Mars Science Laboratory
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Mais de belles dimensions : il ne faudra pas lui marcher " sur les pieds ".
Ripley- Messages : 1998
Inscrit le : 07/09/2006
J'espère qu'ils soigneront particulièrement la partie moteur, en effet sur les MER cela semble être le point faible qui lâche en premier.
Invité- Invité
J'aurais au contraire dit que c'est un point fort, vu que c'est le point le plus sensible et qu'il résiste diablement bien au temps au contraire.
Ils ont toujours prévu ce système d'évacuation de la poussière des panneaux solaires via un système électrostatique d'ailleurs ?
Ils ont toujours prévu ce système d'évacuation de la poussière des panneaux solaires via un système électrostatique d'ailleurs ?
C'est effectivement un point fort au vu des contraintes supportées, mais cela reste le maillon faible pour le moment.
Gageons que l'expérience acquise sur les MER aidera.
Concernant le dépoussiérage des panneaux solaires, y'en aura pas besoin vu que l'on utilisera des RTG ;)
Gageons que l'expérience acquise sur les MER aidera.
Concernant le dépoussiérage des panneaux solaires, y'en aura pas besoin vu que l'on utilisera des RTG ;)
Invité- Invité
Oui, ça va être super car on pourra atteindre des latitudes beaucoup plus élevées, étant moins tributaire de l'ensoleillement. De plus la module d'approche sera plus performant, permettant d'atteindre aussi des altitudes plus élevées. Du coup le pourcentage de surface "atteignable" grimpe en flèche.Astrogreg a écrit:Un RTG sur Mars ? Ils y mettent le paquet on dirait ! :eeks:
:pale:Astrogreg a écrit:Espérons que ça ne se crache pas sur Mars, imaginez l'accès à Marineris interdit pour cause de radiations :pale:
Invité- Invité
c'est quoi RTG ?
yoann- Messages : 5781
Inscrit le : 31/01/2007
Age : 39
Localisation : indre et loire
RTG : Radioisotope Thermoelectric Generatoryoann a écrit:c'est quoi RTG ?
C'est une pile utilisant la chaleur produite par de la matière radioactive (plutonium) pour produire de l'électricité. Avantage sur les panneaux solaire : ça marche 24h/24 quel que soit l'ensoleillement. Inconvénient : c'est radioactif ...
Invité- Invité
Là par contre je ne sais pas, possible car le rendement est plutôt mauvais pour la production d'électricité donc ça serait ça de gagné.Mustard a écrit:N'est ce pas aussi utilisé pour chauffer les instruments à bord et les maintenir à une température utilisable ?
Invité- Invité
Je confirme.
Source: http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=2758
Extrait:
un système de contrôle et de maintien de la température des organes internes : thermomètres, thermostats, radiateurs, système d’évacuation de la chaleur, peinture dorée, isolant (aérogel). La température doit être suffisamment élevée et constante pour garantir le bon fonctionnement des circuits électriques et des batteries. Ces derniers ont donc été placés dans une boîte isolée (Warm Electronics Box ou WEB), qui est réchauffée par huit cellules chauffantes (Radio-isotope Heater Units ou RHU). La chaleur est produite dans chaque cellule par 2,7 grammes de dioxyde de plutonium.
Source: http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=2758
Extrait:
un système de contrôle et de maintien de la température des organes internes : thermomètres, thermostats, radiateurs, système d’évacuation de la chaleur, peinture dorée, isolant (aérogel). La température doit être suffisamment élevée et constante pour garantir le bon fonctionnement des circuits électriques et des batteries. Ces derniers ont donc été placés dans une boîte isolée (Warm Electronics Box ou WEB), qui est réchauffée par huit cellules chauffantes (Radio-isotope Heater Units ou RHU). La chaleur est produite dans chaque cellule par 2,7 grammes de dioxyde de plutonium.
RTG et RHU sont deux appareils différents.
Un document sur le sujet avec des vues éclatées des deux types d'appareils et des explications sur leur fonctionnement et leur rôle. (voir vers la page 14 et l'équipement de Galileo) :
http://tinyurl.com/ytubxl
Pour en revenir à MSL, si le RTG affranchit de l'ensoleillement, cela reste un générateur de faible puissance instantanée. Donc si le rover est très gros et massif ... la propulsion va être problématique (d'autant qu'il y a d'autres instruments à alimenter que les moteurs des roues)
Alors on peut prévoir un déplacement assez lent ... et probablement de longues périodes d'immobilité à la fois pour faire les analyses, et pour "recharger" ... il y aura sans doute des condensateurs de grande capacité pour accumuler ... ou des batteries .
Il va falloir encore bosser pour améliorer la production d'électricité dans l'espace.
Un document sur le sujet avec des vues éclatées des deux types d'appareils et des explications sur leur fonctionnement et leur rôle. (voir vers la page 14 et l'équipement de Galileo) :
http://tinyurl.com/ytubxl
Two RTGs provide electrical power to drive the Galileo spacecraft and its instruments. Each RTG produces about 285 watts of electricity at the beginning of the mission. One hundred and twenty small RHUs protect
the craft’s sensitive instruments from damage in the cold vacuum of outer space, which can reach -400 degrees Fahrenheit.
Pour en revenir à MSL, si le RTG affranchit de l'ensoleillement, cela reste un générateur de faible puissance instantanée. Donc si le rover est très gros et massif ... la propulsion va être problématique (d'autant qu'il y a d'autres instruments à alimenter que les moteurs des roues)
Alors on peut prévoir un déplacement assez lent ... et probablement de longues périodes d'immobilité à la fois pour faire les analyses, et pour "recharger" ... il y aura sans doute des condensateurs de grande capacité pour accumuler ... ou des batteries .
Il va falloir encore bosser pour améliorer la production d'électricité dans l'espace.
montmein69- Donateur
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Une question :
La mission MSL est-elle maintenue de façon certaine ou fait-elle partie de celles qui risquent (comme les autres Scout) de pâtir du financement du retour sur la Lune (le fameux budget des missions scientifiques dans lequel Griffin avait taillé à grands coups de serpe) ?
La mission MSL est-elle maintenue de façon certaine ou fait-elle partie de celles qui risquent (comme les autres Scout) de pâtir du financement du retour sur la Lune (le fameux budget des missions scientifiques dans lequel Griffin avait taillé à grands coups de serpe) ?
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Je n'en ai pas la certitude, mais cette mission MSL me parait être le fer de lance des prochaines missions automatique de la NASA, et puis après le succès des MER, je serais surpris que MSL soit menacé car beacoup trop attendu.
La vidéo est désormais disponible (en de multiples formats et qualité) sur le site dédié du JPL :Steph a écrit:On peut voir ça sur cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=E37Ss9Tm36c
http://mars.jpl.nasa.gov/msl/gallery/videos.html
Invité- Invité
Le site d'aterrissage envisagé pour MSL est encore en discussion.
http://www.space.com/news/060531_msl_destination.html
PAs évident de concilier les souhaits des scientifiques concernant les zones d'analyse, et les impératifs des ingénieurs chargés du vol et d'un aterrissage sans encombre. :suspect:
http://www.space.com/news/060531_msl_destination.html
PAs évident de concilier les souhaits des scientifiques concernant les zones d'analyse, et les impératifs des ingénieurs chargés du vol et d'un aterrissage sans encombre. :suspect:
montmein69- Donateur
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Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Lors d’une conférence de presse organisée le 7 juin dernier à l’initiative de Thales Laser, des scientifiques du CNES, du CESR et de Thales ont présenté à quelques journalistes la future star martienne : ChemCam. Ce laser, imaginé et développé par Thales Laser (société de la Division Systèmes Terre et Interarmées), et couplé à une camera spectroscopique permettra d’obtenir un niveau d’analyse des roches martiennes jamais atteint jusqu’ici.
Devant un groupe de quelques journalistes – dont l’AFP et Air & Cosmos – Sylvestre Maurice, chercheur du CESR (Centre d’Etude Spatiale et du Rayonnement) basé à Toulouse, Alain Gaboriaud du CNES et Gérard Labaune (Thales Laser) ont présenté le projet de la NASA à l’origine du développement de ce laser aux capacités étonnantes.
Au départ de cette aventure, il y a deux grandes questions sur lesquelles les scientifiques sont encore très largement partagés, à savoir : « Il y a-t-il eu de l’eau sur Mars ? » et « Il y a-t-il eu de la vie sur Mars ? ». Si les images de la planète rouge laissent effectivement penser qu’il y aurait bien eu de l’eau autrefois – il y a cependant quelques milliards d’années – aucune preuve tangible n’a pu néanmoins être apportée. Quant à la présence de vie, elle dépend directement de cette existence ou non d’eau.
En permettant d’analyser des roches jusqu’ici inaccessibles à des véhicules de type « Rover », la ChemCam devrait pouvoir apporter des éléments de réponse. En effet, le principe de la ChemCam est de générer un rayon laser suffisamment puissant pour produire un plasma au contact de la matière choisie pour l’analyse. Le rayonnement caractéristique de l’élément, collecté puis analysé, permet ensuite de déterminer la composition et la nature des cristaux constitutifs des roches, ainsi que leur structuration macroscopique et microscopique.
Véritable défi technologique relevé par les équipes de Thales Laser, le système ChemCam, issu d’un laser DIVA, délivre ainsi plus de 30 mJ par impulsion, pèse moins de 600g, résiste à des chocs de plus de 2 000g et fonctionne dans une plage de température allant de –30° C à +30° C. Du propre aveu des scientifiques de Thales et du CNRS, au départ du projet la faisabilité était loin d’être acquise !
