[SpaceX] Dragon Crew, les premiers équipages
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Voici les membres qui piloteront le Dragon Crew de SpaceX
En haut de gauche à droite: VictorGarber Glover, Michael Hopkins. En bas de gauche à droite: Robert Behnken, Douglas Hurley
Le premier vol inhabité est prévu pour novembre 2018, peut être début 2019.
Le premier vol habité dit "Test flight" de Certification sur Dragon Crew sera composé de l'astronaute de la NASA Bob Behnken (2 missions sur navette) et de l’ancien pilote de la navette Doug Hurley (2 vols de navette). Il n'y aura que 2 astronautes. La mission devrait avoir lieu mi 2019, ce sera une mission de longue durée
Le second vol habité dit "First flight" de Post Certification (PCM), sur Dragon Crew l'astronaute Mike Hopkins (1 vol sur Soyouz) sera accompagné par la nouvelle recrue Victor Glover. Il n'y aura également que 2 astronautes à bord.
Le décollage se fera sur Falcon 9 depuis le pas de tir 39A à Cape Kennedy, en Floride.
Les membres du premier vol d’essai piloté sur Dragon sont l’ancien astronaute en chef de la NASA, Bob Behnken (à gauche) et Doug Hurley (2 EVA).
Mike Hopkins (à droite) et Victor Glover, deux vétérans de l'ISS, embarqueront à bord de la première mission post-certification (PCM) du Crew Dragon à la fin de 2019 ou au début de 2020.
En haut de gauche à droite: Victor
Le premier vol inhabité est prévu pour novembre 2018, peut être début 2019.
Le premier vol habité dit "Test flight" de Certification sur Dragon Crew sera composé de l'astronaute de la NASA Bob Behnken (2 missions sur navette) et de l’ancien pilote de la navette Doug Hurley (2 vols de navette). Il n'y aura que 2 astronautes. La mission devrait avoir lieu mi 2019, ce sera une mission de longue durée
Le second vol habité dit "First flight" de Post Certification (PCM), sur Dragon Crew l'astronaute Mike Hopkins (1 vol sur Soyouz) sera accompagné par la nouvelle recrue Victor Glover. Il n'y aura également que 2 astronautes à bord.
Le décollage se fera sur Falcon 9 depuis le pas de tir 39A à Cape Kennedy, en Floride.
Les membres du premier vol d’essai piloté sur Dragon sont l’ancien astronaute en chef de la NASA, Bob Behnken (à gauche) et Doug Hurley (2 EVA).
Mike Hopkins (à droite) et Victor Glover, deux vétérans de l'ISS, embarqueront à bord de la première mission post-certification (PCM) du Crew Dragon à la fin de 2019 ou au début de 2020.
Dernière édition par Mustard le Dim 5 Aoû 2018 - 10:55, édité 1 fois
De belles photos qui annoncent une nouvelle étape passionnante de la conquête spatiale.
Juste une remarque sur le commentaire, Victor Glover, qui n'a encore jamais volé dans l'espace, me semble difficilement pouvoir être à ce stade qualifié de vétéran de l'ISS. Mais souhaitons lui une brillante carrière d'abord dans l'ISS, et ensuite peut-être en des endroits plus éloignés, car ce Californien n'a que quarante-deux ans.
Juste une remarque sur le commentaire, Victor Glover, qui n'a encore jamais volé dans l'espace, me semble difficilement pouvoir être à ce stade qualifié de vétéran de l'ISS. Mais souhaitons lui une brillante carrière d'abord dans l'ISS, et ensuite peut-être en des endroits plus éloignés, car ce Californien n'a que quarante-deux ans.
PierredeSedna- Donateur
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PierredeSedna a écrit:De belles photos qui annoncent une nouvelle étape passionnante de la conquête spatiale.
Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment une étape, ni qu'elle soit nouvelle, ni qu'elle soit passionnante.
Il ne faut pas oublier que tous ces vaisseaux ne feront rien de plus qu'un Soyouz.
La vraie "nouvelle étape", ce sera quand Orion volera.
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Ce n'est certes pas une étape technologique, sur la forme, mais la force de ce retour ce sera la capacité, avec deux capsules de 7 places, de transporter beaucoup du monde en orbite. Et l'arrêt de l'une d'elle à cause d'un accident n’arrêtera pas l'autre qui est totalement différente, cela garantira à l'Amérique un accès assuré à l'espace.
Sur le fond, effectivement Orion sera plus une évolution, avec des missions vraiment plus orientées vers l'exploration et à priori vers la Lune.
Sur le fond, effectivement Orion sera plus une évolution, avec des missions vraiment plus orientées vers l'exploration et à priori vers la Lune.
Il est possible que d'autres membres d'équipage se rajoutent ultérieurement selon ce communiqué de presse de la NASA:
https://www.nasa.gov/press-release/nasa-assigns-crews-to-first-test-flights-missions-on-commercial-spacecraft
https://www.nasa.gov/press-release/nasa-assigns-crews-to-first-test-flights-missions-on-commercial-spacecraft
Additional crew members will be assigned by NASA’s international partners at a later date.
Petite Crevette- Messages : 335
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nikolai39 a écrit:PierredeSedna a écrit:De belles photos qui annoncent une nouvelle étape passionnante de la conquête spatiale.
Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment une étape, ni qu'elle soit nouvelle, ni qu'elle soit passionnante.
Il ne faut pas oublier que tous ces vaisseaux ne feront rien de plus qu'un Soyouz.
La vraie "nouvelle étape", ce sera quand Orion volera.
Mustard a écrit:Ce n'est certes pas une étape technologique, sur la forme, mais la force de ce retour ce sera la capacité, avec deux capsules de 7 places, de transporter beaucoup du monde en orbite. Et l'arrêt de l'une d'elle à cause d'un accident n’arrêtera pas l'autre qui est totalement différente, cela garantira à l'Amérique un accès assuré à l'espace.
Sur le fond, effectivement Orion sera plus une évolution, avec des missions vraiment plus orientées vers l'exploration et à priori vers la Lune.
L’étape qui commence avec les capsules Dragon Crew et CST-100 Starliner n’enlèvera rien à la gloire du Soyouz.
Je suis personnellement convaincu que l’astronautique soviétique était assise sur des bases plus saines que l’astronautique américaine. L’astronautique soviétique, c’était le génie et l’ingéniosité avec peu de moyens. L’impétuosité de l’âme russe et la puissance de l’Etat multinational institué en 1924 compensant le déficit en technologie électronique...
Il y a une forme d’élégance et de pureté dans le lanceur et le vaisseau Soyouz, pureté qui n’a d'équivalent nulle part aillleurs : pas un gramme de technologie inutile, redondante, insolente... Ceci permettant une relation directe, plus intense, pleine d'émotion, entre l’homme et le cosmos. La Russie est une nation de passionnés et de poètes, parfois aussi de possédés et d’extrémistes.
L’URSS a perdu la course à la Lune mais en 1988, avec Mir, Energia, Bourane, elle avait un potentiel qui devait lui permettre d’arriver la première sur Mars.
Mais voilà, l’Union Soviétique a disparu il y a vingt-sept ans. Le système politique et économique mis en place par la Russie en 1917 et exporté aux alentours n’était pas viable. Sa chute a entraîné celle du joyau de l’empire, à savoir l’espace russe, qui était une incontestable réussite, et dont la dynamique interne était profondément saine. Un sous-système parfait a été presque détruit par l’effondrement du système plus large qui le contenait et qui lui, était profondément vicié. Il y a dans ce terrible dommage collatéral quelque chose de profondément injuste. Mais il faut savoir achever son travail de deuil.
