Comment coloniser Mars à partir de ses ressources ?
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"assaisonner" les aliment aux rigueurs du "climat" et a l'environnement martien pourrait être problématique si on ne teste pas.
nos organismes demandent, pour nous permettre de travailler, non-seulement un stock du trio lipide glucide et protides mais aussi tout un tas de vitamines et autres adjuvant naturels (ces petits trucs qui entre autre donne un peu plus se saveur a l'alimentation que simplement sa valeur nutritionnel brut) .
est ce que on connais leurs réactions face a l'environnement martien, est-que l'une ou l'autre des vitamines ou sel minéraux ne pourrait pas dénaturé, et devenir soit inactif soit même néfaste.
imaginer ; vous préparez 3 ans de réserves alimentaire sur mars et une fois arrivé sur place l’équipage contracte le scorbut parce que la vitamine C a été détruite (le scorbut est une maladie décrite par les égyptiens vers 1600 avant notre ère dont le remède est la vitamine C que on trouve dans des légumes frais et les agrumes)
nos organismes demandent, pour nous permettre de travailler, non-seulement un stock du trio lipide glucide et protides mais aussi tout un tas de vitamines et autres adjuvant naturels (ces petits trucs qui entre autre donne un peu plus se saveur a l'alimentation que simplement sa valeur nutritionnel brut) .
est ce que on connais leurs réactions face a l'environnement martien, est-que l'une ou l'autre des vitamines ou sel minéraux ne pourrait pas dénaturé, et devenir soit inactif soit même néfaste.
imaginer ; vous préparez 3 ans de réserves alimentaire sur mars et une fois arrivé sur place l’équipage contracte le scorbut parce que la vitamine C a été détruite (le scorbut est une maladie décrite par les égyptiens vers 1600 avant notre ère dont le remède est la vitamine C que on trouve dans des légumes frais et les agrumes)
peronik- Messages : 640
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peronik a écrit:est ce que on connais leurs réactions face a l'environnement martien, est-que l'une ou l'autre des vitamines ou sel minéraux ne pourrait pas dénaturé, et devenir soit inactif soit même néfaste.
imaginer ; vous préparez 3 ans de réserves alimentaire sur mars et une fois arrivé sur place l’équipage contracte le scorbut parce que la vitamine C a été détruite
Les serres (du début s'entend) sont en environnement contrôlé et contiennent des éléments provenant de la Terre (comme les serres dans l'ISS, substrat, liquides nourriciers etc ..). Il n'y a guère de raisons que la synthèse réalisée par les plantes change. Si on craint les rayonnements néfastes et mutagènes .... il faudra filtrer ... prévoir des boucliers .... et compenser par de l'éclairage artificiel.
Ta préoccupation peut mieux se comprendre dans la durée avec des plantes de nouvelle génération (il peut y avoir des mutations) et notamment si on introduit dans l'environnement de la plante des "substrats martiens" par exemple fabriqués à partir du régolite. Il faudra des biologistes et des agronomes pour décider de cela et traiter si nécessaire le substrat .... personne ne pense que "coloniser Mars" ne présente aucune difficulté ou même risque majeur.
montmein69- Donateur
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Sans en venir à une alimentation totalement végétalienne, une alimentation hybride à forte composante végétarienne serait bien adaptée pour la colonisation de Mars.
Une grande partie des protéines nécessaires - en dehors de la consommation d’œufs, de petits animaux comme les insectes ou les escargots – pourrait être fournie par des légumineuses qui ont l’avantage de plus de permettre la fixation de l’azote biologique.
Parmi ces légumineuses les lupins me paraissent de meilleurs candidats que le soja, grand consommateur d’eau .
Voir quelques extraits de cet article :
Le lupin, une source d'avenir en protéines
Alors le lupin à la Conquête de Mars :!:
Une grande partie des protéines nécessaires - en dehors de la consommation d’œufs, de petits animaux comme les insectes ou les escargots – pourrait être fournie par des légumineuses qui ont l’avantage de plus de permettre la fixation de l’azote biologique.
Parmi ces légumineuses les lupins me paraissent de meilleurs candidats que le soja, grand consommateur d’eau .
Voir quelques extraits de cet article :
Le lupin, une source d'avenir en protéines
- Spoiler:
- ... Le lupin s’adapte aux sols pauvres et au froid…
...Ses graines, composées de 35 à 45% de protéines et de 8 à 13% d’huile, sont intéressantes tant en alimentation humaine qu’animale...
…Le lupin a des racines particulièrement efficaces pour trouver les aliments dont il a besoin. Il détient la médaille d’or olympique pour capter l’azote de l’air et l'utiliser. Il représente un espoir sérieux pour les pays du Sud, permettant de valoriser des sols acides où pratiquement rien ne pousse ..
