Programme franco-russe Oural
Page 1 sur 1
RIA Novosti :
MOSCOU, 14 février - RIA Novosti. Le directeur de Roskosmos Anatoli Perminov et le président du Centre national d'études spatiales (CNES) Yannick d'Escatha ont signé mardi un protocole sur la réalisation du programme Oural.
"Le programme prévoit le développement conjoint de technologies pour les futurs lanceurs, l'étude et la réalisation de démonstrateurs technologiques", lit-on dans un communiqué de presse de Roskosmos publié à la suite d'une réunion de la commission intergouvernementale russo-française pour la coopération bilatérale.
Le CNES et Roskosmos étudieront à travers le programme Oural un concept de véhicule innovant, un lanceur moderne et réutilisable, présentant un degré de fiabilité et de sécurité accru, tout en préservant l'environnement. Ce lanceur transporterait des charges utiles et desservirait des systèmes orbitaux et des engins spatiaux.
MM.Perminov et d'Escatha ont hautement apprécié les travaux effectués en 2005, conformément au Protocole du 15 mars dernier consacré aux propositions faites par le Groupe de travail Roskosmos-CNES et aux activités du groupe dirigeant le Programme Oural.
On ne nous dit pas d'où viendront les crédits, mais on peut toujours rêver
MOSCOU, 14 février - RIA Novosti. Le directeur de Roskosmos Anatoli Perminov et le président du Centre national d'études spatiales (CNES) Yannick d'Escatha ont signé mardi un protocole sur la réalisation du programme Oural.
"Le programme prévoit le développement conjoint de technologies pour les futurs lanceurs, l'étude et la réalisation de démonstrateurs technologiques", lit-on dans un communiqué de presse de Roskosmos publié à la suite d'une réunion de la commission intergouvernementale russo-française pour la coopération bilatérale.
Le CNES et Roskosmos étudieront à travers le programme Oural un concept de véhicule innovant, un lanceur moderne et réutilisable, présentant un degré de fiabilité et de sécurité accru, tout en préservant l'environnement. Ce lanceur transporterait des charges utiles et desservirait des systèmes orbitaux et des engins spatiaux.
MM.Perminov et d'Escatha ont hautement apprécié les travaux effectués en 2005, conformément au Protocole du 15 mars dernier consacré aux propositions faites par le Groupe de travail Roskosmos-CNES et aux activités du groupe dirigeant le Programme Oural.
On ne nous dit pas d'où viendront les crédits, mais on peut toujours rêver
Patrick- Invité
Patrick RR a écrit:RIA Novosti :
Le CNES et Roskosmos étudieront à travers le programme Oural un concept de véhicule innovant, un lanceur moderne et réutilisable,
Il s'agit de travailler sur un successeur à Ariane 5 à l'horizon 2020.
Cela m'etonne un peu que le "lanceur réutilisable" soit envisagé.
Ni l'Europe, ni la Russie n'ont jamais parié un kopeck d'euro sur ce concept.
:?:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
montmein69 a écrit:
Il s'agit de travailler sur un successeur à Ariane 5 à l'horizon 2020.
Cela m'etonne un peu que le "lanceur réutilisable" soit envisagé.
Ni l'Europe, ni la Russie n'ont jamais parié un kopeck d'euro sur ce concept.
:?:
Il y a (ou eu) le programme français "Everest" mais qui est (était ?) plus une étude qu'un programme
Patrick- Invité
source
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=2397
--------------------------
A l'occasion du 11ème Séminaire intergouvernemental franco-russe qui s'est tenu les 13 et 14 février 2006, la France et la Russie, au travers de leur agence spatiale respective, ont décidé de poursuivre plus en avant leur coopération dans le domaine des futurs lanceurs de façon à rendre l'accès à l'espace plus facile et moins cher. Cet accord s'inscrit également dans un état d'esprit qui pousse à ce que l'Europe conserve son autonomie d'accès à l'espace tout en préservant sa position de leader sur le marché commercial à travers Arianespace.
Cet accord, connu sous le nom de projet Oural, vise pour la partie française à explorer et défricher certains choix technologiques en vue du remplacement d'Ariane 5 à l'orée 2020. Notez que d'ici 2020, une évolution du lanceur est possible. Si les conditions du marché le nécessitent, la version 12 tonnes d'Ariane 5 (ECB) pourrait être mise en service dès 2008. Il s'agit d'une Ariane 5 équipée d'un étage supérieur cryotechnique réallumable grâce au moteur Vinci, en cours de développement.
L'après Ariane 5 n'est pas très clair. Plusieurs études sont en cours en vue de déterminer si cette 'Ariane 6' (New Generation Launcher dans le jargon du CNES) sera un lanceur consommable, partiellement réutilisable ou totalement réutilisable. Dans ce cadre d'Oural, des démonstrateurs technologiques seront développés de façon à explorer certaines de ces tendances.
Alors, consommable ou réutilisable ? Tant au CNES qu'à l'Agence spatiale européenne on préfère ne pas trop s'avancer sur ce sujet. Dans un marché qui s'annonce de plus en plus concurrentiel, le développement d'un lanceur réutilisable n'est peut-être pas la solution idéale, surtout si sa mission consiste à lancer des satellites.
Arianespace a démontré sa capacité à exploiter une flotte de fusées consommables avec le succès technique et économique qu'on lui connaît et bien que la firme européenne puisse perdre des parts de marché, tout laisse à penser qu'elle conservera sa position prédominante du moment que l'industrie européenne lui fournisse un lanceur fiable et économiquement viable.
Notez que l'utilisation d'un lanceur consommable n'a de sens que si sa cadence de lancement est importante ou si l'on a la certitude de l'utiliser de façon prolongée sur au moins deux décennies, voire plus. Une cadence importante implique de multiples missions, des vols commerciaux au lancement de charges utiles vers la Station Spatiale Internationale (ISS) ou toute autre infrastructure orbitale. Mais dans tous les cas, ce lanceur devra être capable de viser toutes les orbites, ce qui implique le développement d'un corps central de base, auquel pourraient être adaptés divers éléments tels qu'étages supérieurs cryogéniques ou non, ainsi que plusieurs configurations de boosters à propergols liquides ou solides.
En attendant la décision finale, qui n'est pas attendue avant 2010, on peut penser que dans le cadre de programme comme Oural mais également du programme préparatoire des lanceurs du futur de l'ESA (FLPP) les domaines suivants seront explorés:
- la dynamique (vibrations, acoustique, chocs) ;
- l'aérodynamique (externe ou interne) ;
- le contrôle du vol (guidage, pilotage, navigation) ;
- la propulsion par ergols liquides ;
- la propulsion à propergols solides et la pyrotechnie ;
- les structures ;
- les systèmes électriques et l'avionique ;
- les systèmes au sol.
Reste que si la décision finale porte sur un lanceur de type consommable, l'Europe est consciente des efforts à faire dans le développement des technologies de rentrée atmosphérique. Cette recherche n'est pas à fonds perdus. Elle se justifie pour des projets d'explorations planétaires, on pense aux missions de retour d'échantillons, mais également de vols habités et dans une moindre mesure d'applications de défense (missiles).
Source: flashespace.com
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=2397
--------------------------
A l'occasion du 11ème Séminaire intergouvernemental franco-russe qui s'est tenu les 13 et 14 février 2006, la France et la Russie, au travers de leur agence spatiale respective, ont décidé de poursuivre plus en avant leur coopération dans le domaine des futurs lanceurs de façon à rendre l'accès à l'espace plus facile et moins cher. Cet accord s'inscrit également dans un état d'esprit qui pousse à ce que l'Europe conserve son autonomie d'accès à l'espace tout en préservant sa position de leader sur le marché commercial à travers Arianespace.
Cet accord, connu sous le nom de projet Oural, vise pour la partie française à explorer et défricher certains choix technologiques en vue du remplacement d'Ariane 5 à l'orée 2020. Notez que d'ici 2020, une évolution du lanceur est possible. Si les conditions du marché le nécessitent, la version 12 tonnes d'Ariane 5 (ECB) pourrait être mise en service dès 2008. Il s'agit d'une Ariane 5 équipée d'un étage supérieur cryotechnique réallumable grâce au moteur Vinci, en cours de développement.
L'après Ariane 5 n'est pas très clair. Plusieurs études sont en cours en vue de déterminer si cette 'Ariane 6' (New Generation Launcher dans le jargon du CNES) sera un lanceur consommable, partiellement réutilisable ou totalement réutilisable. Dans ce cadre d'Oural, des démonstrateurs technologiques seront développés de façon à explorer certaines de ces tendances.
Alors, consommable ou réutilisable ? Tant au CNES qu'à l'Agence spatiale européenne on préfère ne pas trop s'avancer sur ce sujet. Dans un marché qui s'annonce de plus en plus concurrentiel, le développement d'un lanceur réutilisable n'est peut-être pas la solution idéale, surtout si sa mission consiste à lancer des satellites.
Arianespace a démontré sa capacité à exploiter une flotte de fusées consommables avec le succès technique et économique qu'on lui connaît et bien que la firme européenne puisse perdre des parts de marché, tout laisse à penser qu'elle conservera sa position prédominante du moment que l'industrie européenne lui fournisse un lanceur fiable et économiquement viable.
Notez que l'utilisation d'un lanceur consommable n'a de sens que si sa cadence de lancement est importante ou si l'on a la certitude de l'utiliser de façon prolongée sur au moins deux décennies, voire plus. Une cadence importante implique de multiples missions, des vols commerciaux au lancement de charges utiles vers la Station Spatiale Internationale (ISS) ou toute autre infrastructure orbitale. Mais dans tous les cas, ce lanceur devra être capable de viser toutes les orbites, ce qui implique le développement d'un corps central de base, auquel pourraient être adaptés divers éléments tels qu'étages supérieurs cryogéniques ou non, ainsi que plusieurs configurations de boosters à propergols liquides ou solides.
En attendant la décision finale, qui n'est pas attendue avant 2010, on peut penser que dans le cadre de programme comme Oural mais également du programme préparatoire des lanceurs du futur de l'ESA (FLPP) les domaines suivants seront explorés:
- la dynamique (vibrations, acoustique, chocs) ;
- l'aérodynamique (externe ou interne) ;
- le contrôle du vol (guidage, pilotage, navigation) ;
- la propulsion par ergols liquides ;
- la propulsion à propergols solides et la pyrotechnie ;
- les structures ;
- les systèmes électriques et l'avionique ;
- les systèmes au sol.
Reste que si la décision finale porte sur un lanceur de type consommable, l'Europe est consciente des efforts à faire dans le développement des technologies de rentrée atmosphérique. Cette recherche n'est pas à fonds perdus. Elle se justifie pour des projets d'explorations planétaires, on pense aux missions de retour d'échantillons, mais également de vols habités et dans une moindre mesure d'applications de défense (missiles).
Source: flashespace.com
Les chercheurs russes testent un nouveau moteur de fusée au gaz liquéfié (Roskosmos)
22:02 | 14/ 05/ 2007
MOSCOU, 14 mai - RIA Novosti. Les chercheurs russes ont testé vendredi dernier un nouveau moteur de fusée au gaz naturel liquéfié à l'Institut des sciences et ingénieries chimiques de Peresvet, dans la région de Moscou, a annoncé lundi l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).
Les spécialistes de l'institut "ont effectué un test réussi d'un moteur de fusée fonctionnant avec un mélange d'oxygène et de gaz naturel liquéfié, conçu par un bureau d'études de Korolev (région de Moscou). L'essai a duré 69 secondes", a rapporté l'agence.
L'essai s'est déroulé dans le cadre du programme de création de moteurs de fusée pour les lanceurs russes, ainsi que dans le cadre de la coopération russo-française dans la création des lanceurs Oural.
Le moteur d'une capacité de 10 tonnes est un prototype du futur moteur d'une capacité de 200 tonnes.
22:02 | 14/ 05/ 2007
MOSCOU, 14 mai - RIA Novosti. Les chercheurs russes ont testé vendredi dernier un nouveau moteur de fusée au gaz naturel liquéfié à l'Institut des sciences et ingénieries chimiques de Peresvet, dans la région de Moscou, a annoncé lundi l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos).
Les spécialistes de l'institut "ont effectué un test réussi d'un moteur de fusée fonctionnant avec un mélange d'oxygène et de gaz naturel liquéfié, conçu par un bureau d'études de Korolev (région de Moscou). L'essai a duré 69 secondes", a rapporté l'agence.
L'essai s'est déroulé dans le cadre du programme de création de moteurs de fusée pour les lanceurs russes, ainsi que dans le cadre de la coopération russo-française dans la création des lanceurs Oural.
Le moteur d'une capacité de 10 tonnes est un prototype du futur moteur d'une capacité de 200 tonnes.
T2- Messages : 107
Inscrit le : 18/04/2007
Age : 60
Localisation : nimes
Gaz naturel ? donc c'est du methane. 10 tonnes ? ils ont mieux que les ricain sur ce coup la les russes. et si ils ont deja un projet d'un moteur de 200 tonnes, ils vont aller plus vite que les eicains sur ce coup la, enfin c'est mon avis...
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
yoann a écrit:Gaz naturel ? donc c'est du methane.
Je pense que tu as raison.
Même si le méthane est le composant principal du gaz naturel (environ 90 %), il est peu probable qu'il soit utilisé en l'état.
D'une part parce que la composition ne doit pas être rigoureusement identique d'un gisement à l'autre (ou même dans le temps dans le même gisement) .
D'autre part il y a toujours des composants "indésirables", composés soufrés, composés azotés etc .... Préjudiciable aux canalisations, aux réglages du moteur etc ...
Donc ce doit être effectivement du "méthane purifié extrait du gaz naturel"
L'article source
http://fr.rian.ru/science/20070514/65473120.html
ne le précise pas .... alors il faudra sans doute des linguistes russes pour trouver plus d'infos :?:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Le Japon s'apprete à faire de même avec son lanceur Galaxy Express. Ce sera un premier étage d'Atlas III (et oui il va revoler au Japon) surmonté d'un étage Liquid Naturel Gaz...
http://www.jaxa.jp/projects/rockets/lng/index_e.html
http://www.jaxa.jp/projects/rockets/lng/index_e.html
Effectivement, il est important de savoir quelle sera la composition de ce GNL après purification .Sans doute que plus on tend vers 100% de méthane
, plus l'impulsion spécifique doit augmenter. Mais la purification a un coût de plus en plus grand au fur et mesure que l'on se rapproche de 100% et par contre le gain en ISP lui devient de plus en plus négligeable.
On peut imaginer par exemple un optimum économique vers 98% de méthane, 1,5 % d'éthane et 0,5 % de propane et encore!...car tout çà dépend du gisement d'où provient ce G N L.
Voici des liens internet sur la composition des gisements , du GNL et de son emploi ...pour les voitures ! Bon , d'accord les voitures ne marchent pas avec des moteurs-fusées :) ...sauf quelques cas exceptionnels...mais au moins cela met en évidence qu'il faut se préoccuper de la composition du GNL
http://www.sfc.fr/donnees/orga/gaznat/texgnat.htm
http://www.emn.fr/x-ener/lecorre/Kamel.html
, plus l'impulsion spécifique doit augmenter. Mais la purification a un coût de plus en plus grand au fur et mesure que l'on se rapproche de 100% et par contre le gain en ISP lui devient de plus en plus négligeable.
On peut imaginer par exemple un optimum économique vers 98% de méthane, 1,5 % d'éthane et 0,5 % de propane et encore!...car tout çà dépend du gisement d'où provient ce G N L.
Voici des liens internet sur la composition des gisements , du GNL et de son emploi ...pour les voitures ! Bon , d'accord les voitures ne marchent pas avec des moteurs-fusées :) ...sauf quelques cas exceptionnels...mais au moins cela met en évidence qu'il faut se préoccuper de la composition du GNL
http://www.sfc.fr/donnees/orga/gaznat/texgnat.htm
http://www.emn.fr/x-ener/lecorre/Kamel.html
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
On peut rapprocher ce souci d'avoir un "carburant de haute qualité aux caractéritiques constantes" de celui du kérosène utilisé par la Semiorka qui volera à partir de Kourou.
Arianespace laisse aux russes l'entière responsabilité pour l'installation de l'usine carburant et la certification du carburant qui en sortira.
AMHA l'appellation GNL est un peu pour la galerie et en accord avec la grande mode "écologique" mise à toute les sauces.
Le carburant gazeux (liquéfié) utilisé sera sans doute cher à fabriquer pour garantir ses qualités. Le seul avantage écologique que j'y vois, c'est que sa combustion au décollage doit être plus "propre".
Mais c'est une analyse complète du cycle de l'extraction à l'utilisation qui seule permet un "bilan" complet [je crois que les américains utilisent le terme "from well to wheel" - du puit à la roue - pour cette analyse complète aussi bien en terme d'energie utilisée, de pollution, de coût etc ...]
Mais on n'aura probablement jamais accès à ce type d'étude qui deviendrait "from well to nozzle"
L'intérêt à plus long terme (plusieurs décennies ou siècles) c'est que le méthane est probablement le carburant le plus facilement synthétisable sur une autre planète qui a du CO2 et H2O dans son atmosphère ou sous forme de glace (on pense à Mars).
Disposer de moteurs utilisant ce carburant, est un premier pas vers la mise au point ensuite d'usines automatisées pour le fabriquer.
Arianespace laisse aux russes l'entière responsabilité pour l'installation de l'usine carburant et la certification du carburant qui en sortira.
AMHA l'appellation GNL est un peu pour la galerie et en accord avec la grande mode "écologique" mise à toute les sauces.
Le carburant gazeux (liquéfié) utilisé sera sans doute cher à fabriquer pour garantir ses qualités. Le seul avantage écologique que j'y vois, c'est que sa combustion au décollage doit être plus "propre".
Mais c'est une analyse complète du cycle de l'extraction à l'utilisation qui seule permet un "bilan" complet [je crois que les américains utilisent le terme "from well to wheel" - du puit à la roue - pour cette analyse complète aussi bien en terme d'energie utilisée, de pollution, de coût etc ...]
Mais on n'aura probablement jamais accès à ce type d'étude qui deviendrait "from well to nozzle"
L'intérêt à plus long terme (plusieurs décennies ou siècles) c'est que le méthane est probablement le carburant le plus facilement synthétisable sur une autre planète qui a du CO2 et H2O dans son atmosphère ou sous forme de glace (on pense à Mars).
Disposer de moteurs utilisant ce carburant, est un premier pas vers la mise au point ensuite d'usines automatisées pour le fabriquer.
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
patchfree a écrit:Je n'étais pas au courant de ce projet "Oural" avec la France? Quelqu'un sait?
Voilà qui te permettra de commencer la recherche :
http://www.cnes.fr/web/3201-ariane-5-et-apres.php
http://www.cnes.fr/web/3244-cp-commun-accord-entre-le-cnes-et-roskosmos.php
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Il est certain que l’appellation dite « naturelle » indique simplement l’origine ,mais qu’ensuite le GNL est un GNML, c’est à dire un gaz naturel modifié ;) liquide…mais si on va au fond des choses : qu’est-ce qui n’est pas d’origine naturelle :?:
Il est certain aussi que pour obtenir un produit final à la composition bien défini et fiable, il faut passer par tout un ensemble d’opérations physico-chimiques . Toutefois à y regarder de plus près toutes ces opérations sont moins énergivores que celle de la production du dihydrogène. Et même si l’ISP du méthane est inférieur à celui du dihydrogène et nécessite donc un lanceur plus massif, le bilan énergétique global qui doit inclure non seulement l’énergie pour le lancement ,mais aussi celle nécessaire à la fabrication des ergols doit être plus faible pour le GNML et finalement le coût financier devrait s’avérer inférieur.
Et comme il a été déjà dit le méthane CH4 ou son précurseur le dioxyde de carbone sont abondants dans le système solaire, donc cette voie mérite à double titre qu’on s’en occupe.
Il est certain aussi que pour obtenir un produit final à la composition bien défini et fiable, il faut passer par tout un ensemble d’opérations physico-chimiques . Toutefois à y regarder de plus près toutes ces opérations sont moins énergivores que celle de la production du dihydrogène. Et même si l’ISP du méthane est inférieur à celui du dihydrogène et nécessite donc un lanceur plus massif, le bilan énergétique global qui doit inclure non seulement l’énergie pour le lancement ,mais aussi celle nécessaire à la fabrication des ergols doit être plus faible pour le GNML et finalement le coût financier devrait s’avérer inférieur.
Et comme il a été déjà dit le méthane CH4 ou son précurseur le dioxyde de carbone sont abondants dans le système solaire, donc cette voie mérite à double titre qu’on s’en occupe.
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
Age : 81
Localisation : Draguignan
C'est juste d'un point de vue politique que l'on a utilisé le terme de "gaz naturel". le projet à été passé à l'époque, et j'étais membre actif de l'AAAF; BIEN EVIDEMMENT IL S'agit de méthane !
Vous ne pensez pas que les ingénieurs vont se prendre la tête, soyons sérieux ! on ne fait pas de moteur flex fuel à la mode brésilienne pour les voitures.
Je dois avoir ce que l'on nomme un "poster" dans le jargon, sur le sujet... mais on ne peut pas joindre de fichier pdf sur ce site... too bad!
mais en fouillant sur le net, je suis certain que vous trouverez des iinfos pertinentes sur le sujet.
Vous ne pensez pas que les ingénieurs vont se prendre la tête, soyons sérieux ! on ne fait pas de moteur flex fuel à la mode brésilienne pour les voitures.
Je dois avoir ce que l'on nomme un "poster" dans le jargon, sur le sujet... mais on ne peut pas joindre de fichier pdf sur ce site... too bad!
mais en fouillant sur le net, je suis certain que vous trouverez des iinfos pertinentes sur le sujet.
Helioshominem- Messages : 2
Inscrit le : 22/05/2007
Age : 51 Localisation : Lyon
Une info particulièrement intéressante et qui pourrait concerner l'après Ariane 5
Selon Vladimir Poutine, la Russie et la France collaboreront dans le développement d'un lanceur baptisé Oural et qui succèdera à Ariane 5 et Soyuz.
http://fr.rian.ru/world/20111118/192034733.html
[Admin Nikolai39 : c'est un très vieux projet, je déplace ton message dans le FIL approprié]
Selon Vladimir Poutine, la Russie et la France collaboreront dans le développement d'un lanceur baptisé Oural et qui succèdera à Ariane 5 et Soyuz.
http://fr.rian.ru/world/20111118/192034733.html
[Admin Nikolai39 : c'est un très vieux projet, je déplace ton message dans le FIL approprié]
Sujets similaires
» Accord Russie/France pour le développement d'une "navette"?
» Projet d'EADS Astrium dans le tourisme spatial ?
» Le lanceur Ariane 5 ME
» ESA : RFI pour un projet d'atterrisseur lunaire
» Programme Sentinel-5
» Projet d'EADS Astrium dans le tourisme spatial ?
» Le lanceur Ariane 5 ME
» ESA : RFI pour un projet d'atterrisseur lunaire
» Programme Sentinel-5
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum