Cryosat 2 - Etude de la cryosphère (ESA)

Suite à la perte de Cryosat lors de son lancement, et considérant la mission qui devait être réalisée de la plus haute importance, l'ESA a décidé de réaliser un Cryosat 2 sur le même modèle.
Le lancement est prévu pour mars 2009.

source : http://www.esa.int/esaCP/SEM7WFMVGJE_index_0.html

Steph a écrit: réaliser un Cryosat 2 sur le même modèle.
Le lancement est prévu pour mars 2009.

source : http://www.esa.int/esaCP/SEM7WFMVGJE_index_0.html

Le lanceur européen Vega sera peut-être opérationnel en 2009 ?
On y regardera peut-etre avant de chercher des lancements "pas cher" utilisant des vieux missiles recyclés.

Vol d'essai prévu cette année je pense, au plus tard l'année prochaine...
C'est vrai que ce serait le lanceur idéal pour cette mission.

Source :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-883925@51-884043,0.html


Article ;

Cryosat, satellite d'étude des glaces, est attendu avec impatience par les climatologues

Les salles blanches du constructeur de satellites Alcatel Alenia Space, à Toulouse, abritent un revenant. Cryosat, engin destiné à mesurer, depuis l'espace, les glaces polaires. Détruit lors de son lancement par une fusée russe fin 2005, il y est reconstruit à l'identique ou presque, pour être mis en orbite début 2009. Soit juste à la fin de l'Année polaire internationale, lancée le 1er mars, vaste programme de recherche dont il sera le grand absent.




Cryosat-2, financé par l'Agence spatiale européenne (pour 142 millions d'euros, lancement et fonctionnement compris) est, en effet, très attendu des climatologues. Ceux-ci manquent encore de données fiables sur les calottes polaires - Antarctique et Groenland -, mais aussi sur la banquise arctique. Son radar à synthèse d'ouverture Siral-2 doit permettre de mesurer pendant trois ans l'épaisseur de ces masses gelées d'eau douce. "C'est une mesure très ambitieuse, dont on a besoin", estime l'explorateur Jean-Louis Etienne. Nommé "parrain" de cet instrument, jeudi 15 mars, il prépare une mission de sondage de la banquise depuis un dirigeable, en avril 2008.

Ces collectes de données ne sont pas superflues, si l'on en croit une série d'articles publiés vendredi 16 mars, dans la revue Science, qui soulignent les incertitudes entourant tant l'appréciation de l'évolution de ces régions face au réchauffement climatique, que la détermination des mécanismes en jeu. Il est certes un phénomène qui ne fait pas débat : la banquise arctique rétrécit. En septembre 2005, l'étendue de cette mer de glace était à son niveau le plus bas depuis au moins cinquante ans, rappellent dans Science Mark Serreze (université du Colorado, Boulder) et ses collègues. La banquise ne couvrait alors que 5,5 millions de km2, soit une surface inférieure de 21 % à la moyenne observée sur la période 1979-2000. Une perte de la taille de l'Alaska !

En revanche, les données "ne permettent pas de conclure", estime Mark Serreze, en ce qui concerne l'épaisseur de la banquise. Des mesures ponctuelles effectuées par les sous-marins nucléaires américains et soviétiques indiquent qu'elle aurait été rabotée en moyenne de 1,3 mètre, soit environ 40 %. Mais de nouvelles évaluations semblent montrer "une récupération modeste" après 1996.


DISPARITION DE LA BANQUISE ARCTIQUE


"Nous avons besoin de données plus fines sur cette épaisseur pour nourrir nos modèles", souligne Serge Planton, responsable de la climatologie à Météo France. Un des enjeux serait de mieux évaluer l'impact de l'eau douce provenant de la fonte des glaciers sur la circulation des courants marins, qui constituent un des moteurs thermiques du climat. Pour l'heure, rappelle M. Planton, "la moitié des modèles climatiques retenus par le Groupe intergouvernemental sur l'étude du climat tablent sur la disparition de la banquise arctique en été à l'horizon 2100".

Ces modèles ne prennent généralement pas en compte la masse des calottes polaires, dont l'inertie est considérée comme trop importante pour évoluer sensiblement sur l'échelle d'un siècle. Cette idée est cependant battue en brèche par des observations récentes.

L'écoulement des glaciers qui bordent tant l'Antarctique que le Groenland a eu tendance à s'accélérer au cours de la dernière décennie, notent Anbrew Shepherd (université d'Edimbourg) et Duncan Wingham (University College, Londres). Si bien que l'hypothèse selon laquelle des précipitations neigeuses accrues au centre des calottes compenseraient l'effondrement des glaciers polaires sur leurs marges n'est peut-être pas valide.

Pour Eric Rignot (Jet Propulsion Laboratory, Pasadena), "cette dynamique des glaciers est fondamentale. Il faut reconnaître haut et fort qu'en la négligeant, les modèles actuels ne sont pas capables de prédire l'évolution de l'Antarctique et du Groenland. La réalité des changements sera plus rapide et plus forte que prévu".

