Voyager 2
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Socrates a écrit:Bon, j'ai retrouvé la thèse en question:
http://www.journals.uchicago.edu/cgi-bin/resolve?id=doi:10.1086/518757&erFrom=7513818895662599639Guest
...
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Serais tu par hasard abonné à cette publication ? Ou encore passerais tu par une connexion universitaire disposant d'un abonnement collectif à cette publication ? Ceci expliquerais cela.
ça marchait tout à l'heure et maintenant ça me fait comme pour toi (je n'ai nul abonnement). Bizarre.Henri a écrit:(...) quand je clique sur ce bouton "continue" je tombe sur une page m'annonçant "An error has occurred..."
Serais tu par hasard abonné à cette publication ? Ou encore passerais tu par une connexion universitaire disposant d'un abonnement collectif à cette publication ? Ceci expliquerais cela.
tu aurais dû trouver ça:
"""Abstract: Recent work has revealed a 62±3 Myr cycle in fossil diversity in the past 542 Myr; however, no plausible mechanism has been found. We propose that the cycle may be caused by modulation of cosmic-ray (CR) flux by the solar system vertical oscillation (64 Myr period) in the Galaxy, the Galactic north-south anisotropy of CR production in the Galactic halo/wind/termination shock (due to the Galactic motion toward the Virgo Cluster), and the shielding by Galactic magnetic fields. We revisit the mechanism of CR propagation and show that CR flux can vary by a factor of about 4.6 and reach a maximum at northernmost displacement of the Sun. The very high statistical significance of (1) the phase agreement between solar northward excursions and the diversity minima and (2) the correlation of the magnitude of diversity drops with CR amplitudes through all cycles provide solid support for our model. Various observational predictions which can be used to confirm or falsify our hypothesis are presented."""
à+
Socrates- Messages : 557
Inscrit le : 27/06/2006
Localisation : Bordeaux
J'avais déjà entendu parler de cette hypothèse il y a quelques années, mais je ne sais plus où. A l'époque l'hypothèse Némésis était également à la mode...
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/espace/200712/20071211.OBS9626/voyager_2_a_atteint_la_frontiere_du_systeme_solaire.html?idfx=RSS_sciences
Voyager 2 a atteint la frontière du système solaire
NOUVELOBS.COM | 11.12.2007 | 14:11
Les sondes Voyager ont été lancées par la Nasa en 1977. (NASA)
Trente ans et 10 jours après son lancement, la sonde Voyager 2 est entrée dans la zone frontière du système solaire, là où l’influence des vents solaires rencontre celle des gaz du milieu interstellaire. La sonde, partie à l’origine pour un voyage interplanétaire de quelques années, a poursuivi sa route vers les limites du système solaire et elle a franchi le 30 août dernier le fameux choc terminal : c’est là que la vitesse des vents solaires fléchit subitement, annonçant que l’on s’approche de l’héliopause, la frontière finale de l’héliosphère, cette grosse bulle de plasma créée par les vents solaires qui protège notre système planétaire du milieu interstellaire.
Plusieurs instruments de Voyager 2 ont envoyé des données lors de la rencontre avec le choc terminal, ont expliqué hier à San Francisco (Etats-Unis) des chercheurs du Caltech (Californie) ou du MIT (Massachusetts Institue of Technology) à l’occasion du congrès de l’Union américaine de géophysique (AGU). Il y a plus de trois ans, les informations transmises par Voyager 1 lors de son passage dans cette onde de choc étaient moins claires et avaient fait l’objet de multiples discussions. Les chercheurs estiment finalement que Voyager 1 a franchi le choc terminal en décembre 2004.
Les deux sondes jumelles ne voyagent pas dans la même direction et les chercheurs ont souligné que Voyager 2 se trouvait plus près du Soleil de 1,6 milliard de kilomètres que Voyager 1 lorsqu’elle a rencontré le choc terminal, qu’elle aurait au total franchi cinq fois. Cela confirme donc que l’héliosphère est aplatie d’un côté, compressée par un puissant champ magnétique venu de l’extérieur, et qu’elle s’étire davantage de l’autre côté.
L’un des instruments de Voyager 2, le Plasma Science Instrument, qui ne fonctionnait pas sur Voyager 1, a par ailleurs révélé que la température de l’autre côté du choc terminal, dans la zone frontière, était moins élevée qu’on ne pensait. Les particules sont plus chaudes qu’à l’intérieur mais leur température est dix fois moins élevée que prévu, a expliqué l’équipe du MIT.
