Le spatial français en danger (encore)
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Le retour du ministre anti-espace se précise...
AP, le 4 mars :
"La rumeur sur une entrée de Claude Allègre au gouvernement se fait insistante. Elle a été relancée la semaine dernière par une déclaration de Nicolas Sarkozy, qui a dit: "Claude Allègre est un homme avec qui j'aimerais un jour travailler". Quant au principal intéressé, il a fait savoir à la fin de l'année dernière qu'il ne renouvellerait pas son adhésion au PS et n'a jamais démenti son éventuelle entrée au gouvernement."
Le JDD du 4 mars :
"Claude Allègre arrive en deuxième position des personnalités que les Français souhaiteraient voir entrer au gouvernement, avec 36%, derrière Jack Lang."
Nous ne sommes pas les seuls à être inquiets :
EducPros.fr, le 4 mars :
"C’est peu dire que l’hypothèse d’un ministère Allègre ne déchaîne pas l’enthousiasme parmi les chercheurs. "Claude Allègre a laissé un mauvais souvenir à la communauté scientifique. C’est une personnalité très controversée. Sa nomination au gouvernement ferait pour nous figure de provocation", a notamment déclaré Bernard Monthubert, président de SLR (sauvons la recherche). D’autres soulignent que ses prises de positions sur les OGM ou le réchauffement climatique vont à l’encontre des conclusions du Grenelle de l’Environnement."
Inquiétude chez Greenpeace aussi :
http://www.newspress.fr/communique_199476_183.aspx
Un peu d'espoir avec cette déclaration de JF Coppé dans le monde du 3 mars :
"Dans le même entretien, M. Sarkozy évoquait Claude Allègre, l'ancien ministre de l'éducation de Lionel Jospin. "Je crois que ce serait le nom de trop", lâche le président du groupe UMP."
AP, le 4 mars :
"La rumeur sur une entrée de Claude Allègre au gouvernement se fait insistante. Elle a été relancée la semaine dernière par une déclaration de Nicolas Sarkozy, qui a dit: "Claude Allègre est un homme avec qui j'aimerais un jour travailler". Quant au principal intéressé, il a fait savoir à la fin de l'année dernière qu'il ne renouvellerait pas son adhésion au PS et n'a jamais démenti son éventuelle entrée au gouvernement."
Le JDD du 4 mars :
"Claude Allègre arrive en deuxième position des personnalités que les Français souhaiteraient voir entrer au gouvernement, avec 36%, derrière Jack Lang."
Nous ne sommes pas les seuls à être inquiets :
EducPros.fr, le 4 mars :
"C’est peu dire que l’hypothèse d’un ministère Allègre ne déchaîne pas l’enthousiasme parmi les chercheurs. "Claude Allègre a laissé un mauvais souvenir à la communauté scientifique. C’est une personnalité très controversée. Sa nomination au gouvernement ferait pour nous figure de provocation", a notamment déclaré Bernard Monthubert, président de SLR (sauvons la recherche). D’autres soulignent que ses prises de positions sur les OGM ou le réchauffement climatique vont à l’encontre des conclusions du Grenelle de l’Environnement."
Inquiétude chez Greenpeace aussi :
http://www.newspress.fr/communique_199476_183.aspx
Un peu d'espoir avec cette déclaration de JF Coppé dans le monde du 3 mars :
"Dans le même entretien, M. Sarkozy évoquait Claude Allègre, l'ancien ministre de l'éducation de Lionel Jospin. "Je crois que ce serait le nom de trop", lâche le président du groupe UMP."
Aspic- Messages : 1037
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très mauvaise nouvelle ça...
Dirk De Winne- Messages : 1396
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C'est pas bon ça...
Ils y vont franco chez Greenpeace 8-)
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urix- Messages : 588
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J'espère les gars que vous avez bien profité du vol de Léopold Eyharts parce que vous n'êtes pas prêts de revoir un français dans l'espace. :face:
jassifun- Messages : 4968
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Je ne suis pas non plus favorable à Allègre. Son dernier passage a été une catastrophe pour le secteur spatial. Avec lui c'est clair on peut enterrer l'espoir de voir des vols habités car s'en est un fervant opposant.
Cela dit rien n'en fait, et il a posé des conditions assez stricte à Sarkozy. Cela dit il a annoncé démissionner du PS, ce qui pourrait être un signe qu'il s'apprête à accepter l'offre.
