Le "Robonaute" de la NASA
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Pour sa première mission, le Robonaut sera mis dans le laboratoire Destiny, où il assistera les astronautes dans des tâches répétitives de maintenance. Il est contrôlé depuis le sol ou la station. Lorsqu'il aura des jambes, il s'affairera dans la station pour "le ménage", libérant ainsi les astronautes qui pourront se consacrer à plein temps à la recherche scientifique.
Plus tard après perfectionnement, R2 pourrait aider ou remplacer les astronautes pour les EVA dangereuses, il pourrait aussi explorer des astéroïdes ou des comètes ... et la Nasa envisage d'envoyer un Robonaut sur la Lune d'ici trois ans.
(Source Ciel & Espace)
Plus tard après perfectionnement, R2 pourrait aider ou remplacer les astronautes pour les EVA dangereuses, il pourrait aussi explorer des astéroïdes ou des comètes ... et la Nasa envisage d'envoyer un Robonaut sur la Lune d'ici trois ans.
(Source Ciel & Espace)
Argyre a écrit:Explorer a écrit:Extraordinaire. Isaac Asimov aurait adoré voir Robonaut à l'oeuvre.
Attention, il s'agit d'un télémanipulateur, le robot n'a pratiquement aucune autonomie d'action. Sans humain pour guider chacun de ses gestes, il ne sait absolument rien faire. Comparé à Spirit et Opportunity, ce robonaute est un véritable cancre ...
Sinon, c'est vrai que ses capacités motrices et ses capteurs sont particulièrement bien adaptés pour le rôle d'esclave qu'on veut lui faire jouer. En même temps, cela conduira à une diminution des sorties EVA avec de vrais astronautes et elles n'étaient déjà pas si nombreuses. Je m'étonne que le syndicat des astronautes ne se soit pas mobilisé contre le projet ... :???: ;)
A+,
Argyre
D'accord avec toi mais si l'on peut continuer d'améliorer la sécurité des équipages. Tant mieux.
Mais il est bien sur évident qu'il ne pourra pas rivaliser avec une main ou un œil humain. ;)
Dans l'avenir, il y aura d'autres R2 plus perfectionnés. Plus tard avec des jambes, parce que le Robonaut aurait aussi une grande utilité dans l'armée ou le secourisme. Il devrait aussi aider les chercheurs à construire d'autres robots.
En attendant, vivement que nous le voyons à l'oeuvre dans l'ISS !
En attendant, vivement que nous le voyons à l'oeuvre dans l'ISS !
Mouillant un œil sur les derniers documents de navigation aérienne, j'ai vu que nous étions susceptibles de croiser en vol des UAV en circulation aérienne militaire sur notre territoire. Comme il y a guère plus d'un an j'avais vu que la NASA testait ces mêmes UAV en circulation aérienne générale (civile), je me dis que tout va terriblement vite en robotique. Revenant à notre sujet, combien d'entre-vous, qui avaient participé aux fils sur les robots dans l'activité spatiale en 2006 et qui semblaient s'opposer à la présence humaine dans l'espace, se doutaient de voir en 2010 un robot à la forme humanoïde se préparer à entrer sur l'ISS pour tester son aptitude à faire le ménage au milieu des équipages bien humains ?
Pour ma part je suis choqué que nous trouvions cela normal dans nos posts en 2010.
On en est à se dire maintenant pourquoi faire faire des EVA à des humains si des robots en font autant ?
Et au bout du raisonnement, pourquoi envoyer si difficilement des humains sur Mars alors que dans 15/20 ans les robots pourraient faire aussi bien (les manipulations) que les humains ne les feraient sur place ?
Là, je suis perplexe... :scratch:
Pour ma part je suis choqué que nous trouvions cela normal dans nos posts en 2010.
On en est à se dire maintenant pourquoi faire faire des EVA à des humains si des robots en font autant ?
Et au bout du raisonnement, pourquoi envoyer si difficilement des humains sur Mars alors que dans 15/20 ans les robots pourraient faire aussi bien (les manipulations) que les humains ne les feraient sur place ?
Là, je suis perplexe... :scratch:
Astro-notes a écrit:
Et au bout du raisonnement, pourquoi envoyer si difficilement des humains sur Mars alors que dans 15/20 ans les robots pourraient faire aussi bien (les manipulations) que les humains ne les feraient sur place ?
Là, je suis perplexe... :scratch:
La logique de Robonaut ne s'oppose pas aux vols habités.
Ce "robot" (un télémanipulateur très évolué en fait comme cela a été dit) est là pour décharger les astronautes des tâches répétitives et/ou dangereuses, ceci afin de leur laisser plus de temps pour ce qui nécessite véritablement le plus de l'humain, notamment l'initiative, la débrouillardise et cette capacité à saisir ce qui l'entoure au-delà des mesures techniques et scientifiques.
Exemple : Schmitt qui interrompt un trajet en Jeep lunaire pour aller observer un "truc bizarre" qu'il a vu (le fameux sol orange).
Portfolio sur Robonaut sur Enjoy Space :
http://www.enjoyspace.com/fr/portfolios/r2-le-robot-astronaute
Invité- Invité
Je pense comme Olivier qu'il n'y a pas d'opposition: la problématique ne se situe pas à ce niveau là. Pour ce que j'en comprend, le robonaute n'est rien sans son maître et si l'on pouvait remplacer les astronautes en EVA, on l'aurait fait depuis longtemps par le biais de la télémanipulation. Ce que l'on constate, comme pour la télémanipulation, c'est qu'il ne s'agit jamais de remplacer une activité humaine mais de la compléter ou de la rendre moins pénible (avant l'arrivée des bras télémanipulateurs, certaines opérations sur les plus gros éléments revenaient à courir un triathon... oui, j'inclue la natation car la sueur est omniprésente dans tout cela). Idem pour l'exploration planétaire: il y a des opérations que l'être humain saura difficilement mieux faire que la machine (i.e. creuser 24h sur 24h, répéter certains gestes sans se lasser) et il y en a d'autres qu'aucune machine ne fait mieux aujourd'hui (i.e. accéder à certains recoins, aménager son environnement, continuer à prendre des décisions en absence de contact avec la base...etc). Le concept du robonaute, chacun d'entre nous l'expérimente chaque jour dans sa cuisine: ce n'est pas parce que nous avons des machines à pain, des robots ménagers et des fours programmables qu'il existe aujourd'hui des restaurants dont le chef-cuisinier est un robot (t'a goutté les pizzas sortant des automates: beurk !). ;)
Je ne suis pas convaincu olivier, tu rappelles un événement de 1972 où l'œil de Harisson plus son cerveau se révèle prompt à voir un point intéressant, il n'y a pas de problème ; Lunokhod aurait aussi bien pu passer à côté sans que le télémanipulateur terrestre ne voit quoique ce soit sur son écran TV (faible résolution +N&B). Par contre même chose en 2003 avec Opportunity, là je ne suis pas certain qu'un contrôleur au sol (je ne dis plus télémanipulateur) aurait sauté un tel point géologique. Quand tu rappelles à juste titre que ce robot qui va bientôt rejoindre l'ISS n'est que télémanipulé, je revois toujours un "must" de la télémanipulation passée, je fais allusion aux télémanipulateur de produits hautement toxiques (ionisant par exemple) que des opérateurs manipulaient derrière de grosse vitre au plomb et qui nous stupéfiaient. Non ce que je trouve étonnant ici c'est l'incroyable doigté de ce robot, même Dextre n'est pas dans cette veine, ce qui me choque c'est que l'on trouve normal que les doigts de ce robot fonctionnent comme je l'ai vu sur cette vidéo que poste tatiana13. On est même loin non seulement des bras télémanipulateurs de mon exemple, mais même des pas si lointaines démonstrations de bras jouant du piano avec un doigté d'amateur des années quatre vingt dix.
A cette vitesse d'évolution, où si tu préfères avec cette dérivée première du progrès, je commence à me souvenir d'une remarque de Lambda0 d'il y a un ou deux ans dans un fil sur les nanotechnologies, qui finalement se posait une question de cet ordre, avec la miniaturisation (nanotechnologie) qui n'est pas si loin, échapperons-nous effectivement à se reposer la sempiternelle question : "où situer la place de l'humain" dans la conquête spatiale ?
Prolonger le bras de l'homme sur une distance de 100 Mkm (Mars) est-il si impensable maintenant à l'aune de ces progrès (présents et à venir) ?
Bon, un problème reste celui que rappelle Kostya, quid du temps de communication (le cosmos c'est grand). Certes je ne sais pas répondre avec ma maturité de la seconde moitié du XXe siècle à ce problème, mais je me dis que les progrès dans les processeurs (très hautes intégration plus parallélisme), progrès du traitement de l'information, codage (ligne de code), bande passante, navigation de + en + précise, tout cela doit sans doute dans 15 à 20 ans permettre d'envisager Mars sans l'homme, au moins jusqu'à la découverte d'un signe qui nécessiterait sa présence car la découverte le mériterait (psychologiquement, pour qq chose de fantastique).
Maintenant pour répondre plus précisément à Kostya, moi non plus je ne parle pas d'opposition robot homme dans la conquête de l'espace, mais, j'intuite comme un changement de pensée possible dans la conquête de l'espace ; pour ma part ce que je souhaite aujourd'hui, c'est revivre le choc Spoutnik-1, Gagarine, Armstrong, STS, ce sont des chocs historiques qui ont accompagnés ma vie, mais ce temps là n'est-il pas révolu ?
Les nouvelles technologies, n'ouvreraient-elles pas à une nouvelle pensée ; aura-t-elle comme conséquence de recommencer un spoutnik-bis, un gagrine-bis un apollo-bis ? c'est la question que me pose ce robot.
--
A cette vitesse d'évolution, où si tu préfères avec cette dérivée première du progrès, je commence à me souvenir d'une remarque de Lambda0 d'il y a un ou deux ans dans un fil sur les nanotechnologies, qui finalement se posait une question de cet ordre, avec la miniaturisation (nanotechnologie) qui n'est pas si loin, échapperons-nous effectivement à se reposer la sempiternelle question : "où situer la place de l'humain" dans la conquête spatiale ?
Prolonger le bras de l'homme sur une distance de 100 Mkm (Mars) est-il si impensable maintenant à l'aune de ces progrès (présents et à venir) ?
Bon, un problème reste celui que rappelle Kostya, quid du temps de communication (le cosmos c'est grand). Certes je ne sais pas répondre avec ma maturité de la seconde moitié du XXe siècle à ce problème, mais je me dis que les progrès dans les processeurs (très hautes intégration plus parallélisme), progrès du traitement de l'information, codage (ligne de code), bande passante, navigation de + en + précise, tout cela doit sans doute dans 15 à 20 ans permettre d'envisager Mars sans l'homme, au moins jusqu'à la découverte d'un signe qui nécessiterait sa présence car la découverte le mériterait (psychologiquement, pour qq chose de fantastique).