Voyager 1 se trouve désormais à environ 16 milliards de kilomètres du Soleil, Voyager 2 à 12,8 milliards de kilomètres. D’ici une dizaine d’années, si aucun incident ou aucune panne ne stoppe leur course, l’une ou l’autre sonde atteindra l’héliopause et sortira du système solaire. Les chercheurs estiment que cette ultime frontière se situe à environ 120 unités astronomiques (UA) du Soleil, soit 120 fois la distance Terre-Soleil, sachant que Pluton se situe à un peu moins de 40 UA (6 milliards de kilomètres).
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(11/12/07)
Voyager 2 a atteint la frontière du système solaire
NOUVELOBS.COM | 11.12.2007 | 14:11
Les sondes Voyager ont été lancées par la Nasa en 1977. (NASA)
Trente ans et 10 jours après son lancement, la sonde Voyager 2 est entrée dans la zone frontière du système solaire, là où l’influence des vents solaires rencontre celle des gaz du milieu interstellaire. La sonde, partie à l’origine pour un voyage interplanétaire de quelques années, a poursuivi sa route vers les limites du système solaire et elle a franchi le 30 août dernier le fameux choc terminal : c’est là que la vitesse des vents solaires fléchit subitement, annonçant que l’on s’approche de l’héliopause, la frontière finale de l’héliosphère, cette grosse bulle de plasma créée par les vents solaires qui protège notre système planétaire du milieu interstellaire.
Plusieurs instruments de Voyager 2 ont envoyé des données lors de la rencontre avec le choc terminal, ont expliqué hier à San Francisco (Etats-Unis) des chercheurs du Caltech (Californie) ou du MIT (Massachusetts Institue of Technology) à l’occasion du congrès de l’Union américaine de géophysique (AGU). Il y a plus de trois ans, les informations transmises par Voyager 1 lors de son passage dans cette onde de choc étaient moins claires et avaient fait l’objet de multiples discussions. Les chercheurs estiment finalement que Voyager 1 a franchi le choc terminal en décembre 2004.
Les deux sondes jumelles ne voyagent pas dans la même direction et les chercheurs ont souligné que Voyager 2 se trouvait plus près du Soleil de 1,6 milliard de kilomètres que Voyager 1 lorsqu’elle a rencontré le choc terminal, qu’elle aurait au total franchi cinq fois. Cela confirme donc que l’héliosphère est aplatie d’un côté, compressée par un puissant champ magnétique venu de l’extérieur, et qu’elle s’étire davantage de l’autre côté.
L’un des instruments de Voyager 2, le Plasma Science Instrument, qui ne fonctionnait pas sur Voyager 1, a par ailleurs révélé que la température de l’autre côté du choc terminal, dans la zone frontière, était moins élevée qu’on ne pensait. Les particules sont plus chaudes qu’à l’intérieur mais leur température est dix fois moins élevée que prévu, a expliqué l’équipe du MIT.
Voyager 1 se trouve désormais à environ 16 milliards de kilomètres du Soleil, Voyager 2 à 12,8 milliards de kilomètres. D’ici une dizaine d’années, si aucun incident ou aucune panne ne stoppe leur course, l’une ou l’autre sonde atteindra l’héliopause et sortira du système solaire. Les chercheurs estiment que cette ultime frontière se situe à environ 120 unités astronomiques (UA) du Soleil, soit 120 fois la distance Terre-Soleil, sachant que Pluton se situe à un peu moins de 40 UA (6 milliards de kilomètres).
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(11/12/07)
grysor- Messages : 3316
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zut, c'est tout cabossse notre systeme
10 ans encore, avant de devenir le premier vaisseau interstellaire de l'humanite, wooo, on va dire bonjour aux klingons ! :eeks:
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071211/tsc-environnement-espace-voyager-011ccfa_1.html
Par Mark Lawin Reuters - Mardi 11 décembre, 11h33SAN FRANCISCO (Reuters) - La sonde Voyager 2 de la Nasa a déterminé que notre système solaire n'était pas parfaitement sphérique mais était "cabossé" du fait du champ magnétique du milieu interstellaire, rapportent des scientifiques.
Ces données ont été recueillies par la sonde au cours de son voyage, entamé voici 30 années, et qui l'a menée aux confins du système solaire, dans une zone appelée le "choc terminal".
Ces données montrent que l'hémisphère austral de l'héliosphère (bulle soufflée par le vent solaire en direction du milieu interstellaire) était bosselé, cabossé.