Cela dit rien n'en fait, et il a posé des conditions assez stricte à Sarkozy. Cela dit il a annoncé démissionner du PS, ce qui pourrait être un signe qu'il s'apprête à accepter l'offre.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/03/01/01006-20080301ARTFIG00636-la-france-la-conqu-te-de-l-espace.php
La France à la conquête
de l'espace
Léopold Sanchez
03/03/2008 | Mise à jour : 15:05 | Commentaires 3 .
Après le laboratoire Colombus, c'est au tour du cargo européen ATV de rejoin dre la Station spatiale internationale. L'Europe s'arrime à nouveau aux grands défis lancés aux scientifiques de notre vieille planète bleue.
2008 sonne le retour de l'Europe dans la grande aventure spatiale. Premier rendez-vous avec Colombus, le laboratoire européen, qui s'est bien amarré à la station spatiale et est à présent en fonction. Second rendez-vous, le départ du cargo ATV (Automated Transfer Vehicle), qui devrait être lancé, à partir du 8 mars, de Kourou, en Guyane, pour ravitailler les équipes russe et américaine.
Jusqu'en 2008, cette vie en couple à bord de la station semblait la solution idéale pour les deux grands acteurs de la conquête de l'espace. Il faut rappeler qu'elle tourne autour de la Terre depuis bientôt dix ans, à une altitude variant entre 250 et 400 kilomètres (un avion de ligne vole à 10 kilomètres d'altitude). L'Europe y collaborait ponctuellement, mais l'essentiel des expériences était exploité par ses actuels occupants. Ce qui nous avait amenés, dans les années 90, à suspendre les recherches spatiales, et avait retardé le démarrage d'une nouvelle mission scientifique européenne.
Le 11 février dernier, à l'occasion du lancement de Colombus, Nicolas Sarkozy a rappelé dans un discours la volonté de la France de « conserver, quoi qu'il arrive, un accès autonome à l'espace », pour des raisons stratégiques mais aussi pour la recherche scientifique et la sauvegarde de l'environnement.
Aujourd'hui, ces problèmes sont réglés, et le lancement de Colombus marque une nouvelle étape dans l'aventure spatiale. En premier lieu, avec la présence à son bord d'un astronaute français, Léopold Eyharts. Mais aussi, et surtout, par l'intérêt même de cette mission, qui engage physiquement les Européens dans le grand défi de l'avenir : la permanence d'une équipe sur la Lune et, un jour, sur Mars.
Quant à la mission ATV, à 100 % européenne - dont EADS Astrium a été le maître-d'oeuvre, comme de Colombus, pour le compte de l'Agence spatiale européenne (ESA)-, elle représente une véritable succession de prouesses techniques.
La première, ses 20 tonnes, qui en font l'engin le plus lourd qu'Ariane V aura lancé (le plus gros satellite européen Envisat pesait 8,6 tonnes). Ensuite, sa trajectoire au-dessus de la Terre, balisée par une chaîne de postes de télémesures destinés à vérifier que l'opération se déroule dans des conditions satisfaisantes. A partir du moment où ATV aura été largué dans l'espace par la fusée Ariane V (en gros, au-dessus de la Nouvelle-Zélande), et à une centaine de kilomètres de distance de la station spatiale, la phase d'arrimage à cette dernière sera un autre exploit pour les spationautes. Un engin de 20 tonnes se déplaçant dans l'espace à 7 kilomètres/seconde doit se ficher dans une cible mobile de 20 centimètres de diamètre !
Le premier réflexe du module européen ATV après son lancement sera de déployer ses quatre panneaux solaires et ses antennes de télécommunication, afin d'être autonome au plan énergétique, tout en restant en communication permanente avec la Terre. Le traitement d'une information entre lui et la base, via l'un des quatre satellites géostationnaires en orbite à 36 000 kilomètres, ne doit pas dépasser une demi-seconde, aller-retour, sur l'ordinateur du module !
Arrivé à quelque 300 mètres de sa cible, le mode de téléguidage par GPS, qui lui a servi à trouver son chemin jusqu'à la station, n'est plus suffisamment précis pour ATV. Quatre faisceaux de rayons laser viendront prendre son relais. Se servant de repères réfléchissants, ils vont permettre au module de se fixer dans la cavité à l'arrière de la station.
