Des satellites sino-brésiliens veillent sur l'Amazonie
Page 1 sur 1
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sciences/20070928.SCI2326/des_satellites_sinobresiliens_veillent_sur_lamazonie.html
Trois satellites sino-brésiliens voués à photographier la Terre en haute définition, offrent de multiples usages comme celui de surveiller et d'observer avec précision l'Amazonie, de protéger les frontières et même de calculer l'impôt des propriétaires terriens.
"Il serait impossible de surveiller l'Amazonie sans images satellite. Elles sont la seule façon d'avoir un relevé systématique et fiable de ce qui se passe dans une région si vaste", a expliqué à l'AFP Gilberto Camara, directeur de l'Institut national de recherches spatiales (INPE).
Ces satellites d'observation des ressources terrestres (CBERS) permettent de détecter presque en temps réel les irrégularités dans la plus grande forêt tropicale de la planète menacée par les exploitants forestiers, les chercheurs d'or clandestins, les agriculteurs et les trafiquants de drogue.
Grâce à ce système, le Brésil a réussi en deux ans à réduire de 52% la déforestation en Amazonie.
Le premier satellite sino-brésilien avait été lancé en 1999, le second en 2003 et le lancement du troisième s'est déroulé la semaine dernière en Chine.
Ce dernier est doté d'une caméra de haute résolution (2,5 m), plus précise que celles dont les deux autres sont équipés.
"Si le Brésil n'avait pas investi (dans ce programme), on serait en panne" d'images, assure M. Camara, relevant que les satellites commerciaux américains LANDSAT pourraient ne plus être en opération en 2010.
Les institutions des pays en développement n'ont pas les moyens d'acheter d'autres images satellite, a regretté le directeur du Système gouvernemental de protection de l'Amazonie (SIPAM), Wougram Galvao.
Trop coûteuses, le SIPAM ne peut pas acheter d'images de satellites radars, les seuls qui permettent d'observer la terre par temps nuageux et le CBERS n'en fournit pas, a précisé M. Galvao.
Chercheurs d'or, trafiquants et exploitants forestiers clandestins savent que "nous restons des mois à moitié aveugles", quand une couche de nuages recouvre l'Amazonie, a dit Galvao.
Mais le Brésil travaille au développement, avec l'Agence spatiale allemande (DLR), d'une caméra-radar pour un projet de satellite 100% brésilien.
Le CBERS trouve son utilité dans de multiples applications. Ainsi, le gouvernement et l'industrie agroalimentaire observant les cultures par satellite peuvent prévoir le rendement des récoltes. Le contrôle sanitaire des troupeaux aux frontières est aussi réalisé par ce biais.
Les impôts et les taxes des grands propriétaires terriens du centre du Brésil sont calculés à partir d'images fournies par les CBERS.
"Nous utilisons ces photos pour mesurer la limite de chaque propriété et identifier qui plante quoi, récolte après récolte. Nous calculons l'impôt et évitons l'évasion fiscale", a expliqué à l'AFP le responsable du secrétariat des Finances du Goias, Geraldo Pacheco.
Les autorités de l'Etat amazonien de l'Acre ont également recours aux images de CBERS avant de traduire en justice ceux qui brûlent la forêt pour créer des pâturages et des plantations.
La Fondation nationale de l'Indien (Funai), elle, s'en sert pour "faciliter la localisation et la protection des groupes isolés d'Indiens qui n'ont pas encore eu de contact avec l'homme blanc", a déclaré un de ses responsables, Filipe Pinhati.
Considéré par les autorités brésiliennes comme une excellente illustration de la coopération sud-sud en technologie de pointe, son grand intérêt réside dans la distribution gratuite des images via internet.
Au Brésil et chez ses voisins latino-américains, les images satellite sont utilisées par quelque 5.000 institutions et d'ici 2008, elles devraient être proposées en Amérique centrale, aux Caraïbes, en Afrique et dans le Sud-Est asiatique.
Trois satellites sino-brésiliens voués à photographier la Terre en haute définition, offrent de multiples usages comme celui de surveiller et d'observer avec précision l'Amazonie, de protéger les frontières et même de calculer l'impôt des propriétaires terriens.
