Carte de DeltaV

On a déjà vu des cartes de DeltaV, celle-ci est plutôt originale :
http://clowder.net/hop/railroad/deltaveemap.jpg
(vu sur sci.space.policy)

Très bon pour se souvenir que se poser sur Phobos n'est pas plus coûteux, en énergie, que se poser sur la Lune...

lambda0 a écrit:

Très bon pour se souvenir que se poser sur Phobos n'est pas plus coûteux, en énergie, que se poser sur la Lune...

Et où l'on voit également que se poser sur Mars après capture par l'atmosphère est moins coûteux que de se poser sur la Lune ...

A+,
Argyre

Question : Les espèces de lianes rouge correspondent à des raccourcis ? Des points qui ne nécessite pas de DeltaV.
Elles ne sont surement valable que dans un sens, celui plus ou moins indiqué par les feuilles ?

Skyboy a écrit:Question : Les espèces de lianes rouge correspondent à des raccourcis ? Des points qui ne nécessite pas de DeltaV.
Elles ne sont surement valable que dans un sens, celui plus ou moins indiqué par les feuilles ?

Oui, il s'agit d'un raccourci par aérofreinage.

Une intéressante image permettant de se rendre compte des différents puits gravitationnels du système solaire :) :
http://xkcd.com/681/
(source : NSF)

Merci de cette trouvaille, aussi.
Mais un point m'échappe: si je comprends bien le calcul de la profondeur des puits, je ne comprends pas comment sont positionnés leurs fonds les uns par rapport aux autres (ou plus exactement: comment sont disposés les sommets les uns par rapport aux autres).

CosmoS a écrit:
Mais un point m'échappe: si je comprends bien le calcul de la profondeur des puits, je ne comprends pas comment sont positionnés leurs fonds les uns par rapport aux autres (ou plus exactement: comment sont disposés les sommets les uns par rapport aux autres).

Bon, je me réponds à moi même.
Je crois avoir trouvé une explication (et je l'ai vérifiée en refaisant le tracé): les altitudes des "sommets" de chaque puits semblent correspondre à l'énergie potentielle associée à l'orbite de chaque planète dans le champ gravitationnel du soleil (= -G.Msoleil/(distance au soleil) ).
En fait, le sommet à prendre en compte pour ces différences d'énergie potentielle est celui qui est à gauche de la planète (et à gauche de ses satellites, s'il y en a):


On vérifie que l'énergie potentielle de chaque planète augmente avec la distance au Soleil, et tend vers une asymptote.
Ensuite, à partir de ces sommets, on obtient le fond du puits en retranchant la variation d'énergie potentielle G.Mplanète/(rayon planete), qui est la variation d'énergie par unité de masse pour la "libération" d'un objet situé à la surface de la planète à vitesse initiale nulle.
En tout cas, en refaisant les tracés avec ces calculs (moyennant bien sûr le changement d'échelle pour traduire ces deltas d'énergie potentielle en distance, selon ce qui est expliqué) je retrouve bien (et c'est ce qui me chagrinait) pourquoi - par exemple - le fond du puits de Jupiter est entre ceux de Mercure et Venus, et le fond du puits de Neptune est entre ceux de Saturne et d'Uranus.
En fait, la comparaison des altitudes des fonds des puits de 2 planètes différentes n'a pas de sens, car le calcul de cette différence d'altitude conduit à faire des différences entre des énergies potentielles qui ne se rapportent pas au même champ de gravitation.