Désolé de ranimer ce vieux topic, la mission Cryosat 2 est retardé à février 2010 pour cause de surcharge d'activité à Baikonour.

http://www.spacenews.com/civil/cryosat-2-delay.html
http://www.esa.int/esaCP/SEMZT6W0EZF_index_0.html

Si ça ce n'est pas de la résurrection :lolnasa:

Mission hautement importante surtout en cette époque où l'on parle souvent de changement climatique. La glace est un élément qui contribue grandement à la stabilité climatique, notamment en réfléchissant vers l'espace une partie de la lumière et chaleur émise par le Soleil. Avec la fonte des glaces, la superficie terrestre ayant un pouvoir réfléchissant diminue dramatiquement augmentant du même coup la température, notamment des océans bordant l'antarctique et l'arctique.

Steph a écrit:Désolé de ranimer ce vieux topic, la mission Cryosat 2 est retardé à février 2010 pour cause de surcharge d'activité à Baikonour.

http://www.spacenews.com/civil/cryosat-2-delay.html
http://www.esa.int/esaCP/SEMZT6W0EZF_index_0.html

C'est marrant de voir qu'en pleine crise, et alors qu'Arianespace voit le marché des lancement commencer à ralentir, Baïkonour est surchargé.

Dans le spatial rien ne se passe comme ailleurs: il doit bien avoir 2 ans de décalage. La crise se fera sentir en 2011...

patchfree a écrit:

C'est marrant de voir qu'en pleine crise, et alors qu'Arianespace voit le marché des lancement commencer à ralentir, Baïkonour est surchargé.

Dans le spatial rien ne se passe comme ailleurs: il doit bien avoir 2 ans de décalage. La crise se fera sentir en 2011...

Le planning des lancements russes est effectivement très chargé (pas mal de vols institutionnels, et aussi des vols commerciaux), ailleurs cela ne se bouscule quand même pas trop.

Quand on voit le nombre d'échec de la Rockot finalement on se dit que développer Vega n'est pas une si mauvaise idée que ca.
Espérons que cette fois-ci il n'y aura pas de problème.

Rockot n'a échoué qu'une seule fois et c'était un problème informatique. Je pense que c'est une fausse idée très répandue que de penser que les missiles convertis en lanceurs spatiaux de l'ex-URSS manquent de fiabilité. Tous ces lanceurs confondus ont un taux de fiabilité élevé. Après tout, certains étaient voués au transport d'armes nucléaires. Même s'ils ont un certain age, ce n'est pas pour autant qu'ils ont perdu en fiabilité.

DNEPR: 13/14
Rockot: 14/15 (Rockot et Rockot KM)
Shtil: 2/2
Start: 6/7 (Start et Start 1)
Strela: 1/1 (même premier étage que Rockot)
Volna: 0/1 (même premier étage que Shtil)

Ca nous fait un total de 94,74% de fiabilité.

feu vert pour la campagne de lancement donné par l'ESA le 20 novembre 2009 en confirmant que tous les composants qui constituent la mission sont prêts pour le lancement, qui est prévu pour le 25 février 2010 de Baïkonour

Actuellement stocké au centre de test de IABG à Ottobrunn, en Allemagne, le satellite CryoSat-2, conçu pour remplacer CryoSat-1 perdu en 2005, sera livré sur le site de lancement de Baïkonour au Kazakhstan le 12 janvier 2010.
CryoSat-2 sera installé sur un lanceur Dniepr, dérivé des missiles balistiques Intercontinental SS-18.




http://www.esa.int/esaLP/SEM03Q2D62G_LPcryosat_0.html

le dossier du satellite réactualisé sur le site ESA, publication 2010



http://esamultimedia.esa.int/multimedia/publications/BR199_LR.pdf

et une vue de l'intérieur du satellite et surtout de l'instrument SIRAL

http://www.esa.int/esaLP/ESASOM1VMOC_LPcryosat_0.html

et l'équipement Doris qui f^te ses 20 ans

Le système DORIS peut souffler ses 20 bougies en toute sérénité car il a encore de beaux jours devant lui.

Il sera notamment à bord du satellite d’étude des glaces de l’ESA, Cryosat-2, dont le lancement est prévu le 25 février prochain


http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/8241-gp-20-ans-de-navigation-automatique-dans-l-espace-avec-doris.php

Lancement prévu le 8 avril. Le décollage depuis le cosmodrome de Baïkonour est prévu à 13 h 57, TU
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/cryosat-2-doit-etre-lance-le-8-avril_23089/

Merci Cosmos, pour info nous suivons la campagne de tir ici :
http://www.forum-conquete-spatiale.fr/russie-f9/lancement-dnepr-cryosat-2-08-04-2010-t9667.htm

:oops: oops, j'avais pas vu le lien...

le satellite vient d'être lancé ce jour à 15h57

ce soir, le satellite devrait être en très bonne configuration

http://www.esa.int/esa-mmg/mmg.pl?type=A&single=y&start=1

Un article sur enjoy space sur la mission de cryosat 2

http://www.enjoyspace.com/fr/news/cryo-sat-2-le-gardien-des-glaces

belle réactivité d'Olivier

une jolie photo de l'AFP

Cryosat-2 est en orbite

Malindi ground station in Kenya receives signal from CryoSat-2, confirming separation from launcher

Journal de 20h 08 avril 2010 (après la pub ) :
http://videos.tf1.fr/jt-20h/satellite-cryosat-2-comment-il-va-sonder-les-glaces-polaires-5803392.html