Si l'opération d'approche se déroule convenablement, un bras d'amarrage sort alors de la tête du module pour venir s'emboîter, suivant le principe d'une fiche électrique, dans la partie adéquate de la station. La deuxième phase peut alors commencer, avec la rétractation du bras, pour permettre de plaquer le module contre la station et d'en sécuriser l'arrimage. Les occupants de la station, en l'occurrence des astronautes russes (puisque c'est la partie qui leur est dévolue), peuvent déboulonner manuellement la paroi du module et avoir accès aux containers qu'il transporte. Disposés dans des armoires métalliques, des sacs qui contiennent tout ce qui leur sera utile, tant pour survivre plusieurs mois dans l'espace que pour s'y livrer à des expériences scientifiques : carburant pour les moteurs, eau (Russes et Américains ont demandé deux eaux différentes), énergie électrique, mais aussi données informatiques et affaires personnelles allant des derniers bouquins parus aux nouvelles de la famille, sans oublier les plateaux-repas. A cet effet, Alain Ducasse a concocté une gamme de plats gourmets à l'attention des astronautes, qui se plaignent régulièrement du manque d'imagination de la cuisine spatiale.
Le module ATV est prévu pour rester accroché six mois à la station. Après quoi, il larguera les amarres pour replonger dans l'espace et se désintégrer à 120 kilomètres quelque part au-dessus du Pacifique Sud.
La France à la conquête
de l'espace
Léopold Sanchez
03/03/2008 | Mise à jour : 15:05 | Commentaires 3 .
Après le laboratoire Colombus, c'est au tour du cargo européen ATV de rejoin dre la Station spatiale internationale. L'Europe s'arrime à nouveau aux grands défis lancés aux scientifiques de notre vieille planète bleue.
2008 sonne le retour de l'Europe dans la grande aventure spatiale. Premier rendez-vous avec Colombus, le laboratoire européen, qui s'est bien amarré à la station spatiale et est à présent en fonction. Second rendez-vous, le départ du cargo ATV (Automated Transfer Vehicle), qui devrait être lancé, à partir du 8 mars, de Kourou, en Guyane, pour ravitailler les équipes russe et américaine.
Jusqu'en 2008, cette vie en couple à bord de la station semblait la solution idéale pour les deux grands acteurs de la conquête de l'espace. Il faut rappeler qu'elle tourne autour de la Terre depuis bientôt dix ans, à une altitude variant entre 250 et 400 kilomètres (un avion de ligne vole à 10 kilomètres d'altitude). L'Europe y collaborait ponctuellement, mais l'essentiel des expériences était exploité par ses actuels occupants. Ce qui nous avait amenés, dans les années 90, à suspendre les recherches spatiales, et avait retardé le démarrage d'une nouvelle mission scientifique européenne.
Le 11 février dernier, à l'occasion du lancement de Colombus, Nicolas Sarkozy a rappelé dans un discours la volonté de la France de « conserver, quoi qu'il arrive, un accès autonome à l'espace », pour des raisons stratégiques mais aussi pour la recherche scientifique et la sauvegarde de l'environnement.
Aujourd'hui, ces problèmes sont réglés, et le lancement de Colombus marque une nouvelle étape dans l'aventure spatiale. En premier lieu, avec la présence à son bord d'un astronaute français, Léopold Eyharts. Mais aussi, et surtout, par l'intérêt même de cette mission, qui engage physiquement les Européens dans le grand défi de l'avenir : la permanence d'une équipe sur la Lune et, un jour, sur Mars.
Quant à la mission ATV, à 100 % européenne - dont EADS Astrium a été le maître-d'oeuvre, comme de Colombus, pour le compte de l'Agence spatiale européenne (ESA)-, elle représente une véritable succession de prouesses techniques.
La première, ses 20 tonnes, qui en font l'engin le plus lourd qu'Ariane V aura lancé (le plus gros satellite européen Envisat pesait 8,6 tonnes). Ensuite, sa trajectoire au-dessus de la Terre, balisée par une chaîne de postes de télémesures destinés à vérifier que l'opération se déroule dans des conditions satisfaisantes. A partir du moment où ATV aura été largué dans l'espace par la fusée Ariane V (en gros, au-dessus de la Nouvelle-Zélande), et à une centaine de kilomètres de distance de la station spatiale, la phase d'arrimage à cette dernière sera un autre exploit pour les spationautes. Un engin de 20 tonnes se déplaçant dans l'espace à 7 kilomètres/seconde doit se ficher dans une cible mobile de 20 centimètres de diamètre !