Maintenant pour répondre plus précisément à Kostya, moi non plus je ne parle pas d'opposition robot homme dans la conquête de l'espace, mais, j'intuite comme un changement de pensée possible dans la conquête de l'espace ; pour ma part ce que je souhaite aujourd'hui, c'est revivre le choc Spoutnik-1, Gagarine, Armstrong, STS, ce sont des chocs historiques qui ont accompagnés ma vie, mais ce temps là n'est-il pas révolu ?
Les nouvelles technologies, n'ouvreraient-elles pas à une nouvelle pensée ; aura-t-elle comme conséquence de recommencer un spoutnik-bis, un gagrine-bis un apollo-bis ? c'est la question que me pose ce robot.
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Je ne crois pas que ce robonaute soit la singularité technologique tant attendu par certains et redouté par d'autres. Il n'est que le digne héritier des études faites depuis de nombreuses années sur l'analyse de scènes et la préhension... sans appréhension ;) L'utilisation de techniques de réalité virtuelle et les nouveaux capteurs type gant de données rendent le contrôle de cet "esclave" (car s'en est un pour le moment) beaucoup plus facile. Mais ne nous y trompons pas, le contrôle fluide d'une telle machine nécessite plusieurs Mbits de bande passante (plus que ne peut en offrir actuellement le DSN).
Quant à la télémanipulation sur Mars depuis la Terre, il faudra d'abord accroître la vitesse de la lumière :megalol: sauf si tu trouves quelqu'un d'assez patient pour attendre plusieurs minutes avant que le doigt du robot ne bouge après qu'il ait plié le sien.
Quant à la télémanipulation sur Mars depuis la Terre, il faudra d'abord accroître la vitesse de la lumière :megalol: sauf si tu trouves quelqu'un d'assez patient pour attendre plusieurs minutes avant que le doigt du robot ne bouge après qu'il ait plié le sien.
Bonjour,
Petit complément concernant l'évolution des robots. Un robot est caractérisé par 3 grandes parties.
1) La première recouvre l'ensemble des capteurs. Dans ce domaine, on a beaucoup progressé. On sait faire des caméras plus performantes que l'oeil humain que ce soit en résolution ou en fréquence d'acquisition. En revanche, on a encore des progrès à faire au niveau des capteurs de pression.
2) La deuxième partie concerne l'ensemble des effecteurs, donc la capacité motrice du robot. Là aussi, on a fait beaucoup de progrès ces dernières années. On a des robots avec des dizaines de degré de liberté, c'est énorme. Malgré tout, l'ossature humaine et notamment la colonne vertébrale ou les articulations de la main permettent une agilité encore non égalée par les robots.
3) La troisième partie, c'est l'architecture de contrôle, c'est à dire le hardware et le software qui permettent d'intégrer les informations des capteurs, de planifier l'action, de modifier la représentation du monde et d'agir sur celui-ci par la commande motrice. Or, dans ce domaine, il faut être clair, les progrès sont pratiquement ... logarithmiques ! J'exagère sans doute un peu, mais il faut rappeler que dans les années 70-80, on prédisait l'arrivée de robots intelligents avant l'an 2000. Aujourd'hui, on est en 2010, et on ne voit toujours rien venir. Certes, il y a eu des progrès, par exemple avec les approches SLAM (apprentissage automatique et modélisation de l'environnement), mais malgré le gain énorme en vitesse de calculs et mémoires, les avancées ont été relativement faibles. Le problème, c'est le mur de complexité du traitement de l'information. On ne sait résoudre que des petits problèmes, on ne sait pas trouver de solution générique et donc pour l'instant, il n'y a pas de robot intelligent à attendre dans un futur proche. Surtout, il faut bien comprendre que la progression est logarithmique en ce qui concerne le software. Peut-être y aura t-il un jour une rupture, un progrès fort et soudain, mais cela n'en prend pas le chemin ...
Prenons maintenant le cas du robonaute. Capteurs, très bien, effecteurs, très bien aussi. Traitement de l'information .... zéro pointé car c'est un télémanipulateur. Ce n'est pas un hasard.
A+,
Argyre
Petit complément concernant l'évolution des robots. Un robot est caractérisé par 3 grandes parties.
1) La première recouvre l'ensemble des capteurs. Dans ce domaine, on a beaucoup progressé. On sait faire des caméras plus performantes que l'oeil humain que ce soit en résolution ou en fréquence d'acquisition. En revanche, on a encore des progrès à faire au niveau des capteurs de pression.
2) La deuxième partie concerne l'ensemble des effecteurs, donc la capacité motrice du robot. Là aussi, on a fait beaucoup de progrès ces dernières années. On a des robots avec des dizaines de degré de liberté, c'est énorme. Malgré tout, l'ossature humaine et notamment la colonne vertébrale ou les articulations de la main permettent une agilité encore non égalée par les robots.
3) La troisième partie, c'est l'architecture de contrôle, c'est à dire le hardware et le software qui permettent d'intégrer les informations des capteurs, de planifier l'action, de modifier la représentation du monde et d'agir sur celui-ci par la commande motrice. Or, dans ce domaine, il faut être clair, les progrès sont pratiquement ... logarithmiques ! J'exagère sans doute un peu, mais il faut rappeler que dans les années 70-80, on prédisait l'arrivée de robots intelligents avant l'an 2000. Aujourd'hui, on est en 2010, et on ne voit toujours rien venir. Certes, il y a eu des progrès, par exemple avec les approches SLAM (apprentissage automatique et modélisation de l'environnement), mais malgré le gain énorme en vitesse de calculs et mémoires, les avancées ont été relativement faibles. Le problème, c'est le mur de complexité du traitement de l'information. On ne sait résoudre que des petits problèmes, on ne sait pas trouver de solution générique et donc pour l'instant, il n'y a pas de robot intelligent à attendre dans un futur proche. Surtout, il faut bien comprendre que la progression est logarithmique en ce qui concerne le software. Peut-être y aura t-il un jour une rupture, un progrès fort et soudain, mais cela n'en prend pas le chemin ...
Prenons maintenant le cas du robonaute. Capteurs, très bien, effecteurs, très bien aussi. Traitement de l'information .... zéro pointé car c'est un télémanipulateur. Ce n'est pas un hasard.
A+,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
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Localisation : sud-ouest
Kostya a écrit:
Quant à la télémanipulation sur Mars depuis la Terre, il faudra d'abord accroître la vitesse de la lumière :megalol: sauf si tu trouves quelqu'un d'assez patient pour attendre plusieurs minutes avant que le doigt du robot ne bouge après qu'il ait plié le sien.
Certes, mais la possibilité de télémanipulation depuis un vaisseau habité en orbite est du domaine du possible.
Il est probable que les capacités des robots à agir de façon autonome vont progresser, mais les limites évoquées par Argyre seront peut-être difficilement surmontables.
On peut donc envisager pour des situations complexes une "reprise en main" par l'homme avec son "sens pratique".
Cela sera-t'il si difficile à accepter de laisser le robot affronter les conditions les plus difficiles (température, vents etc ...) pour effectuer des tâches probablement épuisantes pour un homme en scaphandre .... :?:
montmein69- Donateur
- Messages : 20962
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Réservons encore un temps ce "privilège" aux êtres de chair et de sang (pourquoi donner le trac ou induire du stress chez les robonautes, ce qui perturberait leur travail ?) mais pour la vision de montmein69 d'un éclaireur, c'est à creuser comme concept de mission (i.e. orbite aréostationnaire pour conserver en permanence la visibilité sur le lieu de travail du robonaute ?). En particulier dans des pré-missions qui correspondraient à ce qu'Apollo 8 à 10 ont fait vers le Lune. Un truc à discuter à coup sûr dans le FIL dédié: http://www.forum-conquete-spatiale.fr/mars-et-ses-lunes-f34/strategies-martiennes-t11531-15.htmtatiana13 a écrit:et vous n'évoquez-pas l'aspect "émotion" que les robots commencent à avoir, à moins que dans le spatial, ceci n'existe pas :scratch:
Dernière édition par Kostya le Lun 11 Oct - 20:55, édité 1 fois
Bonsoir,
Commander un robonaute depuis une orbite aréostationnaire me parait techniquement possible, en effet. Toutefois, je vois au moins 3 problèmes majeurs :
1) A partir du moment où on envoie des hommes dans l'espace, il faut minimiser les temps d'exposition aux radiations. Or, sur Mars, on peut s'en prémunir assez bien, mais c'est plus difficile en orbite.
2) Si on a des hommes en orbite martienne, il faut subvenir à tous leurs besoins sur une période de temps prolongée. Par rapport à une mission où ils atterrirraient sur Mars, le gain en terme de charge utile serait sans doute très faible, voire même négatif si on tient compte du fait qu'on peut produire du carburant sur Mars. La logique voudrait donc que les astronautes atterrissent avec les robonautes.
3) D'un point de vue facteurs humains, j'ai l'impression qu'on oublie l'essentiel. L'essentiel, c'est que nous sommes des humains animés de désirs et d'émotions et que l'un des objectifs fondamentaux de la conquête spatiale, c'est de vivre une Aventure Humaine. Pourquoi remplacer un humain là où un humain ne souhaite pas être remplacé ? Pour moi, ça n'a pas de sens.
Ce qui aurait cependant du sens, ce serait de commander un robonaute à la surface de Mars depuis une base située à la surface de Mars, tout en laissant le choix aux astronautes de sortir eux-mêmes en EVA. S'il s'agit par exemple d'effectuer une sortie de 5 minutes pour un contrôle visuel sur un objet situé en extérieur, autant envoyer un robonaute. En revanche, s'il s'agit d'explorer la région, l'astronaute préférera sans aucun doute y aller lui-même.
Cordialement,
Argyre
Kostya a écrit:Réservons encore un temps ce "privilège" aux êtres de chair et de sang (pourquoi donner le trace ou induire du stress chez les robonautes, ce qui perturberait leur travail ?) mais pour la vision de montmein69 d'un éclaireur, c'est à creuser comme concept de mission (i.e. orbite aréostationnaire pour conserver en permanence la visibilité sur le lieu de travail du robonaute ?). En particulier dans des pré-missions qui correspondraient à ce qu'Apollo 8 à 10 ont fait vers le Lune. Un truc à discuter à coup sûr dans le FIL dédié: http://www.forum-conquete-spatiale.fr/mars-et-ses-lunes-f34/strategies-martiennes-t11531-15.htmtatiana13 a écrit:et vous n'évoquez-pas l'aspect "émotion" que les robots commencent à avoir, à moins que dans le spatial, ceci n'existe pas :scratch:
Commander un robonaute depuis une orbite aréostationnaire me parait techniquement possible, en effet. Toutefois, je vois au moins 3 problèmes majeurs :
1) A partir du moment où on envoie des hommes dans l'espace, il faut minimiser les temps d'exposition aux radiations. Or, sur Mars, on peut s'en prémunir assez bien, mais c'est plus difficile en orbite.
2) Si on a des hommes en orbite martienne, il faut subvenir à tous leurs besoins sur une période de temps prolongée. Par rapport à une mission où ils atterrirraient sur Mars, le gain en terme de charge utile serait sans doute très faible, voire même négatif si on tient compte du fait qu'on peut produire du carburant sur Mars. La logique voudrait donc que les astronautes atterrissent avec les robonautes.
3) D'un point de vue facteurs humains, j'ai l'impression qu'on oublie l'essentiel. L'essentiel, c'est que nous sommes des humains animés de désirs et d'émotions et que l'un des objectifs fondamentaux de la conquête spatiale, c'est de vivre une Aventure Humaine. Pourquoi remplacer un humain là où un humain ne souhaite pas être remplacé ? Pour moi, ça n'a pas de sens.
Ce qui aurait cependant du sens, ce serait de commander un robonaute à la surface de Mars depuis une base située à la surface de Mars, tout en laissant le choix aux astronautes de sortir eux-mêmes en EVA. S'il s'agit par exemple d'effectuer une sortie de 5 minutes pour un contrôle visuel sur un objet situé en extérieur, autant envoyer un robonaute. En revanche, s'il s'agit d'explorer la région, l'astronaute préférera sans aucun doute y aller lui-même.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
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Localisation : sud-ouest
Des points intéressants à discuter dans tes propositions mais je propose de poursuivre là: http://www.forum-conquete-spatiale.fr/mars-et-ses-lunes-f34/strategies-martiennes-t11531-15.htm pour ne pas faire dériver le sujet uniquement axé sur les capacités du "robonaute".
tatiana13 a écrit:et vous n'évoquez-pas l'aspect "émotion" que les robots commencent à avoir, à moins que dans le spatial, ceci n'existe pas :scratch:
Les robots, que ce soit dans l'espace ou ici sur terre n'ont pas d'émotion tatiana13. Ce sont des machines et qui plus est, comme R2, que de vulgaires automates manipulés ou programmés et qui ne sont pas en mesure de prendre la place de l'homme dans d'éventuel mission d'exploration. Nous ne disposons pas de la technologie pour ce faire. Alors pas de panique si vous le voulez bien puisque nous serons toujours indispensable non seulement dans le domaine spatial mais au quotidien !
Jean-Robert- Messages : 411
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Age : 63
Localisation : Québec,Canada
Les émotions dans le domaine robotique, c'est tout un programme ....
Je vais essayer de faire court. D'abord, il faut définir ce qu'on entend par émotion. Si on ne tient pas compte des effets physiologiques (par exemple, une décharge d'adrénaline qui booste tout le cerveau), les émotions sont caractérisées par des états du cerveau qui découlent de l'identification d'un événement important. Par exemple, on réussit un examen, on est joyeux. Un décès survient dans la famille, on est malheureux. On entend un bruit de fauve dans le fourré, on a peur, etc. Il est tout à fait possible de programmer de telles émotions chez un robot, en identifiant des situations importantes pour lui. Par exemple, il détecte qu'un de ses moteurs est en panne, il en déduit qu'il ne peut plus faire tout un tas d'actions élémentaires, cela peut caractériser une émotion de détresse. Autre exemple, il réussit une action complexe, ce qui peut caractériser la joie. Vous allez me dire qu'il ne s'agit que d'une valeur attribuée à une variable d'état. Oui, c'est vrai, mais c'est justifié puisqu'on a négligé les effets physiologiques. Malgré tout, on peut aussi ajouter des effets globaux au robot, comme par exemple l'empêcher de raisonner et le laisser en mode réflexe, ou créer un mode "folie". Mais cela ne sert pas à grand chose.
Enfin, dernière chose, il est particulièrement difficile de "motiver" un robot, c'est-à-dire de lui donner des envies et une volonté. Ce n'est pas impossible, mais c'est difficile. Du coup, il est tout aussi difficile d'identifier une réussite ou un échec et donc d'identifier les situations qui caractérisent les émotions.
En conclusion, avoir ou ne pas avoir des émotions n'est pas le problème. Le problème, c'est la complexité des traitements qu'il faut mettre en oeuvre pour qu'un robot devienne aussi intelligent que nous. Et outre, il ne s'agit pas que des capacités de raisonnement, j'inclus dans cet ensemble de traitements complexes la motivation, les envies, la curiosité, l'amour ou l'apprentissage.
Cordialement,
Argyre
Je vais essayer de faire court. D'abord, il faut définir ce qu'on entend par émotion. Si on ne tient pas compte des effets physiologiques (par exemple, une décharge d'adrénaline qui booste tout le cerveau), les émotions sont caractérisées par des états du cerveau qui découlent de l'identification d'un événement important. Par exemple, on réussit un examen, on est joyeux. Un décès survient dans la famille, on est malheureux. On entend un bruit de fauve dans le fourré, on a peur, etc. Il est tout à fait possible de programmer de telles émotions chez un robot, en identifiant des situations importantes pour lui. Par exemple, il détecte qu'un de ses moteurs est en panne, il en déduit qu'il ne peut plus faire tout un tas d'actions élémentaires, cela peut caractériser une émotion de détresse. Autre exemple, il réussit une action complexe, ce qui peut caractériser la joie. Vous allez me dire qu'il ne s'agit que d'une valeur attribuée à une variable d'état. Oui, c'est vrai, mais c'est justifié puisqu'on a négligé les effets physiologiques. Malgré tout, on peut aussi ajouter des effets globaux au robot, comme par exemple l'empêcher de raisonner et le laisser en mode réflexe, ou créer un mode "folie". Mais cela ne sert pas à grand chose.
Enfin, dernière chose, il est particulièrement difficile de "motiver" un robot, c'est-à-dire de lui donner des envies et une volonté. Ce n'est pas impossible, mais c'est difficile. Du coup, il est tout aussi difficile d'identifier une réussite ou un échec et donc d'identifier les situations qui caractérisent les émotions.
En conclusion, avoir ou ne pas avoir des émotions n'est pas le problème. Le problème, c'est la complexité des traitements qu'il faut mettre en oeuvre pour qu'un robot devienne aussi intelligent que nous. Et outre, il ne s'agit pas que des capacités de raisonnement, j'inclus dans cet ensemble de traitements complexes la motivation, les envies, la curiosité, l'amour ou l'apprentissage.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
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Ce ne sont pas des émotions ça ! Simplement des algorythmes, des mimique sans plus que la machine peut reproduire et encore puisque dans l'état actuel de la programmation, de tels programmes sont innexistant voir totalement inutile ! La machine reste une machine et qui plus est R2 ne resteras qu'un automate, une machine télémanipulé... Elle as le mérite de limiter l'exposition des astronautes à des conditions potentiellement dangeureuses voires mortelles et cela n'est pas négligeable !
Jean-Robert- Messages : 411
Inscrit le : 31/03/2007
Age : 63
Localisation : Québec,Canada
Comme le dit Kostya, le sujet est intéressant ; Argyre abordant le thème de l'émotion du robot initié par tatiana13 cela m'inspire des réflexions. Comme je le fais souvent pour mon chien, l'anthropomorphisme me dicte des comportements que je prête à ma bestiole et qui n'ont certainement aucun sens pour elle (la bestiole). Ceci dit pour le robot aussi notre sens de l'anthropomorphisme joue. Dans le cas du robot on peut définir une métrique qui soit un indice de satisfaction qu'un robot pourrait analyser et au final influencer ses décisions. Tout cela est-il utile ? Pour le moment on en est pas là, mais je veux bien croire que ce moment viendra dans un futur pas si lointain. Pour le moment je donne mon avis à Jean-Robert ; certes robonaut-1 n'est qu'un mécanisme télécommandé, nous savons bien tout ça ; mais dans le même temps, Opportunity, n'en est plus là, on lui a laissé une petite part d'initiative, qui nous permet de palier le délai de communication avec le "rover". Ce qui m'interpelle dans cette machine (robonaut), ce n'est pas les émotions qu'il ne peut pas avoir, c'est sa forme humanoïde.
Sans doute AMHA elle est destinée à l'intégrer dans un milieu humain où l'espace dans les modules est taillé sur mesure pour l'ergonomie humaine ; cela justifie sa forme. Son aspect a aussi un sens, je pense que le côté psychologique vu des humains le mérite. Il ressemble au gentil ET du film du même nom, cela le rend plus acceptable dans le subconscient d'un cosmonaute vivant avec lui longtemps dans un espace aussi confiné.
Toujours pour réagir aux remarques intéressantes de Jean-Robert, sans sortir du sujet, je suis convaincu que nous aussi nous disposons dans notre cerveau primaire de fonctions câblées indispensables à la survie ; pourquoi le robot ne se verrait pas lui aussi doté d'un programme primaire qui passerait pardessus le programme général pour soit assurer sa survie, soit pour nous protéger si nous sommes près de lui ?
Ce programme de bas niveau pourrait s'appeler : Emotions.exe
Sans doute AMHA elle est destinée à l'intégrer dans un milieu humain où l'espace dans les modules est taillé sur mesure pour l'ergonomie humaine ; cela justifie sa forme. Son aspect a aussi un sens, je pense que le côté psychologique vu des humains le mérite. Il ressemble au gentil ET du film du même nom, cela le rend plus acceptable dans le subconscient d'un cosmonaute vivant avec lui longtemps dans un espace aussi confiné.
Toujours pour réagir aux remarques intéressantes de Jean-Robert, sans sortir du sujet, je suis convaincu que nous aussi nous disposons dans notre cerveau primaire de fonctions câblées indispensables à la survie ; pourquoi le robot ne se verrait pas lui aussi doté d'un programme primaire qui passerait pardessus le programme général pour soit assurer sa survie, soit pour nous protéger si nous sommes près de lui ?
Ce programme de bas niveau pourrait s'appeler : Emotions.exe
Tout cela dépendra de la mission assignée à ce type de robot. S'il doit avoir une fonction sociale (un peu comme le C3PO de StarWars) alors immanquablement, le fait de lui attribuer des émotions (ainsi que bien entendu la capacité de percevoir celles de ses interlocuteurs: ceci est déjà possible à travers certains programmes d'analyses de visages et des tonalités de la voix mais on en est qu'aux balbutiements...) sera un plus voire une fonction indispensable. Toutefois, pour réaliser des opérations purement techniques, les émotions sont plutôt des perturbations comparé au suivi d'objectifs précis et de procédures prédéfinies bien rodées.
Pour le comportement de ton chien, JC, il faut que tu te renseignes sur ce qu'est l'éthologie humaine (le fondateur de l'éthologie est la fameux Konrad Lorenz et ses oies cendrées) qui est en quelque sorte, le successeur, entre autres, du béhaviorisme. C'est un sujet en plein devenir et tes relations avec ton chien sont au cœur de ce genre d'études.
Pour le comportement de ton chien, JC, il faut que tu te renseignes sur ce qu'est l'éthologie humaine (le fondateur de l'éthologie est la fameux Konrad Lorenz et ses oies cendrées) qui est en quelque sorte, le successeur, entre autres, du béhaviorisme. C'est un sujet en plein devenir et tes relations avec ton chien sont au cœur de ce genre d'études.
Dernière édition par Kostya le Mer 13 Oct - 7:44, édité 2 fois
J'ai entendu parler d'une courbe d'acceptation des robots fonction de leur ressemblance avec l'humain. Pour certains chercheurs, cette courbe présenterait un minimum, correspondant à une réaction de rejet lorsque le robot commence à trop ressembler à l'homme tout en étant toujours identifié comme un robot.
Ce "degré d'acceptation" finit par remonter lorsque la ressemblance s'améliore.
Il y a un article de vulgarisation à ce sujet dans "Planète robots" de septembre-octobre (et plein d'autres articles très intéressants, sur les exosquelettes par exemple).
http://planeterobots.com/
Magazine grand public, facilement lisible.
(au passage, c'est fou comme les kits grand public de construction et programmation de robots ont progressé en quelques années, avant il fallait manier du fer à souder, maintenant on peut se construire son petit rover pour quelques centaines d'euros ou programmer des robots humanoides avec pleins de degrés de liberté)
lambda0- Messages : 4879
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Age : 57
Localisation : Nord, France
Bonjour Jean Robert,
Tu écris "simplement" des algorithmes. En fait, l'ensemble des algorithmes calculables recouvre tous les traitements possibles de l'information par des moyens physiques, quels qu'ils soient. Ce résultat est le fruit du travail de Turing et de Church notamment, après les interrogations de Hilbert sur la calculabilité. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8se_de_Church.
Autrement dit, si les émotions ne sont pas calculables par des algorithmes, il faut postuler que la physique obéit à des lois qui sont hors de portée de nos outils mathématiques. Désolé si je parais un peu réductionniste, mais c'est la science ...
Cela étant dit, tu as raison, sur les vidéos de robots qu'on nous montre, il s'agit d'algorithmes très simples et de simulations d'émotions, dans le sens où il n'y a pas du tout d'identification d'une situation qui caractérise une véritable émotion.
Cordialement,
Argyre
Jean-Robert a écrit:Ce ne sont pas des émotions ça ! Simplement des algorithmes, ...
Tu écris "simplement" des algorithmes. En fait, l'ensemble des algorithmes calculables recouvre tous les traitements possibles de l'information par des moyens physiques, quels qu'ils soient. Ce résultat est le fruit du travail de Turing et de Church notamment, après les interrogations de Hilbert sur la calculabilité. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8se_de_Church.
Autrement dit, si les émotions ne sont pas calculables par des algorithmes, il faut postuler que la physique obéit à des lois qui sont hors de portée de nos outils mathématiques. Désolé si je parais un peu réductionniste, mais c'est la science ...
Cela étant dit, tu as raison, sur les vidéos de robots qu'on nous montre, il s'agit d'algorithmes très simples et de simulations d'émotions, dans le sens où il n'y a pas du tout d'identification d'une situation qui caractérise une véritable émotion.
Cordialement,
Argyre
Argyre- Messages : 3397
Inscrit le : 31/01/2006
Age : 58
Localisation : sud-ouest
La perception et la restitution d'émotions est très certainement un problème NP-complexe qui se prête pour le moment assez mal au modèle de Turing. C'est d'autant plus vrai que tout ceci est intrinsèquement non-déterministe (c'est le côté difficile par exemple du travail d'humoriste: un même effet comique pouvant certains soirs déclencher l'hilarité générale et d'autres laisser la salle complètement froide => la complexité augmente encore avec le nombre d'intervenants et leur possibilité d'interactions, les émotions pouvant être "communicatives"): une même situation prise à des moments différents devant des personnes différentes peut engendrer des émotions parfois même contradictoires. Donc, avant de pouvoir programmer des robots à avoir des émotions, il faudra encore que l'on progresse dans leur compréhension côté sciences humaines. Sans compter que dans tout cela, la culture des intervenants et leur vécu interviennent immanquablement: essayez donc de faire rire quelqu'un qui a perdu un proche du cancer avec les blagues de Pierre Desproges sur ce sujet.
Je ne comprend pas ta question. Quant on prend en compte les interactions entre les acteurs d'un problème (ce que font déjà certains algorithmes basés sur l'informatique distribuée et les communautés d'acteurs), il s'agit plus d'introduire une dimension sociologique (c'est un peu comme lorsque l'intelligence de la fourmilière dépasse de loin celle d'une fourmi prise individuellement) qu'une quelconque empathie. Par contre, l'empathie me semble un caractère indispensable d'un robonaute qui serait justement conçu comme un bon compagnon sociable. Il s'agirait en fait, dans un premier temps, d'appliquer les algorithmes de métaconnaissance à la connaissance et la compréhension d'autrui. Difficile mais pas impossible tant que l'on en reste à des comportements perceptibles et non à une quelconque forme d'intuition (déjà moins évident à modéliser).tatiana13 a écrit:alors là irions nous jusqu'à introduire de l'emphatie cognitive????Kostya a écrit: Sans compter que dans tout cela, la culture des intervenants et leur vécu interviennent immanquablement
On est déjà bien loin du robonaute télémanipulé, là ;)
Exemple imaginaire (pas pour demain) d'angoisse de la mort (disparition de sa conscience) chez une machine: "I'm sorry Dave, I'm affraid you can't do that" :affraid:
La forme humanoĩde est préféré d'abord pour le potentiel promotionnel que cela représente et qui le rend sympathique au yeux du public, donc justifiable au niveau des dépences non seulement en robotique mais globale du programme spatial. Étant nous même de forme humanoĩde il est de fait plus facile d'apprendre à le manipuler correctement, ce qui facilite sont utilisation et son intégration en temps que " membre de l'équipe " ( Ceci dit avec modération ^^ ) Ont le voie avec Tatiana13 que les émotions positives permettent d'acquérir sympathie et approbation vis à vis l'utilisation de robots et R2 n'est pas exclus de cette idée de ce processus.
Il est vrai Astro-notes que les équipement et installations sont développés pour être utilisés par des humains. Donc un robot humanoĩde répond plus efficacement aux rôles qui pourraient lui être confié. Néanmoins il pourrais avoir n'importe qu'elle autre forme que cela n'enlèverais rien à son efficience. Euh...pour nous le programme principale ce sont les émotions ( que certain voudrais voir affecter aux robots :scratch: ) et le programmes secondaire ce sont les automatismes de la vie ( ce nourrir, ce soigner, ce lever, ce coucher... ) que nous partagons être vivant et robots...
...et bien vue Tatiana13. Un robot empathique c'est ce que certain d'entre nous tente de réaliser. Mais nous sommes loins de la coupe au lèvres. Entre temps il est vrai de dire que la forme humanoĩde et le rôle d'accomplir des tâches et fonctions spécifiques aidant et protégeant les astronautes, même par une machine télémanipulé, laisse entrevoir cette nécessité de développer des systèmes empathiques.
Il est vrai Astro-notes que les équipement et installations sont développés pour être utilisés par des humains. Donc un robot humanoĩde répond plus efficacement aux rôles qui pourraient lui être confié. Néanmoins il pourrais avoir n'importe qu'elle autre forme que cela n'enlèverais rien à son efficience. Euh...pour nous le programme principale ce sont les émotions ( que certain voudrais voir affecter aux robots :scratch: ) et le programmes secondaire ce sont les automatismes de la vie ( ce nourrir, ce soigner, ce lever, ce coucher... ) que nous partagons être vivant et robots...
...et bien vue Tatiana13. Un robot empathique c'est ce que certain d'entre nous tente de réaliser. Mais nous sommes loins de la coupe au lèvres. Entre temps il est vrai de dire que la forme humanoĩde et le rôle d'accomplir des tâches et fonctions spécifiques aidant et protégeant les astronautes, même par une machine télémanipulé, laisse entrevoir cette nécessité de développer des systèmes empathiques.
Jean-Robert- Messages : 411
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Age : 63
Localisation : Québec,Canada
:?:
Elles sont amusantes, ces photos de ce jouet à roulettes....
Il est sensé servir à quoi, ce truc, c'est un majordome interstellaire ?
S
Elles sont amusantes, ces photos de ce jouet à roulettes....
Il est sensé servir à quoi, ce truc, c'est un majordome interstellaire ?
S
SB- Messages : 417
Inscrit le : 14/05/2010
Age : 66
Localisation : Hauts de Seine
Pour l'instant cela ressemble un peu à cela, en y ajoutant aussi une option de com pour montrer des chose originales qui se passent dans l'ISS.
Il y a probablement des ambitions autres, si ce n'est avec ce modèle, mais les suivants. Mais dans un premier temps il faut aussi gérer le perçu des astronautes qui vont le cotoyer. (accepter cet engin)
Pour l'instant c'est un torse donc pas de mobilité dans la station, mais c'est un humanoïde ... donc probablement mieux accepté qu'un tas de boulons avec plein de fils et des yeux globuleux.
Lui confier des tâches de plus en plus complexe ... ce sera très progressif AMHA.
Mais la robotique pour assister les astronautes, c'est incontournable si on veut penser à des voyages longs et au-delà du LEO. Ils seront peut être même envoyés en "ambassadeurs" pour gérer en autonomie l'installation de certaines infrastructures. Mais on n'en est pas là en terme de savoir-faire en robotique pour l'instant. Et les avis divergent sur ce qui pourrait être développé dans ce domaine.
Il y a probablement des ambitions autres, si ce n'est avec ce modèle, mais les suivants. Mais dans un premier temps il faut aussi gérer le perçu des astronautes qui vont le cotoyer. (accepter cet engin)
Pour l'instant c'est un torse donc pas de mobilité dans la station, mais c'est un humanoïde ... donc probablement mieux accepté qu'un tas de boulons avec plein de fils et des yeux globuleux.
Lui confier des tâches de plus en plus complexe ... ce sera très progressif AMHA.
Mais la robotique pour assister les astronautes, c'est incontournable si on veut penser à des voyages longs et au-delà du LEO. Ils seront peut être même envoyés en "ambassadeurs" pour gérer en autonomie l'installation de certaines infrastructures. Mais on n'en est pas là en terme de savoir-faire en robotique pour l'instant. Et les avis divergent sur ce qui pourrait être développé dans ce domaine.
montmein69- Donateur
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OK. Mais on pourrait pas les adapter à des missions spécifiques, et les envoyer sur d'autres planètes ? On pourrait pas, par exemple, envoyer des engins automatiques étudier les planètes, voire se poser dessus, et, si ils sont mobiles, leur faire explorer ? Ce serait extraordinaire, non ? On pourrait visiter Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune...
S
;)
:roll:
SB- Messages : 417
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