Politique spatiale de Donald Trump, 45e président des Etats-Unis
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Pour les élections présidentielles américaines de 2020 on va avoir en face de Trump (monsieur +12% de budget NASA pour 2021) un nommé Bernie Sanders parmi les favoris démocrates, avec comme programme spatial : "Earth first".
Tout est effectivement résumé en 2 mots 8-)
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aRes- Messages : 1009
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C'est vraiment un plaisir de voir Bernie Sanders parmi les prétendants démocrates. Trump a en partie ruiné les programmes de Obama, mais il n'est suivi que par une partie de la population qui lui est très fidèle, il y a aussi beaucoup d'opposants qui dénoncent Trump et ses méthodes, mais son activité sur les réseaux sociaux sont aussi une sorte de communication directe avec ses électeurs qui est parfois appréciée. Cette élection de novembre 2020 sera de toute façon indécise jusqu'au dernier moment.
aRes a écrit:Pour les élections présidentielles américaines de 2020 on va avoir en face de Trump (monsieur +12% de budget NASA pour 2021) un nommé Bernie Sanders parmi les favoris démocrates, avec comme programme spatial : "Earth first".
Tout est effectivement résumé en 2 mots 8-)
Parce que vous voteriez pour un candidat uniquement en fonction de sa politique spatiale? Donc si demain, en France, un candidat promet de fermer tous les hôpitaux, toutes les écoles, d'interdire aux gens de partir en retraite, mais augmente le budget spatial de 500% voir plus, il aura votre voix?
Pour une analyse plus détaillée, apporter sur le plateau 1, 2, 3 Mds $ de plus est certes intéressant, mais la politique spatiale de l'administration Trump est pour le moins brouillonne. D'abord, ne l'oublions pas, la NASA est restée longtemps sans administrateur après l'élection du Président Trump, preuve quand même d'un désintérêt pour l'espace. Il a aussi voulu arrêter des programmes scientifiques, même fortement avancés. Mais concernant cette augmentation de budget, sa finalité reste douteuse. Car elle arrive après que l'administration Trump a chamboulé tous les plans de la NASA, pour exiger un débarquement lunaire en 2024. 2024 étant sa dernière année de Président si M. Trump est réélu en novembre, cette augmentation à un goût plus politique qu'un amour (tardif) que le Président aurait pour la conquête spatiale.
Quand au programme de M. Sanders, la Terre d'abord, il s'imposera de toutes façons avec ou sans lui. De plus, opposer, comme vous semblez le faire, la conquête spatiale et le bien-être de notre planète ne mènera qu'à des querelles stériles. On peut très bien faire l'un et l'autre, sauf à attendre que les circonstances nous obligent à des choix (forcément douloureux). L'argent existe, et en quantité, mais son utilisation est en effet un choix éminemment politique.
Lunarjojo- Donateur
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Avec un budget militaire US de 738 milliards $ pour la seule année 2020, je pense qu'un candidat "écolo" ou "Earth first" aurait toute opportunité à taper dans celui-ci plutôt que d'enterrer un retour humain sur la Lune pour économiser quelques menus milliards.
Le bien être humain et écologique ne doit pas s'opposer à l'expansion spatiale, bien au contraire, les deux doivent aller de paire avec une conquête spatiale moteur d'ingéniosité, d'apprentissage, de motivation et d'ouverture d'esprit sur l'Univers qui nous entoure.
Mais bon le primitif "ils feraient mieux de résoudre la faim dans le monde plutôt que d'envoyer des fusées dans l'espace" à la vie dure....
Alors Trump est-il le pire Président que les USA aient connus ? non largement pas. Est-il le plus dénigré en France ? possiblement : à cause de son coté populiste, direct et protectionniste.
S'il gesticule et tweet beaucoup, son bilan est bien loin de la catastrophe annoncée. L'économie américaine ne s'est jamais aussi bien portée, et d'un point de vue géopolitique il a rapproché son pays de la Corée du Nord et a calmé le jeu avec la Russie en Ukraine et en Syrie. Le revers de la médaille sont ses décisions contestées sur Israël/Palestine et l'Iran (mais bon il faut bien contenter à la marge les Faucons qui font pression au Pentagone et à la Maison Blanche).
Là où son adversaire démocrate H. Clinton prônait la guerre ouverte contre l'Iran et affichait la Russie comme pire menace..
Sur la politique spatiale Trump a boosté en continu le budget NASA, remis un programme spatial sur les rails avec un objectif clair.
Là où Obama avait baissé les bras face un programme Constellation sous-budgétisé qu'il avait tenté de saborder avant de devoir reculer face aux lobbies (qui ont la vie dure aux USA), Trump a décidé d'allonger les milliards en refixant les objectifs. Alors rien n'est gratuit, il fait cela autant pour sa gloire personnelle que pour les lobbies.
Mais on est bien loin du tyran idiot décrit, même si son climatoscepticisme ne l'aide pas...
Le bien être humain et écologique ne doit pas s'opposer à l'expansion spatiale, bien au contraire, les deux doivent aller de paire avec une conquête spatiale moteur d'ingéniosité, d'apprentissage, de motivation et d'ouverture d'esprit sur l'Univers qui nous entoure.
Mais bon le primitif "ils feraient mieux de résoudre la faim dans le monde plutôt que d'envoyer des fusées dans l'espace" à la vie dure....
Alors Trump est-il le pire Président que les USA aient connus ? non largement pas. Est-il le plus dénigré en France ? possiblement : à cause de son coté populiste, direct et protectionniste.
S'il gesticule et tweet beaucoup, son bilan est bien loin de la catastrophe annoncée. L'économie américaine ne s'est jamais aussi bien portée, et d'un point de vue géopolitique il a rapproché son pays de la Corée du Nord et a calmé le jeu avec la Russie en Ukraine et en Syrie. Le revers de la médaille sont ses décisions contestées sur Israël/Palestine et l'Iran (mais bon il faut bien contenter à la marge les Faucons qui font pression au Pentagone et à la Maison Blanche).
Là où son adversaire démocrate H. Clinton prônait la guerre ouverte contre l'Iran et affichait la Russie comme pire menace..
Sur la politique spatiale Trump a boosté en continu le budget NASA, remis un programme spatial sur les rails avec un objectif clair.
Là où Obama avait baissé les bras face un programme Constellation sous-budgétisé qu'il avait tenté de saborder avant de devoir reculer face aux lobbies (qui ont la vie dure aux USA), Trump a décidé d'allonger les milliards en refixant les objectifs. Alors rien n'est gratuit, il fait cela autant pour sa gloire personnelle que pour les lobbies.
Mais on est bien loin du tyran idiot décrit, même si son climatoscepticisme ne l'aide pas...
aRes- Messages : 1009
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@ aRes: je suis heureux de constater que votre jugement est bien plus conséquent et informé que votre premier message lapidaire ne le laissait penser. Donc acte.
Sur ce point, nos points de vue divergent. Il me semble, et c'est courant sur le forum, qu'on confond les objectifs et les moyens. L'administration Trump veut envoyer des hommes sur la Lune, soit. Mais dans quel but? L'objectif ne peut pas être seulement d'aller sur la Lune. Soit on donne à ces astronautes des objectifs clairs et précis, comme faire de la recherche scientifique, récolter des échantillons, installer des instruments, etc. Soit on envisage une installation permanente ou semi-permanente. Soit on y va pour la gloire, on fait deux petits tours et ensuite on rentre à la maison (Apollo bis). Et si la NASA communique beaucoup comment y aller, sur les moyens, avouons que le "pourquoi faire" reste en suspens. Et un programme spatial dont la finalité reste si incertaine sera toujours empli de fragilité.
aRes a écrit:Sur la politique spatiale Trump a boosté en continu le budget NASA, remis un programme spatial sur les rails avec un objectif clair.
Sur ce point, nos points de vue divergent. Il me semble, et c'est courant sur le forum, qu'on confond les objectifs et les moyens. L'administration Trump veut envoyer des hommes sur la Lune, soit. Mais dans quel but? L'objectif ne peut pas être seulement d'aller sur la Lune. Soit on donne à ces astronautes des objectifs clairs et précis, comme faire de la recherche scientifique, récolter des échantillons, installer des instruments, etc. Soit on envisage une installation permanente ou semi-permanente. Soit on y va pour la gloire, on fait deux petits tours et ensuite on rentre à la maison (Apollo bis). Et si la NASA communique beaucoup comment y aller, sur les moyens, avouons que le "pourquoi faire" reste en suspens. Et un programme spatial dont la finalité reste si incertaine sera toujours empli de fragilité.
Lunarjojo- Donateur
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Le pourquoi de ce retour sur la lune, c'est la préparation de Mars, la maison blanche l'a réaffirmé et fait passer le message via Bridenstine. Mais ça reste l'objectif, pas les moyens.
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Thierz- Admin
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Le conseiller scientifique de Kennedy, Jerome Wiesner, savait quelques heures avant Kennedy le 14 avril 1961, que ce dernier recevrait la proposition de poser un homme sur la Lune avant 1970, pour laver l'affront de Vostok 1 et pourtant il y était opposé! Comme bien d'autres scientifiques (comme Thomas Gold). Aujourd'hui encore, les scientifiques s'y opposent pour les mêmes raisons (les machines font mieux le travail et sont moins chères) mais en plus, ceux qui veulent aller directement sur Mars ( mêmes raisons: mon projet est meilleur et mérite plus l'argent pour la Lune).
Apollo a eu lieu; on en parle encore avec émerveillement, on célèbre les anniversaires ! Il y a très peu de monde qui regrette que cela se soit passé!!
Donc aller sur la Lune touche bien plus que l'absence de budget pour les scientifiques ou pour les tenants de Mars!
Il y a du politique, du prestige, de la motivation, un délai pas trop long, une technologie pas trop différente de l'actuelle, de courtes ou plus longues missions au choix, des endroits où se poser au choix, des défis à relever (La face cachée? La Lune dans la nuit? Les pôles?) et tout un peuple à inspirer !!
L'inspiration n'a pas de prix car elle joue sur le (très) long terme: les jeunes qui font STEM; les livres d'histoires pour les générations futures...
Oui, c'est pas tellement plus que planter un drapeau, ramasser des échantillons mais il y a la part d'irrationnel qui accompagne une telle entreprise !
Obama en annulant Constellation tout en invoquant Mars pour dans 30 ans a fait un grand tort à sa nation dans le domaine du spatial habité !
Apollo a eu lieu; on en parle encore avec émerveillement, on célèbre les anniversaires ! Il y a très peu de monde qui regrette que cela se soit passé!!
Donc aller sur la Lune touche bien plus que l'absence de budget pour les scientifiques ou pour les tenants de Mars!