Le premier réflexe du module européen ATV après son lancement sera de déployer ses quatre panneaux solaires et ses antennes de télécommunication, afin d'être autonome au plan énergétique, tout en restant en communication permanente avec la Terre. Le traitement d'une information entre lui et la base, via l'un des quatre satellites géostationnaires en orbite à 36 000 kilomètres, ne doit pas dépasser une demi-seconde, aller-retour, sur l'ordinateur du module !
Arrivé à quelque 300 mètres de sa cible, le mode de téléguidage par GPS, qui lui a servi à trouver son chemin jusqu'à la station, n'est plus suffisamment précis pour ATV. Quatre faisceaux de rayons laser viendront prendre son relais. Se servant de repères réfléchissants, ils vont permettre au module de se fixer dans la cavité à l'arrière de la station.
Si l'opération d'approche se déroule convenablement, un bras d'amarrage sort alors de la tête du module pour venir s'emboîter, suivant le principe d'une fiche électrique, dans la partie adéquate de la station. La deuxième phase peut alors commencer, avec la rétractation du bras, pour permettre de plaquer le module contre la station et d'en sécuriser l'arrimage. Les occupants de la station, en l'occurrence des astronautes russes (puisque c'est la partie qui leur est dévolue), peuvent déboulonner manuellement la paroi du module et avoir accès aux containers qu'il transporte. Disposés dans des armoires métalliques, des sacs qui contiennent tout ce qui leur sera utile, tant pour survivre plusieurs mois dans l'espace que pour s'y livrer à des expériences scientifiques : carburant pour les moteurs, eau (Russes et Américains ont demandé deux eaux différentes), énergie électrique, mais aussi données informatiques et affaires personnelles allant des derniers bouquins parus aux nouvelles de la famille, sans oublier les plateaux-repas. A cet effet, Alain Ducasse a concocté une gamme de plats gourmets à l'attention des astronautes, qui se plaignent régulièrement du manque d'imagination de la cuisine spatiale.
Le module ATV est prévu pour rester accroché six mois à la station. Après quoi, il larguera les amarres pour replonger dans l'espace et se désintégrer à 120 kilomètres quelque part au-dessus du Pacifique Sud.
grysor- Messages : 3316
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jassifun a écrit:J'espère les gars que vous avez bien profité du vol de Léopold Eyharts parce que vous n'êtes pas prêts de revoir un français dans l'espace. :face:
hs: en même temps, Reiter s'est retiré et Schlegel, a mon avis à fait son dernier vol. Alors même si la volonté Allemande est là, il est temps de recruter... (pas grave, ça fait de la place pour Franck :-))
Dirk De Winne- Messages : 1396
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Ce qu'il y a d'intéressant dans la prochaine sélection, c'est qu'elle devrait être européenne, sans critère de nationalité.
Qui sait, on pourrait même avoir un(e) Anglais(e) !
Qui sait, on pourrait même avoir un(e) Anglais(e) !
Aspic- Messages : 1037
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Même si je n'ai guère apprécié la politique spatiale étriquée à courte vue de Claude Allègre sous couvert de réalisme et d'économie, n'en faisons pas non plus un Croquemitaine :face: :il est quant-même doué de raison et j'espère d'un peu de souplesse mentale! 8-) Et puis le spatial s'internationalise de plus en plus et qu'en çà bloque dans un pays, çà avance ailleurs et cela crée un facteur d'entrainement.
Giwa- Donateur
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Ce qu'il y a d'intéressant dans la prochaine sélection, c'est qu'elle devrait être européenne, sans critère de nationalité.
Qui sait, on pourrait même avoir un(e) Anglais(e) !
Je me demande quelle est ta source, parce que moi, je n'ai pas entendu cela du tout. Et même plutôt le contraire. Par exemple, il faudra absolument un Italien, car les Italiens ont droit à des vols à cause des MPLM et des Noeuds. Et il y aura un Allemand.
jassifun- Messages : 4968
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giwa a écrit:Même si je n'ai guère apprécié la politique spatiale étriquée à courte vue de Claude Allègre sous couvert de réalisme et d'économie, n'en faisons pas non plus un Croquemitaine :face: :il est quant-même doué de raison et j'espère d'un peu de souplesse mentale! 8-) Et puis le spatial s'internationalise de plus en plus et qu'en çà bloque dans un pays, çà avance ailleurs et cela crée un facteur d'entrainement.
Je suis davantage de cet avis, je ne le déteste pas (/HS On/étant UMP, c'est un des rares PS que je trouve à peu près réfléchi /HS Off/) je regrette seulement ses positions anti-spatiales. Ou alors, que Sarkozy le mette dans un Ministère ou Secrétariat d'Etat sans lien avec l'espace (je me fais peut-être des illusions...)
Aragatz a écrit:giwa a écrit:Même si je n'ai guère apprécié la politique spatiale étriquée à courte vue de Claude Allègre sous couvert de réalisme et d'économie, n'en faisons pas non plus un Croquemitaine :face: :il est quant-même doué de raison et j'espère d'un peu de souplesse mentale! 8-) Et puis le spatial s'internationalise de plus en plus et qu'en çà bloque dans un pays, çà avance ailleurs et cela crée un facteur d'entrainement.
Je suis davantage de cet avis, je ne le déteste pas (/HS On/étant UMP, c'est un des rares PS que je trouve à peu près réfléchi /HS Off/) je regrette seulement ses positions anti-spatiales. Ou alors, que Sarkozy le mette dans un Ministère ou Secrétariat d'Etat sans lien avec l'espace (je me fais peut-être des illusions...)
Pas de politique merci
jassifun a écrit:Ce qu'il y a d'intéressant dans la prochaine sélection, c'est qu'elle devrait être européenne, sans critère de nationalité.
Qui sait, on pourrait même avoir un(e) Anglais(e) !
Je me demande quelle est ta source, parce que moi, je n'ai pas entendu cela du tout. Et même plutôt le contraire. Par exemple, il faudra absolument un Italien, car les Italiens ont droit à des vols à cause des MPLM et des Noeuds. Et il y aura un Allemand.
Ma source était Michel Tognini, le patron de l'EAC.
Aspic- Messages : 1037
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Aspic a écrit:jassifun a écrit:Ce qu'il y a d'intéressant dans la prochaine sélection, c'est qu'elle devrait être européenne, sans critère de nationalité.
Qui sait, on pourrait même avoir un(e) Anglais(e) !
Je me demande quelle est ta source, parce que moi, je n'ai pas entendu cela du tout. Et même plutôt le contraire. Par exemple, il faudra absolument un Italien, car les Italiens ont droit à des vols à cause des MPLM et des Noeuds. Et il y aura un Allemand.
Ma source était Michel Tognini, le patron de l'EAC.
Qui dit mieux... ;)
En voyant le titre, je pensais de Léo avait démissionné sur le champs, et avait quitté l'ISS à l'aide du Soyouz !
Faut peut être pas exagérer :) restons optimistes, sinon on ne fait plus rien.
Faut peut être pas exagérer :) restons optimistes, sinon on ne fait plus rien.
Fabien- Messages : 6862
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Age : 46
Localisation : Paris (75)
Il faut reconnaitre qu'un corps d'astronautes européens sans au moins un français, un allemand et un italien, ça me paraitrait très étonnant étant donné la participation importante de ces 3 pays à la contribution de l'ESA pour ISS. Il y a suffisement d'autres places dispo pour d'autres pays européens.
Et puis je trouve normal que ceux qui mettent le plus d'argent soit ceux qui profitent le plus.
Et puis je trouve normal que ceux qui mettent le plus d'argent soit ceux qui profitent le plus.
Merci pour les sarcasmes, ça fait toujours plaisir.jassifun a écrit:J'espère les gars que vous avez bien profité du vol de Léopold Eyharts parce que vous n'êtes pas prêts de revoir un français dans l'espace. :face:
Pour en revenir au sujet le dernier vol d'un Français date de 2002, soit il y a 6 ans, plus qu'une législature ...
Si sans conteste la nomination de cette personne serait une mauvais chose pour le spatial, il y a peut-être d'autres éléments à considérer sur notre politique spatial.
Enfin le simple nom de Allègre semble provoquer de sérieuses poussées d'urticaire parmi ministres et parlementaires, espérons que ce projet reste dans les cartons.
Invité- Invité
Moi, je trouve que si on parle de corps des astronautes européens, on ne doit pas regarder leur nationalité, juste prendre les meilleurs candidats. En france, on ne regarde pas si il y des gars d'Ile de France et d'Aquitaine dans chaque mission spatiale... Ce sont pourtant les deux grosses régions du domaine.Mustard a écrit:Il faut reconnaitre qu'un corps d'astronautes européens sans au moins un français, un allemand et un italien, ça me paraitrait très étonnant étant donné la participation importante de ces 3 pays à la contribution de l'ESA pour ISS. Il y a suffisement d'autres places dispo pour d'autres pays européens.