"Il serait impossible de surveiller l'Amazonie sans images satellite. Elles sont la seule façon d'avoir un relevé systématique et fiable de ce qui se passe dans une région si vaste", a expliqué à l'AFP Gilberto Camara, directeur de l'Institut national de recherches spatiales (INPE).
Ces satellites d'observation des ressources terrestres (CBERS) permettent de détecter presque en temps réel les irrégularités dans la plus grande forêt tropicale de la planète menacée par les exploitants forestiers, les chercheurs d'or clandestins, les agriculteurs et les trafiquants de drogue.
Grâce à ce système, le Brésil a réussi en deux ans à réduire de 52% la déforestation en Amazonie.
Le premier satellite sino-brésilien avait été lancé en 1999, le second en 2003 et le lancement du troisième s'est déroulé la semaine dernière en Chine.
Ce dernier est doté d'une caméra de haute résolution (2,5 m), plus précise que celles dont les deux autres sont équipés.
"Si le Brésil n'avait pas investi (dans ce programme), on serait en panne" d'images, assure M. Camara, relevant que les satellites commerciaux américains LANDSAT pourraient ne plus être en opération en 2010.
Les institutions des pays en développement n'ont pas les moyens d'acheter d'autres images satellite, a regretté le directeur du Système gouvernemental de protection de l'Amazonie (SIPAM), Wougram Galvao.
Trop coûteuses, le SIPAM ne peut pas acheter d'images de satellites radars, les seuls qui permettent d'observer la terre par temps nuageux et le CBERS n'en fournit pas, a précisé M. Galvao.
Chercheurs d'or, trafiquants et exploitants forestiers clandestins savent que "nous restons des mois à moitié aveugles", quand une couche de nuages recouvre l'Amazonie, a dit Galvao.
Mais le Brésil travaille au développement, avec l'Agence spatiale allemande (DLR), d'une caméra-radar pour un projet de satellite 100% brésilien.
Le CBERS trouve son utilité dans de multiples applications. Ainsi, le gouvernement et l'industrie agroalimentaire observant les cultures par satellite peuvent prévoir le rendement des récoltes. Le contrôle sanitaire des troupeaux aux frontières est aussi réalisé par ce biais.
Les impôts et les taxes des grands propriétaires terriens du centre du Brésil sont calculés à partir d'images fournies par les CBERS.
"Nous utilisons ces photos pour mesurer la limite de chaque propriété et identifier qui plante quoi, récolte après récolte. Nous calculons l'impôt et évitons l'évasion fiscale", a expliqué à l'AFP le responsable du secrétariat des Finances du Goias, Geraldo Pacheco.
Les autorités de l'Etat amazonien de l'Acre ont également recours aux images de CBERS avant de traduire en justice ceux qui brûlent la forêt pour créer des pâturages et des plantations.
La Fondation nationale de l'Indien (Funai), elle, s'en sert pour "faciliter la localisation et la protection des groupes isolés d'Indiens qui n'ont pas encore eu de contact avec l'homme blanc", a déclaré un de ses responsables, Filipe Pinhati.
Considéré par les autorités brésiliennes comme une excellente illustration de la coopération sud-sud en technologie de pointe, son grand intérêt réside dans la distribution gratuite des images via internet.
Au Brésil et chez ses voisins latino-américains, les images satellite sont utilisées par quelque 5.000 institutions et d'ici 2008, elles devraient être proposées en Amérique centrale, aux Caraïbes, en Afrique et dans le Sud-Est asiatique.
zx- Messages : 2650
Inscrit le : 02/12/2005
Age : 63
Localisation : Loir et Cher
Sujets similaires
» Quid des Brésiliens?
» Coopération sino-russe
» Cafouillages immatriculations satellites
» Constellations de satellites de télécommunications
» Station lunaire : signature d'un mémorandum Chine / Russie
» Coopération sino-russe
» Cafouillages immatriculations satellites
» Constellations de satellites de télécommunications
» Station lunaire : signature d'un mémorandum Chine / Russie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum