La Russie vise de nouveau la Lune

Source: http://www.flashespace.com/html/juin06/07a_06.htm


30 après la dernière mission lunaire, Roskosmos vise de nouveau la Lune. L'agence spatiale russe planche sur une mission ambitieuse comprenant une dizaine de pénétrateurs et une petite station polaire. Cette annonce est rapportée par la revue américaine Aviation Week qui a mis en ligne un article des plus complets sur le déroulement de la mission.

Luna-Glob

La configuration de Luna-Glob (nom de la mission) comprend un orbiter, qui n'aurait pas d'autre fonction que de transporter la dizaine et de pénétrateurs et la station polaire autour de la Lune. Il y a aura deux types de pénétrateurs qui se différencieront par leur vitesse d'impact. Des 12 pénétrateurs de Luna-Glob, 10 seront plus rapides et s'enfonceront plus profondément sous la surface de la Lune. Les pénétrateurs seront répartis sur la surface lunaire de façon à former un réseau séismique. 2 viseront les sites d'atterrissages des missions Apollo 11 et 12, vraisemblablement pour corroborer les mesures des instruments déjà sur place, laissés par les astronautes américains en juillet et novembre 1969.

Quant à la station polaire (sorte de lander), elle sera déposée à l'intérieur d'un cratère situé au pôle sud. Son objectif étant de rechercher un dépôt significatif d'eau gelée. Cette station polaire doit également compléter les observations de Lunar Reconnaissance Orbiter. Cette sonde de la NASA, dont le lancement est prévu en 2008, doit notamment survoler les pôles lunaires et déterminer l'origine des traces de glaces et d'hydrogène détectées par les missions précédentes.

Les scientifiques considèrent le Pôle sud comme un des meilleurs emplacements pour installer une première base. Ces régions contiennent de l'eau et de l'hydrogène en abondance dans le sous-sol et les cratères lunaires du pôle sud, qui demeurent constamment à l'ombre du Soleil, abriteraient également de substantielles quantités de glace et d'hydrogène. Il est donc important de déterminer si de la glace d'eau peut être facilement exploitable. Sans quoi, l'installation de l'homme sur la Lune de façon durable sera très compliquée.

Molnya, le lanceur de Luna-Glob ?

Luna-Glob doit être lancé en 2012 au moyen d'une fusée Soyouz équipée d'un troisième étage nécessaire pour propulser sa charge utile au-delà de la vitesse de libération (11 km/s pour la Terre) et viser une orbite dite interplanétaire. Dans cette configuration, elle prend le nom de Molnya.

Article très interessant, La Russie repenserait elle à la vieille confrontation d'il y a 35 ans environ pour la conquete de la Lune?
Si je comprend bien on passerait donc des Lunakhod des années 70 à une base polaire et des impacteurs.
Arriveras t'on à avoir une petite concurence pour la Lune? :)

Mais cela me fait penser à un autre sujet, la Russie compte bien aussi lancer des impacteurs qui devraient arriver sur Phobos et Deimos nan?
Je pense que la Russie peut encore arriver à créer de superbes missions malgré leur manque d'argent par moment !

Je donnerai bien quelques dollards au russe pour qu'ils débutent une mission robotisé sur la lune, c'est surement la meilleur solution pour stimulé la NASA a retourné des hommes sur la lune au plus tôt.

Si le lanceur évoqué est la Molnya des sondes Luna de 2ème génération des années 1960, c'est une Soyouz à 4 étages, pas à 3.

Par contre, ce serait un peu surpremant : sa capacité est de l'ordre de 1600 kg en orbite d'injection vers la Lune (et bien sûr beaucoup moins pour ce qui peut y atterrir) contre 6 t pour la Proton, ce qui paraîtrait + adapté.

A creuser

La question sur : qui paye ? n'est pas anodine ...

Alpha a écrit:Je donnerai bien quelques dollards au russe pour qu'ils débutent une mission robotisé sur la lune, c'est surement la meilleur solution pour stimulé la NASA a retourné des hommes sur la lune au plus tôt.

Je crois plutôt que ce sont les ambitions chinoises de vol habité lunaire qui provoqueront une éventuelle accélération du retour de la NASA vers la Lune. La Russie n'est pas dans la course. :evil:

Et le moins que l'on puisse dire c'est que la Chine n'aura nul besoin d'aide financière extérieure !