en septembre sur un lanceur Soyouz.
YES-2
YES-2 est un petit satellite en trois parties, la capsule de rentrée Fotino de 40 cm de diamètre (5,5 kg), le mécanisme de déploiement du câble Flyod et enfin MASS, qui contient les enregistreurs et fait office de charge utile technique. Il sera installé sous la capsule de rentrée Foton-M3 contenant des expériences de microgravité. L'objectif est de tester l'action d'un câble, long de 30 km pour 'désatelliser' YES-2 en vue de son retour sur Terre.
Une fois au sol, la capsule devrait émettre un signal Galileo afin d'être capté par Giove-A, le satellite Galileo qui teste en orbite les technologies les plus critiques relatives à la charge utile de navigation des futurs satellites Galileo opérationnels.
Pour Delta-Utec Space Research & Consultancy il s'agit d'évaluer les propriétés physiques et s'assurer qu'il n'y aura aucun accroc pendant le déploiement du câble.
YES-1
YES-1 est un petit engin spatial qui fut réalisé en sept mois, avec un budget de moins d'1 million d'euros, par une équipe d'étudiants de la Technical University of Delft. Cette initiative, qui était soutenue par l'astronaute néerlandais Wubbo Ockels, alors responsable du programme éducatif de l'ESA, eut le soutien technique de l'ESTEC, à Noordwijk. Le microsatellite faisait partie de Teamsat, une charge technologique de 350 kg qui fut satellisée par la deuxième Ariane 5 le 30 octobre 1997. Suite à l'expérience YES, une PME spécialisée dans l'emploi de filins dans l'espace vit le jour à Leiden: Delta-Utec Space Research & Consultancy.
http://www.flashespace.com/html/juin07/27_06.htm
4.09.07 Young Engineers' Satellite
Feu vert pour le lancement de YES-2
Lancement réussi de la capusle de rentrée Foton M-3 contenant l'expérience européenne YES-2. La fusée Soyouz a décollé de Baïkonour vendredi 14 septembre 2007 à 11h00 (TU).
Foton M-3 et l'expérience européenne YES 2 installés dans la coiffe du lanceur Soyouz
Crédits ESA / S. Corvaja
Young Engineers' Satellite
Bien que figurant depuis toujours parmi les activités de base dans la Convention de l'ESA, les actions éducatives de l'Agence et de ses Directions sont relativement récentes. Dernier projet à arriver à maturité, YES 2 dont le lancement a été confirmé pour septembre 2007. Il s'agit de démontrer comment un câble peut être utilisé pour changer l'orbite d'un satellite et ce sans système de commande d'altitude et/ou de motorisation. Cette mission s'inscrit en droite ligne avec YES 1.
YES 2 est réalisé par des étudiants avec le soutien de l'ESTEC, le centre technique de l'ESA et la firme batave Delta-Utec Space Research & Consultancy. En tout environ 450 étudiants ont travaillé sur ce projet. Si la plupart venaient des états membres de l'ESA, d'autres étaient originaires des Etats-Unis, du Japon, du Canada et de l'Australie.
Après 5 années de conception, de développement et de préparation du modèle de vol, l'expérience YES 2 vient de passer avec succès sa revue d'aptitude finale en vue de son lancement en septembre sur un lanceur Soyouz.
YES-2
YES-2 est un petit satellite en trois parties, la capsule de rentrée Fotino de 40 cm de diamètre (5,5 kg), le mécanisme de déploiement du câble Flyod et enfin MASS, qui contient les enregistreurs et fait office de charge utile technique. Il sera installé sous la capsule de rentrée Foton-M3 contenant des expériences de microgravité. L'objectif est de tester l'action d'un câble, long de 30 km pour 'désatelliser' YES-2 en vue de son retour sur Terre.
Une fois au sol, la capsule devrait émettre un signal Galileo afin d'être capté par Giove-A, le satellite Galileo qui teste en orbite les technologies les plus critiques relatives à la charge utile de navigation des futurs satellites Galileo opérationnels.
Pour Delta-Utec Space Research & Consultancy il s'agit d'évaluer les propriétés physiques et s'assurer qu'il n'y aura aucun accroc pendant le déploiement du câble.
