Corée du sud

https://spacenews.com/south-koreas-double-digit-space-budget-boost/

Le budget pour le programme spatial de la Corée du Sud est en hausse de 19% par rapport à celui de 2021 et représente 619 millions de $ dont 175,8 millions de $ pour le lanceur KSLV-2.

https://twitter.com/arrow_cf/status/1517875729345937408

KSLV-III (nom provisoire), qui sera développé après KSLV-II, sera développé comme un lanceur à deux étages, contrairement au LV-II à trois étages.
Le premier étage sera équipé de cinq moteurs à cycle de combustion multi-étages kérosène/oxygène liquide de 100 tonnes, et le deuxième étage sera équipé de deux moteurs à cycle de combustion multi-étages kérosène/oxygène liquide de 10 tonnes. Avec le lanceur de base il vise 10 tonnes en LEO ( 200 km) et 7 tonnes en SSO (500 km).
En prime, ils envisagent d'appliquer un CBC tel que la Falcon Heavy et un booster tel que l'Atlas V.

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L'un des premiers défi sera de fabriquer capable de se rallumer et de contrôler la poussée afin de permettre la récupération du premier étage ainsi que la fabrication d'un moteur du 2 ème étage capable de faire des multi-allumages et de contrôler sa poussée.

https://twitter.com/arrow_cf/status/1517876987951742976

Ils vont utiliser la même rampe de lancement que pour KSLV- 2 et KSLV-1 en l'adaptant.
Les travaux sur le lanceur vont commencer dès 2023 et il est probable que certains sont déjà en cours notamment sur les turbopompes.

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Des travaux sur un moteur au méthane ont lieu et des recherches liés au développement d'un moteur à hydrogène sont en cours.

https://spacenews.com/south-korea-seeks-459-million-for-lunar-lander-project/

 La Corée du Sud cherche à obtenir un budget de 459 millions de dollars pour construire un atterrisseur lunaire robotisé de 1,8 tonne, qu'elle veut envoyer sur la Lune en 2031 pour une mission d'un an à bord de la fusée porteuse de nouvelle génération que le pays est en train de développer !

https://koreajoongangdaily.joins.com/2022/11/28/business/tech/Korea-Space-space-agency/20221128185220930.html

La Corée met en place une agence spatiale et prévoit d'atteindre la lune d'ici 2032 et Mars d'ici 2045.
 
"Le drapeau coréen sera planté sur Mars en 2045", a déclaré lundi le président Yoon Suk-yeol.
 
Les missions seront non habitées et à sens unique, mais des fusées et des atterrisseurs coréens seront utilisés. Selon le plan publié par le président, la Corée développera un moteur de fusée pour une mission lunaire avec des technologies nationales en cinq ans et commencera l'extraction de ressources sur la surface lunaire en 2032. Le gouvernement espère réaliser un atterrissage sur Mars d'ici 2045.

"À l'avenir, les pays ayant une vision spatiale seront à la tête de l'économie mondiale et seront en mesure de résoudre les problèmes auxquels l'humanité est actuellement confrontée", a déclaré Yoon, promettant de s'efforcer d'apporter à la prochaine génération "des ressources lunaires et un foyer sur Mars."
 
Selon M. Yoon, le gouvernement vise à doubler le budget de développement spatial au cours des cinq prochaines années afin de stimuler les projets liés à l'espace et d'attirer au moins 100 000 milliards de wons (74,7 milliards de dollars) d'investissements dans le secteur spatial d'ici 2045.
 
Le budget spatial de la Corée s'élevait à 616 millions de dollars, soit 0,04 % de son PIB, en 2021, selon le ministère des Sciences.
 
La Corée a effectué deux lancements d'essai de la fusée Nuri, développée par le pays. Une charge utile a atteint l'orbite terrestre basse lors du deuxième lancement en juin. Danuri, le premier orbiteur lunaire du pays, a été transporté par la fusée Falcon 9 de SpaceX le 4 août.  
 
M. Yoon a également souligné que la Corée allait renforcer ses liens avec les États-Unis dans le secteur spatial, notamment en matière de sécurité nationale.
 
"L'alliance entre la Corée et les États-Unis sera étendue à l'alliance spatiale entre la Corée et les États-Unis, et nous élargirons la coopération avec la société internationale en matière de sécurité spatiale", a déclaré Yoon.  
 
Le gouvernement prévoit de créer une agence aérospatiale l'année prochaine, qui supervisera les programmes spatiaux du gouvernement actuellement dispersés dans divers départements et agences.
 
Baptisée Korea Aerospace Administration (KASA), la nouvelle agence spatiale sera placée sous la tutelle du ministère des sciences et des TIC. Le directeur de la KASA sera un fonctionnaire de niveau vice-ministre.
 
La création d'une agence spatiale était l'un des points du programme national de l'administration Yoon.
 
Bien que M. Yoon ait promis en août de "créer une agence aérospatiale similaire à la NASA des États-Unis", la KASA ne sera pas une agence indépendante relevant du pouvoir exécutif comme la NASA, puisqu'elle sera placée sous la tutelle du ministère des sciences.
 
Mais le gouvernement entend donner à la nouvelle unité aérospatiale une autonomie en matière de gestion du budget et de recrutement d'experts par rapport aux autres agences relevant d'un ministère.
 
Selon un porte-parole du bureau présidentiel, la KASA sera une organisation axée sur les experts et les programmes, qui se distinguera des agences bureaucratiques traditionnelles qui manquaient d'expertise et d'efficacité.
 
Il n'a pas encore été décidé si l'Institut coréen de recherche aérospatiale, qui a dirigé les missions spatiales de la Corée, sera placé sous l'égide de la KASA ou fonctionnera comme une organisation distincte.
 
Le ministère des sciences et des technologies de l'information et de la communication a mis en place lundi un groupe de pilotage pour la création de la nouvelle agence spatiale.
 
La cérémonie de lundi a vu la participation de la délégation économique luxembourgeoise dirigée par le prince héritier Guillaume Jean Joseph Marie et des représentants de 78 entreprises spatiales locales, dont Hanwha Aerospace, LIG Nex1 et KT Sat.
 
L'administration Yoon espère faire participer le secteur privé à l'exploration spatiale dans le cadre de la transition mondiale vers l'ère du "nouvel espace".
 
Hanwha Aerospace a récemment été sélectionné comme soumissionnaire privilégié pour le transfert de technologie du premier véhicule de lancement Nuri développé au niveau national. L'entreprise participera aux quatre prochains lancements d'essai de la fusée Nuri.
 
Le ministère luxembourgeois de l'économie a signé lundi un protocole d'accord avec le ministère coréen des sciences pour des projets spatiaux.

https://twitter.com/CNSpaceflight/status/1598010833657036800

Le lanceur sud-coréen de nouvelle génération, d'une poussée de 500 tonnes au décollage et d'une capacité de 10 tonnes en orbite basse, destiné à soutenir les futures missions lunaires et martiennes, a passé avec succès l'étude de faisabilité préliminaire.
2030 Premier lancement et test
2031 vérification de la capacité lunaire
2032 atterrissage lunaire
2045 Mission sur Mars