Voyager 2 est la deuxième sonde à pénétrer dans cette zone du système solaire après Voyager 1, entrée dans la région nord de l'"héliogaine" en décembre 2004.
Le "choc terminal" est une zone située bien au-delà de l'orbite de Pluton, où les particules de vent solaire sont considérablement ralenties par le milieu interstellaire, dont ils se heurtent aux gaz fins. Le vent solaire souffle dans toutes les directions à partir de notre étoile, et forme ce que l'on pensait jusque-là être une bulle parfaite autour du système solaire, appelée héliosphère.
Les données de Voyager 2 sont très stimulantes sur un plan scientifique pour plusieurs raisons, a estimé la Nasa. La sonde dispose d'un instrument à plasma, en fonctionnement, qui peut mesurer directement la vitesse, la densité et la température du vent solaire. Un instrument du même type, à bord de Voyager 1, avait cessé très tôt de fonctionner.
Les scientifiques pensaient que les températures, dans la zone de choc terminal, devaient être de l'ordre de 555.000° Celsius, les particules se réchauffant lorsqu'elles se heurtent à des obstacles.
Mais selon Edward Stone, de l'Institut de technologie de Californie, les températures enregistrées sont nettement inférieures, de l'ordre de 111.000° C. De même, Voyager 1 n'avait fait qu'un franchissement de la zone de choc terminal alors que Voyager 2 en a fait au moins cinq, en plusieurs jours, qui ont permis de recueillir davantage de données.
Les scientifiques pensent que Voyager 2 parviendra dans l'espace interstellaire dans sept à dix ans, et estiment que la sonde a encore suffisamment de combustible pour fonctionner jusqu'en 2020.
10 ans encore, avant de devenir le premier vaisseau interstellaire de l'humanite, wooo, on va dire bonjour aux klingons ! :eeks:
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071211/tsc-environnement-espace-voyager-011ccfa_1.html
Par Mark Lawin Reuters - Mardi 11 décembre, 11h33SAN FRANCISCO (Reuters) - La sonde Voyager 2 de la Nasa a déterminé que notre système solaire n'était pas parfaitement sphérique mais était "cabossé" du fait du champ magnétique du milieu interstellaire, rapportent des scientifiques.
Ces données ont été recueillies par la sonde au cours de son voyage, entamé voici 30 années, et qui l'a menée aux confins du système solaire, dans une zone appelée le "choc terminal".
Ces données montrent que l'hémisphère austral de l'héliosphère (bulle soufflée par le vent solaire en direction du milieu interstellaire) était bosselé, cabossé.
Voyager 2 est la deuxième sonde à pénétrer dans cette zone du système solaire après Voyager 1, entrée dans la région nord de l'"héliogaine" en décembre 2004.
Le "choc terminal" est une zone située bien au-delà de l'orbite de Pluton, où les particules de vent solaire sont considérablement ralenties par le milieu interstellaire, dont ils se heurtent aux gaz fins. Le vent solaire souffle dans toutes les directions à partir de notre étoile, et forme ce que l'on pensait jusque-là être une bulle parfaite autour du système solaire, appelée héliosphère.
Les données de Voyager 2 sont très stimulantes sur un plan scientifique pour plusieurs raisons, a estimé la Nasa. La sonde dispose d'un instrument à plasma, en fonctionnement, qui peut mesurer directement la vitesse, la densité et la température du vent solaire. Un instrument du même type, à bord de Voyager 1, avait cessé très tôt de fonctionner.
Les scientifiques pensaient que les températures, dans la zone de choc terminal, devaient être de l'ordre de 555.000° Celsius, les particules se réchauffant lorsqu'elles se heurtent à des obstacles.
Mais selon Edward Stone, de l'Institut de technologie de Californie, les températures enregistrées sont nettement inférieures, de l'ordre de 111.000° C. De même, Voyager 1 n'avait fait qu'un franchissement de la zone de choc terminal alors que Voyager 2 en a fait au moins cinq, en plusieurs jours, qui ont permis de recueillir davantage de données.
Les scientifiques pensent que Voyager 2 parviendra dans l'espace interstellaire dans sept à dix ans, et estiment que la sonde a encore suffisamment de combustible pour fonctionner jusqu'en 2020.
zx- Messages : 2650
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http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/astronautique/d/voyager-2-les-surprises-de-lultime-frontiere_13892/
Voyager 2 : les surprises de l'ultime frontière
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Partie depuis plus de trente ans, la sonde américaine Voyager 2 continue imperturbablement de tracer sa route vers l'infini. Trois années après sa jumelle Voyager 1, elle se trouve à la limite de la sphère d'influence du Soleil et pénètre dans le vide intersidéral, non sans créer la surprise.