Il y a du politique, du prestige, de la motivation, un délai pas trop long, une technologie pas trop différente de l'actuelle, de courtes ou plus longues missions au choix, des endroits où se poser au choix, des défis à relever (La face cachée? La Lune dans la nuit? Les pôles?) et tout un peuple à inspirer !!
L'inspiration n'a pas de prix car elle joue sur le (très) long terme: les jeunes qui font STEM; les livres d'histoires pour les générations futures...
Oui, c'est pas tellement plus que planter un drapeau, ramasser des échantillons mais il y a la part d'irrationnel qui accompagne une telle entreprise !
Obama en annulant Constellation tout en invoquant Mars pour dans 30 ans a fait un grand tort à sa nation dans le domaine du spatial habité !
La réponse est évidente : envoyer des hommes sur la Lune pour faire mieux que le programme Apollo et revivre l'âge d'or des années 60. De ce côté-là, je serais presque d'accord avec Trump, les fans de spatial et d'Apollo ne peuvent constamment vivre de souvenirs. Ca n'empêche pas qu'Apollo a été une aventure exceptionnelle, mais ce sera encore mieux quand on aura trouvé le moyen de construire un village sur la Lune et pour ça il faut y envoyer des astronautes.
Thierz a écrit:Le pourquoi de ce retour sur la lune, c'est la préparation de Mars, la maison blanche l'a réaffirmé et fait passer le message via Bridenstine. Mais ça reste l'objectif, pas les moyens.
Ce retour vers la Lune est très loin de se résumer a une simple préparation au programme martien, en réalité c'est surtout une volonté je pense de préparer a une future présence permanente humaine sur la Lune qui hélas sera couteuse en travail de préparation a l'acceuil d'une base habitée permanente ou si on peut alors disposer d'un outil qui permet de faire d'une pierre 2 voir 3 coups comme le programme Artemis + LOPG (enfin la station en orbite lunaire) ou on peut disposer d'un programme d'exploration lunaire tout en ayant une station permettant de faire point de départ pour un chantier d'un engin de transit marsien ... Et je dis 3 coups car on peut aussi en faire d'autres programmes comme une exploration de l'espace profond depuis ce point de départ
En fait la préparation pour Mars et la station donc liée a ce projet a le devoir de rentabiliser cet investissement en permettant a la fois de préparer un projet de présence permanente sur la Lune, pour moi c'est un programme en cela OPTIMAL, le seul truc après qui me chagrine c'est peut être le coté un peu cheap de la station lunaire pour gérer ces 2 grands axes des futurs programmes spatiaux enfin nous verrons bien
La Lune aura un besoin indispensable d'une présence permanente car l'humanité et la science ne pourrons pas se passere d'une politique de Grands instruments a la surface de la Lune comme par exemple une politique de télescopes géants ect bien qu'on en est évidemment très loin, mais l'objectif a 50 ans près ce sera bien ça ! Pouvoir construire des grands instruments sur la Lune qui nécessiteront une présence permanente et je pense qu'Artémis est bien l'acte 1 de ce futur grand axe de développement lunaire et c'est formidable de pouvoir mettre cela en commun avec l'intéret du voyage vers Mars !
(quand je dis grands instruments j'entend aussi par la des investissements dans des domaines qui ne seront pas des instruments a but forcément scientifique, la Lune devra je pense rapidement acceullir des essais industriels d'exploitation et traitement (pré-traitement pour optimiser les volumes en retour vers la Terre si exploitation il y a) du régolite "spatial" (car le régolite il est vrai n'est pas forcément le meme partout, d'ou mon spatial plutot que lunaire), des essais de moyenne envergure dans le domaine électro-nucléaire : Il sera je pense très important de pouvoir prouver qu'une petite centrale nucléaire peut fonctionner sur la Lune en totale sureté d'exploitation, la Lune aura besoin d'une logique quasi industrielle de grand laboratoire : L'exploration du système solaire et les découvertes matérielles qui auront lieu exigeront je pense d'avoir des réponses les + rapides possibles ou on ne pourra pas attendre un long retour vers la Terre, de grands labos seront alors a termes idem nécessaires sur la Lune : Tant pour la recherche pour l'autonomie humaine lunaire que pour analyser le + rapidement possible des échantillons en provenance de Mars ou de l'espace profond ... La présence permanente de l'humain sur la Lune aura une sorte d'effet papillon en termes de quantité colossale d'installation dont l'humanité aura besoin, sans oublier une dernière chose, des installations semi-industrielle de mise en oeuvre de matériaux pour construire sur la Lune avec des matériaux qui sont sur place a pas cher pour éviter que le moindre petit labo nous coute des milliards de milliards : La lune devra construire son propre modèle semi-industriel pour se développer au maximum par ses propres matériaux pour couter le moins possible ! Et en cela idem, la présence permanente de l'homme sera je pense requise quoi qu'il arrive)
Argonaute- Messages : 325
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Argonaute a écrit:Thierz a écrit:Le pourquoi de ce retour sur la lune, c'est la préparation de Mars, la maison blanche l'a réaffirmé et fait passer le message via Bridenstine. Mais ça reste l'objectif, pas les moyens.
Ce retour vers la Lune est très loin de se résumer a une simple préparation au programme martien, en réalité c'est surtout une volonté je pense de préparer a une future présence permanente humaine sur la Lune
Pour l'instant, Artémis, c'est un débarquement d'astronautes sur la Lune, et une station (ou mini station) en orbite lunaire avec des temps de présence ne dépassant pas un mois. Le reste n'est que supputation. Le village lunaire de la NASA, c'est comme le voyage martien: de beaux power-point.
Lunarjojo- Donateur
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Idem, je ne pense pas du tout que le plan de Trump soit de préparer une présence longue durée sur la Lune.
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Thierz- Admin
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A vrai dire la, ce qu'a vraiment Trump en tête va être compliqué a débattre, car d'un coté il parait hautement probable a la base que lui ne voyait dans l'accès a la Lune, que le bénéfice politique lié a la promesse de revoir un américain poser le pied sur la Lune car il sait qu'une partie de l'électorat américain est lessivé par cette décennie vide (2010-2020) ou les américains ont quasi rien fait en spatial habité durant cette période, et que donc cette promesse allait être une bon pari politique ne serait ce que pour cela
Et qu'il parait a mon sens + probable quand je parle d'accès a la Lune pour le long termes via une présence permanente qu'il s'agissait du point de vu de la Nasa, qui elle même est partagé de toute façon (Mars ? La Lune ? La Lune pour du durable ? Mars pour une mission courte ?)
Ceci étant dit, n'oubliez quand même pas que c'est bien Trump lui même qui avait déclaré et proposé aux Russes, un projet de base lunaire allant dans le sens d'un habitat permanent sous la forme d'un projet comme l'ISS , bien qu'après ce n'était pas très clair si il parlait + de la LOPG a ce moment ou bien d'un habitat sur le sol lunaire, mais je suis sur et certain qu'il a bien fait cette déclaration
C'est assez compliqué je pense d'essayer d'écrémer le qui veut quoi en tentant de prendre en compte, ce que les agences derrières veulent aussi
Au de la de tout ça, on ne peut pas non plus oublier le fait qu'il existait dans la politique américain une dichotomie : Démocrates > Mars, Républicains > Lune
Et qu'il parait a mon sens + probable quand je parle d'accès a la Lune pour le long termes via une présence permanente qu'il s'agissait du point de vu de la Nasa, qui elle même est partagé de toute façon (Mars ? La Lune ? La Lune pour du durable ? Mars pour une mission courte ?)
Ceci étant dit, n'oubliez quand même pas que c'est bien Trump lui même qui avait déclaré et proposé aux Russes, un projet de base lunaire allant dans le sens d'un habitat permanent sous la forme d'un projet comme l'ISS , bien qu'après ce n'était pas très clair si il parlait + de la LOPG a ce moment ou bien d'un habitat sur le sol lunaire, mais je suis sur et certain qu'il a bien fait cette déclaration
C'est assez compliqué je pense d'essayer d'écrémer le qui veut quoi en tentant de prendre en compte, ce que les agences derrières veulent aussi
Au de la de tout ça, on ne peut pas non plus oublier le fait qu'il existait dans la politique américain une dichotomie : Démocrates > Mars, Républicains > Lune
Argonaute- Messages : 325
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Ouais, n'oublions pas que la "plus grande démocratie du monde" est surtout le repaire des abstentionnistes car moins d'un électeur sur deux vote et je ne parle même pas du nombre réels de personnes pouvant voter !
Et ces non-votant, ils sont pour quoi ?
L'ISS peut-être ?
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Anovel- Donateur
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Localisation : 62 Le Portel
cette crise de la démocratie avec des scores de participation de moins de 50% d'inscrits qui votent est générale dans les démocraties à l'occidentale. Quand une élection obtient 60% des inscrits votant, c'est déjà une bonne performance. Les évaluations sont encore compliquées par le nombre de scrutins différents et leurs places dans les calendriers, mais j'ai remarqué que ceux qui gagnent sont presque toujours ceux qui proposent une rupture avec le passé proche et presque tous les participants proposent des programmes quasi-révolutionnaire. Je dis presque, car il y a aussi beaucoup de pays où la réélection des dirigeants est un gage de bonne conduite, je pense à Merkel, à Poutine et à d'autres qui ont su assurer une certaine stabilité politique. Après tout, quand on s'est enfin trouvé un bon dirigeant, on le garde.
Or je ne pense pas que Trump soit un bon dirigeant, il favorise ses propres affaires, mais il ose faire ce dont beaucoup de républicain rêvaient, bien différent du soft power de Obama… Il en faut pour tous et l'exercice du pouvoir use. Cela dit le président des USA a toujours un certain charisme inhérent à la fonction. On pourrait dire que le pouvoir est tout de même bouclé autour de certaines valeurs qui ne changent pas beaucoup en profondeur. Je crois aussi que les gens qui sont officiellement au pouvoir ne sont pas vraiment ceux qui font tourner la machine, en tout cas, en ce qui concerne Macron, il me semble évident que ce n'est pas lui qui décide quand il parle de simplification des procédures et qu'elles se compliquent de plus en plus avec plus de documents et toujours plus épais, une fracture numérique très importantes dans la population et encore d'autres exemples.
Macron fait dans le jovial et positif comme le faisait Sarkozy et au contraire de Holland et c'est peut-être aussi ça qui marche avec Trump qui dit que les Etats-Unis se sont jamais aussi bien portés, ce qui est peut-être vrai du point de vue économique, mais ne l'est certainement pas pour ceux qui habitent au Etats-Unis, nous sommes dans le consumérisme et la concurrence exacerbé, tant pis pour les condition de travail, tant pis pour les "pauvres, tant pis pour les retraités, tant pis pour ceux qui ne peuvent pas payer une assurance ou un soin médical… Le choix de société est là et je ne pense pas que ce seront les Gafas qui sauveront la planète.
Voilà pour une disgression politique, j'aurais préféré parler du réchauffement climatique, mais c'est dans un autre sujet et le comportement de Trump dans son rôle de président-twittereur mérite qu'on s'y penche pour voir ce qui est en jeu. En Europe aussi, on a des populistes qui triomphent ici et là (dont Boris Johnson avec son Brexit), mais il convient de voir que le protectionnisme de certaines nations s'affirme de plus en plus, même si les mécanismes de protectionnisme étaient déjà là depuis longtemps, on peut parler d'Airbus, de Boeing, mais il y a encore d'autres exemples bien plus anciens avec le coton, le blé ou le maïs. La seule chose à faire pour les autres, c'est de trouver la faille (comme l'a fait Ariane) et de l'exploiter au maximum… C'est ce qu'on appelle le capitalisme, ce qui n'est pas nouveau. Cesar finançant sa propre armée pour aller à la conquête des Gaules n'avait pas fait autre chose avant de se présenter en grand vainqueur au sénat romain.
Il est de bon ton d'éviter les guerres, mais parfois se contenter du silence ne fait qu'augmenter les tensions et aggraver ces guerres. Si les guerres physiques se sont transformées en guerres économiques (ou en guerre sportives), ce ne sont que des étapes d'une guerre à outrance comme la première guerre mondiale ou la seconde guerre mondiale (Allemagne, Italie, Japon contre reste du monde)… La méthode à Trump est de déclarer ces guerres qui étaient souterraines, comme une marmite sous pression qui explose, peut-être est-ce une façon d'assainir un débat ou il y avait beaucoup trop de sous-entendu depuis des années. Il dit tout haut ce que beaucoup d'autres avaient fini par penser tout bas. C'est certes pas diplomatique, mais ça correspond aussi à un électorat et à des populations qui ne votent pas (ou qui ne votent plus). Après tout, c'est peut-être aussi mieux pour les adversaires.
"Plus jamais ça" a-t-on dit, mais jusqu'à quand, comment et pour quoi. Daesch est un exemple d'une inflammation soudaine d'une région du globe qui a toujours été en guerre ou presque, guerre de religion, mais surtout guerre de l'argent et du pétrole. C'est pour ça que j'aime à parler d'idéal et "le village lunaire européen" me paraît un avenir intéressant, même s'il faut se résoudre à dire que ce ne peut être que sur du long terme.
Bref, personnellement, je suis content de vivre avec "La vache qui rit" et l'ISS. Quant à Artemis 1, 2, 3... bien je demande à voir.
Or je ne pense pas que Trump soit un bon dirigeant, il favorise ses propres affaires, mais il ose faire ce dont beaucoup de républicain rêvaient, bien différent du soft power de Obama… Il en faut pour tous et l'exercice du pouvoir use. Cela dit le président des USA a toujours un certain charisme inhérent à la fonction. On pourrait dire que le pouvoir est tout de même bouclé autour de certaines valeurs qui ne changent pas beaucoup en profondeur. Je crois aussi que les gens qui sont officiellement au pouvoir ne sont pas vraiment ceux qui font tourner la machine, en tout cas, en ce qui concerne Macron, il me semble évident que ce n'est pas lui qui décide quand il parle de simplification des procédures et qu'elles se compliquent de plus en plus avec plus de documents et toujours plus épais, une fracture numérique très importantes dans la population et encore d'autres exemples.
Macron fait dans le jovial et positif comme le faisait Sarkozy et au contraire de Holland et c'est peut-être aussi ça qui marche avec Trump qui dit que les Etats-Unis se sont jamais aussi bien portés, ce qui est peut-être vrai du point de vue économique, mais ne l'est certainement pas pour ceux qui habitent au Etats-Unis, nous sommes dans le consumérisme et la concurrence exacerbé, tant pis pour les condition de travail, tant pis pour les "pauvres, tant pis pour les retraités, tant pis pour ceux qui ne peuvent pas payer une assurance ou un soin médical… Le choix de société est là et je ne pense pas que ce seront les Gafas qui sauveront la planète.
Voilà pour une disgression politique, j'aurais préféré parler du réchauffement climatique, mais c'est dans un autre sujet et le comportement de Trump dans son rôle de président-twittereur mérite qu'on s'y penche pour voir ce qui est en jeu. En Europe aussi, on a des populistes qui triomphent ici et là (dont Boris Johnson avec son Brexit), mais il convient de voir que le protectionnisme de certaines nations s'affirme de plus en plus, même si les mécanismes de protectionnisme étaient déjà là depuis longtemps, on peut parler d'Airbus, de Boeing, mais il y a encore d'autres exemples bien plus anciens avec le coton, le blé ou le maïs. La seule chose à faire pour les autres, c'est de trouver la faille (comme l'a fait Ariane) et de l'exploiter au maximum… C'est ce qu'on appelle le capitalisme, ce qui n'est pas nouveau. Cesar finançant sa propre armée pour aller à la conquête des Gaules n'avait pas fait autre chose avant de se présenter en grand vainqueur au sénat romain.
Il est de bon ton d'éviter les guerres, mais parfois se contenter du silence ne fait qu'augmenter les tensions et aggraver ces guerres. Si les guerres physiques se sont transformées en guerres économiques (ou en guerre sportives), ce ne sont que des étapes d'une guerre à outrance comme la première guerre mondiale ou la seconde guerre mondiale (Allemagne, Italie, Japon contre reste du monde)… La méthode à Trump est de déclarer ces guerres qui étaient souterraines, comme une marmite sous pression qui explose, peut-être est-ce une façon d'assainir un débat ou il y avait beaucoup trop de sous-entendu depuis des années. Il dit tout haut ce que beaucoup d'autres avaient fini par penser tout bas. C'est certes pas diplomatique, mais ça correspond aussi à un électorat et à des populations qui ne votent pas (ou qui ne votent plus). Après tout, c'est peut-être aussi mieux pour les adversaires.
"Plus jamais ça" a-t-on dit, mais jusqu'à quand, comment et pour quoi. Daesch est un exemple d'une inflammation soudaine d'une région du globe qui a toujours été en guerre ou presque, guerre de religion, mais surtout guerre de l'argent et du pétrole. C'est pour ça que j'aime à parler d'idéal et "le village lunaire européen" me paraît un avenir intéressant, même s'il faut se résoudre à dire que ce ne peut être que sur du long terme.
Bref, personnellement, je suis content de vivre avec "La vache qui rit" et l'ISS. Quant à Artemis 1, 2, 3... bien je demande à voir.
Quel rapport y a-t-il entre la vache qui rit, produit typiquement national, et l’ISS qui est internationale ?
PierredeSedna- Donateur
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Deux amours en même temps ? :affraid:
Quelle infidélité à la conquête spatiale !
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PierredeSedna- Donateur
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C'est l'influence de "2001, l'Odyssée de l'Espace", une séquence de la fin du film. Ce n'est pas mon film préféré, mais avouons que la série de "L'odyssée de l'Espace" de Arthur C. Clarke a changé beaucoup de choses. En 1968, j'étais tout petit et j'ai dû être marqué à vie… souvenirs, souvenirs, mais la passion est là aujourd'hui.
Cela dit, je crois que le cinéma apporte beaucoup aux passionnés de spatial malgré toutes les erreurs techniques que certains soulignent sur ce forum. Pour en revenir à la politique de Donald Trump, au moins il aura augmenté le budget de la Nasa (reste à savoir si cet effort sera poursuivi dans les années à venir) et il aura appuyé sur le champignon en ce qui concerne des hommes sur la Lune, mais je me pose pas mal de question sur sa façon de gouverner… Il redéclenche les guerres commerciales, menace presque d'envahir l'Iran et encore d'autres choses que je condamne à titre personnel. C'est sa façon de gérer son compte Twitter qui étonne, mais je ne doute pas que ce style plaît à beaucoup de gens qui ont certainement l'impression d'avoir un accès plus direct au président des Etats-Unis et à la Maison Blanche.
Je ne suis pas fan des réseaux sociaux, même si je sais que beaucoup les utilisent, c'est très bien pour être informé rapidement, mais ce sont des heures en lignes pour trier le bon grain de l'ivraie.
Cela dit, je crois que le cinéma apporte beaucoup aux passionnés de spatial malgré toutes les erreurs techniques que certains soulignent sur ce forum. Pour en revenir à la politique de Donald Trump, au moins il aura augmenté le budget de la Nasa (reste à savoir si cet effort sera poursuivi dans les années à venir) et il aura appuyé sur le champignon en ce qui concerne des hommes sur la Lune, mais je me pose pas mal de question sur sa façon de gouverner… Il redéclenche les guerres commerciales, menace presque d'envahir l'Iran et encore d'autres choses que je condamne à titre personnel. C'est sa façon de gérer son compte Twitter qui étonne, mais je ne doute pas que ce style plaît à beaucoup de gens qui ont certainement l'impression d'avoir un accès plus direct au président des Etats-Unis et à la Maison Blanche.
Je ne suis pas fan des réseaux sociaux, même si je sais que beaucoup les utilisent, c'est très bien pour être informé rapidement, mais ce sont des heures en lignes pour trier le bon grain de l'ivraie.
Si on a vu 2001 en 1968 sans avoir jamais vu de film pareil auparavant, c'est assurément très différent que de l'avoir vu après bien d'autres films de SF bourrés de meilleurs effets spéciaux !
En 1958, la NASA a été créée pour répondre au Spoutnik.
En 1961, Kennedy a lancé la course à la Lune pour répondre à Gagarine.
En 1972, la NASA décide de construire la Navette spatiale pour rendre l'accès à l'espace moins cher et entrainer d'autres nations.
En 1992, Clinton décide de financer une station spatiale en collaborant avec les russes pour décourager les savants soviétiques à répondre aux sirènes de pays dangereux.
En 2018, Trump décide un retour vers la Lune pour 2024 pour encourager les femmes à s'intéresser à la science (STEM Science Technology-Engineering-Maths).
Ce n'est jamais pour la science en premier lieu, c'est toujours la géopolitique qui prime, mais la science suit toujours!
En 1958, la NASA a été créée pour répondre au Spoutnik.
En 1961, Kennedy a lancé la course à la Lune pour répondre à Gagarine.
En 1972, la NASA décide de construire la Navette spatiale pour rendre l'accès à l'espace moins cher et entrainer d'autres nations.
En 1992, Clinton décide de financer une station spatiale en collaborant avec les russes pour décourager les savants soviétiques à répondre aux sirènes de pays dangereux.
En 2018, Trump décide un retour vers la Lune pour 2024 pour encourager les femmes à s'intéresser à la science (STEM Science Technology-Engineering-Maths).
Ce n'est jamais pour la science en premier lieu, c'est toujours la géopolitique qui prime, mais la science suit toujours!
Donald Trump vient de signer un décret encourageant l'utilisation commerciale des ressources spatiales dont voici la traduction :
En vertu de l'autorité qui m'est confiée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis d'Amérique, y compris le titre IV de la US Commercial Space Launch Competitiveness Act (Public Law 114-90), il est ordonné comme suit:
Section 1. Politique. La directive sur la politique spatiale-1 du 11 décembre 2017 (Programme de relance de l'espace humain américain), prévoit que les partenaires commerciaux participeront à un «programme innovant et durable» dirigé par les États-Unis pour «mener le retour des humains sur la Lune pendant longtemps, l'exploration et l'utilisation à long terme, suivies de missions humaines sur Mars et d'autres destinations. » L'exploration à long terme et la découverte scientifique réussies de la Lune, de Mars et d'autres corps célestes nécessiteront un partenariat avec des entités commerciales pour récupérer et utiliser les ressources, y compris l'eau et certains minéraux, dans l'espace.
L'incertitude concernant le droit de récupérer et d'utiliser les ressources spatiales, y compris l'extension du droit à la récupération commerciale et à l'utilisation des ressources lunaires, a cependant découragé certaines entités commerciales de participer à cette entreprise. La question de savoir si l'Accord de 1979 régissant les activités des États sur la Lune et les autres corps célestes (l '«Accord sur la Lune») établissant le cadre juridique des États-nations concernant la récupération et l'utilisation des ressources spatiales a aggravé cette incertitude, en particulier parce que les États-Unis n'ont ni signé ni ratifié l'Accord sur la Lune. En fait, seuls 18 pays ont ratifié l'Accord sur la Lune, dont seulement 17 des 95 États membres du Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique. En outre,
Les Américains devraient avoir le droit de s'engager dans l'exploration commerciale, la récupération et l'utilisation des ressources dans l'espace extra-atmosphérique, conformément à la loi applicable. L'espace extra-atmosphérique est un domaine d'activité humaine juridiquement et physiquement unique, et les États-Unis ne le considèrent pas comme un bien commun mondial. En conséquence, les États-Unis auront pour politique d'encourager le soutien international à la récupération et à l'utilisation publiques et privées des ressources dans l'espace, conformément à la législation applicable.
Section 2. L'Accord sur la Lune. Les États-Unis ne sont pas parties à l'Accord sur la Lune. De plus, les États-Unis ne considèrent pas l'Accord sur la Lune comme un instrument efficace ou nécessaire pour guider les États-nations concernant la promotion de la participation commerciale à l'exploration à long terme, à la découverte scientifique et à l'utilisation de la Lune, de Mars ou d'autres corps célestes . En conséquence, le Secrétaire d'État s'opposera à toute tentative de la part de tout autre État ou organisation internationale de traiter l'Accord sur la Lune comme reflétant ou exprimant autrement le droit international coutumier.
Section 3. Encourager le soutien international pour la récupération et l'utilisation des ressources spatiales. Le secrétaire d'État, en consultation avec le secrétaire au Commerce, le secrétaire aux Transports, l'administrateur de la National Aeronautics and Space Administration et le chef de tout autre département exécutif ou agence que le secrétaire d'État juge approprié, prend toutes les des mesures appropriées pour encourager le soutien international à la récupération et à l’utilisation publiques et privées des ressources dans l’espace, conformément à la politique énoncée à la section 1 du présent arrêté. Dans l'exécution de cette section, le Secrétaire d'État cherchera à négocier des déclarations conjointes et des accords bilatéraux et multilatéraux avec des États étrangers concernant des opérations sûres et durables pour la récupération et l'utilisation publiques et privées des ressources spatiales.
Section 4. Rapport sur les efforts visant à encourager le soutien international à la récupération et à l'utilisation des ressources spatiales. Au plus tard 180 jours après la date de la présente ordonnance, le secrétaire d'État fait rapport au président, par l'intermédiaire du président du Conseil national de l'espace et de l'adjoint du président aux affaires de sécurité nationale, concernant les activités menées en vertu de l'article 3 de la présente commande.
Section 5. Dispositions générales. (a) Rien dans la présente ordonnance ne doit être interprété comme portant atteinte ou autrement affectant:
(i) l'autorité conférée par la loi à un ministère ou organisme exécutif, ou à son chef; ou
(ii) les fonctions du directeur de l'Office de gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) La présente ordonnance sera exécutée conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) La présente ordonnance n'est pas destinée à créer et ne crée aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par une partie contre les États-Unis, ses départements, agences ou entités, ses dirigeants, employés , ou des agents, ou toute autre personne.
6 avril 2020.
Décret exécutif encourageant le soutien international pour la récupération et l'utilisation des ressources spatiales
En vertu de l'autorité qui m'est confiée en tant que président par la Constitution et les lois des États-Unis d'Amérique, y compris le titre IV de la US Commercial Space Launch Competitiveness Act (Public Law 114-90), il est ordonné comme suit:
Section 1. Politique. La directive sur la politique spatiale-1 du 11 décembre 2017 (Programme de relance de l'espace humain américain), prévoit que les partenaires commerciaux participeront à un «programme innovant et durable» dirigé par les États-Unis pour «mener le retour des humains sur la Lune pendant longtemps, l'exploration et l'utilisation à long terme, suivies de missions humaines sur Mars et d'autres destinations. » L'exploration à long terme et la découverte scientifique réussies de la Lune, de Mars et d'autres corps célestes nécessiteront un partenariat avec des entités commerciales pour récupérer et utiliser les ressources, y compris l'eau et certains minéraux, dans l'espace.
L'incertitude concernant le droit de récupérer et d'utiliser les ressources spatiales, y compris l'extension du droit à la récupération commerciale et à l'utilisation des ressources lunaires, a cependant découragé certaines entités commerciales de participer à cette entreprise. La question de savoir si l'Accord de 1979 régissant les activités des États sur la Lune et les autres corps célestes (l '«Accord sur la Lune») établissant le cadre juridique des États-nations concernant la récupération et l'utilisation des ressources spatiales a aggravé cette incertitude, en particulier parce que les États-Unis n'ont ni signé ni ratifié l'Accord sur la Lune. En fait, seuls 18 pays ont ratifié l'Accord sur la Lune, dont seulement 17 des 95 États membres du Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique. En outre,
Les Américains devraient avoir le droit de s'engager dans l'exploration commerciale, la récupération et l'utilisation des ressources dans l'espace extra-atmosphérique, conformément à la loi applicable. L'espace extra-atmosphérique est un domaine d'activité humaine juridiquement et physiquement unique, et les États-Unis ne le considèrent pas comme un bien commun mondial. En conséquence, les États-Unis auront pour politique d'encourager le soutien international à la récupération et à l'utilisation publiques et privées des ressources dans l'espace, conformément à la législation applicable.
Section 2. L'Accord sur la Lune. Les États-Unis ne sont pas parties à l'Accord sur la Lune. De plus, les États-Unis ne considèrent pas l'Accord sur la Lune comme un instrument efficace ou nécessaire pour guider les États-nations concernant la promotion de la participation commerciale à l'exploration à long terme, à la découverte scientifique et à l'utilisation de la Lune, de Mars ou d'autres corps célestes . En conséquence, le Secrétaire d'État s'opposera à toute tentative de la part de tout autre État ou organisation internationale de traiter l'Accord sur la Lune comme reflétant ou exprimant autrement le droit international coutumier.
Section 3. Encourager le soutien international pour la récupération et l'utilisation des ressources spatiales. Le secrétaire d'État, en consultation avec le secrétaire au Commerce, le secrétaire aux Transports, l'administrateur de la National Aeronautics and Space Administration et le chef de tout autre département exécutif ou agence que le secrétaire d'État juge approprié, prend toutes les des mesures appropriées pour encourager le soutien international à la récupération et à l’utilisation publiques et privées des ressources dans l’espace, conformément à la politique énoncée à la section 1 du présent arrêté. Dans l'exécution de cette section, le Secrétaire d'État cherchera à négocier des déclarations conjointes et des accords bilatéraux et multilatéraux avec des États étrangers concernant des opérations sûres et durables pour la récupération et l'utilisation publiques et privées des ressources spatiales.
Section 4. Rapport sur les efforts visant à encourager le soutien international à la récupération et à l'utilisation des ressources spatiales. Au plus tard 180 jours après la date de la présente ordonnance, le secrétaire d'État fait rapport au président, par l'intermédiaire du président du Conseil national de l'espace et de l'adjoint du président aux affaires de sécurité nationale, concernant les activités menées en vertu de l'article 3 de la présente commande.
Section 5. Dispositions générales. (a) Rien dans la présente ordonnance ne doit être interprété comme portant atteinte ou autrement affectant:
(i) l'autorité conférée par la loi à un ministère ou organisme exécutif, ou à son chef; ou
(ii) les fonctions du directeur de l'Office de gestion et du budget relatives aux propositions budgétaires, administratives ou législatives.
(b) La présente ordonnance sera exécutée conformément à la loi applicable et sous réserve de la disponibilité des crédits.
(c) La présente ordonnance n'est pas destinée à créer et ne crée aucun droit ou avantage, substantiel ou procédural, exécutoire en droit ou en équité par une partie contre les États-Unis, ses départements, agences ou entités, ses dirigeants, employés , ou des agents, ou toute autre personne.
DONALD J. TRUMP
LA MAISON BLANCHE,6 avril 2020.
Fabien0300- Modérateur
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Mode humour lourd ON/
Ola pizzaïolos, vous pouvez envisager ouvrir des pizzeria sur le sol lunaire mais il faudra amener votre bois, il n'y en n'a pas sur le sol sélène. Pour l'oxygène, pas de souci, il y en a dans l'eau, et l'eau il n'en manque pas sur la Lune nous ont déjà assuré des universités US. Vous me direz et l'hydrogène restant, pourquoi ne pas l’utiliser pour cuire les pizzas, sauf que pizza au feu d'hydrogène cela sonne moins bien qu'au feu de bois !
:megalol:
Mode humour lourd OFF/
Ola pizzaïolos, vous pouvez envisager ouvrir des pizzeria sur le sol lunaire mais il faudra amener votre bois, il n'y en n'a pas sur le sol sélène. Pour l'oxygène, pas de souci, il y en a dans l'eau, et l'eau il n'en manque pas sur la Lune nous ont déjà assuré des universités US. Vous me direz et l'hydrogène restant, pourquoi ne pas l’utiliser pour cuire les pizzas, sauf que pizza au feu d'hydrogène cela sonne moins bien qu'au feu de bois !
:megalol:
Mode humour lourd OFF/
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