Le lupin, une culture qui progresse...Il y a longtemps que le lupin est parti à la conquête de nouveaux territoires. Originaire du bassin méditerranéen, il a été utilisé par les anciens égyptiens et grecs. Il a gagné l’Allemagne vers la fin du 18ème siècle, puis les pays de l’Est.
Enfin, depuis 1800, il s’épanouit en Australie, premier pays producteur au monde.
Autres sites à consulter :
http://www.intelligenceverte.org/lupin.asp
http://healthsciences.blog.lemonde.fr/2011/01/04/les-vertus-nutritionnelles-du-lupin/
Alors le lupin à la Conquête de Mars :!:
Dernière édition par Giwa le Mar 4 Juin 2013 - 11:44, édité 2 fois
Giwa- Donateur
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Et bien moi cela ne me parait pas une excellente option, mais alors pas du tout ! Bonjour au fait, comment allez-vous ? :DGiwa a écrit:
Pour en revenir au sujet de ce FIL, une pré-installation sur mars par le jardinaute et ses semblable me parait une excellente option. Cela permettra d'avoir une approche réelle des difficultés rencontrées pour la culture de végétaux sur le sol martien et permettra aux premiers explorateurs non seulement d'y remédier en toute connaissance de cause, mais en plus de "faciliter" leur séjour par des aliments frais déjà présents.
Je me permets de revenir sur ce point, car, bien que je trouve l'idée intéressante, je pense qu'elle n'est pas pratique. Pour des raisons évidentes de délais de communication, un robot "jardinaute" devrait être très autonome. Or, en robotique, on est loin de pouvoir réaliser des robots autonomes capables de construire et déployer une serre, déployer un système énergétique, créer un sol, creuser, semer, ajouter de l'engrais, tailler, récolter, arroser, contrôler et gérer l'éclairage, la pression, l'hygrométrie, le taux de CO2, N2, O2, la poussière, la croissance des plantes, celle des mauvaises herbes, la présence d'insectes, et j'en passe et des meilleurs, notamment tous les problèmes liés au robot lui-même, à savoir la gestion des capteurs, celle de l'énergie, la maintenance et la réparation ... bref, une véritable usine à gaz.
Alors qu'il serait tellement plus simple d'avoir un humain sur place pour faire le job, d'autant plus que, à n'en pas douter, il faudra trouver des idées et adapter les systèmes à l'environnement local, autrement dit à improviser et donc à faire des choses qu'on n'a pas imaginé de faire avec le robot ! Certes, s'il y a des humains sur place, il faudra les faire revenir puisqu'il s'agit là de tester la production agricole, pas encore de démarrer la colonisation. Mais bon, savoir faire revenir des humains de Mars, ça doit faire partir des spécifications minimums à remplir non ?
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Argyre a écrit:..
Et bien moi cela ne me parait pas une excellente option, mais alors pas du tout ! Bonjour au fait, comment allez-vous ? :D
...
A+,
Argyre
Bonjour Argyre !
Pour moi, çà va bien . Merci :)
Et aussi merci pour cette intervention où tu mets en évidence pas mal de difficultés des débuts de la colonisation et des choix stratégiques sur les options .
Effectivement dans l'état actuel de la robotisation - encore insuffisamment avancée- pas évident de les utiliser pour des actions complexes dans un environnement lui-même complexe.
Peut-être nous nous faisons un peu leurrer par cette médiatisation de ces robots de compagnie qui ne sont que de la poudre aux yeux ?
En tout cas sur notre planète Terre , nous n'en sommes qu'aux prémisses de la conduite robotisée des voitures qui ne correspond pourtant qu'à des actions assez simples d'accélérations, décélérations et changements de direction certes dans un environnement qui peut s'avérer complexe. Dans ce domaine, les seuls avantages que possèdent les robots sont leur rapidité d'exécution, leur précision et leur vigilance permanente... sans risque d'endormissement : bon, c'est quand même pas mal, c'est bien pour çà que l'on continue nos efforts dans ce domaine ... par contre pour les PV dans ce futur, il y aura problème ;)
En tout cas ton intervention soulève beaucoup de questions et pas uniquement sur la colonisation, mais aussi sur l'arrivée de l'Homme sur Mars avec ou sans retour (Mars One et Cie) .
Bon pour en débattre, il nous faudra plus d'un post ... donc au prochain !
A+
Giwa
Dernière édition par Giwa le Mer 5 Juin 2013 - 11:34, édité 1 fois
Giwa- Donateur
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Je crois que cette phrase est une uchronie. Heureusement que tu n'as pas mis "tellement moins cher", ça aurait été cocasse. :)Argyre a écrit:Alors qu'il serait tellement plus simple d'avoir un humain sur place pour faire le job
Je ne vois pas bien le rapport avec une uchronie. D'autre part, je pense sincèrement que ce serait bien moins cher, car tu sous-estimes largement la terrible complexité et donc le coût d'une équipe de robots dont la tâche serait de réaliser le travail d'un paysan (grosso modo 100 ans de R&D). Entre parenthèses, si le travail agricole était automatisable, il y aurait déjà sur le marché des robots pour effectuer un tel travail, car il y a une sacré demande ...Space Opera a écrit:Je crois que cette phrase est une uchronie. Heureusement que tu n'as pas mis "tellement moins cher", ça aurait été cocasse. :)Argyre a écrit:Alors qu'il serait tellement plus simple d'avoir un humain sur place pour faire le job
Argyre- Messages : 3397
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Difficile de parler de l’automatisation et/ou de la robotisation de l’agriculture en générale et de toutes les actions qui s’y rapportent.
Prenons nos exemples sur la Terre (puisque nous ne pouvons les prendre encore ailleurs) :
Si pour la taille de la vigne, il faudra attendre encore un peu avant ;) de mettre au point des robots capables de discerner les rameaux à couper, il ne serait pas insurmontable de moissonner en automatique des céréales et on n’en est pas loin avec l’utilisation des GPS dans les grandes plaines céréalières.
Si on se place dans un environnement artificiel comme les serres, il devrait être possible pour certaines productions d’arriver à une automatisation
complète et si on ne le fait pas sur notre planète, c’est que la nécessité et la rentabilité n’y poussent pas.
Bien sûr les robots actuels sont loin d’être totalement autonomes et on a encore besoin d’instructions humaines de temps à autre pour :
on en fait l’expérience avec les roveurs martiens où se pose le problème du délai des communications entre la Terre et Mars… mais bon, cela ne pose pas des difficultés insurmontables vu le faible trafic de la circulation martienne et de la vitesse de déplacement adoptée.
Remarquons à ce sujet que si le monde végétal n’est pas immobile, ses mouvement sont assez lents pour que les délais des communications entre la
Terre et Mars ne soient pas aussi un obstacle insurmontable pour les instructions à donner.
En tout cas avant d’installer les premières serres automatisées et robotisées sur Mars, quelques essais préalables de celles-ci sur la Terre seraient quand même utiles.
Prenons nos exemples sur la Terre (puisque nous ne pouvons les prendre encore ailleurs) :
Si pour la taille de la vigne, il faudra attendre encore un peu avant ;) de mettre au point des robots capables de discerner les rameaux à couper, il ne serait pas insurmontable de moissonner en automatique des céréales et on n’en est pas loin avec l’utilisation des GPS dans les grandes plaines céréalières.
Si on se place dans un environnement artificiel comme les serres, il devrait être possible pour certaines productions d’arriver à une automatisation
complète et si on ne le fait pas sur notre planète, c’est que la nécessité et la rentabilité n’y poussent pas.
Bien sûr les robots actuels sont loin d’être totalement autonomes et on a encore besoin d’instructions humaines de temps à autre pour :
on en fait l’expérience avec les roveurs martiens où se pose le problème du délai des communications entre la Terre et Mars… mais bon, cela ne pose pas des difficultés insurmontables vu le faible trafic de la circulation martienne et de la vitesse de déplacement adoptée.
Remarquons à ce sujet que si le monde végétal n’est pas immobile, ses mouvement sont assez lents pour que les délais des communications entre la
Terre et Mars ne soient pas aussi un obstacle insurmontable pour les instructions à donner.
En tout cas avant d’installer les premières serres automatisées et robotisées sur Mars, quelques essais préalables de celles-ci sur la Terre seraient quand même utiles.
Giwa- Donateur
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Une première étape ce sera de gérer la "surveillance" c-a-d collecter les paramètres capables d'évaluer "l'état de santé" des hôtes des serres.
température, ensoleillement/éclairage, hygrométrie du substrat, teneurs en ions des liquides nourriciers, pH, comptage des feuilles et des épis, couleur , etc.... Les capteurs et sondes existent.
A partir de là un diagnostic peut-être établi sur l'état de santé, les besoins.
On peut effectivement envisager que par télé-traitement l'avis d'un ingénieur agronome et d'un biologiste, confirment le diagnostic, et les actions correctives.
température, ensoleillement/éclairage, hygrométrie du substrat, teneurs en ions des liquides nourriciers, pH, comptage des feuilles et des épis, couleur , etc.... Les capteurs et sondes existent.
A partir de là un diagnostic peut-être établi sur l'état de santé, les besoins.
On peut effectivement envisager que par télé-traitement l'avis d'un ingénieur agronome et d'un biologiste, confirment le diagnostic, et les actions correctives.
Dernière édition par montmein69 le Sam 8 Juin 2013 - 20:19, édité 1 fois
montmein69- Donateur
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Tu pars du postulat erroné qu'on demande la même chose à un robot qu'à un humain, alors que ce n'est jamais le cas.Argyre a écrit:tu sous-estimes largement la terrible complexité et donc le coût d'une équipe de robots dont la tâche serait de réaliser le travail d'un paysan (grosso modo 100 ans de R&D). Entre parenthèses, si le travail agricole était automatisable, il y aurait déjà sur le marché des robots pour effectuer un tel travail, car il y a une sacré demande ...
Tu prends des robots qui ont un rendement 10 fois plus faibles qu'un humain (je prends pas mal de marge), donc t'envoies 10 fois plus de matos sur Mars. Tu te retrouves avec une mission 30 fois plus cher (je prends encore beaucoup de marges) et ça reste moins cher que la mission habitée... voire beaucoup moins cher.
Parler de vols habités en termes de "moins cher que", ça n'a jamais été vérifié et mon avis est que ça n'est pas prêt d'être justifié. Et les serres martiennes n'ont pas de raison d'échapper à cette règle, comme toute autre tâche complexe difficilement réalisable par un robot et indispensable pour avoir un retour scientifique (et ces tâches sont très peu nombreuses, voire inexistantes). En particulier, avoir des serres martiennes ne nous permettra pas d'en savoir plus sur l'Histoire de Mars.
Après, effectivement, si le but de cultiver sur Mars est d'avoir des hommes (pour des raisons nobles et de plus haut niveau comme la conquête humaine du système solaire), alors là on change de postulat et on envoie de toutes façons des hommes. Donc autant rentabiliser ces robots de luxes, mais ô combien fragiles, au mieux qu'on peut. :)
Il n'y a pas que les serres à envisager, mais aussi les photo - bio - réacteurs , même si dans les premiers temps de la colonisation - par sécurité- il vaudra mieux quand même avoir apporter quelques réserves alimentaires -du moins des compléments alimentaires - de la planète mère : la Terre et aussi espérer que celle -ci continue ses ravitaillements pendant un "certain " temps.
Pour savoir ce qu'est un photo-bio -réacteurs on peut consulter : Photobioréacteur
C'est donc un appareil permettant la production de biomasse et de dioxygène à partir de micro-algues , de dioxyde de carbone et d'énergie solaire.
Cette biomasse pouvant servir à son tour de fertilisant pour des cultures ou directement d'aliment , mais aussi à la production éventuellement d'ergols
.
L'ESA fait des recherches dans ce domaine ; voir : Photobioréacteur du centre technique de l’Agence Spatiale Européenne (ESTEC) à Noordwijk (Pays Bas)
On peut consulter aussi : Le Blue Petroleum : un pétrole de synthèse franco-espagnol
la ferme algale de Sapphire Energy
L’UTILISATION DES MICRO-ALGUES POUR LA PRODUCTION DE BIOCARBURANTS EN ALLEMAGNE
Pour savoir ce qu'est un photo-bio -réacteurs on peut consulter : Photobioréacteur
C'est donc un appareil permettant la production de biomasse et de dioxygène à partir de micro-algues , de dioxyde de carbone et d'énergie solaire.
Cette biomasse pouvant servir à son tour de fertilisant pour des cultures ou directement d'aliment , mais aussi à la production éventuellement d'ergols
.
L'ESA fait des recherches dans ce domaine ; voir : Photobioréacteur du centre technique de l’Agence Spatiale Européenne (ESTEC) à Noordwijk (Pays Bas)
On peut consulter aussi : Le Blue Petroleum : un pétrole de synthèse franco-espagnol
la ferme algale de Sapphire Energy
L’UTILISATION DES MICRO-ALGUES POUR LA PRODUCTION DE BIOCARBURANTS EN ALLEMAGNE
Giwa- Donateur
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Pour "déterrer" ce sujet, parlons du lieu le plus froid sur la Terre : le Dôme Fuji, en Antarctique avec une température relevée de - 93 °C ... plus froid que la température moyenne sur Mars - 63°C .
Difficile d'évaluer çà en température ressentie - comme c'est maintenant l'habitude pour les bulletins météo sur Terre ; mais cela pourrait être pire qu'aux régions polaires de Mars avec - 133 °C - car sur Mars l'isolation thermique est bien meilleure vu la pression atmosphérique très faible qui y règne... et en scaphandre martien on pourrait s'y sentir - pourquoi pas? - , mieux que dans le blizzard dans l'Antarctique !
Pourquoi ne pas s'installer directement aux pôles martiens où l'on pourrait exploiter directement les glaces d'eau et carbonique avec deux bases martiennes en utilisant l'énergie solaire et en migrant d'un pôle à l'autre pour éviter les nuits polaires en mettant en veilleuse - sous énergie nucléaire - la base inutilisée pendant sa nuit polaire ?