Par ailleurs, la justesse des solutions techniques imaginées par le génial Korolev, ses équipes et ses rivaux, les autres « constructeurs », était telle que le Soyouz et les modules dérivés de Saliout et Mir ont survécu.
Bien plus, le Soyouz est apparu comme un moyen plus efficace pour le transport d'équipages vers une station en orbite terrestre que la navette spatiale américaine, rêve ultra-technologique qui avait échappé à ses concepteurs pour devenir un gouffre financier et une pompe à fric directe et indirecte pour les entreprises du Old Space américain.
Cette fonction de roue de secours d’une astronautique américaine empêtrée dans ses contradictions n’était certainement pas l’avenir que Korolev imaginait pour le Soyouz. Mort au début de 1966, Korolev ne vit même pas les premiers vols du vaisseau. Mais quel triomphe posthume et différé !
Le Soyouz qui vole aujourd’hui est certes un Soyouz modernisé, mais son architecture de base est restée celle conçue au milieu des années 1960. Et cette approche reste efficace, cinquante ans plus tard.
Mais il n’est rien en ce bas monde qui n’ait une fin. La fin de quelque chose qui fut un grand et long succès n’efface pas les années de gloire. Mais la vie continue. Dans dix ans, nous vivrons dans un monde sans Soyouz. Il faut s’y préparer.
Le programme ISS (non compté le temps de préparation) se déroule sur 25 ans. Les deux vaisseaux Dragon Crew et CST-100 Starliner ne desserviront l’ISS que sur les cinq dernières années. Oui, cela peut apparaître court. Je pense que c’est principalement cela que voulait souligner Nicolaï39.
Mais précisément, ces nouveaux vaisseaux n’ont de sens qu’en tant qu’ils préparent aussi et surtout l’après ISS.
Ces vaisseaux permettent à une pluralité de nouveaux acteurs du spatial américain d’acquérir une expérience des vols habités. C’est après l’ISS que Boeing et surtout SpaceX pourront faire fructifier tout ce travail dans le cadre de nouveaux programmes privés ou publics spectaculaires et audacieux qui avec retard feront enfin entrer l’astronautique dans le XXIème siècle.
Quant à Orion, que peut-on en dire ? C’est un très beau projet, mais qui est hélas pour le moment indissociable du projet de lanceur SLS, et donc qui risque de disparaître avec celui-ci.
Le premier vol habité d’Orion est prévu pour 2022, mais sera probablement décalé. La fonction utile du programme SLS - Orion est d’immobiliser des crédits dans les budgets de la NASA pendant cinq ans, et d'éviter ainsi une baisse du budget total de la NASA, qui serait dangereuse pour le long terme.
Orion n’a d’avenir que s’il est transféré sur la New Glenn et la New Armstrong de Blue Origin, mais c’est une pure hypothèse, je n’ai rien vu de tel se dessiner à ce stade.
A quoi serviront le SLS et Orion si le BFR/BFS réussit son premier vol en 2023 ? Et si Blue Origin décide de faire sa propre capsule spatiale orbitale ?
Orion a déjà volé sans équipage en 2014, mais la carrière d’Orion dans sa version habitée risque d’être aussi courte que celle de Voskhod...
Orion et le SLS sont développés dans le cadre des marchés traditionnels de la NASA, qui n’ont jamais fonctionné correctement : dérives financières, dérapages des calendriers, dilution des responsabilités, absence d’unité de conception...
En revanche, les partenariats publics - privés de la NASA garantissent que le patron de l’entreprise spatiale détient la responsabilité sur l’achitecture globale du projet, sur son enveloppe financière, sur son calendrier. Cela n’évite pas tous les retards, mais aboutit à ce que le fournisseur n’ait pas intérêt aux retards, comme dans l’ancien système. Quand SpaceX est en retard, elle est perdante sur tous les plans, et Elon Musk sait qu’il en est tenu pour responsable. C’est efficace !
D’une certaine façon, ces partenariats public - privé donnent à des entrepreneurs tels qu’Elon Musk des responsabilités comparables à celles des « constructeurs » de l’époque soviétique. Et c’est pour cela que le New Space va marcher.
Le BFR/BFS conçu avec des enveloppes financières très limitées ne donnera lieu à aucune « débauche technologique » inutile. Chaque sous-système répondra à une utilité précise alors que dans le cadre des anciens marchés de la NASA, l’adjonction des sous-systèmes visait à « faire de la marge » avec des fausses utilités alibis qui bernaient les fonctionnaires de la NASA.
(La meilleure définition du Old Space, au fond, c’est du spatial alourdi par « de la mauvaise graisse ». Soit dit en passant, l’astronautique russe n’a pas besoin d’une étape New Space, car elle n’a jamais été touchée par le phénomène de la mauvaise graisse.)
Enfant du New Space, le BFR/BFS sera un vaisseau aussi élégant et épuré que le Soyouz, mais il correspondra aux besoins de l'astronautique de notre nouveau siècle.
Et sans le transfert de savoir-faire de la NASA vers SpaceX que permet le programme Dragon Crew, il ne saurait y avoir de BFR/BFS à l’horizon 2023.
Voilà pourquoi les annonces faites vendredi concernant les prochains vols commerciaux habités américains sont les meilleures nouvelles que nous pouvions espérer sur le spatial d’Outre-Atlantique...
Dernière édition par PierredeSedna le Dim 5 Aoû 2018 - 19:37, édité 1 fois
PierredeSedna- Donateur
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PierredeSedna a écrit:
La fonction utile du programme SLS - Orion est d’immobiliser des crédits dans les budgets de la NASA pendant cinq ans, et d'éviter ainsi une baisse du budget total de la NASA, qui serait dangereuse pour le long terme.
:scratch:
Deux grands programmes comme SLS et Orion n'ont pas la capacité de maintenir le budget global d'une agence... Celui-ci dépend à la fois des arbitrages relatifs aux autres programmes et du budget fédéral américain...
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:PierredeSedna a écrit:
La fonction utile du programme SLS - Orion est d’immobiliser des crédits dans les budgets de la NASA pendant cinq ans, et d'éviter ainsi une baisse du budget total de la NASA, qui serait dangereuse pour le long terme.
:scratch:nrds
Deux grands programmes comme SLS et Orion n'ont pas la capacité de maintenir le budget global d'une agence... Celui-ci dépend à la fois des arbitrages relatifs aux autres programmes et du budget fédéral américain...
Ce n'est pas compliqué : le budget de la NASA est actuellement légèrement supérieur à 20,5 milliards de dollars.
Dans cet ensemble, le SLS et Orion représentent 3,5 milliards de dollars.
Donc, hypothèse d'école, si on arrêtait brutalement les programmes SLS et Orion, sans prendre le temps d'engager de nouveaux programmes, le budget de la NASA retomberait à environ 17 milliards de dollars.
Et dès lors, le budget des années futures serait a priori préparé sur la base de 17 milliards de dollars. Dans tous les pays, en effet, il y a, quoi que puissent dire les commentaires politiques, une certaine inertie de la dépense publique : le budget de l'année N+1 est préparé à partir du budget exécuté de l'année N, et toute demande de crédits supplémentaires, sans être totalement vouée à l'échec, n'en est pas moins difficile à faire aboutir.
Par conséquent, arrêter le programme SLS soudainement serait une prise de risque importante et très probablement une erreur politique. Et aussi pour d'autres raisons, notamment en termes de préservation des savoir-faire et de l'emploi... Il faut laisser aux salariés le temps de se reconvertir, aux territoires concernés le temps d'attirer de nouvelles activités...
Je dis cela alors même que je suis convaincu que le SLS repose sur des technologies peu efficientes et sans avenir. La bonne utilisation de l'argent public serait évidemment d'accompagner les projets de lanceurs lourds réutilisables de SpaceX et Blue Origin. Cela viendra. Mais c'est tout à fait prématuré.
Le problème des politiques publiques, c'est qu'elles évoluent comme un grand paquebot : elles ne changent de cap que lentement.
Le SLS volera donc trois ou quatre fois, ce qui permettra de sauver la face de la NASA, du Sénat, de la classe politique américaine. Le SLS sera abandonné vers 2025-2026, alors que les vols du BFR/BFS seront entrés dans la routine.
Le GAO fera un rapport qui chiffrera le gouffre financier du SLS et démontrera son inefficience. Mais qui lira ce rapport ?
Quand le BFR/BFS et le New Armstrong voleront, le public américain pensera à autre chose.
PierredeSedna- Donateur
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PierredeSedna a écrit:Donc, hypothèse d'école, si on arrêtait brutalement les programmes SLS et Orion, sans prendre le temps d'engager de nouveaux programmes, le budget de la NASA retomberait à environ 17 milliards de dollars.
Et dès lors, le budget des années futures serait a priori préparé sur la base de 17 milliards de dollars. Dans tous les pays, en effet, il y a, quoi que puissent dire les commentaires politiques, une certaine inertie de la dépense publique : le budget de l'année N+1 est préparé à partir du budget exécuté de l'année N, et toute demande de crédits supplémentaires, sans être totalement vouée à l'échec, n'en est pas moins difficile à faire aboutir.
C'est une affirmation gratuite qui n'est étayée par rien.
Quand le programme Constellation, qui finançait le prédécesseur du SLS (Ares V) et Orion, a commencé, le budget de la NASA n'a pas augmenté du montant consacré à ce programme.
De plus, ce que tu écris est contradictoire : c'est justement parce qu'il y a une certaine inertie de la dépense publique qu'il n'y a pas de raison de penser que le budget global de la NASA baisserait d'un coup de 3,5 Md$... Tout ou partie de cette somme serait réaffectée aux autres domaines du budget de la NASA : astrophysique, exploration ou tout simplement au financement de l'achat de missions habitées au-delà de l'orbite basse au secteur privé !
Dernière édition par David L. le Dim 5 Aoû 2018 - 21:37, édité 2 fois
David L.- Modérateur
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PierredeSedna a écrit:Le SLS volera donc trois ou quatre fois, ce qui permettra de sauver la face de la NASA, du Sénat, de la classe politique américaine. Le SLS sera abandonné vers 2025-2026, alors que les vols du BFR/BFS seront entrés dans la routine.
Autre affirmation doublement gratuite.
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:PierredeSedna a écrit:Le SLS volera donc trois ou quatre fois, ce qui permettra de sauver la face de la NASA, du Sénat, de la classe politique américaine. Le SLS sera abandonné vers 2025-2026, alors que les vols du BFR/BFS seront entrés dans la routine.
Autre affirmation doublement gratuite.
Pas pour le contribuable américain ! :megalol:
PierredeSedna- Donateur
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PierredeSedna a écrit:David L. a écrit:
Autre affirmation doublement gratuite.
Pas pour le contribuable américain ! :megalol:
Dans l'absolu, mais en comparaison du budget global de la défense et même de certains programmes phares comme le F-35...
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:PierredeSedna a écrit:
Pas pour le contribuable américain ! :megalol:
Dans l'absolu, mais en comparaison du budget global de la défense et même de certains programmes phares comme le F-35...
Là, je suis tout à fait d’accord.
PierredeSedna- Donateur
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Comme toujours l'analyse de PierredeSedna est juste, en ce qui concerne le futur plus ou moins hypothétique du SLS et sans lanceur Orion ne sert à rien.
Il est plus que possible que la NASA dans le futur achète des places à bord de la BFR et passe des marchés avec d'autres compagnies pour ces vols vers et depuis l'orbite lunaire.
Il n'est pas impossible que la carrière du Crew-Dragon (et de son concurrent de ULA CST-100 Starliner) soit plus longue que prévu si la NASA a besoin de remplacer l'Orion. Cela me parait plus probable qu'une adaptation de l'Orion sur le New Armstrong (quoique on a vu plus étrange !).
La carrière du Dragon Crews ne devrait pas excéder les 5-7 ans et être remplacée par la BFR sauf bien sur si un contrat de longue durée est signé entre la NASA et SpaceX.
Il est plus que possible que la NASA dans le futur achète des places à bord de la BFR et passe des marchés avec d'autres compagnies pour ces vols vers et depuis l'orbite lunaire.
Il n'est pas impossible que la carrière du Crew-Dragon (et de son concurrent de ULA CST-100 Starliner) soit plus longue que prévu si la NASA a besoin de remplacer l'Orion. Cela me parait plus probable qu'une adaptation de l'Orion sur le New Armstrong (quoique on a vu plus étrange !).
La carrière du Dragon Crews ne devrait pas excéder les 5-7 ans et être remplacée par la BFR sauf bien sur si un contrat de longue durée est signé entre la NASA et SpaceX.
Anovel- Donateur
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David L. a écrit:PierredeSedna a écrit:Donc, hypothèse d'école, si on arrêtait brutalement les programmes SLS et Orion, sans prendre le temps d'engager de nouveaux programmes, le budget de la NASA retomberait à environ 17 milliards de dollars.
Et dès lors, le budget des années futures serait a priori préparé sur la base de 17 milliards de dollars. Dans tous les pays, en effet, il y a, quoi que puissent dire les commentaires politiques, une certaine inertie de la dépense publique : le budget de l'année N+1 est préparé à partir du budget exécuté de l'année N, et toute demande de crédits supplémentaires, sans être totalement vouée à l'échec, n'en est pas moins difficile à faire aboutir.
C'est une affirmation gratuite qui n'est étayée par rien.
Quand le programme Constellation, qui finançait le prédécesseur du SLS (Ares V) et Orion, a commencé, le budget de la NASA n'a pas augmenté du montant consacré à ce programme.
De plus, ce que tu écris est contradictoire : c'est justement parce qu'il y a une certaine inertie de la dépense publique qu'il n'y a pas de raison de penser que le budget global de la NASA baisserait d'un coup de 3,5 Md$... Tout ou partie de cette somme serait réaffectée aux autres domaines du budget de la NASA : astrophysique, exploration ou tout simplement au financement de l'achat de missions habitées au-delà de l'orbite basse au secteur privé !
Ce n’est pas contradictoire de mon point de vue : j’ai écrit que le budget de l’année N+1 se construit à partir du budget exécuté de l’année N. Je n’ai pas écrit le budget initial.
Je comprends par ailleurs ce que tu écris sur la réaffectation des crédits supprimés, mais je trouve cela très théorique. Il faut rentrer dans la logique du système politique américain pour comprendre que cela ne fonctionne pas comme cela. Les élus qui défendent le SLS le font parce qu’il y a des enjeux dans leur circonscription, ils le font donc pour se faire réélire.
Transférer les crédits sur la ligne des vols commerciaux ne leur apportera pas une voix de plus si cela n’a pas d’impact sur l’activite et l’emploi dans leur circonscription.
Quant à la science ... demande à un élu d’expliquer à un électeur qu’il a perdu son job mais que c’est très bien car ça va permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la magnétosphère de Jupiter...
Bien sûr, sur le long terme le redéploiement des crédits est possible, mais cela se prépare soigneusement, cela nécessite des compensations politiques, cela prend plusieurs années...
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PierredeSedna a écrit:Je comprends par ailleurs ce que tu écris sur la réaffectation des crédits supprimés, mais je trouve cela très théorique. Il faut rentrer dans la logique du système politique américain pour comprendre que cela ne fonctionne pas comme cela. Les élus qui défendent le SLS le font parce qu’il y a des enjeux dans leur circonscription, ils le font donc pour se faire réélire.
