Mission Cassini, phase "Ring-Grazing Orbits" (30.11.2016 - 15.9.2017)

La galerie est copieuse. Il y a de beaux documents (du point de vue artistique).  :ven:

3 photos de la "plongée" du 7 mai

images extraordinaires  , va falloir commenter et expliquer tout cela 

ces zones sombres et ce  "trou"  encore plus sombre me rappellent notre soleil !

:cheers: :scratch:

vraiment une boule de gaz !

Wakka a écrit:3 photos de la "plongée" du 7 mai

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Images de Titan, il faut préciser ;)

Oui, j'aurais du préciser "Titan".
https://saturn.jpl.nasa.gov/resources/7673/

Images prises à 500 000 km où l'on discerne en noir les lacs d'hydrocarbure.

Oui, et donc ça n'a rien à voir avec la "plongée" du 7 mai mais avec le survol de Titan au plus haut de son orbite au contraire. La "plongée" a eu lieu 48h plus tard, le 9 mai.

Merci pour les précisions.
Il n'y a pas je crois, de "schéma" interactif permettant de localiser la position de Cassini lors d'un passage à une date donnée.
Mais on a sur le site du JPL, un détail des "particularités" pour chaque journée.


Ce peut-être utile si on veut joindre à une série de photos pour savoir où se trouve la sonde lors de la prise des clichés.

vous me rassurez,    à  400 000 km altitude ?   c'est peut-être faux  !

Quoique la Lune est bien à 300000 km de la Terre !

josé a écrit:vous me rassurez,    à  400 000 km altitude ?   c'est peut-être faux  !

Cassini était à 400.000km de Titan, oui.

L'atmosphère de Saturne, survolée de près le 26 avril 2017 :
https://twitter.com/CassiniSaturn/status/889553862784303104
https://saturn.jpl.nasa.gov/resources/7712/

Saturne en fausses couleurs (filtres rouge, vert et Uv) le 16 juillet 2017 :



https://saturn.jpl.nasa.gov/resources/7716/

Titan, le 29 mai 2017, d'une distance de 2 millions de km. La résolution est de 9 km par pixel :



https://www.nasa.gov/image-feature/jpl/pia21625/highlighting-titans-hazes

Superbes photos

Mustard a écrit:Superbes photos

Vu le temps qui nous sépare de la prochaine mission vers Saturne, d'ailleurs même pas encore décidée, ça va nous manquer...  8-)

Depuis 2004 et l'arrivée de Cassini dans le système de Saturne, nous nous sommes habitués à ce spectacle...  :eeks: 

Juno, qui ne regarde que les nuages joviens, ne suffira pas à nous consoler... 8-)

Ca finit le 15 Septembre, mais y-a-t-il une heure approximative de fin prévue ?

Aragatz a écrit:Ca finit le 15 Septembre, mais y-a-t-il une heure approximative de fin prévue ?

Cassini devrait cesser de transmettre des données à 10h45 GMT et les dernières devraient être reçues sur Terre à 12h04 ou 12h07 GMT (le document est confus sur ce point).

https://saturn.jpl.nasa.gov/mission/grand-finale/grand-finale-orbit-guide/#Orbit_18

Quelle superbe mission, elle nous aura régalé nous, spectateurs, et sans doute passionné les scientifiques du domaine. 

David L. a écrit:

Vu le temps qui nous sépare de la prochaine mission vers Saturne, d'ailleurs même pas encore décidée, ça va nous manquer...  8-)
Depuis 2004 et l'arrivée de Cassini dans le système de Saturne, nous nous sommes habitués à ce spectacle...  :eeks: 
Juno, qui ne regarde que les nuages joviens, ne suffira pas à nous consoler... 8-)

Les amoureux de Saturne risquent en effet de porter le deuil de Cassini pour longtemps. A ma connaissance, il n'y a aucune nouvelle mission d'envergure programmée vers le système de Saturne par aucune agence spatiale. Et si on compte sur le "New Space" .... on aura au mieux un nouveau film en 8K, 360°, son surround, de l'ITS (ou engin équivalent) débarquant des colons pour pomper les lacs de méthane/éthane de Titan  :shock:

Par contre pour Jupiter et ses lunes ..... la mission européenne et celle des USA (peut-être deux si une mission spécifique avec atterrisseur vient complèter Europa Clipper ?) devraient nous apporter aussi leur lot de découvertes par des images époustouflantes et des analyses de données scientifiques.

C'est bien dommage, mais ce programme d'exploration du système solaire ne progresse que par petits pas .... séparés souvent par des décennies. L'annonce d'une mission vers Uranus et Neptune vers 2030 par la NASA met aussi l'eau à la bouche .... mais la confirmation et le financement restent encore dans le domaine de l'incertain.

Et en plus au plus on vise loin au plus le voyage est long. Uranus Neptune peu de chance d'avoir deux missions avec un même objectif dans une vie humaine utile !

mais déjà avoir connu les missions pionner ,  voyager , cassini , Huygens et new horizons est déjà un grand privilège et le tout en 40 ans !!!!  donc une grande période qui se termine pour l'exploration des planète lointaines ;  c'est sur , c'est pas demain ni après demain que l'on va revivre une telle exploration ;

Cassini Huygens du début à la fin : 37 ans dont 24 ans pour arriver à la phase opérationnelle.
Début des années 1980 : premières esquisses
1988-1989 : feu vert - projet financé
1997 : lancement de la sonde spatiale
2004 : début de la phase opérationnelle avec l'insertion en orbite autour de Saturne
2017 ; fin de mission

Pour une mission majeure on peut gratter 2/3 ans sur la phase avant-projet (projet conjoint NASA/ESA complexe) et idem le durant le  développement (bousculé par des pb budgétaires) mais le  transit a été plutôt rapide pour une sonde spatiale aussi grosse grace à une fenêtre de tir idéale. Si c'est l'ESA qui s'y colle ajouter 10 ans. :(

Si c'est l'Europe qui s'y colle, ajouter dix ans  :megalol:

C'est bien ce que je ressens ; pour les sondes lointaines > à Saturne, il faut compter 10 ans de mise au point, 10 ans de voyage, 10 ans d'exploitation des données cela fait 30 ans, on ne peut pas faire deux fois ça dans sa vie. Il va falloir intégrer cette notion dans notre évaluation de notre système solaire à l'aune de nos possibilités de propulsion.  Combien de techniciens sont encore au travail depuis le lancement des sondes Pioneer 10 & 11 (début du vol 1972) ?

Pline a écrit:
Pour une mission majeure

Peut-être faut-il déjà rappeler qu'il n'y a pas un grand nombre d'agences qui se lancent dans des missions majeures (supérieures à 1 G$ / destinations lointaines), toutes n'ont pas les moyens de le faire. Accéder aux destinations lointaines c'est difficile et coûteux. Les défis technologiques à résoudre sont souvent synonymes de délais rallongés et de dépassements de budgets.

le  transit a été plutôt rapide pour une sonde spatiale aussi grosse grace à une fenêtre de tir idéale.

Si les délais de réalisation permettent le lancement dans le créneau idéal visé. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas.*

Si c'est l'ESA qui s'y colle ajouter 10 ans. :(

Tu parles de la préparation de Huygens ? ou d'une autre mission de l'ESA qu'il faut alors préciser pour en connaitre précisément les circonstances ?
A moins que ce ne soit simplement un jugement général et sans appel, bref, le mode bashing qui est à la mode ? Car si c'est le cas cela revient à traiter les ingénieurs, les techniciens, tout le personnel  ... qui travaillent à l'ESA d'incapables indécrottables. :lolnasa:

* pour la mission Rosetta, l'échec du vol VA 157 en 2003 (défaillance du lanceur Ariane 5) a nécessité de reporter le départ donc de renoncer à l'objectif initial, la comète 46P/Wirtanen. Rosetta sera finalement lancée en direction de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Ce qui n'a rien enlevé au succès de la mission me semble-t-il.

montmein69 a écrit:

Si c'est l'ESA qui s'y colle ajouter 10 ans. :(

Tu parles de la préparation de Huygens ? ou d'une autre mission de l'ESA qu'il faut alors préciser pour en connaitre précisément les circonstances ?
A moins que ce ne soit simplement un jugement général et sans appel, bref, le mode bashing qui est à la mode ? Car si c'est le cas cela revient à traiter les ingénieurs, les techniciens, tout le personnel  ... qui travaillent à l'ESA d'incapables indécrottables. :lolnasa:

Le développement très long d'une mission n'est pas du tout dû à des incapables. Ceux qui travaillent à et pour l'ESA ont montré maintes qu'ils étaient le contraire d'incapables. C'est dû au fait que le budget annuel est si restreint qu'il faut étaler le financement du développement d'une mission sur une longue durée... Ce qui au passage alourdi la facture globale. La pauvreté coûte cher...

Et pour le voyage, le problème est le même : il est très long parce qu'il n'y a pas, et/ou pas eu, d'argent pour développer un lanceur plus puissant qui pourrait créer un delta V supérieur et/ou permettre à la sonde d'emporter plus de carburant pour freiner une fois arrivée à destination. La seule solution est alors de faire beaucoup de réactions de gravitation, donc beaucoup d'orbites autour du Soleil, ce qui prend du temps...

Durée du développement et ESA

Vu de l'extérieur. Il y a semble t'il un manque de réalisme relativement systématique  au moment du chiffrage initial des missions. C'est accepté par toutes les parties parce que les dépassements sont traditionnellement absorbés par l'allongement du développement alors que la NASA, beaucoup plus surveillée, est prête à abandonner un projet qui ne respecte pas ses engagements. Mais tout cela s'inscrit dans des contextes très différents. L'ESA lance des missions presque aussi ambitieuses que la NASA avec une enveloppe budgétaire 3 fois plus faible, les projets sont beaucoup plus politiques en Europe et donc plus soutenus, l'ESA n'a pas le tissu industriel dont bénéficie la NASA.(très largement soutenu par l'énorme secteur spatial militaire américain).