YES-1
YES-1 est un petit engin spatial qui fut réalisé en sept mois, avec un budget de moins d'1 million d'euros, par une équipe d'étudiants de la Technical University of Delft. Cette initiative, qui était soutenue par l'astronaute néerlandais Wubbo Ockels, alors responsable du programme éducatif de l'ESA, eut le soutien technique de l'ESTEC, à Noordwijk. Le microsatellite faisait partie de Teamsat, une charge technologique de 350 kg qui fut satellisée par la deuxième Ariane 5 le 30 octobre 1997. Suite à l'expérience YES, une PME spécialisée dans l'emploi de filins dans l'espace vit le jour à Leiden: Delta-Utec Space Research & Consultancy.
grysor- Messages : 3316
Inscrit le : 09/06/2006
Age : 52
Localisation : bretagne rennes
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-32424039@7-50,0.html
A bien triste sort qu'on reserve a ces petites souris.
Dix gerbilles, des souris aux grands yeux, ont décollé vendredi du centre spatial russe de Baïkonour dans la steppe kazakhe pour un voyage de 12 jours destiné à étudier à leur retour les possibles effets sur l'homme d'un vol vers Mars, a annoncé à l'AFP une responsable du programme.
"Le vaisseau spatial Foton-M n°3 a décollé de Baïkonour à bord d'une fusée Soyouz", a déclaré Anfissa Kazakova, chef de projet chez le constructeur de ce vaisseau, TsSKB-Progress basé à Samara (Volga).
Et à la différence des précédents Foton-M, celui-ci comprend un appareil contenant une cage avec 10 rongeurs originaires des zones arides du globe utilisés pour l'étude des effets physiologiques et biologiques des vols de longue durée, a-t-elle expliqué au cours d'une interview téléphonique.
Ces petits mammifères proches du rat et de la souris, souvent utilisés comme animaux de compagnie, auront en apesanteur deux mangeoires contenant des céréales, des noix, des raisins secs et disposeront d'un équipement d'évacuation de leurs déjections.
Ils seront filmés et des temps de 12 heures de jours et 12 heures de nuit seront simulés. La température de leur habitacle sera surveillée ainsi que la ventilation. Des informations seront régulièrement transmises vers la Terre mais le film ne sera visionné qu'à leur retour, a expliqué Mme Kazakova.
Un atterrissage en douceur semblable à celui offert aux humains sera assuré aux gerbilles pour qu'elles reviennent toutes vivantes. Une précaution de courte durée car certaines d'entre elles seront alors disséquées.
A bien triste sort qu'on reserve a ces petites souris.
Dix gerbilles, des souris aux grands yeux, ont décollé vendredi du centre spatial russe de Baïkonour dans la steppe kazakhe pour un voyage de 12 jours destiné à étudier à leur retour les possibles effets sur l'homme d'un vol vers Mars, a annoncé à l'AFP une responsable du programme.
"Le vaisseau spatial Foton-M n°3 a décollé de Baïkonour à bord d'une fusée Soyouz", a déclaré Anfissa Kazakova, chef de projet chez le constructeur de ce vaisseau, TsSKB-Progress basé à Samara (Volga).
Et à la différence des précédents Foton-M, celui-ci comprend un appareil contenant une cage avec 10 rongeurs originaires des zones arides du globe utilisés pour l'étude des effets physiologiques et biologiques des vols de longue durée, a-t-elle expliqué au cours d'une interview téléphonique.
Ces petits mammifères proches du rat et de la souris, souvent utilisés comme animaux de compagnie, auront en apesanteur deux mangeoires contenant des céréales, des noix, des raisins secs et disposeront d'un équipement d'évacuation de leurs déjections.
Ils seront filmés et des temps de 12 heures de jours et 12 heures de nuit seront simulés. La température de leur habitacle sera surveillée ainsi que la ventilation. Des informations seront régulièrement transmises vers la Terre mais le film ne sera visionné qu'à leur retour, a expliqué Mme Kazakova.
Un atterrissage en douceur semblable à celui offert aux humains sera assuré aux gerbilles pour qu'elles reviennent toutes vivantes. Une précaution de courte durée car certaines d'entre elles seront alors disséquées.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Vidéo du lancement : http://fr.youtube.com/watch?v=y4SMv7kkJs0
Invité- Invité
Ces informations viennent de la chaine russe Russia Today qui emet en anglais.