Voyager 1, légèrement plus rapide, avait déjà franchi cette étape en décembre 2004. Cependant, son instrument de mesure de plasma étant en panne, elle n'avait pu que signaler ce passage sans effectuer d'analyse précise. En revanche, le même appareil est pleinement opérationnel à bord de Voyager 2. Et les informations qu'il transmet à la Terre sont pour le moins surprenantes.
Heliosheath : l'enveloppe du Soleil
Il existe un point d'équilibre entre le Soleil et son environnement, un endroit précis où la force des particules à haute énergie formant le vent solaire et celles en provenance du reste de l'Univers s'équilibre. A cette limite, nommée heliosheath (que l'on pourrait traduire par enveloppe du Soleil), située à 14,1 milliards de kilomètres, les vents solaires ralentissent d'abord pour s'engouffrer ensuite dans le vide intersidéral en créant des zones de turbulence. Mais alors que Voyager 1 avait très nettement franchi cette borne naturelle en 2004, Voyager 2 l'a franchie… cinq fois. Et rien n'indique que c'est fini.
Position des sondes Voyager fin 2007. Crédit Nasa
Puisque l'intensité du vent solaire varie en fonction de l'activité de notre étoile, l'héliosheath semble palpiter et sa distance, tantôt se rapproche, tantôt s'éloigne. Selon John Richardson, chercheur au MIT's Kavli Institute for Astrophysics and Space Science, la limite de l'héliosheath pourrait encore rattraper la sonde, complétant de précieuses données que ses instruments sont déjà en train de fournir.
Mais la plus grande surprise provient de l'intensité des champs magnétiques rencontrés, probablement engendrés par le gaz de densité extraordinairement faible qui fuse continuellement vers l'extérieur et déforme sans arrêt cette zone que les astrophysiciens pensaient parfaitement sphérique.
Des températures imprévues
L'autre surprise a été enregistrée lorsque Voyager 2 est passée de l'intérieur de la zone d'influence du Soleil vers l'extérieur. La température mesurée, qui était restée plus élevée que prévu, a brusquement chuté et atteint maintenant une valeur dix fois plus faible que ce que les modèles prévoyaient. Les physiciens n'ont pas encore trouvé d'explication définitive à ce phénomène.
"Il s'agit bien d'une onde de choc d'un genre différent de tout ce que nous connaissions", déclare John Richardson. Selon les chercheurs, cette fraîcheur inattendue pourrait résulter de particules très chaudes, situées au-delà du seuil de détection de la sonde, et qui absorbent ainsi davantage d'énergie que ce que l'on supposait.
Au début de la prochaine décennie, Voyager 2 franchira l'héliopause, abordant un espace interstellaire complètement extérieur à la zone d'influence du Soleil, de son champ magnétique et des vents solaires. Selon les techniciens de la Nasa, la sonde pourrait continuer à fonctionner jusqu'en 2020, et l'espoir n'est donc pas vain d'enfin en savoir plus sur l'environnement de cette ultime frontière, là où la main de l'Homme… Mais ne préjugeons pas.
Voyager 2 : les surprises de l'ultime frontière
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
Partie depuis plus de trente ans, la sonde américaine Voyager 2 continue imperturbablement de tracer sa route vers l'infini. Trois années après sa jumelle Voyager 1, elle se trouve à la limite de la sphère d'influence du Soleil et pénètre dans le vide intersidéral, non sans créer la surprise.
Voyager 1, légèrement plus rapide, avait déjà franchi cette étape en décembre 2004. Cependant, son instrument de mesure de plasma étant en panne, elle n'avait pu que signaler ce passage sans effectuer d'analyse précise. En revanche, le même appareil est pleinement opérationnel à bord de Voyager 2. Et les informations qu'il transmet à la Terre sont pour le moins surprenantes.
Heliosheath : l'enveloppe du Soleil
Il existe un point d'équilibre entre le Soleil et son environnement, un endroit précis où la force des particules à haute énergie formant le vent solaire et celles en provenance du reste de l'Univers s'équilibre. A cette limite, nommée heliosheath (que l'on pourrait traduire par enveloppe du Soleil), située à 14,1 milliards de kilomètres, les vents solaires ralentissent d'abord pour s'engouffrer ensuite dans le vide intersidéral en créant des zones de turbulence. Mais alors que Voyager 1 avait très nettement franchi cette borne naturelle en 2004, Voyager 2 l'a franchie… cinq fois. Et rien n'indique que c'est fini.
