Le relèvement d'orbite de l'ISS annulé ...
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Le relèvement d'orbite de l'ISS annulé en raison du report du lancement d'Atlantis (TSOUP)
20:40 | 28/ 02/ 2007
MOSCOU, 28 février - RIA Novosti. Le relèvement d'orbite de la Station Spatiale Internationale (ISS) programmé pour le 2 mars prochain a été annulé en raison du report du lancement de la navette américaine Atlantis, a annoncé mercredi à Korolev, dans la région de Moscou, le porte-parole du Centre de contrôle des vols (TSOUP).
"La correction d'orbite de l'ISS n'est plus nécessaire, parce qu'elle était prévue dans l'attente de l'arrivée d'une navette. La correction d'orbite avait été programmée à la demande de nos collègues américains, parce qu'il y a une orbite plafond pour les navettes", a noté le porte-parole du TSOUP.
Le calendrier des travaux à bord de l'ISS a également été modifié en raison de la remise du lancement d'Atlantis. Les membres du 14e équipage permanent de la station - le Russe Mikhaïl Tiourine et les Américains Michael Lopez-Alegria et Sunita Williams - "devaient se préparer à l'arrimage de la navette et travailler ensemble avec les membres d'équipage d'Atlantis. Mais le lancement a été remis à plus tard et ils consacreront ce temps à des expériences scientifiques", a noté le porte-parole.
"Par ailleurs, ils se prépareront à l'arrivée du vaisseau Soyouz TMA-10 transportant le 15e équipage permanent", a-t-il ajouté.
Le vaisseau russe Soyouz TMA-10 sera lancé le 7 avril prochain depuis le cosmodrome de Baïkonour, selon l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos). Il emportera les cosmonautes russes Fyodor Yurchikhin et Oleg Kotov et un touriste de l'espace, l'Américain d'origine hongroise Charles Simonyi.
Le lancement d'Atlantis, programmé pour le 15 mars, a été reporté à fin avril après des dommages provoqués par la grêle sur le réservoir externe de la navette spatiale qui était stationnée sur son pas de tir, a annoncé mardi Wayne Hale, responsable du programme de la navette, au Centre spatial Kennedy.
20:40 | 28/ 02/ 2007
MOSCOU, 28 février - RIA Novosti. Le relèvement d'orbite de la Station Spatiale Internationale (ISS) programmé pour le 2 mars prochain a été annulé en raison du report du lancement de la navette américaine Atlantis, a annoncé mercredi à Korolev, dans la région de Moscou, le porte-parole du Centre de contrôle des vols (TSOUP).
"La correction d'orbite de l'ISS n'est plus nécessaire, parce qu'elle était prévue dans l'attente de l'arrivée d'une navette. La correction d'orbite avait été programmée à la demande de nos collègues américains, parce qu'il y a une orbite plafond pour les navettes", a noté le porte-parole du TSOUP.
Le calendrier des travaux à bord de l'ISS a également été modifié en raison de la remise du lancement d'Atlantis. Les membres du 14e équipage permanent de la station - le Russe Mikhaïl Tiourine et les Américains Michael Lopez-Alegria et Sunita Williams - "devaient se préparer à l'arrimage de la navette et travailler ensemble avec les membres d'équipage d'Atlantis. Mais le lancement a été remis à plus tard et ils consacreront ce temps à des expériences scientifiques", a noté le porte-parole.
"Par ailleurs, ils se prépareront à l'arrivée du vaisseau Soyouz TMA-10 transportant le 15e équipage permanent", a-t-il ajouté.
Le vaisseau russe Soyouz TMA-10 sera lancé le 7 avril prochain depuis le cosmodrome de Baïkonour, selon l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos). Il emportera les cosmonautes russes Fyodor Yurchikhin et Oleg Kotov et un touriste de l'espace, l'Américain d'origine hongroise Charles Simonyi.
Le lancement d'Atlantis, programmé pour le 15 mars, a été reporté à fin avril après des dommages provoqués par la grêle sur le réservoir externe de la navette spatiale qui était stationnée sur son pas de tir, a annoncé mardi Wayne Hale, responsable du programme de la navette, au Centre spatial Kennedy.
Invité- Invité
Hop là : http://www.heavens-above.com/issheight.asp
Invité- Invité
nikolai39 a écrit:Voilà un graphique qui remonte à plus longtemps :
Tu connait encore là source ?
doublemexpress- Messages : 1845
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Age : 48
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Quelqu'un peut il m'expliquer le mécanisme des orbites?
Pourquoi partir d'une orbite à environ 420 Km pour arriver à 320 ? J'imagine que plus on rajoute d'éléments et plus ça influe sur le maintien d'une orbite donnée, mais y a t'il un avantage à être à 400 Km et si oui pourquoi ne pas le maintenir au plus prés? 100 Km de différence, ça fait beaucoup non??
A moins que le sujet soit déjà aborbé quelque part??
Pourquoi partir d'une orbite à environ 420 Km pour arriver à 320 ? J'imagine que plus on rajoute d'éléments et plus ça influe sur le maintien d'une orbite donnée, mais y a t'il un avantage à être à 400 Km et si oui pourquoi ne pas le maintenir au plus prés? 100 Km de différence, ça fait beaucoup non??
A moins que le sujet soit déjà aborbé quelque part??
primus- Messages : 1764
Inscrit le : 10/11/2006
Age : 56
Localisation : Terre
primus a écrit:Pourquoi partir d'une orbite à environ 420 Km pour arriver à 320 ?
L'atmosphère ne s'arrète pas pile à 100 km d'altitude. La densité de l'air diminue rapidement, mais il en reste encore des traces à 400 km d'altitude.
La principale raison du déclin des satellites en orbite basse comme la station est donc due au freinage aérodynamique.
Ensuite, il y a le vent solaire qui freine aussi un peu (mais bien moins).
Pour compenser ce déclin naturel (qui va en s'accélérant plus l'orbite devient basse), il faut réhausser l'orbite de temps à autre. Mais cela consomme un coûteux carburant (coûteux car il faut l'ammener sur place).
L'orbite choisie est un subtil compromis entre:
- une altitude suffisement haute pour limiter le freinage aérodynamique
- une altitude suffisement basse pour limiter le coût de la mise en orbite (initiale et celle des charges utiles)
- une altitude suffisement proche de l'altitude optimale pour les visiteurs (Progress, Soyouz, Shuttle)
mic8 a écrit:primus a écrit:Pourquoi partir d'une orbite à environ 420 Km pour arriver à 320 ?
L'atmosphère ne s'arrète pas pile à 100 km d'altitude. La densité de l'air diminue rapidement, mais il en reste encore des traces à 400 km d'altitude.
La principale raison du déclin des satellites en orbite basse comme la station est donc due au freinage aérodynamique.
Ensuite, il y a le vent solaire qui freine aussi un peu (mais bien moins).
Pour compenser ce déclin naturel (qui va en s'accélérant plus l'orbite devient basse), il faut réhausser l'orbite de temps à autre. Mais cela consomme un coûteux carburant (coûteux car il faut l'ammener sur place).
L'orbite choisie est un subtil compromis entre:
- une altitude suffisement haute pour limiter le freinage aérodynamique
- une altitude suffisement basse pour limiter le coût de la mise en orbite (initiale et celle des charges utiles)
- une altitude suffisement proche de l'altitude optimale pour les visiteurs (Progress, Soyouz, Shuttle)
J'ai bien compris le principe du freinage atmosphérique et tout, mais au départ on a (non pas moi mais les autres...) décidé de mettre la station à une certaine altitude (environ 400 Km si je ne me trompe pas) et il y a certainement une très bonne raison pour avoir choisi celle ci en particulier, alors pourquoi ne pas avoir fait en sorte de la garder autant que faire ce peut à l'occasion des différents relèvements d'orbite?
primus- Messages : 1764
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Age : 56
Localisation : Terre
Au début de la mise en place d'ISS, les visites étaient rares, donc les modules avaient été placés sur une orbite assez haute.primus a écrit:J'ai bien compris le principe du freinage atmosphérique et tout, mais au départ on a (non pas moi mais les autres...) décidé de mettre la station à une certaine altitude (environ 400 Km si je ne me trompe pas) et il y a certainement une très bonne raison pour avoir choisi celle ci en particulier, alors pourquoi ne pas avoir fait en sorte de la garder autant que faire ce peut à l'occasion des différents relèvements d'orbite?
Tu peux notamment aller voir là : http://www.capcomespace.net/dossiers/ISS/index.htm
Invité- Invité
Ce serait peut-être l'occasion de sortir de l'étagère des moteurs ioniques ou à plasma afin de maintenir -à faible coûts d'ergols grace à leur haute Isp- l'altitude de l'ISS. Je pense qu'il y a assez de puissance électrique à bord, non ?
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Bonjour,Henri a écrit:Ce serait peut-être l'occasion de sortir de l'étagère des moteurs ioniques ou à plasma afin de maintenir -à faible coûts d'ergols grace à leur haute Isp- l'altitude de l'ISS. Je pense qu'il y a assez de puissance électrique à bord, non ?
Je ne sais pas si il y a assez de puissance pour n'utiliser que des moteurs ioniques à l'avenir ou à plasma pour le futur, mais même si ce n'était pas le cas avec la surface actuelle de panneaux solaires on pourrait réduire considérablement le nombre de " boostages" nécessaires.
En effet on peut supposer que la consommation électrique à bord de l'ISS n'est pas constante et donc pourquoi pas utiliser en permanence le surplus d'énergie électrique que peut délivrer les panneaux solaires pour faire fonctionner de tels moteurs. Que des cellules photovoltaïques fonctionnent ou ne fonctionnent pas l'usure doit être pratiquement la même...alors autant les rentabiliser au maximum.
Cordialement,
Giwa
Giwa- Donateur
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Actuellement, non. Il n'y a pas vraiment de surplus disponnible.Henri a écrit:Ce serait peut-être l'occasion de sortir de l'étagère des moteurs ioniques ou à plasma afin de maintenir -à faible coûts d'ergols grace à leur haute Isp- l'altitude de l'ISS. Je pense qu'il y a assez de puissance électrique à bord, non ?
Cependant, d'ici l'an prochain, il y aura un peu de marge, qui pourrait effectivement être utilisée pour un tel moteur.
Reste à construire et acheminer ce dernier... :pale:
C'est vrai, j'oubliais que la "voilure" photovoltaïque de l'ISS n'est pas encore complète.mic8 a écrit:Actuellement, non. Il n'y a pas vraiment de surplus disponnible.Henri a écrit:Ce serait peut-être l'occasion de sortir de l'étagère des moteurs ioniques ou à plasma afin de maintenir -à faible coûts d'ergols grace à leur haute Isp- l'altitude de l'ISS. Je pense qu'il y a assez de puissance électrique à bord, non ?
Cependant, d'ici l'an prochain, il y aura un peu de marge, qui pourrait effectivement être utilisée pour un tel moteur.
Reste à construire et acheminer ce dernier... :pale:
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
J'ai la flemme de faire le calcul aujourd'hui, mais le graphe donné plus haut doit être suffisant pour donner des ordres de grandeur :
on connait la perte d'altitude moyenne journalière.
donc la perte d'énergie orbitale
donc le travail de la force de freinage
donc la force de freinage
donc la poussée du moteur dans l'hypothèse où celui-ci fonctionne en permanence de façon à compenser le freinage atmosphérique.
Connaissant l'impulsion spécifique et le rendement du moteur, on en déduit la puissance électrique requise et la masse de propulsif. (on doit avoir aussi besoin de la masse de la station).
A mon avis, on doit avoir ce qu'il faut sur étagère en moteur Hall ou à grille, pas besoin de développement beaucoup plus compliqué qu'un peu de mécanique pour fixer tout ça et quelques cables d'alimentation.
Sinon, Chang-Diaz avait proposé de monter son Vasimr expérimental sur l'ISS pour le tester, tout en relevant la station.
En fait, je pense que l'ISS pourrait être une excellente plate-forme de test pour les propulsions électriques car le fait que ces propulsions ne fonctionnent que dans le vide rend les tests sur Terre assez compliqués, en nécessitant des chambres à vide, systèmes de pompage, etc., surtout quand il s'agit de tester leur durée de vie sur 10000 ou 20000 heures.
Et si on veut tester des moteurs à une puissance élevée, on peut bien aussi prévoir des batteries et un fonctionnement par intermittence.
A+
on connait la perte d'altitude moyenne journalière.
donc la perte d'énergie orbitale
donc le travail de la force de freinage
donc la force de freinage
donc la poussée du moteur dans l'hypothèse où celui-ci fonctionne en permanence de façon à compenser le freinage atmosphérique.
Connaissant l'impulsion spécifique et le rendement du moteur, on en déduit la puissance électrique requise et la masse de propulsif. (on doit avoir aussi besoin de la masse de la station).
A mon avis, on doit avoir ce qu'il faut sur étagère en moteur Hall ou à grille, pas besoin de développement beaucoup plus compliqué qu'un peu de mécanique pour fixer tout ça et quelques cables d'alimentation.
Sinon, Chang-Diaz avait proposé de monter son Vasimr expérimental sur l'ISS pour le tester, tout en relevant la station.
En fait, je pense que l'ISS pourrait être une excellente plate-forme de test pour les propulsions électriques car le fait que ces propulsions ne fonctionnent que dans le vide rend les tests sur Terre assez compliqués, en nécessitant des chambres à vide, systèmes de pompage, etc., surtout quand il s'agit de tester leur durée de vie sur 10000 ou 20000 heures.
Et si on veut tester des moteurs à une puissance élevée, on peut bien aussi prévoir des batteries et un fonctionnement par intermittence.
A+
lambda0- Messages : 4879
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C'est un comble ! On va dans l'espace pour ne pas à avoir un moteur qui tourne pour nous faire avancer, on croit au rêve du mouvement éternel et on va finir par charger nos stations d'un moteur pour éviter de nous casser la figure !
Sans rire, je pense que c'est une très mauvaise chose de mettre un moteur à bord, parce qu'on risque vraiment de passer de micro-pesanteur à milli-pesanteur, ce qui empêche d'avoir des résultats pour les 3/4 des expériences à bord.
Sans rire, je pense que c'est une très mauvaise chose de mettre un moteur à bord, parce qu'on risque vraiment de passer de micro-pesanteur à milli-pesanteur, ce qui empêche d'avoir des résultats pour les 3/4 des expériences à bord.
Effectivement, c'est un comble de devoir tirer périodiquement une fusée pour expédier un module avec moteurs, réservoirs, etc. juste pour remonter la station, alors que celà pourrait servir à acheminer de la vraie charge utile. Il devrait donc y avoir une forte motivation à remplacer tout celà par une propulsion électrique, plus fiable et plus légère, dès que la puissance électrique sera suffisante.Space Opera a écrit:C'est un comble ! On va dans l'espace pour ne pas à avoir un moteur qui tourne pour nous faire avancer, on croit au rêve du mouvement éternel et on va finir par charger nos stations d'un moteur pour éviter de nous casser la figure !
Pas si sûr que celà dégrade la microgravité : un moteur fonctionnant en permanence servirait justement à compenser la force de freinage qui fait qu'on n'est plus tout à fait en chute libre...Space Opera a écrit:
Sans rire, je pense que c'est une très mauvaise chose de mettre un moteur à bord, parce qu'on risque vraiment de passer de micro-pesanteur à milli-pesanteur, ce qui empêche d'avoir des résultats pour les 3/4 des expériences à bord.
Et il s'agit de tout au plus 1 N appliqué à une charge de plusieurs centaines de tonnes.
lambda0- Messages : 4879
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Une étude ici :
http://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20020038749_2002061036.pdf
Il faudrait en gros 5 à 20 kW de puissance électrique suivant le moteur choisi.
