L'horloge atomique PHARAO à bord de l'ISS en 2016

Par sa précision, PHARAO permettra par exemple de tester la théorie de la relativité d’Einstein qui induit que le temps s’écoule différemment en fonction de la gravité. Un effet déjà constaté, mais qui s’étudie d’autant mieux qu’on dispose d’une précision accrue. À plus long terme, PHARAO montrera la validité d’une horloge à atomes refroidis par laser, le but étant de disposer à l’avenir d’une technologie de mesure du temps encore plus fine. Or, de la précision avec laquelle nous mesurons le temps dépend de nombreuses applications. Par exemple, les systèmes de navigation par satellites ne sauraient fonctionner sans référence de temps précise (les satellites GPS embarquent d’ailleurs des horloges atomiques). Idem pour de nombreux réseaux de communication terrestres qui nécessitent une synchronisation sans faille. De plus, de nombreuses recherches scientifiques, y compris l’observation de l’Univers, bénéficieront d’une mesure du temps plus précise.

Crédit : CNES/Sébastien Girard)