Position des sondes Voyager fin 2007. Crédit Nasa
Puisque l'intensité du vent solaire varie en fonction de l'activité de notre étoile, l'héliosheath semble palpiter et sa distance, tantôt se rapproche, tantôt s'éloigne. Selon John Richardson, chercheur au MIT's Kavli Institute for Astrophysics and Space Science, la limite de l'héliosheath pourrait encore rattraper la sonde, complétant de précieuses données que ses instruments sont déjà en train de fournir.
Mais la plus grande surprise provient de l'intensité des champs magnétiques rencontrés, probablement engendrés par le gaz de densité extraordinairement faible qui fuse continuellement vers l'extérieur et déforme sans arrêt cette zone que les astrophysiciens pensaient parfaitement sphérique.
Des températures imprévues
L'autre surprise a été enregistrée lorsque Voyager 2 est passée de l'intérieur de la zone d'influence du Soleil vers l'extérieur. La température mesurée, qui était restée plus élevée que prévu, a brusquement chuté et atteint maintenant une valeur dix fois plus faible que ce que les modèles prévoyaient. Les physiciens n'ont pas encore trouvé d'explication définitive à ce phénomène.
"Il s'agit bien d'une onde de choc d'un genre différent de tout ce que nous connaissions", déclare John Richardson. Selon les chercheurs, cette fraîcheur inattendue pourrait résulter de particules très chaudes, situées au-delà du seuil de détection de la sonde, et qui absorbent ainsi davantage d'énergie que ce que l'on supposait.
Au début de la prochaine décennie, Voyager 2 franchira l'héliopause, abordant un espace interstellaire complètement extérieur à la zone d'influence du Soleil, de son champ magnétique et des vents solaires. Selon les techniciens de la Nasa, la sonde pourrait continuer à fonctionner jusqu'en 2020, et l'espoir n'est donc pas vain d'enfin en savoir plus sur l'environnement de cette ultime frontière, là où la main de l'Homme… Mais ne préjugeons pas.
grysor- Messages : 3316
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Age : 52
Localisation : bretagne rennes
J'ai bien lu 111.000C° :???:
(cent onze mille degré celcius)
c'est énorme, comment est ce possible ??
moi qui croyais qu'il fait un froid extreme labas :scratch:
(cent onze mille degré celcius)
c'est énorme, comment est ce possible ??
moi qui croyais qu'il fait un froid extreme labas :scratch:
ManouchKa- Messages : 1105
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ManouchKa a écrit:J'ai bien lu 111.000C° :???:
(cent onze mille degré celcius)
c'est énorme, comment est ce possible ??
moi qui croyais qu'il fait un froid extreme labas :scratch:
La température ici est seulement une mesure de la vitesse moyenne des particules, mais comme la densité est extrêmement faible, un vide quasi-parfait, on ne risque pas de griller : un corps refroidit à une température proche du zéro absolu, par rayonnement vers l'espace (environ 3K), et ne se réchauffe que de façon infinitésimale par les chocs des particules du vent solaire. Au final, l'équilibre est bien une température proche du zéro absolu.
Des astronautes peuvent bien "baigner" dans le plasma interplanétaire à plusieurs millions de degrés sans conséquences car la densité est très faible.
A+
PS:tiens, cette valeur de 111000°C ressemble à une conversion depuis les degrés Farenheit
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
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A moins que les traducteurs de yahoo ne soient passé par une conversion intermédiaire en degrés Gay-Lussac (°GL).lambda0 a écrit:PS:tiens, cette valeur de 111000°C ressemble à une conversion depuis les degrés Farenheit
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Henri a écrit:A moins que les traducteurs de yahoo ne soient passé par une conversion intermédiaire en degrés Gay-Lussac (°GL).lambda0 a écrit:PS:tiens, cette valeur de 111000°C ressemble à une conversion depuis les degrés Farenheit
C'est pour titrer les nuages interstellaires qui contiennent des molécules d'éthanol :drunken: ?
lambda0- Messages : 4879
Inscrit le : 22/09/2005
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Localisation : Nord, France
Merc^pour l'explication lambda0
ManouchKa- Messages : 1105
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Age : 47
Localisation : chez wam
Stricto senso, la température est la mesure de l'agitation des particules en équilibre de transfert avec le milieu environnant.Skyboy a écrit:Donc cette mesure n'est pas mesurable avec un thermomètre ? En fait, la température et la vitesse des particules sont dans ce cas là confondues ?