Difficile d'évaluer çà en température ressentie - comme c'est maintenant l'habitude pour les bulletins météo sur Terre ; mais cela pourrait être pire qu'aux régions polaires de Mars avec - 133 °C - car sur Mars l'isolation thermique est bien meilleure vu la pression atmosphérique très faible qui y règne... et en scaphandre martien on pourrait s'y sentir - pourquoi pas? - , mieux que dans le blizzard dans l'Antarctique !
Pourquoi ne pas s'installer directement aux pôles martiens où l'on pourrait exploiter directement les glaces d'eau et carbonique avec deux bases martiennes en utilisant l'énergie solaire et en migrant d'un pôle à l'autre pour éviter les nuits polaires en mettant en veilleuse - sous énergie nucléaire - la base inutilisée pendant sa nuit polaire ?
Giwa- Donateur
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Giwa a écrit:Pourquoi ne pas s'installer directement aux pôles martiens où l'on pourrait exploiter directement les glaces d'eau et carbonique avec deux bases martiennes en utilisant l'énergie solaire et en migrant d'un pôle à l'autre pour éviter les nuits polaires en mettant en veilleuse - sous énergie nucléaire - la base inutilisée pendant sa nuit polaire ?
Bonjour,
C'est effectivement une possibilité. L'inconvénient de cette solution, c'est effectivement de devoir préserver la base pendant la nuit polaire. Or, du point de vue énergétique, ce sont les plantes qui sont les plus gourmandes, en particulier les arbres qu'on ne peut pas replanter tous les ans. Néanmoins, il n'est sans doute pas nécessaire de simuler un soleil, car en hiver sur Terre, la plupart des arbres perdent leurs feuilles. Ils n'ont donc pas besoin de produire de l'énergie par photosynthèse. Sont-ils capables de survivre sans lumière (ou très peu) pendant environ 1 an ? Quoiqu'il en soit, si on a assez d'énergie pour maintenir une température et des conditions de vie acceptables pour les plantes (taux d'O2, d'H20, de CO2, pression, poussière, apport d'eau, de nutriments ...), sachant que pour une colonie il faut un paquet d'hectares, on ne doit pas être loin de pouvoir survivre avec des humains ! Et les animaux au fait, il faut aussi les envoyer à l'autre pôle ?
Sinon, il y a encore une autre solution, c'est la migration complète de la base, ou a minima de tous les êtres vivants, plantes et microbes inclus.
Cela me parait tout de même très compliqué. La solution à l'équateur a tout de même d'énormes avantages. Il y a 3% d'eau dans le sous-sol, ce n'est pas rien. Et si on veut plus, il est sans doute plus simple de transporter la glace depuis les pôles que de transporter toute la base. De plus, la solution de l'énergie nucléaire n'est que temporaire, ce n'est pas viable sur le long terme. Donc si on peut faire sans, ce serait un développement durable ...
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Bonjour,
Cet été j'ai pu travailler sur les algues. Quelles sont prometteuses! Elles pourraient servir à plein de choses: de la nourriture, filtrer l'air, filtrer de l'eau et même produire de l'énergie.
Elles s'adaptent à des conditions climatiques extrêmes et s'y adaptent très bien sur terre. Les algues sont les meilleures candidates pour accompagner les humains dans leur conquête du cosmos.
Cet été j'ai pu travailler sur les algues. Quelles sont prometteuses! Elles pourraient servir à plein de choses: de la nourriture, filtrer l'air, filtrer de l'eau et même produire de l'énergie.
Elles s'adaptent à des conditions climatiques extrêmes et s'y adaptent très bien sur terre. Les algues sont les meilleures candidates pour accompagner les humains dans leur conquête du cosmos.
Venus022 a écrit:Bonjour,
Cet été j'ai pu travailler sur les algues. Quelles sont prometteuses! Elles pourraient servir à plein de choses: de la nourriture, filtrer l'air, filtrer de l'eau et même produire de l'énergie.
Elles s'adaptent à des conditions climatiques extrêmes et s'y adaptent très bien sur terre. Les algues sont les meilleures candidates pour accompagner les humains dans leur conquête du cosmos.
Si la filière "carburant à base d'algues" décollait déjà sur Terre, en remplaçant le vrai pétrole, alors je pense qu'effectivement, tout ce qu'il est possible de faire avec les algues se développerait très vite.
Argyre a écrit: La solution à l'équateur a tout de même d'énormes avantages. Il y a 3% d'eau dans le sous-sol, ce n'est pas rien. Et si on veut plus, il est sans doute plus simple de transporter la glace depuis les pôles que de transporter toute la base.
S'installer près de l'équateur est probablement la solution la plus rationnelle.
Mais comme souligné, il faudra un environnement technologique particulièrement élaboré pour pouvoir extraire les ressources qui s'y trouvent et procéder aux transformations pour disposer d'air, d'eau, de carburant, d'engrais etc ....
Je doute qu'on puisse facilement -dans les premiers temps - s'approvisionner aux pôles même si certaines ressources y sont abondantes. Les distances sont importantes et ce serait énergivore pour à la fois extraire, pré-traiter et transporter les matériaux vers la base située à l'équateur.
montmein69- Donateur
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Tu as d'autant plus raison montmein69 que lorsqu'on parle en termes d'extraction des ressources vitales on parle de beaucoup de problèmes
déjà résolus : pour le lanceur(s) pour le vaisseau, pour la station au sol, pour le trajet aller retour, pour les radiations, pour les communications,
pour la sécurité, etc. Bref, parler de se fournir en moyens grâce aux ressources martiennes du sol ou s/sol, c'est une vision bien
lointaine qui devrait se jouer longtemps après les premiers voyages humains.
déjà résolus : pour le lanceur(s) pour le vaisseau, pour la station au sol, pour le trajet aller retour, pour les radiations, pour les communications,
pour la sécurité, etc. Bref, parler de se fournir en moyens grâce aux ressources martiennes du sol ou s/sol, c'est une vision bien
lointaine qui devrait se jouer longtemps après les premiers voyages humains.
Astro-notes a écrit:Tu as d'autant plus raison montmein69 que lorsqu'on parle en termes d'extraction des ressources vitales on parle de beaucoup de problèmes
déjà résolus : pour le lanceur(s) pour le vaisseau, pour la station au sol, pour le trajet aller retour, pour les radiations, pour les communications,
pour la sécurité, etc. Bref, parler de se fournir en moyens grâce aux ressources martiennes du sol ou s/sol, c'est une vision bien
lointaine qui devrait se jouer longtemps après les premiers voyages humains.
En fait, tout est une question de rendement. A l'âge du fer sur Terre, les outils étaient extrêmement simples mais on parvenait tout de même à réaliser de nombreuses choses avec un très mauvais rendement. Pas besoin d'électricité et de systèmes électroniques pour fabriquer une tôle ou un ustensile de cuisine. Certes, la température atteinte est approximative et il faut beaucoup de temps au forgeron pour donner la forme, ôter les impuretés, recuire, etc etc. mais c'est faisable. Evidemment, il faut autant que possible utiliser les outils modernes venant de la Terre, mais je crains qu'il y ait quelques difficultés à apporter un four ultramoderne et tout l'équipement de maintenance qui va avec. D'abord, ce serait trop lourd. Et puis, on ne peut pas se permettre d'envoyer sur Mars un outil très performant, dont la panne conduirait à la perte irrémédiable de la fonction liée à cet outil. Le problème, c'est qu'il y a de l'électronique dans tous les équipements modernes. Et en plus, c'est miniaturisé, donc très difficile à produire sur Mars.
Bref, contrairement à ce que suggère Montmein, je pense que l'environnement technologique ne sera pas si élaboré, en tout cas pas dans tous les domaines, pour une question de robustesse.
Concernant l'eau à l'équateur, le processus d'extraction, qui repose sur des principes simples (vaporisation des molécules d'eau présentes dans le sol, puis condensation sur un support réfrigéré), pourra fournir le minimum vital, à condition que le recyclage soit excellent. Une contrainte forte pourrait être l'interdiction d'utiliser des solvants trop puissants du style javel ou même certains shampoings, véritables plaies des systèmes de recyclage.
Argyre- Messages : 3397
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J'ai l'habitude lire avec attention Argyre, aussi lorsque il parle de la vie des cosmonautes sur Mars, c'est souvent bien après la
"mise de fond" nécessaire avant de pouvoir commencer à exploiter l'éventuelle présence d'eau dans le sous sol pour assurer le
minimum vital permanent.
Mais souvent dans d'autres posts il m'arrive de lire entre les lignes une pensée du genre : "partons, on trouveras tout ce qu'il faut la bas"
ou alors "partons avec tout ce qu'il faut pour vivre la bas en totale autarcie" (comme les astronautes US sur la Lune).
Je pense que la première mission pourrait-être comme ça : totale autarcie, sur une orbite minimaliste Terre Mars, pas de poser, simple survol
de la planète (sans mise en orbite) non pas pour simplifier le vol mais pour minimiser le temps de vol, pour peu que l'on se raccorde sur une
orbite de retour qui va bien pour ramener l'équipage sur Terre, le tout en une seule année d'exposition aux radiations sur le réel trajet.
Après, une fois vérifié l'état des cobayes (volontaires) humains, alors oui, vous pourriez commencer à rêver à l'envoi d'hommes sur Mars
ou peut-être encore par une étape intermédiaire : Phobos.
"mise de fond" nécessaire avant de pouvoir commencer à exploiter l'éventuelle présence d'eau dans le sous sol pour assurer le
minimum vital permanent.