Et puis je trouve normal que ceux qui mettent le plus d'argent soit ceux qui profitent le plus.
Skyboy a écrit:Moi, je trouve que si on parle de corps des astronautes européens, on ne doit pas regarder leur nationalité, juste prendre les meilleurs candidats. En france, on ne regarde pas si il y des gars d'Ile de France et d'Aquitaine dans chaque mission spatiale... Ce sont pourtant les deux grosses régions du domaine.Mustard a écrit:Il faut reconnaitre qu'un corps d'astronautes européens sans au moins un français, un allemand et un italien, ça me paraitrait très étonnant étant donné la participation importante de ces 3 pays à la contribution de l'ESA pour ISS. Il y a suffisement d'autres places dispo pour d'autres pays européens.
Et puis je trouve normal que ceux qui mettent le plus d'argent soit ceux qui profitent le plus.
Ca se discute mais il faut tout de même prendre en compte la participation de chaque état membre. Là on ne parle pas de région ou département mais d'états. Chaque paye apporte un budget et je trouve normal que celui qui fait des sacrifice et qui paie 30% ait plus de retour que celui qui ne se casse pas la tete et paie 0.2%. C'est trop facile sinon, et certains pays ne seront pas prêt à apporter de plus gros budget si en donnant trois fois rien ils ont autant que les autres.
Pour motiver chaque états à donner de bons budgets à l'ESA il faut que que ce soit du donnant donnant. Ceux qui donne plus ont plus et ceux qui ne donne rien n'ont rien.
C'est mon point de vue.
C'est comme dans une entreprise, l'employé motivé qui bosse à fond et plus que les autres aura plus que celui qui fait son petit boulot pépere sans vouloir en faire plus.
Tout à fait d'accord, on ne peut pas faire du sentiment et jouer le registre perso: le spatial restera et pour longtemps une affaire collective ; et puis je ne crois pas au spationaute absolument indispensable par rapport à un autre.Mustard a écrit:
... il faut tout de même prendre en compte la participation de chaque état membre. Là on ne parle pas de région ou département mais d'états. Chaque paye apporte un budget et je trouve normal que celui qui fait des sacrifice et qui paie 30% ait plus de retour que celui qui ne se casse pas la tete et paie 0.2%. C'est trop facile sinon, et certains pays ne seront pas prêt à apporter de plus gros budget si en donnant trois fois rien ils ont autant que les autres.
Pour motiver chaque états à donner de bons budgets à l'ESA il faut que que ce soit du donnant donnant. Ceux qui donne plus ont plus et ceux qui ne donne rien n'ont rien.
Je suis personnellement pour les vols habités, mais ils doivent pouvoir se faire avec des hommes et des femmes normalement constitués, peut-être un peu au-dessus du commun des mortels...mais sans exagération , sans être obligés de faire appel à des super men ou women...sinon c'est que la technique n'est pas à la hauteur.
Evidemment celui qui se trouvera évincé parce que la cote part de son pays a été insuffisante peut trouver çà injuste...mais des injustices plus graves, il y en a bien d'autres dans ce bas monde.
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
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Mustard a écrit:Ca se discute mais il faut tout de même prendre en compte la participation de chaque état membre. Là on ne parle pas de région ou département mais d'états. Chaque paye apporte un budget et je trouve normal que celui qui fait des sacrifice et qui paie 30% ait plus de retour que celui qui ne se casse pas la tete et paie 0.2%. C'est trop facile sinon, et certains pays ne seront pas prêt à apporter de plus gros budget si en donnant trois fois rien ils ont autant que les autres.
Pour motiver chaque états à donner de bons budgets à l'ESA il faut que que ce soit du donnant donnant. Ceux qui donne plus ont plus et ceux qui ne donne rien n'ont rien.
C'est mon point de vue.
Pas tout a fait d'accord ... même si le principe du baton et de la carotte peut fonctionner dans certains cas .... le principe est clair au sein de l'ESA ....
Le retour 'national' de la contribution de chacun se fait SUR L'INDUSTRIE .....
UN état qui investit 'tant' (X %) dans tel programme ESA, recoit pour SES entreprises Y % des commandes relatives au programme en question .....