Etude déjà un peu ancienne : entre temps, les moteurs Hall ont progressé en durée de vie et en puissance, ce qui contribuerait à réduire la masse du système.
http://ntrs.nasa.gov/archive/nasa/casi.ntrs.nasa.gov/20020038749_2002061036.pdf
Il faudrait en gros 5 à 20 kW de puissance électrique suivant le moteur choisi.
Etude déjà un peu ancienne : entre temps, les moteurs Hall ont progressé en durée de vie et en puissance, ce qui contribuerait à réduire la masse du système.
lambda0- Messages : 4879
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J'avais pensé à un moteur qui fonctionnerait périodiquement et non perpétuellement. Effectivement, en cas d'un moteur qui tourne en permanence, on risque même de gagner un peu en qualité d'impesanteur... qui pose toujours des problèmes pour de nombreuses expériences à l'heure actuelle.lambda0 a écrit:Pas si sûr que celà dégrade la microgravité : un moteur fonctionnant en permanence servirait justement à compenser la force de freinage qui fait qu'on n'est plus tout à fait en chute libre...Space Opera a écrit:
Sans rire, je pense que c'est une très mauvaise chose de mettre un moteur à bord, parce qu'on risque vraiment de passer de micro-pesanteur à milli-pesanteur, ce qui empêche d'avoir des résultats pour les 3/4 des expériences à bord.
Et il s'agit de tout au plus 1 N appliqué à une charge de plusieurs centaines de tonnes.
Dernière édition par Space Opera le Mer 24 Fév 2021 - 19:16, édité 1 fois
lambda0 a écrit:Il faudrait en gros 5 à 20 kW de puissance électrique suivant le moteur choisi.
Etude déjà un peu ancienne : entre temps, les moteurs Hall ont progressé en durée de vie et en puissance, ce qui contribuerait à réduire la masse du système.
Avec 4 x 66kW de puissance disponnible sur la structure principale, plus les panneaux de Zarya et Zvezda, on devrais trouver de quoi faire.
Reste à placer le moteur: l'arrière de Zvezda est déjà bien encombré, et il doit rester accessible pour l'arimage des Progress.
lambda0 a écrit: Pas si sûr que celà dégrade la microgravité : un moteur fonctionnant en permanence servirait justement à compenser la force de freinage qui fait qu'on n'est plus tout à fait en chute libre...
Et il s'agit de tout au plus 1 N appliqué à une charge de plusieurs centaines de tonnes.
Bonsoir,
C’est même ainsi que l’on pourrait se retrouver dans le cas d’une chute libre quasi parfaite ( mieux que dans les avions zéro G en vol balistique ),donc un moyen de passer de la microgravité à la nanogravité …et peut-être mieux vue la grande inertie que procure la masse imposante de la station orbitale.
On pourrait prévoir un laboratoire dans l’I.S.S. bien isolé de toute trépidation parasite (comme pour les microscopes à effet tunnel ou à force atomique) où seraient installés des accéléromètres très sensibles auxquels seraient asservis un ensemble de moteurs ioniques pour annuler en permanence toute composante d’accélération par rapport à la chute libre parfaite . Donc en dehors de toute considération d’économie d’ergols et pour des expériences scientifiques sur les hypo gravités il y aurait un très grand intérêt à l’utilisation de moteurs ioniques.
Cordialement,
Giwa
Giwa- Donateur
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Ceci dit, ta méthode me semble difficilement réalisable: asservir la station par des moteurs ioniques, qui agiraient en retour à des nano-acceleromètres.
Je pense que cela n'est pas vraiment faisable, et tout au plus on peut régler précisément la poussée vis-à-vis de la moyenne de freinage relevée les derniers jours. Je pense que rien qu'en faisant cela on doit pouvoir gagner un facteur d'échelle dans la pesanteur présente à bord.
Je pense que cela n'est pas vraiment faisable, et tout au plus on peut régler précisément la poussée vis-à-vis de la moyenne de freinage relevée les derniers jours. Je pense que rien qu'en faisant cela on doit pouvoir gagner un facteur d'échelle dans la pesanteur présente à bord.
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