voyager vers mars "en stop" ???

En butinant internet je suis tombé sur une parution qui m’a
semblé sérieuse.
Il semblerait qu’en 1985 le Dr Buzz ALDRIN aurait écrit un texte décrivant un moyen de transport de la
terre vers mars et retours. (La cyclique d’ALDRIN)


En 2002, 3 chercheurs
de l’université de Purdue et du JPL on écrit ce texte qui étudie la cyclique d’ALDRIN
ainsi que d’autres


ANALYSIS OF A BROAD CLASS OF EARTH-MARS CYCLER TRAJECTORIES


avec ce système se décompose ainsi :
la capsule de transfert entre le ferry et la
surface de la planète ( terre / mars )
le ferry interplanétaire sur
l'orbite cyclique
et le voyage ainsi
-l'équipage décolle de la terre avec la capsule puis il rejoint le ferry
sur son orbite. Une fois abord du ferry c'est la mécanique orbitale qui
s'occupe du transfert de la terre vers mars
-une fois en banlieue de mars la capsule se pose ( pendant ce temps
le ferry poursuis son orbite ) -l'équipage effectue sa mission au sol
-une fois la mission fini on redécolle de mars pour rejoindre le ferry de
retour ( lui ou un de ses frères ) lequel permet de revenir sur terre
- une fois en banlieue terrestre on quitte le ferry pour atterrir


Les voyages
terre/mars ou mars/ terre se feraient en 143 jours (plus rapide que les 280 jours par orbite de Hohmann) mais
comme l’orbite est totalement balistique pas besoins d’étage de transfert.


Par contre avec ce système
si vous raté votre fenêtre de tir il faut attendre la suivante voilà pourquoi il est nécessaire d’avoir
plusieurs ferry sur une cyclique ce qui demande un gros investissement en termes de
masse en orbite lors de la mise en place du système. Chaque ferry se doit d’avoir
un support vie pour ses passagers ainsi
que des capacités pour pallier au divers
problème de la vie en orbite :


L’apesanteur ;
le « mal de l’espace »
la décalcification, les radiations, …

l’orbite est totalement balistique pas besoins d’étage de transfert.

Attention cette partie de la phrase est fausse.
Tous les voyages spatiaux (sauf celui imaginé par Hergé pour Tintin vers la Lune) sont essentiellement balistiques, le transfert d'Hohmann par exemple. Reste qu'il faut un coup de boost pour rejoindre cette trajectoire balistique ou en sortir, quelle qu'elle soit.

Plutôt qu'un ferry, je préfère l'image d'un train qui ferait une boucle entre Paris et Marseille, mais sans jamais s'arrêter au gares, car c'est le freinage et la réaccélaration qui coûte cher. Rejoindre le train demandera une énergie importante (dans le cycler d'Aldrin, il faut accélerer jusqu'à 6.5 km/s pour "attrapper le train en route", sans compter la vitesse de libération de la Terre). Simplement, l'intérêt réside je pense à réduire la taille de la capsule qui rejoint le "train/ferry". Ce dernier peut être gros - avec gravité artificielle, abri anti-radiations, et lâchons nous, terrain de tennis, piscine, et terrain de golf. Car une fois mis sur cette orbite spéciale (simple "détail" que le Von Braun du futur règlera sans peine ) il y restera, et pourra faire de nombreux aller-retour, sans avoir à freiner et ré-accélérer à chaque fois qu'il aborde la Terre ou Mars, comme un train qui doit s'arrêter aux gares.
Les astronautes quant à eux s'entasseront dans une boite de conserve la plus petite possible, le temps de rejoindre le ferry (qques jours). Rebelote pour rejoindre l'orbite ou la surface martienne. Il s'agira de descendre du train en marche pour rejoindre une infrastructure locale. Les deltaV pour monter et descendre du train sont significativement
plus importants (par rapport au transfert d'Hohmnan, le cas d'école),
mais comme ils ne concernent qu'une petite capsule, cela demandera
peut-être moins d'énergie que de lancer tout un vaisseau spatial à
chaque fois.
Ca peut donc être intéressant pour un régime établi de transports entre la Terre et Mars.

Du grain à moudre pour les ingénieurs du XXIIème siècle?