Mais souvent dans d'autres posts il m'arrive de lire entre les lignes une pensée du genre : "partons, on trouveras tout ce qu'il faut la bas"
ou alors "partons avec tout ce qu'il faut pour vivre la bas en totale autarcie" (comme les astronautes US sur la Lune).
Je pense que la première mission pourrait-être comme ça : totale autarcie, sur une orbite minimaliste Terre Mars, pas de poser, simple survol
de la planète (sans mise en orbite) non pas pour simplifier le vol mais pour minimiser le temps de vol, pour peu que l'on se raccorde sur une
orbite de retour qui va bien pour ramener l'équipage sur Terre, le tout en une seule année d'exposition aux radiations sur le réel trajet.
Après, une fois vérifié l'état des cobayes (volontaires) humains, alors oui, vous pourriez commencer à rêver à l'envoi d'hommes sur Mars
ou peut-être encore par une étape intermédiaire : Phobos.
Argyre a écrit:
Concernant l'eau à l'équateur, le processus d'extraction, qui repose sur des principes simples (vaporisation des molécules d'eau présentes dans le sol, puis condensation sur un support réfrigéré), pourra fournir le minimum vital, à condition que le recyclage soit excellent.
L'argumentation se mord la queue. Extraire déjà du sol (à une certaine profondeur, dans un site préalablement sélectionné) des matériaux, puis les rapporter jusqu'à une installation permettant de séparer l'eau, la condenser, la filtrer , la purifier (sels dissous) c'est déjà une installation complexe.
Et pour recycler des "eaux usées" ..... ce n 'est pas de la tarte non plus.
Et il faudra bien apporter le matériel nécessaire "tout fait" pour les premières missions.... et probablement en double pour faire face à tout dysfonctionnement qui serait mortel.
montmein69- Donateur
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Bonjour Argyre,Argyre a écrit:Evidemment, il faut autant que possible utiliser les outils modernes venant de la Terre, mais je crains qu'il y ait quelques difficultés à apporter un four ultramoderne et tout l'équipement de maintenance qui va avec. D'abord, ce serait trop lourd. Et puis, on ne peut pas se permettre d'envoyer sur Mars un outil très performant, dont la panne conduirait à la perte irrémédiable de la fonction liée à cet outil. Le problème, c'est qu'il y a de l'électronique dans tous les équipements modernes. Et en plus, c'est miniaturisé, donc très difficile à produire sur Mars.
Bref, contrairement à ce que suggère Montmein, je pense que l'environnement technologique ne sera pas si élaboré, en tout cas pas dans tous les domaines, pour une question de robustesse.
Je suis entièrement d'accord avec cette idée : Le matériel dont disposerons les premiers colons sur Mars, devra être robuste, simple et aisément réparable.
Cela veut dire que tout ce qui peut être standardisé devra l'être, que les fonctions de chaque machine devront être clairement et physiquement séparée les unes des autres, que le remplacement des différentes fonctions se fera facilement et avec des outils simples et enfin qu'un processus d'auto-calibrage (et d'auto-diagnostic) sera intégré à chaque appareil.
Quelques exemples en vrac : Limiter le nombre de vis différentes, standardiser les connecteurs, les calculateurs, les sources d'énergie, les IHM, ...
Bref, dans notre société de consommation où les objet sont prévus pour être irréparables et remplacés au fil des modes, ce n'est pas gagné !
Voici un lien intéressant sur le sujet : Open source écology
La démarche est d'étudier l'ensemble de machines minimal dont une société à besoin pour fonctionner et d'en proposer une version Open Source, robuste et standardisé.
Pour conclure, je pense que la même démarche devrait-être appliquée à la
xapon- Messages : 111
Inscrit le : 25/11/2008
Age : 58
Localisation : Jargeau
Si sur le long terme la colonisation pourrait se faire - et devrait se faire pour en exploiter toutes les ressources - sur l'ensemble de la planète Mars, pourquoi il me semble intéressant d'envisager au début de s'installer dans les régions polaires avec migration toutes les demi-années martiennes d'un pôle à l'autre: car ce sont des endroits où l'on peut disposer directement de glaces carbonique et d'eau très pures par condensation à l'état solide (inverse de la sublimation) sans autres traitements que mécaniques.
Pour répondre à la préoccupation d'Argyre sur l'emploi de l'énergie nucléaire comme ressource non renouvelable, cet emploi serait limité aux premiers temps , mais on devrait pouvoir s'en passer par la suite en produisant du dioxygène et du dihydrogène pendant l'été polaire par électrolyse de l'eau qui pourraient alimenter ensuite des piles à combustible ; une partie du dihydrogène obtenu avec le dioxyde de carbone pourrait aussi servir à produire par réaction de Sabatier du méthane, carburant intéressant puisque sa combustion avec le comburant dioxygène nous permet de produire de l'eau, utile lors des migrations d'un pôle à l'autre.