Donc, la définition ne s'applique pas du tout à des atomes isolés.
C'est par abus de language que l'on parle de température dans le cas de molécules (voir atomes) isolées. Le terme (j'ai failli écrire le therme :-) de température dans ces conditions est incorrect et devrait être remplacé par celui d'agitation thermique.
Edit: Pour la détermination des degrés Gay-Lussac, je suis volontaire :tongue:
Il existe un point d'équilibre entre le Soleil et son environnement, un endroit précis où la force des particules à haute énergie formant le vent solaire et celles en provenance du reste de l'Univers s'équilibre. A cette limite, nommée heliosheath (que l'on pourrait traduire par enveloppe du Soleil), située à 14,1 milliards de kilomètres, les vents solaires ralentissent d'abord pour s'engouffrer ensuite dans le vide intersidéral en créant des zones de turbulence. Mais alors que Voyager 1 avait très nettement franchi cette borne naturelle en 2004, Voyager 2 l'a franchie… cinq fois. Et rien n'indique que c'est fini.
Position des sondes Voyager fin 2007. Crédit Nasa
Bonjour à tous,
J'avoue que je suis un peu perdu. Comment Voyager 2 peut-il franchir cinq fois la zone du Choc Terminal ? Cela reviendrait à dire que la sonde a été balloté dans tous les sens :bounce:
Position des sondes Voyager fin 2007. Crédit Nasa
Bonjour à tous,
J'avoue que je suis un peu perdu. Comment Voyager 2 peut-il franchir cinq fois la zone du Choc Terminal ? Cela reviendrait à dire que la sonde a été balloté dans tous les sens :bounce:
Dernières infos sur l'héroïque Voyager 2 :
http://web.mit.edu/space/www/voyager.html
http://voyager.jpl.nasa.gov/mission/weekly-reports/index.htm ;)
http://web.mit.edu/space/www/voyager.html
http://voyager.jpl.nasa.gov/mission/weekly-reports/index.htm ;)
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
Age : 69
Localisation : Paris
Voyager a franchi plusieurs fois le choc terminal, non pas parce qu'elle se fait balloter, mais parce que la position du choc terminal varie en fonction de l'activité solaire.
Crubier- Messages : 120
Inscrit le : 08/04/2008
Age : 38
Localisation : Toulouse
http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2010-151
Les ingénieurs de la NASA ont déplacé Voyager 2 dans un mode qui transmet la santé et le statut du véhicule spatial de données alors qu'ils diagnostiquer un changement imprévu dans la structure de retourner des données. Les données d'ingénierie préliminaire reçue le 1 mai montrent que le vaisseau spatial est fondamentalement sain, et que la source du problème est le système de données de vol, qui est responsable de la mise en forme des données à envoyer vers la Terre. La modification de la configuration renvoyer des données a empêché les responsables des missions de décoder les données scientifiques.
Les premiers changements dans le retour des paquets de données de Voyager 2, qui est près du bord de notre système solaire, a comparu le 22 avril. les membres de l'équipe de la mission ont travaillé à résoudre les problèmes et reprendre le flux régulier de données scientifiques. En raison d'une manoeuvre l'envoi de commandes, les ingénieurs ont obtenu leur première chance à envoyer des commandes au satellite le 30 avril. Il faut près de 13 heures pour les signaux d'atteindre le vaisseau spatial et près de 13 heures pour les signaux de descendre au réseau de la NASA Deep Space sur la Terre.
Les ingénieurs de la NASA ont déplacé Voyager 2 dans un mode qui transmet la santé et le statut du véhicule spatial de données alors qu'ils diagnostiquer un changement imprévu dans la structure de retourner des données. Les données d'ingénierie préliminaire reçue le 1 mai montrent que le vaisseau spatial est fondamentalement sain, et que la source du problème est le système de données de vol, qui est responsable de la mise en forme des données à envoyer vers la Terre. La modification de la configuration renvoyer des données a empêché les responsables des missions de décoder les données scientifiques.