Cette conférence a également été l’opportunité de présenter aux médias présents des applications autres que militaires des lasers développés par Thales, et particulièrement dans le domaine de la santé. La précision du faisceau laser et sa capacité à émettre sur des temps très courts (de l’ordre de la femtoseconde, soit un millième de millionième de seconde) permettent de détruire une cellule sans impacter son environnement immédiat.
Enfin, toutes les parties présentes ont insisté sur le fait que la réussite de ce projet a largement reposé sur l’excellente collaboration entre Thales, le CNRS et le CESR. Il ne reste plus qu’à espérer que le lancement se passe bien… réponse en octobre 2009.
EM (Modèle d'Ingénierie) qui sera livré aux Etats-Unis (LANL) début juin pour être intégré dans l'instrument CHEMCAM complet, puis dans une maquette du rover Mars Science Laboratory 2009 au JPL.
STM (Modèle structurel et Thermique) qui sera présenté au Salon du Bourget
Devant un groupe de quelques journalistes – dont l’AFP et Air & Cosmos – Sylvestre Maurice, chercheur du CESR (Centre d’Etude Spatiale et du Rayonnement) basé à Toulouse, Alain Gaboriaud du CNES et Gérard Labaune (Thales Laser) ont présenté le projet de la NASA à l’origine du développement de ce laser aux capacités étonnantes.
Au départ de cette aventure, il y a deux grandes questions sur lesquelles les scientifiques sont encore très largement partagés, à savoir : « Il y a-t-il eu de l’eau sur Mars ? » et « Il y a-t-il eu de la vie sur Mars ? ». Si les images de la planète rouge laissent effectivement penser qu’il y aurait bien eu de l’eau autrefois – il y a cependant quelques milliards d’années – aucune preuve tangible n’a pu néanmoins être apportée. Quant à la présence de vie, elle dépend directement de cette existence ou non d’eau.
En permettant d’analyser des roches jusqu’ici inaccessibles à des véhicules de type « Rover », la ChemCam devrait pouvoir apporter des éléments de réponse. En effet, le principe de la ChemCam est de générer un rayon laser suffisamment puissant pour produire un plasma au contact de la matière choisie pour l’analyse. Le rayonnement caractéristique de l’élément, collecté puis analysé, permet ensuite de déterminer la composition et la nature des cristaux constitutifs des roches, ainsi que leur structuration macroscopique et microscopique.
Véritable défi technologique relevé par les équipes de Thales Laser, le système ChemCam, issu d’un laser DIVA, délivre ainsi plus de 30 mJ par impulsion, pèse moins de 600g, résiste à des chocs de plus de 2 000g et fonctionne dans une plage de température allant de –30° C à +30° C. Du propre aveu des scientifiques de Thales et du CNRS, au départ du projet la faisabilité était loin d’être acquise !
Cette conférence a également été l’opportunité de présenter aux médias présents des applications autres que militaires des lasers développés par Thales, et particulièrement dans le domaine de la santé. La précision du faisceau laser et sa capacité à émettre sur des temps très courts (de l’ordre de la femtoseconde, soit un millième de millionième de seconde) permettent de détruire une cellule sans impacter son environnement immédiat.
Enfin, toutes les parties présentes ont insisté sur le fait que la réussite de ce projet a largement reposé sur l’excellente collaboration entre Thales, le CNRS et le CESR. Il ne reste plus qu’à espérer que le lancement se passe bien… réponse en octobre 2009.
EM (Modèle d'Ingénierie) qui sera livré aux Etats-Unis (LANL) début juin pour être intégré dans l'instrument CHEMCAM complet, puis dans une maquette du rover Mars Science Laboratory 2009 au JPL.
STM (Modèle structurel et Thermique) qui sera présenté au Salon du Bourget
Invité- Invité
La taille de cet engin !!!
(cliquer pour agrandir)
VONFELD
(edit Steph : image remplacée par une plus petite, cliquable)
(cliquer pour agrandir)
VONFELD
(edit Steph : image remplacée par une plus petite, cliquable)
Vonfeld- Messages : 2599
Inscrit le : 07/03/2007
Age : 57
Localisation : Achern ( Allemagne )
Mazette quel engin !
Invité- Invité
Chaque moyeu de roue contient-il un moteur ?
AMHA, la motricité de l'ensemble en milieu difficile est plus liée à un dispositif d'anti-patinage des roues qu'à la profondeur des crans qui de toute façon risqueraient de "s'encrasser".
AMHA, la motricité de l'ensemble en milieu difficile est plus liée à un dispositif d'anti-patinage des roues qu'à la profondeur des crans qui de toute façon risqueraient de "s'encrasser".
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
Une autre image de la bête ! :affraid:
http://marsprogram.jpl.nasa.gov/msl/index.html
(cliquer pour agrandir)
http://marsprogram.jpl.nasa.gov/msl/index.html
(cliquer pour agrandir)
Invité- Invité
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