Pour répondre à la préoccupation d'Argyre sur l'emploi de l'énergie nucléaire comme ressource non renouvelable, cet emploi serait limité aux premiers temps , mais on devrait pouvoir s'en passer par la suite en produisant du dioxygène et du dihydrogène pendant l'été polaire par électrolyse de l'eau qui pourraient alimenter ensuite des piles à combustible ; une partie du dihydrogène obtenu avec le dioxyde de carbone pourrait aussi servir à produire par réaction de Sabatier du méthane, carburant intéressant puisque sa combustion avec le comburant dioxygène nous permet de produire de l'eau, utile lors des migrations d'un pôle à l'autre.
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
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Localisation : Draguignan
Giwa a écrit:pourquoi il me semble intéressant d'envisager au début de s'installer dans les régions polaires avec migration toutes les demi-années martiennes d'un pôle à l'autre: car ce sont des endroits où l'on peut disposer directement de glaces carbonique et d'eau très pures par condensation à l'état solide (inverse de la sublimation) sans autres traitements que mécaniques.
C'est indéniable que cette ressource polaire est alléchante. Mais en contrepartie s'installer au pôle (où les conditions sont les plus rudes) ..... et prévoir des migrations pour aller d'un bout à l'autre de la planète ... c'est un prix lourd à payer pour les martionautes à tout point de vue.
Si les ressources sont facilement accessibles dans un poste polaire .... rien n'interdira une exploitation robotique. Découper des cubes de glace, les placer dans des containers isolants, les charger dans une soute ... cela reste des opérations simples.
Reste à transporter vers la base équatoriale en n'usant pas trop de carburant ... et en préservant la "durée de vie" du transporteur (pensons à l'usure, à la quantité de carburant pour un transport routier sans route) . Un transport avec des dirigeables parait une bonne solution ... d'autant qu'on devrait savoir faire cela en vol auto-guidé.
Clairement la survie des martionautes (et leur capacité à faire autre chose que survivre) c'est de disposer d'un environnement robotique bien pensé et efficace.
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
Inscrit le : 01/10/2005
Age : 73
Localisation : région lyonnaise
En lisant ce topique, cela m'a fait penser à une nouvelle que j'ai vu hier soir en feuilletant un numero de Science&Vie de Janvier 2009, où une double page montrait une photo d'une montagne martienne, de forme plus ou moins pyramidale, qui était décrite comme le sommet d'un glacier de glâce pure à 90% dans la région d'Hellas, donc à mis chemin entre l'equateur et les pôles. Peut-être ce spot puisse être un bon candidat de compromis entre ressources et latitude pour une première "colonie".
J'ai trouvé cet article en français: http://lewebpedagogique.com/terrarausio/dimmenses-glaciers-souterrains-sur-la-planete-mars/
J'ai trouvé cet article en français: http://lewebpedagogique.com/terrarausio/dimmenses-glaciers-souterrains-sur-la-planete-mars/
Atlantis- Messages : 1052
Inscrit le : 30/12/2008
Age : 55
Localisation : Ourém-Portugal
C'est marrant, ça me rappelle le jeu UFO Afterlight - ou on commence près de l'équateur, avec un pipeline qui importe l'eau depuis les pôles. Évidemment, ça n'est pas pensable dans un premier temps.
el_slapper- Messages : 507
Inscrit le : 06/08/2008
Age : 48
Localisation : damned, je suis localisé
montmein69 a écrit: ...
Si les ressources sont facilement accessibles dans un poste polaire .... rien n'interdira une exploitation robotique. Découper des cubes de glace, les placer dans des containers isolants, les charger dans une soute ... cela reste des opérations simples.
Reste à transporter vers la base équatoriale en n'usant pas trop de carburant ... et en préservant la "durée de vie" du transporteur (pensons à l'usure, à la quantité de carburant pour un transport routier sans route) . Un transport avec des dirigeables parait une bonne solution ... d'autant qu'on devrait savoir faire cela en vol auto-guidé ...
Le déplacement de charges lourdes par transport aérien au moyen de ballons dirigeables est effectivement une option à envisager en soi – quelque soit par ailleurs la localisation des premières colonies - car les transports fluviaux et maritimes à qui ce rôle est dévolu sur la planète Terre (qui dans ce cas est plutôt une planète Eau) ne sont pas envisageables … sauf si on remet en état les canaux martiens
Je vous propose dans les posts suivants que nous étudions ensemble les avantages et les inconvénients d’un tel type de transport pour Mars par rapport à la Terre.
Giwa- Donateur
- Messages : 12848
Inscrit le : 15/04/2006
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Localisation : Draguignan
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