Les premiers changements dans le retour des paquets de données de Voyager 2, qui est près du bord de notre système solaire, a comparu le 22 avril. les membres de l'équipe de la mission ont travaillé à résoudre les problèmes et reprendre le flux régulier de données scientifiques. En raison d'une manoeuvre l'envoi de commandes, les ingénieurs ont obtenu leur première chance à envoyer des commandes au satellite le 30 avril. Il faut près de 13 heures pour les signaux d'atteindre le vaisseau spatial et près de 13 heures pour les signaux de descendre au réseau de la NASA Deep Space sur la Terre.
Doc- Messages : 1591
Inscrit le : 14/03/2010
Age : 38
Localisation : Basse-normandie
des nouvelles extra-ordinaires de cette sonde
et son compteur!!!!!!!!!!
http://www.nasa.gov/mission_pages/voyager/voyager20100628.html
au fait comment se repère Voyager 2 depuis le passage du choc terminal? Sa propulsion est bien au plasma :scratch:
et son compteur!!!!!!!!!!
http://www.nasa.gov/mission_pages/voyager/voyager20100628.html
au fait comment se repère Voyager 2 depuis le passage du choc terminal? Sa propulsion est bien au plasma :scratch:
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
Pour le repérage on doit faire appel à des radiotélescopes: mais lesquels?tatiana13 a écrit:des nouvelles extra-ordinaires de cette sonde
et son compteur!!!!!!!!!!
http://www.nasa.gov/mission_pages/voyager/voyager20100628.html
au fait comment se repère Voyager 2 depuis le passage du choc terminal? Sa propulsion est bien au plasma :scratch:
Sinon ces sondes " interstellaires " ne se propulsent pas, mais se déplacent en mode balistique (selon le principe de l'inertie); donc il n'y a aucune propulsion au plasma ou autre.
Giwa- Donateur
- Messages : 12849
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
On vois bien l'interet du public pour les fabuleuses sondes interplanetaire VOYAGEUR ET PIONNER
A mon avis le premier pays qui propulsera une sonde avec un moteur plasmique vers une étoile,
même si cette sonde n'a que peu de chance d'y arriver, aura de sacré retombées médiatique.
A mon avis le premier pays qui propulsera une sonde avec un moteur plasmique vers une étoile,
même si cette sonde n'a que peu de chance d'y arriver, aura de sacré retombées médiatique.
Spartan- Messages : 55
Inscrit le : 16/01/2010
Age : 59
Localisation : 30
sur Wikipédia, il est mentionné:
« Aujourd'hui, malgré leur grand âge, les deux sondes sont en mode d'alerte » explique Rosine Lallement, directeur de recherches au Service d'aéronomie du CNRS. « On surveille ce qu'il en sort, car on guette un changement dans les données concernant le plasma, le gaz ionisé ».
Pour l'heure, les Voyager sont en relative bonne santé. Les astronomes comptent recevoir leurs mesures jusqu'en 2020. Aux alentours de 2025, 2030, le générateur thermoélectrique à radioisotope fonctionnant au plutonium 238, après la fourniture de près d'un demi-siècle d'énergie électrique, sera épuisé.
« Aujourd'hui, malgré leur grand âge, les deux sondes sont en mode d'alerte » explique Rosine Lallement, directeur de recherches au Service d'aéronomie du CNRS. « On surveille ce qu'il en sort, car on guette un changement dans les données concernant le plasma, le gaz ionisé ».
Pour l'heure, les Voyager sont en relative bonne santé. Les astronomes comptent recevoir leurs mesures jusqu'en 2020. Aux alentours de 2025, 2030, le générateur thermoélectrique à radioisotope fonctionnant au plutonium 238, après la fourniture de près d'un demi-siècle d'énergie électrique, sera épuisé.
tatiana13- Messages : 6102
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Pour le plasma, il s'agit bien sûr de celui de l'environnement des sondes. En effet lorsque l'on parle du vide de l'Espace ce n'est qu'une expression approximative car le vide absolu n'existe pas : il y a toujours quelques particules même dans l'Espace intergalactique où le vide est le plus prononcé.tatiana13 a écrit:sur Wikipédia, il est mentionné:
« Aujourd'hui, malgré leur grand âge, les deux sondes sont en mode d'alerte » explique Rosine Lallement, directeur de recherches au Service d'aéronomie du CNRS. « On surveille ce qu'il en sort, car on guette un changement dans les données concernant le plasma, le gaz ionisé ».
Dans ces "vides" les atomes sont majoritairement ionisés par perte d'électrons d'où l'appellation "plasma"
Mais ces sondes Voyager ne possèdent aucun moteur plasmique ou ionique et continuent simplement leur course sur leur lancée.
