Procédure d'amerrissage d'urgence de la navette?
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Existe t-il une procédure d'amerrissage de la navette en cas d'urgence?
Si oui, est-ce que quelqu'un à des infos sur ce sujet?
Si oui, est-ce que quelqu'un à des infos sur ce sujet?
Merlin- Messages : 342
Inscrit le : 14/07/2009
Age : 38
Localisation : Mayotte
il existe en effet une procédure pour que la navette atterrisse en cas d'urgence dans différente base ( piste assez longue d'aéroport) comme celle d'Istres en France ou Dakar au Sénégal mais les spécialiste du FCS t'en dirons plus que moi
P.S. pourquoi le choix de la rubrique doc pour ce sujet
P.S. pourquoi le choix de la rubrique doc pour ce sujet
Le placement dans la rubrique documentaire est inapproprié.
Je déplace.
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Invité- Invité
Steph a écrit:Le placement dans la rubrique documentaire est inapproprié.
Une erreur de ma part désolé
Merlin- Messages : 342
Inscrit le : 14/07/2009
Age : 38
Localisation : Mayotte
euh ... il a demandé amérissage
dominique M.- Messages : 1863
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Localisation : val d'oise
dominique M. a écrit:euh ... il a demandé amérissage
En effet, je sais que certaines pistes d'atterrissage sont réquisitionnées en cas de problèmes, mais si le lanceur subi une défaillance majeur au décollage et qu'il est impossible de rallier soit cap Kennedy soit une des ces pistes, la navette devra amerrir, j'imagine que la NASA a prévu ce type d'éventualité, ou même si une rentrée dans l'atmosphère doit avoir lieu très rapidement (panne gravissime en orbite)
Merlin- Messages : 342
Inscrit le : 14/07/2009
Age : 38
Localisation : Mayotte
Je crois qu'il n'y a pas de procédure d'amérissage, même si une navette se comporterait mieux sur l'eau qu'un avion de ligne moyen ou long courrier (de part sa forme et par l'absence de moteurs sous les ailes, qui deviennent de véritables freins dans l'eau et qui disloquent les ailes et le fuselage).
Cependant, même si les astronautes réussissaient à se poser sur l'eau, je ne pense pas qu'une navette puisse flotter bien longtemps, surtout si la soute est pleine.
En revanche, les astronautes disposent d'un système d'évacuation en vol parfait: sur demande, l'écoutille saute grâce à des boulons explosifs, une perche se déploit, et les astronautes s'y glissent chacun leur tour (le rôle de la perche étant d'éviter de percuter les ailes de la navette). Lorsque l'astronaute arrive en bout de perche, une sangle provoque le déploiement du parachute. Vu que les astronautes sont également équipé d'un gilet de sauvetage et de divers moyens de survie sur l'eau (radeau, vivre et fusées de détresse), l'attente des secours n'est pas un problème a priori.
Je crois qu'il faut 120 secondes pour évacuer un équipage complet. Cela peut cause des problèmes pour rassembler tout le monde après, mais c'est mieux que rien.
A mon avis, ce système a plus son utilité lors d'une approche ratée que lors d'un incident au décollage, mais bon, c'est mieux que rien.
Pour plus d'info, de nombreuses photos de l'entrainement sont disponibles ici. On en voit à chaque mission. http://spaceflight1.nasa.gov/gallery/index.html
Je te conseille aussi le film space cowboys qui montre ce type de procédure à la fin, avec pas trop de bétises.
Cependant, même si les astronautes réussissaient à se poser sur l'eau, je ne pense pas qu'une navette puisse flotter bien longtemps, surtout si la soute est pleine.
En revanche, les astronautes disposent d'un système d'évacuation en vol parfait: sur demande, l'écoutille saute grâce à des boulons explosifs, une perche se déploit, et les astronautes s'y glissent chacun leur tour (le rôle de la perche étant d'éviter de percuter les ailes de la navette). Lorsque l'astronaute arrive en bout de perche, une sangle provoque le déploiement du parachute. Vu que les astronautes sont également équipé d'un gilet de sauvetage et de divers moyens de survie sur l'eau (radeau, vivre et fusées de détresse), l'attente des secours n'est pas un problème a priori.
Je crois qu'il faut 120 secondes pour évacuer un équipage complet. Cela peut cause des problèmes pour rassembler tout le monde après, mais c'est mieux que rien.
A mon avis, ce système a plus son utilité lors d'une approche ratée que lors d'un incident au décollage, mais bon, c'est mieux que rien.
Pour plus d'info, de nombreuses photos de l'entrainement sont disponibles ici. On en voit à chaque mission. http://spaceflight1.nasa.gov/gallery/index.html
Je te conseille aussi le film space cowboys qui montre ce type de procédure à la fin, avec pas trop de bétises.
Hawk-Eye- Messages : 403
Inscrit le : 27/02/2007
Age : 35
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pour mémoire , si ceci peut vous aidez dans vos recherches
04/09/1980 -- Etats-Unis - Suisse
Claude Nicollier à l'entraînement lors d'un exercice d'évacuation d'urgence de la navette suite à un amerissage.
NASA
source:http://membres.multimania.fr/europespace/nicollier.html
sinon ci joint une fascinante vidéo réalisée à partir de caméras embarquées sur les propulseurs de la navette Atlantis, du décollage à leur retour en mer après qu’ils aient accompli leur mission de mise en orbite du vaisseau spatial
http://www.presse-citron.net/decollage-de-la-navette-atlantis-en-camera-embarquee
04/09/1980 -- Etats-Unis - Suisse
Claude Nicollier à l'entraînement lors d'un exercice d'évacuation d'urgence de la navette suite à un amerissage.
NASA
source:http://membres.multimania.fr/europespace/nicollier.html
sinon ci joint une fascinante vidéo réalisée à partir de caméras embarquées sur les propulseurs de la navette Atlantis, du décollage à leur retour en mer après qu’ils aient accompli leur mission de mise en orbite du vaisseau spatial
http://www.presse-citron.net/decollage-de-la-navette-atlantis-en-camera-embarquee
tatiana13- Messages : 6102
Inscrit le : 25/06/2009
Age : 74
Localisation : galaxie
Dans son livre "The Outrageous Tales of a Space Shuttle Astronaut", l'astronaute Mike Mullane décrit les solutions de "sauvetage" mises en place après l'explosion de Challenger.
Parmi ces solutions, nous trouvons la procédure d'amerrissage qui n'était auparavant pas prise en compte.
La deuxième est effectivement la solution "perche escamotable+parachute".
Quoi qu'il en soit, il estime à raison que ces deux solutions sont plus "psychologiques" qu'autre chose et il dit clairement qu'il estime qu'un abort de la navette en dehors des distances d'atterrissage sur un terrain de secours (en gros trop loin de Cape Canaveral et pas assez loin pour être à distance de l'Afrique (Dakar) ou l'Europe (Saragosse)) est voué à la perte de l'équipage.
Le seul détail précis sur la procédure d'amerrissage est un détail concernant le fait qu'il est écrit dans la procédure de se poser parallèlement à la houle, ce qui correspond aux procédures d'amerrissage sur tout avion classique. Pour ce qui est de la flottabilité, le principal paramètre est l'étanchéité de l'ensemble. On peut à priori estimer que la flottabilité est bonne puisque la navette doit être étanche au vide spatial. Cependant il est fort probable que l'impact cause des dommages suffisants pour générer une fuite d'eau. D'ailleurs le principal problème de la navette dans ce cas est son incidence (type aile delta) car à vitesse compatible avec un atterrissage/amerrissage elle va être très élevée. Pour être faible et se poser parallèlement à l'eau, il faudrait une vitesse importante, d'où impact plus grave.
Concernant l'évacuation "à l'ancienne" il estime que si le cas se présente c'est que la navette n'est plus pilotable et donc que la conjugaison du facteur de charge, du tournoiement de la cellule et du poids de l'équipement des astronautes interdit cette option.
D'où l'échec assuré dans les deux cas.
La seule solution "viable" de son point de vue serait une éjection de la partie "habitacle" tout entier comme sur le B1-B.
Ce défaut de conception de la navette est l'un des points sur lequel il revient fréquemment, avec les conséquences désastreuses qui lui sont associées (perte de 2 navettes sans aucune échappatoire pour l'équipage), d'autant plus qu'il semblerait que l'équipage de Challenger ait été encore vivant au moment de l'impact en mer.
Et aussi le pourquoi de la conception des modules futurs, qui utiliseront les mêmes solutions d'éjection que sur les programmes Gemini/Appolo.
Parmi ces solutions, nous trouvons la procédure d'amerrissage qui n'était auparavant pas prise en compte.
La deuxième est effectivement la solution "perche escamotable+parachute".
Quoi qu'il en soit, il estime à raison que ces deux solutions sont plus "psychologiques" qu'autre chose et il dit clairement qu'il estime qu'un abort de la navette en dehors des distances d'atterrissage sur un terrain de secours (en gros trop loin de Cape Canaveral et pas assez loin pour être à distance de l'Afrique (Dakar) ou l'Europe (Saragosse)) est voué à la perte de l'équipage.
Le seul détail précis sur la procédure d'amerrissage est un détail concernant le fait qu'il est écrit dans la procédure de se poser parallèlement à la houle, ce qui correspond aux procédures d'amerrissage sur tout avion classique. Pour ce qui est de la flottabilité, le principal paramètre est l'étanchéité de l'ensemble. On peut à priori estimer que la flottabilité est bonne puisque la navette doit être étanche au vide spatial. Cependant il est fort probable que l'impact cause des dommages suffisants pour générer une fuite d'eau. D'ailleurs le principal problème de la navette dans ce cas est son incidence (type aile delta) car à vitesse compatible avec un atterrissage/amerrissage elle va être très élevée. Pour être faible et se poser parallèlement à l'eau, il faudrait une vitesse importante, d'où impact plus grave.
Concernant l'évacuation "à l'ancienne" il estime que si le cas se présente c'est que la navette n'est plus pilotable et donc que la conjugaison du facteur de charge, du tournoiement de la cellule et du poids de l'équipement des astronautes interdit cette option.
D'où l'échec assuré dans les deux cas.
La seule solution "viable" de son point de vue serait une éjection de la partie "habitacle" tout entier comme sur le B1-B.
Ce défaut de conception de la navette est l'un des points sur lequel il revient fréquemment, avec les conséquences désastreuses qui lui sont associées (perte de 2 navettes sans aucune échappatoire pour l'équipage), d'autant plus qu'il semblerait que l'équipage de Challenger ait été encore vivant au moment de l'impact en mer.
Et aussi le pourquoi de la conception des modules futurs, qui utiliseront les mêmes solutions d'éjection que sur les programmes Gemini/Appolo.
dimitri- Messages : 27
Inscrit le : 18/06/2008
Age : 46
Localisation : Nancy
dimitri a écrit:d'autant plus qu'il semblerait que l'équipage de Challenger ait été encore vivant au moment de l'impact en mer
salut je te conseil de ne pas trop croire a cette eventualité, nous avons deja évoquer le sujet et franchement resister a l'explosion d'un ET et à la chute vertigineuse qui suit me parait impossible.
a++
lot51- Messages : 1255
Inscrit le : 17/10/2005
Age : 53
Localisation : Reims (Marne)
Je ne rentrerai pas dans la polémique, je ne fais que rapporter les propos de l'auteur.
Il dit qu'avant d'avoir vu les débris et avoir eu connaissance de l'enquête il était persuadé que les astronautes étaient morts sur le coups, mais qu'ensuite il a eu la certitude qu'ils étaient vivants (mais pas forcément conscients) jusqu'à l'impact.
L'absence de système d'évacuation d'urgence digne de ce nom sur la navette est l'un des sujets récurrents de son livre.
Il dit qu'avant d'avoir vu les débris et avoir eu connaissance de l'enquête il était persuadé que les astronautes étaient morts sur le coups, mais qu'ensuite il a eu la certitude qu'ils étaient vivants (mais pas forcément conscients) jusqu'à l'impact.
L'absence de système d'évacuation d'urgence digne de ce nom sur la navette est l'un des sujets récurrents de son livre.
dimitri- Messages : 27
Inscrit le : 18/06/2008
Age : 46
Localisation : Nancy
Oui il y a une procédure d'amérissage mais pour etre franc c'est vraiment un cas de force majeure. Les risque d eperdre la navette serait très élevé, mais en voyant l'Airbus A320 (qui est plus fragile qu'une navette) se poser sur l'eau on peut estimer qu'il y a une chance.
Je pense cependant que la procédure doit inclure l'évacuation des occupants en vol, en parachute via le tuyau d'évacuation. Meme si des doute spersiste quand à la réelle efficacité de ce tuyau jugé très dangereux.
Seuls les pilotes assurerait un amérissage. Cela dit, à présent, avec la fin des navettes, je pense que la Nasa procèderait à l'évacuation de tout l'équipage en vol.
concernant Challenger, oui les pilotes du pont supérieur ont survécu, et on enclencé leur systéme de secours, mais leur combinaison de l'époque, trop légère n'a pas suffit à résister à la dépréssurisation. Ils ont donc perdu connaissance durant la chute, et sont surement mort par le manque d'oxygène et le froid. C'est pour cela qu ela Nasa est revenu à des combinaison plus résistante et autonome.
Je pense cependant que la procédure doit inclure l'évacuation des occupants en vol, en parachute via le tuyau d'évacuation. Meme si des doute spersiste quand à la réelle efficacité de ce tuyau jugé très dangereux.
Seuls les pilotes assurerait un amérissage. Cela dit, à présent, avec la fin des navettes, je pense que la Nasa procèderait à l'évacuation de tout l'équipage en vol.
concernant Challenger, oui les pilotes du pont supérieur ont survécu, et on enclencé leur systéme de secours, mais leur combinaison de l'époque, trop légère n'a pas suffit à résister à la dépréssurisation. Ils ont donc perdu connaissance durant la chute, et sont surement mort par le manque d'oxygène et le froid. C'est pour cela qu ela Nasa est revenu à des combinaison plus résistante et autonome.
Cependant, vu les contraintes dynamiques et aéro, ils auraient eu bien peu de chance de réussir à s'extraire de cette cage tourbillonnante et soumise à tout vent, et à sauter hors de là sans souci, pour ensuite ouvrir un parachute dorsal. Mais le doute est permis...Mustard a écrit:concernant Challenger, oui les pilotes du pont supérieur ont survécu, et on enclencé leur systéme de secours, mais leur combinaison de l'époque, trop légère n'a pas suffit à résister à la dépréssurisation. Ils ont donc perdu connaissance durant la chute, et sont surement mort par le manque d'oxygène et le froid. C'est pour cela qu ela Nasa est revenu à des combinaison plus résistante et autonome.
Space Opera a écrit:Cependant, vu les contraintes dynamiques et aéro, ils auraient eu bien peu de chance de réussir à s'extraire de cette cage tourbillonnante et soumise à tout vent, et à sauter hors de là sans souci, pour ensuite ouvrir un parachute dorsal. Mais le doute est permis...
C'est fort possible, mais entre une petite chance de sortir ou une certitude de mourir en restant dans la cabine je dirai que mieux vaut tenter le coup. La Navette avait explosé à 60km d'altitude environ, donc on peut estimer que jusqu'à 30km les contraintes aéro sont faibles.
L'occasion aujourd'hui était trop belle pour rendre hommage au pilote qui a réussi à amerrir suite à une panne moteur sur une mer déchainée (ou presque).
Plus d'info ici:
http://www.20minutes.fr/article/354475/France-Sauvetage-en-Corse-L-avion-a-coule-en-une-minute.php
Et une photo d'un appareil similaire, le Cessna 210 Centurion (il semble y avoir plusieurs versions, donc pardonnez l'erreur éventuelle). C'est un avion de tourisme, mais d'une taille supérieure à un avion école biplace (pour ceux qui comme moi pleurent en voyant le tarifs des aéroclubs, imaginez le prix de la location d'une telle machine...)
http://www.airliners.net/photo/Cessna-T210M-Turbo/1592243/L/&sid=be41c9160132171ebbcf06dab38e9770
Evidemment, poser un engin comme ça à 130-160 km/h, c'est une chose, poser une navette (=avion à aile delta et qui arrive à 400km/h), c'en est une autre... Même pour des astronautes.
Plus d'info ici:
http://www.20minutes.fr/article/354475/France-Sauvetage-en-Corse-L-avion-a-coule-en-une-minute.php
Et une photo d'un appareil similaire, le Cessna 210 Centurion (il semble y avoir plusieurs versions, donc pardonnez l'erreur éventuelle). C'est un avion de tourisme, mais d'une taille supérieure à un avion école biplace (pour ceux qui comme moi pleurent en voyant le tarifs des aéroclubs, imaginez le prix de la location d'une telle machine...)
http://www.airliners.net/photo/Cessna-T210M-Turbo/1592243/L/&sid=be41c9160132171ebbcf06dab38e9770
Evidemment, poser un engin comme ça à 130-160 km/h, c'est une chose, poser une navette (=avion à aile delta et qui arrive à 400km/h), c'en est une autre... Même pour des astronautes.
Hawk-Eye- Messages : 403
Inscrit le : 27/02/2007
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