Loterie : une hôtesse de l'air gagne l'Espace

http://www.leparisien.fr/home/info/vivremieux/articles/L-HOTESSE-DE-L-AIR-GAGNE-UN-VOYAGE-DANS-L-ESPACE_298628939


Sa gourmandise l'a propulsée plus
près des étoiles : Mathilde, hôtesse
de l'air, a gagné un vol à bord d'un avion spatial, en
achetant une barre de chocolat
qui cachait le gros lot. Elle sera l'une des premiers touristes
de l'espace.

MATHILDE a l'habitude de tutoyer le ciel, mais elle ne s'attendait pas
à cette divine surprise : la petite barre chocolatée et croustillante Kit Kat de Nestlé achetée
fin juin dans sa supérette de Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) contenait le numéro gagnant pour
un voyage aux frontières de l'espace. Cette hôtesse de l'air de 32 ans devra patienter jusqu'en
2010, date à laquelle débuteront les premiers vols suborbitaux touristiques, pour découvrir
l'apesanteur, avec la personne de son choix. « C'est un cadeau improbable, lance la jeune femme,
toujours émerveillée par sa chance.


Pour quelqu'un qui travaille dans l'aérien, c'est vraiment
un rêve. » La jeune hôtesse de l'air sait qu'elle fait des jaloux parmi ses collègues.



«
Je pensais que mon lot
était du genre voyage
au Futuroscope
»




Gourmande autant que
sportive - elle pratique le vol libre, le parachutisme et la plongée sous-marine -, Mathilde
Epron emmène toujours des friandises dans ses long-courriers. Mais le 25 juin dernier, c'est
chez elle qu'elle ouvre l'emballage rouge des Kit Kat Break Ultime, produit nouveau en pleine
campagne de promotion. « J'avais aperçu la mention du concours, sans m'y attarder et j'ai jeté
l'emballage. » Deux heures plus tard, ce mercredi-là, Mathilde repense au concours, récupère
le bout de papier dont le revers cachait un numéro de code et se connecte sur le site Internet
indiqué. « J'ai entré les dix lettres et j'ai franchi les petites étapes jusqu'à ce qu'une fusée
virtuelle m'embarque dans l'espace et, une fois là-haut, me signale que j'étais la gagnante
du vol. Je n'y croyais toujours pas. Je pensais que mon lot était du genre voyage au Futuroscope
ou Space Moutain. » C'est seulement au retour d'un vol pour Cuba, en recevant le mail de confirmation
du service marketing de Nestlé, que Mathilde comprend la valeur du cadeau. « Nous attendions
ce moment avec impatience », explique de son côté Cédric Lacroix, directeur général des opérations
chocolat chez Nestlé, « premier industriel européen à offrir un vol dans l'espace par le biais
d'un concours ». Avis aux aventuriers et amateurs de chocolat, le groupe met en jeu un autre
vol, à gagner par tirage au sort cette fois, le 30 octobre prochain.

Mathilde, elle, rêve déjà
à 2010, même si elle s'efforce de garder les pieds sur terre. C'est avec son mari qu'elle a
décidé de s'envoler, à bord d'un avion spatial XP, à 100 kilomètres au-dessus du Globe. Une
odyssée de deux heures et demie dont cinq minutes d'ivresse en apesanteur. Auparavant, le couple
devra passer des tests médicaux et suivre une formation d'astronaute durant quatre jours aux
Etats-Unis, à Oklahoma City, où est implantée la société Rocketplane qui assurera ce vol d'un
montant de 147 000 €.

A remettre au plus offrant, important stock de barres chocolatées. STOP. Etudie toute proposition STOP.

:drunken: :lol!:

Elle avait jeté l'emballage en plus, incroyable !

Enfin une bonne nouvelle...
Je vais pouvoir arrêter de prendre des kilos, à force de les manger pour tenter de gagner :megalol: :megalol: :megalol:

Enfin une bonne nouvelle...
Je vais pouvoir arrêter de prendre des kilos, à force de les manger pour tenter de gagner :megalol: :megalol: :megalol:

Pareil, je peux arrêter les Lion à la pause café (et j'ai joué avec un paquet d'emballages depuis trois mois...). Je dirai presque... ouf !!!

Il faut pas oublier que c'est comme au tac'otac, il y une chance au "grattage" (c'est l'hôtesse) et une autre chance au tirage qui dans ce cas aura lieu en octobre je crois .....

Ensuite d'après espace-mag :esanasa: le vaisseau n'existe pas encore .... ce n'est pas "virgin galactic".

L'opérateur semble être Rocketplane (Oklahoma City), dont la page web
annonce les 25 premiers vols à bord du Rocketplane XP à $250,000 par
passager : www.rocketplaneglobal.com

Damien

ddmicrolog a écrit:Ensuite d'après espace-mag :esanasa: le vaisseau n'existe pas encore .... ce n'est pas "virgin galactic".
L'opérateur semble être Rocketplane
Damien

Hé oui malheureusement, même si elle a bien de la chance d'avoir gagné et qu'elle fait beaucoup de jaloux, les chances qu'elle vole réellement sont assez proches de zéro :(. Même si Rocketplane est une compagnie qui existe encore (sur le papier), elle est bien mal en point en ce moment! et les choses ne s'arrange pas pour elle...Je ne connais personne qui croie en leur chance d'aboutir à quelque chose...

Ce qui est bien dommage!

Il faut espérer pour elle que Nestlé a pris une réservation chez Virgin Galactic après. Sinon, elle risque d'attendre longtemps.
Remarque Pierre-Damien, pour RocketPlane, je suis confiant dans le fait qu'ils auront un avion. Après, si celui-ci sera capable d'aller à plus de 15 km d'altitude, c'est une autre histoire, et sur ce point je partage ta méfiance. Enfin, dans tous les cas ils ont l'air très doués pour vendre des barres chocolatées, ils peuvent toujours se reconvertir...

spacemen1969 a écrit:Enfin une bonne nouvelle...
Je vais pouvoir arrêter de prendre des kilos, à force de les manger pour tenter de gagner :megalol: :megalol: :megalol:

Pareil... Dire que j'ai mis à contribution tous les collègues pour m'aider à vider le distributeur de friandises (ils me donnaient l'emballage)... Dégouté :)

Pierre-Damien a écrit:

ddmicrolog a écrit:Ensuite d'après espace-mag :esanasa: le vaisseau n'existe pas encore .... ce n'est pas "virgin galactic".
L'opérateur semble être Rocketplane
Damien

Hé oui malheureusement, même si elle a bien de la chance d'avoir gagné et qu'elle fait beaucoup de jaloux, les chances qu'elle vole réellement sont assez proches de zéro :(. Même si Rocketplane est une compagnie qui existe encore (sur le papier), elle est bien mal en point en ce moment! et les choses ne s'arrange pas pour elle...Je ne connais personne qui croie en leur chance d'aboutir à quelque chose...

Ce qui est bien dommage!

Surtout que le Président de Rocketplane, l'ancien astronaute John Herrington, a démissionné en début d'année

C'est peut-être justement pour ça que la marque de friandises a choisi Rocketplane: le vol est sous réserve de disponibilité de l'avion.

En Francais avec quelques infos sur astrium


http://fr.news.yahoo.com/afp/20080718/tsc-tourisme-espace-aeronautique-prev-c2ff8aa.html

Par Brigitte HAGEMANN AFP - Vendredi 18 juillet, 19h07PARIS (AFP) - Des escapades dans l'espace, jusqu'ici l'apanage d'une poignée de milliardaires, deviendront bientôt plus accessibles au commun des mortels: dès 2010, les premiers touristes "ordinaires" devraient pouvoir aller plus près des étoiles.

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Parmi eux figurera l'hôtesse de l'air française Mathilde Epron, l'heureuse gagnante d'un billet pour l'espace dans le cadre d'un concours organisé par le groupe alimentaire suisse Nestlé. Elle pourra embarquer à bord d'un avion spatial de la compagnie Rocketplane à 100 km au-dessus de la Terre.

La société américaine n'est pas la seule à miser sur un marché lucratif qui pourrait "attirer plusieurs dizaines de milliers de touristes par an à l'horizon 2020-2025", selon les estimations de Hugues Laporte-Weywada, directeur du programme de tourisme spatial chez EADS Astrium.

Une trentaine de compagnies sont engagées dans la course au développement de voyages suborbitaux qui doivent permettre aux touristes en quête de frissons de vivre pendant quelques minutes l'aventure de l'apesanteur.

Un des programmes les plus avancés est celui du magnat britannique Richard Branson: le projet SpaceShipTwo de sa compagnie Virgin Galactic a été présenté en janvier à New York et les premiers vols commerciaux sont prévus pour la fin 2010.

Deux cent cinquante candidats à l'espace, dont deux anciens pilotes français, sont sur les rangs pour un vol qui coûtera 200.000 dollars (environ 125.000 euros). La navette SpaceShipTwo sera propulsée par un vaisseau "porteur" à 110 km au-dessus de la Terre, pour faire vivre à ses passagers cinq minutes en apesanteur.

En France, l'"agent spatial" de Virgin, Voyageurs du Monde, a enregistré pour l'instant "zéro client, mais beaucoup de demandes", car "les gens attendent d'avoir des précisions techniques avant de réserver", explique son PDG, Jean-François Rial.

M. Rial, lui-même partant pour l'espace, est persuadé que "le tourisme spatial se démocratise, car le prix d'un vol baissera à terme à 30.000 euros".

Concurrent de Virgin, Astrium, filiale du groupe EADS, ne compte finalement lancer ses vols suborbitaux qu'à partir de 2015, au lieu de 2012-2013, faute d'avoir bouclé le financement de son projet.
"Nous sommes en phase de discussions avec des partenaires industriels pour un financement d'environ un milliard d'euros", explique M. Laporte-Weywada, avant d'estimer que le tour de table sera réuni "début 2009".

Les promoteurs du projet d'avion-fusée, qui pourra décoller d'une simple piste d'aéroport," ne redoutent pas d'être en retard", misant sur "une technologie sérieuse". Pour 150.000 à 200.000 euros, Astrium compte proposer des vols à plus de 100 km d'altitude offrant trois minutes en apesanteur.

Des vols qui seront plus accessibles qu'une autre variante du tourisme spatial, expérimentée depuis 2001 par cinq milliardaires: moyennant un chèque de 25 millions de dollars, ils ont passé des séjours orbitaux à bord de la Station spatiale internationale (ISS) après un entraînement physique poussé.

Nettement moins chers, des vols paraboliques devraient être proposés d'ici à la fin de l'année par le tour-opérateur français Nouvelles Frontières: un avion qui alterne montées et descentes doit procurer aux passagers des moments d'apesanteur d'une durée de 20 secondes. Prix: environ 3.000 euros.

L'avion, un Airbus A300 Zéro-G, est exploité pour l'instant à des fins scientifiques par Novespace, partenaire du voyagiste. Avant de faire flotter ses clients, Nouvelles Frontières doit toutefois surmonter d'abord des "lourdeurs administratives", selon son PDG Jean-Marc Siano.