Je rechercherai (et Yantar et DirkDeWinne confirmerons probablement) ... on a souvent, ici en Belgique, vu des papier sur 'notre' participation aux divers programmes (on dis de nous 'le plus grand des petits pays contributeurs') ..... je dois avoir un papier la dessus à la maison ... je regarderai ...
:suspect: PS : bien que nous ayons, semble-t-il, une belle ardoise d'impayé à l'ESA :shock:
doublemexpress- Messages : 1845
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Effectivement, la Belgique est 4e ou 5e contributeur au financement de l'Esa. J'avais un tableau chiffré, mais il faut que je remette la main dessus
Dirk De Winne- Messages : 1396
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Les contributions il y a un ou deux ans :
France 27,97%
Allemagne 22,08%
Italie 14,29%
Royaume-Uni 8,59%
Belgique 6,34%
Espagne 6,07%
Suisse 3,49%
Pays-Bas 3,26%
Suède 2,25%
Autriche 1,21%
Norvège 1,19%
Danemark 1,03%
Finlande 0,74%
Irlande 0,46%
Portugal 0,45%
Grèce 0,43%
Luxembourg 0,15%
Par ailleurs, j'ai encore posé la question à l'ESA hier. La sélection des astronautes se fera comme celle de tout personnel de l'ESA : ouverte à tous les citoyens des pays membres, le critère national intervenant en dernier ressort au profit des pays sous-représentés en regard de leur contribution (totale et pas uniquement dans le programme).
Les critères de nationalité interviennent peu dans les programmes. Une récente réunion sur l'ATV en était la démonstration évidente : la plupart des responsables étaient britanniques !
France 27,97%
Allemagne 22,08%
Italie 14,29%
Royaume-Uni 8,59%
Belgique 6,34%
Espagne 6,07%
Suisse 3,49%
Pays-Bas 3,26%
Suède 2,25%
Autriche 1,21%
Norvège 1,19%
Danemark 1,03%
Finlande 0,74%
Irlande 0,46%
Portugal 0,45%
Grèce 0,43%
Luxembourg 0,15%
Par ailleurs, j'ai encore posé la question à l'ESA hier. La sélection des astronautes se fera comme celle de tout personnel de l'ESA : ouverte à tous les citoyens des pays membres, le critère national intervenant en dernier ressort au profit des pays sous-représentés en regard de leur contribution (totale et pas uniquement dans le programme).
Les critères de nationalité interviennent peu dans les programmes. Une récente réunion sur l'ATV en était la démonstration évidente : la plupart des responsables étaient britanniques !
Aspic- Messages : 1037
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Localisation : Eauze
Il est clair qu'il faut tenir compte du pib du pays. Et la Belgique est un bon exemple car vous donnez plus que l'espagne et presque autant que l'UK qui sont pourtant des pays plus grands et fort. Il y a donc clairement à prendre en compte le facteur Ratio par rapport à leur PIB. On ne peut pas réclamer au Luxembourg de donner autant que le France ou l'Allemagne évidemment. La Belgique est un bel exemple d'un pays motivé pour le spatial et je trouve normal qu'il en soit remrcié par des vols d'astronautes belges. Inversement l'UK et l'espagne ne font pas d'effort comprativement à leur PIB et économie et je trouve donc logique de voir peu ou pas d'astronautes de ces pays.
Mais je trouve normal qu'un pays qui fait l'effort d'investir (et qui ampute donc son économie) ait plus de retour ou de droit sur les regards des missions. Maintenant officiellement on nous dit que pour la sélection tous les pays sont au meme niveau, mais quand la commission de sélection se réuni dans une salle discrète ce critère de participation et des pressions des pays "payeurs" jouent certainement.
Sinin les pays radins qui ne donnent rien ne seront pas plus motivés à donner plus et c'est toujours les meme qui profiteront, et les memes qui paieront pour les autres.
Mais je trouve normal qu'un pays qui fait l'effort d'investir (et qui ampute donc son économie) ait plus de retour ou de droit sur les regards des missions. Maintenant officiellement on nous dit que pour la sélection tous les pays sont au meme niveau, mais quand la commission de sélection se réuni dans une salle discrète ce critère de participation et des pressions des pays "payeurs" jouent certainement.
Sinin les pays radins qui ne donnent rien ne seront pas plus motivés à donner plus et c'est toujours les meme qui profiteront, et les memes qui paieront pour les autres.
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