Gravité artificiel très artificiel !
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Maintenant en cas de rupture du câble, la première conséquence serait la nécessité d'une correction de vitesse Δv égale au pire à rω=g/ω=√(rg) c'est à dire pour r=500 m (câble de 1000 m) et g=9,81m/s² un Δv~70 m/s tout à fait dans les cordes des propulseurs de corrections de vitesse d'un module habité (la correction serait encore plus faible pour un r plus petit...) La deuxième conséquence serait la perte de la gravité artificielle.
En ce qui me concerne, je n’ai eu que l’audio…mais mon ordinateur plutôt obsolète n’en peut plus :x !…il va falloir que je programme l’acquisition d’un nouveau !Henri a écrit:Au fait, je n'ai pas eu d'échos. La vidéo de mon avant-dernier post est elle visible, pas trop longue à charger ?
Sinon, je suis d’accord avec toi si la masse du câble est faible par rapport aux parties périphériques de l’engin spatial en rotation, la tension n’est que très légèrement supérieure au centre d’inertie de l’ensemble.
Par contre pour un câble de section constante et homogène tournant sur lui-même autour de son centre d’inertie selon un axe de rotation perpendiculaire à lui-même, la contrainte de tension centrale T en Pa en son centre me semble donner par la formule ( si j’ai bien intégré) en rad/s et L, sa longueur en m :
T = ( 1/8 )a (w^2) (L^2) si a est la masse volumique en kg/ (m^3) ; w, la vitesse angulaire.
Je m’étais intéressé à ce problème en imaginant un engin spatial ressemblant à une soucoupe ;) constitué de deux parties en contre rotation( pour que le moment cinétique global reste nul) et éjectant tangentiellement à la périphérie en des points diamétralement opposés dans la même direction et le même sens un fluide propulsif.
Pour obtenir des vitesses d’éjection de plusieurs dizaines de km/s, il faudrait envisager d’après v = w (L/2) et pour limiter T a des valeurs supportables pour des matériaux hyper résistants comme les nanotubes de carbone a des vaisseaux spatiaux de taille très respectable de l’ordre de la centaine de km ;) ;) …et pour faire mieux il faudrait de moyens immatériels de maintien des parties centrales par exemple avec des champs électriques ou magnétiques hyper intenses…donc pour dans quelques temps…pour les voyages interstellaires ;) ;) ;) .
Giwa
Giwa- Donateur
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giwa a écrit:En ce qui me concerne, je n’ai eu que l’audio…mais mon ordinateur plutôt obsolète n’en peut plus :x !…il va falloir que je programme l’acquisition d’un nouveau !Henri a écrit:Au fait, je n'ai pas eu d'échos. La vidéo de mon avant-dernier post est elle visible, pas trop longue à charger ?
Sinon, je suis d’accord avec toi si la masse du câble est faible par rapport aux parties périphériques de l’engin spatial en rotation, la tension n’est que très légèrement supérieure au centre d’inertie de l’ensemble.
Par contre pour un câble de section constante et homogène tournant sur lui-même autour de son centre d’inertie selon un axe de rotation perpendiculaire à lui-même, la contrainte de tension centrale T en Pa en son centre me semble donner par la formule ( si j’ai bien intégré) en rad/s et L, sa longueur en m :
T = ( 1/8 )a (w^2) (L^2) si a est la masse volumique en kg/ (m^3) ; w, la vitesse angulaire.
Je m’étais intéressé à ce problème en imaginant un engin spatial ressemblant à une soucoupe ;) constitué de deux parties en contre rotation( pour que le moment cinétique global reste nul) et éjectant tangentiellement à la périphérie en des points diamétralement opposés dans la même direction et le même sens un fluide propulsif.
Pour obtenir des vitesses d’éjection de plusieurs dizaines de km/s, il faudrait envisager d’après v = w (L/2) et pour limiter T a des valeurs supportables pour des matériaux hyper résistants comme les nanotubes de carbone a des vaisseaux spatiaux de taille très respectable de l’ordre de la centaine de km ;) ;) …et pour faire mieux il faudrait de moyens immatériels de maintien des parties centrales par exemple avec des champs électriques ou magnétiques hyper intenses…donc pour dans quelques temps…pour les voyages interstellaires ;) ;) ;) .
Giwa
- Si tu as le son et pas l'image, c'est qu'il te manque le codec vidéo (DivX ou XviD) ou tout autre filtre vidéo (genre ffdshow)
- Pour ta relation, c'est ok, maintenant j'aimerais bien voir un schéma de ton dispositif de propulsion...
- Et effectivement, si on reprends ta relation en fonction de la vitesse tangentielle périphérique v on obtient : Tmax = ½av² donc tourner rapidement avec un fil court ou lentement avec un fil long ne change rien. (sauf que dans le premier cas c'est la masse des objets attachés aux périphéries qui domine et dans le deuxième cas c'est la masse du câble) La bonne relation me semble être dans ce cas :
Tmax = (½a + 2M/s/L)v²
avec M la masse de chaque masse périphérique et s la section du câble et il faut donc effectivement travailler à grand L et petit ω pour limiter les efforts sur le câble à une valeur proche de ½av².
A+
Henri
_________________
Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
Merci de ton animation Henri, il a effet fallu que je télécharge un codec pour le visionné (2 jours avant de comprendre). J'ai bien essayé de te répondre hier, mais en activant la messagerie, la vidéo s'active et rend l'ouverture de la fenêtre de composition très longue a ouvrir et hier j'ai perdu patience avoir de comprendre. Pour en revenir au sujet, ce type de mouvement doit rendre une correction de trajectoire impossible a calculé sans l'assistance d'un ordinateur. :ven:
Alpha- Messages : 729
Inscrit le : 05/01/2006
Age : 66
Localisation : Canada
Oh je ne m'aventurerais pas à mettre les pieds dans un vaisseau spatial piloté "à la main".Alpha a écrit:Pour en revenir au sujet, ce type de mouvement doit rendre une correction de trajectoire impossible a calculé sans l'assistance d'un ordinateur. :ven:
Je ne sais plus qui me disait sur ce forum ou sur Usenet que quand il s'agit d'inverser une matrice ‑ et donc de même pour calculer et appliquer un DeltaV pour une correction de trajectoire dans le système solaire ‑, un calculateur est 1 million de fois plus efficace que le cerveau humain.
Le premier alunissage s’est bien fait manuellement (suite à un disfonctionnement du calculateur de bord) et lors de la mission Apollo XIII, je crois qu'un DeltaV a été appliqué manuellement lors du retour. Mais c’était assez "sportif" pour ne pas dire périlleux…
Maintenant une correction de vélocité de 70 m/s (en cas de rupture du câble), c'est assez banal en astronautique.
Naturellement toute correction de trajectoire est impossible tant que le système est en rotation. S'il faut faire une correction de trajectoire à mi-chemin, il faut d'abord annuler le mouvement de rotation, rembobiner le câble et rendre solidaires le vaisseau et l'étage vide avant d'appliquer la correction, puis de nouveau débobiner le câble et rétablir le mouvement de rotation pour rétablir la pseudo-gravité.
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Les fous ouvrent les voies qu'empruntent ensuite les sages. (Carlo Dossi)
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