On peut y trouver aussi un commentaire sur l'echec de la fusée Proton :
http://www.russiatoday.ru/scitech
On peut y trouver aussi un commentaire sur l'echec de la fusée Proton :
http://www.russiatoday.ru/scitech
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
http://www.esa.int/esaCP/SEMFB6C1S6F_France_0.html
Une expérience spatiale réalisée à bord de la capsule Photon confirme la théorie des fluides
24 septembre 2007
ESA PR 29-2007. Quand on effectue des recherches scientifiques, il est toujours très gratifiant de constater que l’expérimentation vient confirmer les travaux théoriques. Il en a été ainsi ces derniers jours lorsqu’une expérience en science des fluides réalisée à bord du vaisseau Photon-M3 en orbite autour de la Terre a fourni à une équipe de scientifiques italiens et américains la confirmation préliminaire d’une théorie avancée depuis dix ans.
Bien que Photon ait été lancée il y a seulement une semaine, les chercheurs sont d’ores et déjà très satisfaits des données fournies par l’expérience GRADFLEX (GRAdient-Driven FLuctuation EXperiment / Expérience sur les fluctuations induites par différents gradients). D’un point de vue qualitatif, les premiers résultats sont conformes aux prédictions théoriques détaillées faites au cours de la dernière décennie.
Tous les liquides subissent d’infimes fluctuations de température ou de concentration qui sont provoquées par les différentes vitesses de leurs propres molécules. En règle générale, ces fluctuations sont si faibles qu’il est extrêmement difficile de les observer.
GRADFLEX est l’une des 43 expériences scientifiques et technologiques de l’ESA qui ont été embarquées sur la mission Photon-M3
Dans les années 1990, des chercheurs ont découvert que ces infimes fluctuations affectant les fluides et les gaz pouvaient augmenter de taille, voire devenir visibles à l’œil nu, en cas d’introduction d’un gradient puissant. Un moyen d’y parvenir consiste à augmenter la température au fond d’une fine couche de liquide, mais pas suffisamment pour provoquer de convection. En réchauffant la couche supérieure du fluide, il est également possible de supprimer la convection, ce qui permet d’obtenir des mesures plus précises.
Bien que les premières recherches aient été effectuées à partir de mesures réalisées au sol, on a pensé que ces fluctuations pourraient apparaître plus nettement en apesanteur. La mission Photon en cours permet de tester cette hypothèse. À cet égard, les premiers résultats vont tout à fait dans le sens des prévisions initiales.
Images en fausses couleurs montrant les fluctuations de concentration d’un échantillon de mélange de fluides
« Les premières images de l’expérience ont été envoyées après seulement quelques orbites au Centre des opérations de la charge utile à Kiruna (Suède) », explique le professeur Marzio Giglio, chef de l’équipe du Département de physique de l’Université de Milan (Italie) et du CNR-INFM (Istituto Nazionale per la Fisica della Materia).
À la vive satisfaction de l’équipe scientifique, au niveau visuel les images appuient les prédictions théoriques en révélant une très forte augmentation de la taille des fluctuations. L’analyse des données montre également que l’amplitude des fluctuations de température et de concentration s’est fortement accrue.
« Il est rare qu’une mission spatiale puisse confirmer une prédiction théorique dans un délai aussi rapide », explique Olivier Minster, chef de l’unité Sciences physiques de l’ESA. « Ces résultats sont importants car ils constituent la toute première vérification d’une théorie émise il y a dix ans ».
« Le fait de disposer de ces images en provenance de Photon nous permet d’ajuster les recherches que nous sommes en train de mener, de sorte qu’il est possible d’optimiser le retour scientifique de la mission », déclare le professeur David Cannell de l’Université de Californie à Santa Barbara (UCSB). « Lorsque l’expérience sera de retour sur Terre, nous disposerons également de plusieurs milliers d’images à analyser dans nos laboratoires. Cela nous occupera pendant pas mal de temps »
« Il est possible que nos résultats aient une influence sur d’autres types de recherche en microgravité, comme la croissance des cristaux. Nos recherches pourraient même déboucher sur de nouvelles retombées technologiques », précise le professeur Giglio.
GRADFLEX est l’une des 43 expériences scientifiques et technologiques de l’ESA qui ont été embarquées sur la mission Photon-M3 d’une durée de 12 jours. Cette mission doit s’achever le 26 septembre, date à laquelle la capsule reviendra sur Terre et se posera dans le Kazakhstan. Les expériences embarquées seront remises à leurs institutions d’origine, où les données seront analysées au cours des prochains mois.
Une expérience spatiale réalisée à bord de la capsule Photon confirme la théorie des fluides
24 septembre 2007
ESA PR 29-2007. Quand on effectue des recherches scientifiques, il est toujours très gratifiant de constater que l’expérimentation vient confirmer les travaux théoriques. Il en a été ainsi ces derniers jours lorsqu’une expérience en science des fluides réalisée à bord du vaisseau Photon-M3 en orbite autour de la Terre a fourni à une équipe de scientifiques italiens et américains la confirmation préliminaire d’une théorie avancée depuis dix ans.
Bien que Photon ait été lancée il y a seulement une semaine, les chercheurs sont d’ores et déjà très satisfaits des données fournies par l’expérience GRADFLEX (GRAdient-Driven FLuctuation EXperiment / Expérience sur les fluctuations induites par différents gradients). D’un point de vue qualitatif, les premiers résultats sont conformes aux prédictions théoriques détaillées faites au cours de la dernière décennie.
Tous les liquides subissent d’infimes fluctuations de température ou de concentration qui sont provoquées par les différentes vitesses de leurs propres molécules. En règle générale, ces fluctuations sont si faibles qu’il est extrêmement difficile de les observer.
GRADFLEX est l’une des 43 expériences scientifiques et technologiques de l’ESA qui ont été embarquées sur la mission Photon-M3
Dans les années 1990, des chercheurs ont découvert que ces infimes fluctuations affectant les fluides et les gaz pouvaient augmenter de taille, voire devenir visibles à l’œil nu, en cas d’introduction d’un gradient puissant. Un moyen d’y parvenir consiste à augmenter la température au fond d’une fine couche de liquide, mais pas suffisamment pour provoquer de convection. En réchauffant la couche supérieure du fluide, il est également possible de supprimer la convection, ce qui permet d’obtenir des mesures plus précises.
Bien que les premières recherches aient été effectuées à partir de mesures réalisées au sol, on a pensé que ces fluctuations pourraient apparaître plus nettement en apesanteur. La mission Photon en cours permet de tester cette hypothèse. À cet égard, les premiers résultats vont tout à fait dans le sens des prévisions initiales.
Images en fausses couleurs montrant les fluctuations de concentration d’un échantillon de mélange de fluides
« Les premières images de l’expérience ont été envoyées après seulement quelques orbites au Centre des opérations de la charge utile à Kiruna (Suède) », explique le professeur Marzio Giglio, chef de l’équipe du Département de physique de l’Université de Milan (Italie) et du CNR-INFM (Istituto Nazionale per la Fisica della Materia).
À la vive satisfaction de l’équipe scientifique, au niveau visuel les images appuient les prédictions théoriques en révélant une très forte augmentation de la taille des fluctuations. L’analyse des données montre également que l’amplitude des fluctuations de température et de concentration s’est fortement accrue.
« Il est rare qu’une mission spatiale puisse confirmer une prédiction théorique dans un délai aussi rapide », explique Olivier Minster, chef de l’unité Sciences physiques de l’ESA. « Ces résultats sont importants car ils constituent la toute première vérification d’une théorie émise il y a dix ans ».
« Le fait de disposer de ces images en provenance de Photon nous permet d’ajuster les recherches que nous sommes en train de mener, de sorte qu’il est possible d’optimiser le retour scientifique de la mission », déclare le professeur David Cannell de l’Université de Californie à Santa Barbara (UCSB). « Lorsque l’expérience sera de retour sur Terre, nous disposerons également de plusieurs milliers d’images à analyser dans nos laboratoires. Cela nous occupera pendant pas mal de temps »
« Il est possible que nos résultats aient une influence sur d’autres types de recherche en microgravité, comme la croissance des cristaux. Nos recherches pourraient même déboucher sur de nouvelles retombées technologiques », précise le professeur Giglio.
GRADFLEX est l’une des 43 expériences scientifiques et technologiques de l’ESA qui ont été embarquées sur la mission Photon-M3 d’une durée de 12 jours. Cette mission doit s’achever le 26 septembre, date à laquelle la capsule reviendra sur Terre et se posera dans le Kazakhstan. Les expériences embarquées seront remises à leurs institutions d’origine, où les données seront analysées au cours des prochains mois.
zx- Messages : 2650
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http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/astronautique/d/un-test-de-grossesse-pour-detecter-la-vie-sur-mars_12935/
voisi une autre expériance de cette mission Un test de grossesse pour détecter la vie sur Mars
Un test de grossesse pour détecter la vie sur Mars
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences
Actuellement en orbite autour de la Terre, afin de prouver son bon fonctionnement dans l’espace, ce minuscule instrument, reposant sur le même principe que les tests de grossesse devrait partir pour Mars en 2011 avec l’expédition européenne.
Accroché à une capsule effectuant un tour de planète toutes les 90 minutes, ce petit objet de 3,8 x 4,1 x 1,3 cm aura un jour la lourde tâche de vérifier si la vie existe ou a existé sur la planète Mars. En 2011 (ou 2013), il sera embarqué dans la mission ExoMars, de l’Esa, l’agence spatiale européenne. Sur le rover qui arpentera la surface martienne, il cherchera les traces d’une activité organique.
Le principe est très différent de celui utilisé jusque-là depuis la première tentative de la sonde Viking 1 en 1976. Il ne s’agit pas de détecter l’activité d’organismes vivants mais de repérer certaines molécules, dont on pense qu’elles sont produites par toute vie semblable à la nôtre, ou encore des minéraux altérés par une activité biologique passée. En tout, 63 molécules ont été retenues et ce sont elles, et elles seules, que cherchera l’instrument LMC (Life Marker Chip), mis au point par des équipes universitaires de quatre pays (Allemagne, Etats-Unis, Hollande et Royaume-Uni).
Ce « laboratoire-sur-puce », ou lab-on-a-chip selon l’expression originelle en anglais, est conçu comme les tests de grossesse et les biopuces servant à détecter les polluants. A sa surface sont fixées des protéines ayant la propriété de se lier spécifiquement à une certaine molécule. La réaction est la même que celle qui accroche un anticorps à un antigène. Ces protéines sont réparties en damier, chacune des minuscules cases correspondant à l’une des molécules recherchées.
Une trace de vie et la lumière s’allume
Sur Mars, l’instrument recevra des échantillons finement broyés, qui auront été prélevés sur le sol par le bras articulé du rover, et mis en solution. Si l’une des molécules cible trouve chaussure à son pied, plus précisément une protéine qui lui est spécifique, celle-ci deviendra fluorescente et la lumière sera perçue par un capteur installé derrière un microscope.
La plate-forme Biopan-6, construite par l’Esa et embarquant dix expériences sur l’exobiologie et l’exposition aux radiations. Dès l’injection de la capsule sur son orbite, ce gros boîtier s’ouvre pour exposer le contenu au vide spatial. © Esa
C’est un prototype de LMC qui vient de partir dans l’espace, pour un tout petit voyage comparé à la future expédition martienne puisqu’il tournera à 308 kilomètres du sol durant 180 orbites autour de la Terre. Parti de Baïkonour le 14 septembre sur une fusée Soyouz-U, il sera récupéré le 25 septembre. Pendant ces tours de manège, le LMC sera soumis au vide spatial et devra analyser les 200 molécules que l’on a préparées pour le test. L’instrument devra alors faire la preuve qu’il peut travailler normalement dans ces conditions.
Le LMC ne voyage pas seul. Il n’est que l’une des 43 expériences installées à bord de la capsule. Il est installé, avec neuf autres, dans le module Biopan-6, construit par l’Esa et consacré à l’exobiologie et à l’étude de l’exposition aux radiations. Fixé à l’extérieur de la capsule, il s’ouvre et expose les expériences qu’il contient au vide spatial. Si le LMC résiste à cette épreuve, il réussira probablement sa mission sur la planète rouge…
Baïkonour, 14 septembre 2007. Une fusée Soyouz-U emporte vers l’espace la mission Foton M3. © Esa / S. Corvaja 2007
voisi une autre expériance de cette mission Un test de grossesse pour détecter la vie sur Mars
Un test de grossesse pour détecter la vie sur Mars
Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences
Actuellement en orbite autour de la Terre, afin de prouver son bon fonctionnement dans l’espace, ce minuscule instrument, reposant sur le même principe que les tests de grossesse devrait partir pour Mars en 2011 avec l’expédition européenne.