Giwa- Donateur
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Article rédigé à l'occasion d'un briefing sur les missions Voyager, qui croisent dans l' "Heliosheath" , après un rappel des découvertes et avant un petit descriptif du contenu du fameux disque :D
http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2011/28apr_voyager/
Ripley- Messages : 1998
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Pour faire suite au post de Ripley voici un lien ce jour sur un article de Space Daily :
Petit article dans "space daily" concernant les sondes Voyager lancées au début des années soixante dix par les USA à destination de ce que l'on a appelé le "Grand Tour" conséquence d'un alignement rare de nos planètes extérieures de notre système solaire. La mission de prospection photo a été une réussite et la fonction d'évaluation des composants et de l'énergie des particules qui accompagnent les sondes dans leur voyage se poursuit. Alimentées en énergie électrique par un générateur au Plutonium 238, les sondes sont toujours vivantes et elles sont aux limites de notre système solaire, mais elles ne l'ont pas encore quitté. On espère que les sondes seront entrées dans l'espace galactique avant 2020 date probable de la fin de fonctionnement du générateur nucléaire.
Voyez l'article en langue anglaise ici :
http://www.space-travel.com/reports/Voyager_Set_to_Enter_Interstellar_Space_999.html
Le très médiatique astrophysicien Carl Sagan avait proposé de graver sur un des premiers disques numérique des données destinées à d'éventuels ET concernant la vie sur Terre. Les disques recouverts d'or contiennent 118 photos de la Terre, 90 minutes de grande musique typique de nos arts, Se trouvent aussi des enregistrements de sons terrestres comme des aboiements de chien, le bruit d'une fusée Saturn-V au décollage et enfin 55 minutes de voix humaines de tous horizons. Il y a même un enregistrement d'ondes cérébrales (encéphalogramme) d'une femme faisant l'amour. Enfin les salutations du Secrétaire Général des Nations Unies.
Je retiens de cet article que les limites du système solaire sont bien plus lointaines qu'attendues, ce qui explique les réguliers reports de sortie de ces sondes de notre domaine.
Petit article dans "space daily" concernant les sondes Voyager lancées au début des années soixante dix par les USA à destination de ce que l'on a appelé le "Grand Tour" conséquence d'un alignement rare de nos planètes extérieures de notre système solaire. La mission de prospection photo a été une réussite et la fonction d'évaluation des composants et de l'énergie des particules qui accompagnent les sondes dans leur voyage se poursuit. Alimentées en énergie électrique par un générateur au Plutonium 238, les sondes sont toujours vivantes et elles sont aux limites de notre système solaire, mais elles ne l'ont pas encore quitté. On espère que les sondes seront entrées dans l'espace galactique avant 2020 date probable de la fin de fonctionnement du générateur nucléaire.
Voyez l'article en langue anglaise ici :
http://www.space-travel.com/reports/Voyager_Set_to_Enter_Interstellar_Space_999.html
Le très médiatique astrophysicien Carl Sagan avait proposé de graver sur un des premiers disques numérique des données destinées à d'éventuels ET concernant la vie sur Terre. Les disques recouverts d'or contiennent 118 photos de la Terre, 90 minutes de grande musique typique de nos arts, Se trouvent aussi des enregistrements de sons terrestres comme des aboiements de chien, le bruit d'une fusée Saturn-V au décollage et enfin 55 minutes de voix humaines de tous horizons. Il y a même un enregistrement d'ondes cérébrales (encéphalogramme) d'une femme faisant l'amour. Enfin les salutations du Secrétaire Général des Nations Unies.
Je retiens de cet article que les limites du système solaire sont bien plus lointaines qu'attendues, ce qui explique les réguliers reports de sortie de ces sondes de notre domaine.
A ma connaissance, aucune des sondes n'a encore atteint le nuage d'Oort et au-delà d'ailleurs (certaines comètes orbitraient jusqu'à une aphélie supérieure à 150 000 U.A.) car c'est bien de sortir de l'Héliopause et de la ceinture de Kuiper mais les limites gravitationnelles du système solaire vont bien au-delà et je suis sûr que l'étude du Nuage d'Oort pourrait un jour nous réserver des surprises. Dommage que les Voyagers s'éteignent avant même de pouvoir nous en faire profiter. :???:Astro-notes a écrit:...
Je retiens de cet article que les limites du système solaire sont bien plus lointaines qu'attendues, ce qui explique les réguliers reports de sortie de ces sondes de notre domaine.
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