Une force de secours ?
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Comme de plus en plus de personnes se rendront dans l'espace, n'est-il pas temps de constituer une force de secours, pour sauver un ou plusieurs astronautes , un peu comme les Thunderbirds ?
Mais voilà: faut-il une force internationale, une force gouvernementale, une force privée? Et surtout, il faudrait que les écoutilles et les pressions atmosphériques soient compatible et qu'un équipage puisse à tout moment décoller!
Utopie ou nécessité?
Mais voilà: faut-il une force internationale, une force gouvernementale, une force privée? Et surtout, il faudrait que les écoutilles et les pressions atmosphériques soient compatible et qu'un équipage puisse à tout moment décoller!
Utopie ou nécessité?
1, La baisse des prix du transport spatial.nikolai39 a écrit:Raoul a écrit:Comme de plus en plus de personnes se rendront dans l'espace
D'où vient cette affirmation ?
2, La compétition entre les américains et les chinois (institutionnel)
3. la compétition entre sociétés privées aux USA (à celui qui est le moins cher et/ou le plus rapide et/ou le plus fiable) (loi du marché, commerce).
4, les comparaisons avec l'aéronautique (ce qui a autrefois lancé l'aéronautique ce fut l'aviation postale comme les satellites de télécommunication en GEO aujourd'hui; les personnes fortunées qui se risquent à voler au début, comme les riches en tant que premiers passagers pour l'espace).
5, l'innovation technologique qui sans cesse améliore les conditions, les occasions (il faut évidemment des incitants et pas un programme qui inhibe le développement d'alternatives comme ce fut le cas de la Navette Spatiale).
6, les destinations qui se créent (autrefois les avions avaient besoin de pistes, donc de décisions locales, mais en plus il y avait la concurrence des bateaux; aujourd'hui il y a très peu de destinations dans l'espace mais on peut les construire de toutes pièces dans l'espace et la Lune fourmille de places certaines plus valorisées que d'autres).
7, Et puis et peut être surtout, le temps qui passe et toutes les occasions manquées (comme par exemple refuser de transformer Hermès en capsule) (et le besoin humain d'aller là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied).
Pour moi c'est comme pour l'elimination des debris spatiaux. Qui paie ?
jassifun- Messages : 4964
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Localisation : Baden Baden
En effet!jassifun a écrit:Pour moi c'est comme pour l'elimination des debris spatiaux. Qui paie ?
Un jour il y aura un accident (peut-être causé par un débris).....Cela motiverait à constituer une agence internationale chargée de sauver des personnes et de déblayer les débris. Peut-être après plusieurs accidents, jusqu'à ce que tout le monde comprenne que c'est notre intérêt....
La première chose serait d’exiger une désorbitation des éléments déterminés comme potentiellement dangereux dès lors qu’ils ne sont pas "pilotés" pour leur réentrée atmosphérique.
Comment se fait-il que l’on soit obligé de bloquer des zones entière d’espace aérien car on ne sait pas vraiment ou va effectuer son entrée atmosphérique d’un étage de lanceur, comme le dernier Chinois, qui a fini heureusement dans un océan.
Là, je trouve qu’il y a un peu de laxisme car un jour ou l’autre ça va mal se terminer.
Comment se fait-il que l’on soit obligé de bloquer des zones entière d’espace aérien car on ne sait pas vraiment ou va effectuer son entrée atmosphérique d’un étage de lanceur, comme le dernier Chinois, qui a fini heureusement dans un océan.
Là, je trouve qu’il y a un peu de laxisme car un jour ou l’autre ça va mal se terminer.
Montgomery- Messages : 98
Inscrit le : 25/09/2022
Age : 67
Localisation : Normandie
Qui cela motivera? Qui est le "on"? Un Etat? Un privé?Raoul a écrit:En effet!jassifun a écrit:Pour moi c'est comme pour l'elimination des debris spatiaux. Qui paie ?
Un jour il y aura un accident (peut-être causé par un débris).....Cela motiverait à constituer une agence internationale chargée de sauver des personnes et de déblayer les débris. Peut-être après plusieurs accidents, jusqu'à ce que tout le monde comprenne que c'est notre intérêt....
L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais sur Terre, les services en charge du secourisme sont tributaires de leurs Etats respectifs.
Donc quel Etat prendra ça à sa charge? Pourquoi irait il secourir des personnels d'une autre nation?
Je n'ai pas de réponses à ces questions, mais elles ont uniquement pour but d'illustrer que ce n'est pas aussi simple.
L'espace est une "terra nullius" et y aboutir à des projets consensuels (à l'échelle planétaire) va devenir à mon humble avis de plus en plus difficile et illusoire compte tenu de la fracture en cours de la Pangée géopolitique.
Je vois plus se monter diverses initiatives de-ci delà.
Et si quelqu'un à un coup dur, je vois plus une intervention du mieux placé qui agirait de lui-même pour soutenir l'infortuné.
Un peu comme en mer, le navire le plus proche porte assistance à celui en difficulté.
Choros- Messages : 1358
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C'est un problème qui me chagrine. Au fond, le niveau de sécurité offert aux astronautes d'Artemis III ne sera pas très différent de celui d'Apollo 11.
Si l'atterrisseur ne peut pas redécoller, c'est fini pour eux, si Orion ne peut pas quitter l'orbite lunaire, c'est fini pour eux. Même chose que pour le LM et le CSM en leur temps
Si l'atterrisseur ne peut pas redécoller, c'est fini pour eux, si Orion ne peut pas quitter l'orbite lunaire, c'est fini pour eux. Même chose que pour le LM et le CSM en leur temps
jassifun- Messages : 4964
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Localisation : Baden Baden
En effet, nous en sommes à sensiblement la même redondance en 2022 pour le futur programme lunaire habité de la NASA.jassifun a écrit:C'est un problème qui me chagrine. Au fond, le niveau de sécurité offert aux astronautes d'Artemis III ne sera pas très différent de celui d'Apollo 11.
Si l'atterrisseur ne peut pas redécoller, c'est fini pour eux, si Orion ne peut pas quitter l'orbite lunaire, c'est fini pour eux. Même chose que pour le LM et le CSM en leur temps
Il suffirait peut être de doubler les moteurs de propulsion pour les phases de vide spatial et aussi, une mise ne place préalable d'un module de service-survie sur l'orbite prévue pour l’alunissage serait pas très difficile à réaliser ?
Montgomery- Messages : 98
Inscrit le : 25/09/2022
Age : 67
Localisation : Normandie
Raoul a écrit:
4, les comparaisons avec l'aéronautique (ce qui a autrefois lancé l'aéronautique ce fut l'aviation postale comme les satellites de télécommunication en GEO aujourd'hui; les personnes fortunées qui se risquent à voler au début, comme les riches en tant que premiers passagers pour l'espace).
La comparaison avec l'aéronautique n'est en aucun cas un argument pour prévoir comment se développera l'astronautique. Les ordres de grandeur de coût, d'énergie et de ressources humaines n'ont rien à voir.
C'est aussi fallacieux que de dire que la fusion thermonucléaire va bientôt résoudre nos problèmes d'énergie parce le développement de l'usage de la fission nucléaire s'est fait "rapidement" au 20e siècle...
David L.- Modérateur
- Messages : 34773
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Age : 51
Localisation : Troisième planète
Je ne vois pas de solution évidente. Chaque nation spatiale doit avoir une "solution de dépannage" dans son sac , bien que les ennuis "techniques" et ceux de santé soient différentes.
Pour les missions circum-terrestres. Cela concerne actuellement presque uniquement l'accès à une des stations spatiales. On peut envisager un retour d'urgence au sol et éventuellement qu'en quelques jours une mission de secours puisse intervenir.
Pour un système international coordonné ... je n'y crois pas (avant très, très longtemps en tout cas ... gardons un peu d'espoir dans l'avenir ).
Pour une mission lunaire .... il faut compter sur l'amélioration de la fiabilité des matériels depuis Apollo.
LA NASA fait réaliser une mission de qualification inhabitée de la capsule, des atterrisseurs .....
Et compter sur la trousse de secours utilisé par un astronaute qui aura suivi un stage d'une ou deux semaines avant de partir, pour gérer les maladies et pépins physiques.
Les conseils pour les cas plus graves ..... c'est par radio. Parce qu'avant de voir un médecin urgentiste qualifié faire partie des équipages ....
Pour les missions circum-terrestres. Cela concerne actuellement presque uniquement l'accès à une des stations spatiales. On peut envisager un retour d'urgence au sol et éventuellement qu'en quelques jours une mission de secours puisse intervenir.
Pour un système international coordonné ... je n'y crois pas (avant très, très longtemps en tout cas ... gardons un peu d'espoir dans l'avenir ).
Pour une mission lunaire .... il faut compter sur l'amélioration de la fiabilité des matériels depuis Apollo.
LA NASA fait réaliser une mission de qualification inhabitée de la capsule, des atterrisseurs .....
Et compter sur la trousse de secours utilisé par un astronaute qui aura suivi un stage d'une ou deux semaines avant de partir, pour gérer les maladies et pépins physiques.
Les conseils pour les cas plus graves ..... c'est par radio. Parce qu'avant de voir un médecin urgentiste qualifié faire partie des équipages ....
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Raoul a écrit:
7, Et puis et peut être surtout, le temps qui passe et toutes les occasions manquées (comme par exemple refuser de transformer Hermès en capsule) (et le besoin humain d'aller là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied).
J'ai rarement lu plus... lunaire comme affirmation ! "Le temps qui passe" et "les occasions manquées" n'ont jamais favorisé le développement de quoi que ce soit.
David L.- Modérateur
- Messages : 34773
Inscrit le : 16/08/2009
Age : 51
Localisation : Troisième planète
La seule "autorité" mondialement reconnue est celle des Nations Unies ce serait donc à elle de piloter cette force de secours.
Le problème c'est qu'elle n'a pas les infrastructures pour cela. Donc elle devrait s'appuyer sur les nations spatiales un peu comme ce qu'elle fait avec les forces armées au service de la paix.
Par contre l'expérience montre que c'est loin d'être aussi facile à réaliser que cela.
Le problème c'est qu'elle n'a pas les infrastructures pour cela. Donc elle devrait s'appuyer sur les nations spatiales un peu comme ce qu'elle fait avec les forces armées au service de la paix.
Par contre l'expérience montre que c'est loin d'être aussi facile à réaliser que cela.
Clg_55- Messages : 229
Inscrit le : 30/07/2021
Age : 69
Localisation : Charente
dans un premier temps, je pense qu'on vas se rapproché de l'aéronautique. Il n'y a pas a proprement parlé de secours pour un aéronef en vol. c'est simplement du au fait qu'un aeronef ayant un problème sera (d'une façon ou d'une autre) au sol dans quelque heure plus tard. de plus , l'écrasante (sans jeu de mot) majorité des accidents aérien sont "binaire" tout vas bien puis , quelque minute plus tard, tout est fini (collision avec le sol, explosion en vol , perte moteur...). bref, une unité de secours n'aurais pas le temps d'intervenir a l'exeption de quelque cas particulier (panne radio ou nav) qui peuvent conduire a l'envoi d'un intercepteur pour assistance (même si les intercepteur sont pas prévu pour ça a l'origine).
Dans le spatial, la majorité des cas anticipable serais aussi binaire (explosion , dépressurisation) avec une mort instantané. On se protège donc bien plus efficacement avec des normes, des procédures, des protocole de coopération qu'avec un unité de sauvetage dédier. ensuite, si des cas "long" se multiplie avec la multiplication des vol, on retombera surement sur comme la navigation au large ou la premier (et parfois la seul) personne qui peut vous aidez ai un autres marins, pas forcement secouriste. Un cas typique est d'actualité est la course au large comme le vendé globe ou la majorité des sauvetages se fait entre concurrent (au prix de compensation modifient le classement) tout simplement car personne d'autre ne navigue la ou ils sont.
Dans le spatial, la majorité des cas anticipable serais aussi binaire (explosion , dépressurisation) avec une mort instantané. On se protège donc bien plus efficacement avec des normes, des procédures, des protocole de coopération qu'avec un unité de sauvetage dédier. ensuite, si des cas "long" se multiplie avec la multiplication des vol, on retombera surement sur comme la navigation au large ou la premier (et parfois la seul) personne qui peut vous aidez ai un autres marins, pas forcement secouriste. Un cas typique est d'actualité est la course au large comme le vendé globe ou la majorité des sauvetages se fait entre concurrent (au prix de compensation modifient le classement) tout simplement car personne d'autre ne navigue la ou ils sont.
Un bémole tout de même, si on observe l'intensité du traffic maritime sur le trajet de la course "la Route du Rhum", on ne peut pas vraiment dire que personne d'autre ne navigue la ou ils sont !phenix a écrit:/// Un cas typique est d'actualité est la course au large comme le vendé globe ou la majorité des sauvetages se fait entre concurrent (au prix de compensation modifient le classement) tout simplement car personne d'autre ne navigue la ou ils sont.
Il y a quand même du monde sur ce trajet, là ou c'est plus le cas c'est le pacifique sud !
Montgomery- Messages : 98
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