Mission ESA retour d'echantillons martiens

Deuxième phase d'étude pour cette mission du programme Aurora

http://www.esa.int/esaMI/Aurora/SEMJAGNFGLE_0.html

Le document parle d'une "coopération internationale", cela concerne-t'il les pays européens qui veulent s'engager sur ce projet, ou cela ouvre-t'il la possibilité d'une collaboration avec une autre grande nation spatiale (Russie ?? car avec la NASA les orientations budgétaires incitent peu à l'optimisme pour des missions robotisées)

Outre la partie atterrissage et collecte ... la partie qui m'impressionne le plus est celle du décollage, du RDV en orbite et du retour vers la Terre.
Nombreuses techniques qu'il va falloir maitriser .... :study:

Effectivement l'ESA semble s'orienter vers la formule avec capture en orbite.
Mais bon pour le moment c'est encore bien spéculatif.

L'ESA a toujours avancé la nécessité d'une coopération internationale pour cette mission, de part son défi technique et son coût budgétaire (plusieurs milliards).

Une seule et unique agence pourrait en découdre, mais cela représenterai 200% de son activité, et ce n'est pas vraiment le but à notre époque. Et puisque les retombées scientifiques sont énormes, il y a fort à parier, que la mission verra une participation principale de la NASA, et plus partielle et spécifique par l'ESA et la Russie (déjà engagée dans un mission de retour d'échantillon de phobos).

Sans oublier que les Russes ont déjà de l'expérience (certes datant de dizaines d'années) dans le domaine de la récupération automatisée d'échantillons (mission Luna).

Pim a écrit:Sans oublier que les Russes ont déjà de l'expérience (certes datant de dizaines d'années) dans le domaine de la récupération automatisée d'échantillons (mission Luna).

L'expérience se perd quand les équipes sont dispersées depuis trop longtemps... Les techniques des années 70 ne sont pas récupérables telles quelles, on est obligé d'utiliser les techniques et les outils d'aujourd'hui, résultat beaucoup de choses sont à réinventer quand une trop longue "pause" a eu lieu.

j'ai tout de même des doutes sur le sérieux de ces annonces. Toute mission de retour d'échantillons devrait être précédée de missions avec mise en orbite et/ou atterrisage et début d'analyse in-situ avant de se lancer dans un ambitieux projet de retour d'échantillons, là je ne vois pas un calendrier raisonné et raisonnable de l'ESA pour un tel plan général concernant Mars. Le retour d'échantillon est pourtant nécessaire pour s'assurer de l'extinction de toute vie microbienne indigène sur Mars ayant pu exister dans le passé.

Henri a écrit: Le retour d'échantillon est pourtant nécessaire pour s'assurer de l'extinction de toute vie microbienne indigène sur Mars ayant pu exister dans le passé.

On n'arrive pas à se mettre d'accord sur la présence d'éléments vitaux dans des météorites martiennes tombées sur Terre, alors pourquoi un retour d'échantillon permettrait-il de conclure sur le sujet ? (sauf si on découvre effectivement des traces irréfutables de bactéries, mais si on trouve encore et toujours des "possibles traces à condition de ... et au cas où ...", on n'est pas près de clore le débat ....
jusqu'à ce qu'on y envoie une mission habitée bien sûr ...

Tu mets le doigt sur un point assez délicat, qui est même un problème de logique : comment prouve-t-on la non-existence de quelque chose ?
En fait, que ce soit avec une mission automatique ou une mission habitée, il est peut-être impossible de prouver qu'il n'y a pas de vie sur Mars, même actuellement...

Argyre a écrit:

Henri a écrit: Le retour d'échantillon est pourtant nécessaire pour s'assurer de l'extinction de toute vie microbienne indigène sur Mars ayant pu exister dans le passé.

On n'arrive pas à se mettre d'accord sur la présence d'éléments vitaux dans des météorites martiennes tombées sur Terre, alors pourquoi un retour d'échantillon permettrait-il de conclure sur le sujet ? (sauf si on découvre effectivement des traces irréfutables de bactéries, mais si on trouve encore et toujours des "possibles traces à condition de ... et au cas où ...", on n'est pas près de clore le débat ....
jusqu'à ce qu'on y envoie une mission habitée bien sûr ...

On ne choisis pas les météorites martiennes qui arrivent sur Terre, et elles ont pu être contaminées ici, alors qu'un rover qui choisis ses sites et profondeurs de carottages durant un périple de plusieurs mois peux nous rapporter une distribution d'échantillons assez représentative dont l'histoire est mieux connue.

A+