Le successeur du lanceur japonais M-V se précise
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http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=4550
Après évaluation du projet de lanceur japonais à propulsion solide qui doit succéder au M-V, la SAC (Commision des Activités Spatiales) a donné son accord pour démarrer la phase de développement.
Le lanceur sera finalement un modèle à trois étages, constitué du booster SRB-A de la fusée H-IIA, du troisième étage de l'ancien M-V et d'un étage complémentaire amélioré (optimisation du rapport d'ouverture des tuyères, amélioration des matériaux des corps de propulseur, optimisation des blocs de poudre pour une meilleure productivité...). Le SRB-A devrait connaître aussi des modifications, notamment ses actuateurs qui autoriseront un contrôle d'attitude plus précis. Avec cette structure tri-étages, le futur lanceur pourra lancer 1,2 tonnes en orbite basse et 600 kg en orbite héliosynchrone.
Décollage d'une fusée japonaise H-IIA
Le coût de développement global (comprenant les infrastructures de test) est estimé à 20 milliards de yens (environ 125 millions d'euros). Le coût de lancement visé se situe entre 2,5 et 3 milliards de yens (soit entre 15,6 et 18,7 millions d'euros), ce qui constitue une importante réduction comparativement au modèle M-V (7,5 milliards de yens par lancement). La JAXA (Japanese Aerospace Exploration Agency) souhaite également réduire à 1 an la durée de fabrication qui prenait 3 ans. D'autres frais seront cependant engagés pour de nouveaux développements, comme un bus FireWire et l'embarquement autonome d'un système d'inspection (inspection automatique des éléments pyrotechniques). La JAXA souhaite en effet relier en réseau les instruments électroniques qui seront embarqués. Ce concept pourrait être par la suite introduit sur le lanceur national H-IIA. Le lanceur autorisera l'embarquement optionnel d'un petit système de propulsion liquide pour une mise en orbite définitive à une vitesse plus adaptée le cas échéant. Cette mesure est destinée à accroître la flexibilité du lanceur et sa qualité de service.
D'autre part, la JAXA envisage une réduction des frais de maintenance au sol qui participera à la diminution du coût de lancement. Une partie des contrôles sera confiée à la fusée elle-même, tandis qu'une autre partie sera gérée par un ordinateur rassemblant les instruments de contrôle au sol. Un système de guidage inertiel remplacera le guidage radio du M-V.
Le projet devrait être lancé à partir de l'année fiscale 2008, le premier modèle test à partir de 2010 pour être lancé en 2011.
Source: BE Japon numéro 455 (7/09/2007) - Ambassade de France au Japon / ADIT
Illustration: JAXA
Après évaluation du projet de lanceur japonais à propulsion solide qui doit succéder au M-V, la SAC (Commision des Activités Spatiales) a donné son accord pour démarrer la phase de développement.
Le lanceur sera finalement un modèle à trois étages, constitué du booster SRB-A de la fusée H-IIA, du troisième étage de l'ancien M-V et d'un étage complémentaire amélioré (optimisation du rapport d'ouverture des tuyères, amélioration des matériaux des corps de propulseur, optimisation des blocs de poudre pour une meilleure productivité...). Le SRB-A devrait connaître aussi des modifications, notamment ses actuateurs qui autoriseront un contrôle d'attitude plus précis. Avec cette structure tri-étages, le futur lanceur pourra lancer 1,2 tonnes en orbite basse et 600 kg en orbite héliosynchrone.
Décollage d'une fusée japonaise H-IIA
Le coût de développement global (comprenant les infrastructures de test) est estimé à 20 milliards de yens (environ 125 millions d'euros). Le coût de lancement visé se situe entre 2,5 et 3 milliards de yens (soit entre 15,6 et 18,7 millions d'euros), ce qui constitue une importante réduction comparativement au modèle M-V (7,5 milliards de yens par lancement). La JAXA (Japanese Aerospace Exploration Agency) souhaite également réduire à 1 an la durée de fabrication qui prenait 3 ans. D'autres frais seront cependant engagés pour de nouveaux développements, comme un bus FireWire et l'embarquement autonome d'un système d'inspection (inspection automatique des éléments pyrotechniques). La JAXA souhaite en effet relier en réseau les instruments électroniques qui seront embarqués. Ce concept pourrait être par la suite introduit sur le lanceur national H-IIA. Le lanceur autorisera l'embarquement optionnel d'un petit système de propulsion liquide pour une mise en orbite définitive à une vitesse plus adaptée le cas échéant. Cette mesure est destinée à accroître la flexibilité du lanceur et sa qualité de service.
D'autre part, la JAXA envisage une réduction des frais de maintenance au sol qui participera à la diminution du coût de lancement. Une partie des contrôles sera confiée à la fusée elle-même, tandis qu'une autre partie sera gérée par un ordinateur rassemblant les instruments de contrôle au sol. Un système de guidage inertiel remplacera le guidage radio du M-V.
Le projet devrait être lancé à partir de l'année fiscale 2008, le premier modèle test à partir de 2010 pour être lancé en 2011.
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