Accroché à une capsule effectuant un tour de planète toutes les 90 minutes, ce petit objet de 3,8 x 4,1 x 1,3 cm aura un jour la lourde tâche de vérifier si la vie existe ou a existé sur la planète Mars. En 2011 (ou 2013), il sera embarqué dans la mission ExoMars, de l’Esa, l’agence spatiale européenne. Sur le rover qui arpentera la surface martienne, il cherchera les traces d’une activité organique.
Le principe est très différent de celui utilisé jusque-là depuis la première tentative de la sonde Viking 1 en 1976. Il ne s’agit pas de détecter l’activité d’organismes vivants mais de repérer certaines molécules, dont on pense qu’elles sont produites par toute vie semblable à la nôtre, ou encore des minéraux altérés par une activité biologique passée. En tout, 63 molécules ont été retenues et ce sont elles, et elles seules, que cherchera l’instrument LMC (Life Marker Chip), mis au point par des équipes universitaires de quatre pays (Allemagne, Etats-Unis, Hollande et Royaume-Uni).
Ce « laboratoire-sur-puce », ou lab-on-a-chip selon l’expression originelle en anglais, est conçu comme les tests de grossesse et les biopuces servant à détecter les polluants. A sa surface sont fixées des protéines ayant la propriété de se lier spécifiquement à une certaine molécule. La réaction est la même que celle qui accroche un anticorps à un antigène. Ces protéines sont réparties en damier, chacune des minuscules cases correspondant à l’une des molécules recherchées.
Une trace de vie et la lumière s’allume
Sur Mars, l’instrument recevra des échantillons finement broyés, qui auront été prélevés sur le sol par le bras articulé du rover, et mis en solution. Si l’une des molécules cible trouve chaussure à son pied, plus précisément une protéine qui lui est spécifique, celle-ci deviendra fluorescente et la lumière sera perçue par un capteur installé derrière un microscope.
La plate-forme Biopan-6, construite par l’Esa et embarquant dix expériences sur l’exobiologie et l’exposition aux radiations. Dès l’injection de la capsule sur son orbite, ce gros boîtier s’ouvre pour exposer le contenu au vide spatial. © Esa
C’est un prototype de LMC qui vient de partir dans l’espace, pour un tout petit voyage comparé à la future expédition martienne puisqu’il tournera à 308 kilomètres du sol durant 180 orbites autour de la Terre. Parti de Baïkonour le 14 septembre sur une fusée Soyouz-U, il sera récupéré le 25 septembre. Pendant ces tours de manège, le LMC sera soumis au vide spatial et devra analyser les 200 molécules que l’on a préparées pour le test. L’instrument devra alors faire la preuve qu’il peut travailler normalement dans ces conditions.
Le LMC ne voyage pas seul. Il n’est que l’une des 43 expériences installées à bord de la capsule. Il est installé, avec neuf autres, dans le module Biopan-6, construit par l’Esa et consacré à l’exobiologie et à l’étude de l’exposition aux radiations. Fixé à l’extérieur de la capsule, il s’ouvre et expose les expériences qu’il contient au vide spatial. Si le LMC résiste à cette épreuve, il réussira probablement sa mission sur la planète rouge…
Baïkonour, 14 septembre 2007. Une fusée Soyouz-U emporte vers l’espace la mission Foton M3. © Esa / S. Corvaja 2007
grysor- Messages : 3316
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Je crois qu'il y un doublon de discussion sur cette question dans deux sujets distincts, il faudrait peut-être que les admins transfèrent dans le bon sujet ce qui a trait au déploiement du tether...
Sinon, j'ai toujours été assez dubitatif sur les tethers pour cause de risques induits à la navigation spatiale. On se plaint déjà des petits débris spatiaux allant de quelques mm à quelques mètres, alors imaginez des tethers de plusieurs dizaines ou centaines de km à la dérive en orbite terrestres !
Sinon, j'ai toujours été assez dubitatif sur les tethers pour cause de risques induits à la navigation spatiale. On se plaint déjà des petits débris spatiaux allant de quelques mm à quelques mètres, alors imaginez des tethers de plusieurs dizaines ou centaines de km à la dérive en orbite terrestres !
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
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