Transférer les crédits sur la ligne des vols commerciaux ne leur apportera pas une voix de plus si cela n’a pas d’impact sur l’activite et l’emploi dans leur circonscription.
Non, mais écoutant régulièrement les auditions à la chambre des représentants et au sénat, la question qui peut se poser (et qui s'est posée à l'origine d'Orion) est "vaut-il mieux continuer avec SLS et Orion ou confier les vols au-delà de l'orbite basse totalement au secteur privé ?" et pas "faut-il abandonner les projets de missions habitées au-delà de l'orbite basse ?"
C'est le coût du SLS face aux autres lanceurs comparables qui pourra causer sa perte. Et en cas d'abandon, SpaceX et Blue Origin ne feront pas des missions gratuitement pour la NASA...
Il n'y a pas que les sénateurs et représentants des états impliqués dans le programme SLS qui influent sur la politique spatiale des Etats-Unis.
Dernière édition par David L. le Dim 5 Aoû 2018 - 22:26, édité 1 fois
David L.- Modérateur
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PierredeSedna a écrit:Quant à la science ... demande à un élu d’expliquer à un électeur qu’il a perdu son job mais que c’est très bien car ça va permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la magnétosphère de Jupiter...
Certes, mais la nécessité que les Etats-Unis ne soient pas à la traîne dans de nombreux domaines scientifiques est souvent discutée au cours des auditions.
Et malgré leur volonté de suppression par la maison blanche dans sa proposition de budget et bien que les électeurs ne les connaissent même pas, toutes les missions d'observations de la Terre qui étaient prévues ont été re-financées par le congrès.
Donc, à nouveau, les emplois dans tel ou tel état ne sont pas le seul facteur influant sur le financement des programmes spatiaux.
David L.- Modérateur
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David L. a écrit:PierredeSedna a écrit:Je comprends par ailleurs ce que tu écris sur la réaffectation des crédits supprimés, mais je trouve cela très théorique. Il faut rentrer dans la logique du système politique américain pour comprendre que cela ne fonctionne pas comme cela. Les élus qui défendent le SLS le font parce qu’il y a des enjeux dans leur circonscription, ils le font donc pour se faire réélire.
Transférer les crédits sur la ligne des vols commerciaux ne leur apportera pas une voix de plus si cela n’a pas d’impact sur l’activite et l’emploi dans leur circonscription.
Non, mais écoutant régulièrement les auditions à la chambre des représentants et au sénat, la question qui peut se poser (et qui s'est posée à l'origine d'Orion) est "vaut-il mieux continuer avec SLS et Orion ou confier les vols au-delà de l'orbite basse totalement au secteur privé ?" et pas "faut-il abandonner les projets de missions habitées au-delà de l'orbite basse ?"
C'est le coût du SLS face aux autres lanceurs comparables qui pourra causer sa perte. Et en cas d'abandon, SpaceX et Blue Origin ne feront pas des missions gratuitement pour la NASA...
Il n'y a pas que les sénateurs et représentant des états impliqués dans le programme SLS qui influent sur la politique spatiale des Etats-Unis.
Le système parlementaire a le mérite d’obliger les uns et les autres à instiller un peu de rationalité et de prise en compte des faits avérés dans les échanges. Les protagonistes du débat, pour rester crédibles, n’ont pas intérêt à nier des évidences. Mais cela ne garantit pas la bonne foi, et ces élus qui sont habiles trouvent en général des prétextes pour ne pas tirer toutes les conséquences de ces échanges au moment du vote.
PierredeSedna- Donateur
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David L. a écrit:Donc, à nouveau, les emplois dans tel ou tel état ne sont pas le seul facteur influant sur le financement des programmes spatiaux.
Pas le seul facteur, certes, mais un facteur important néanmoins...
PierredeSedna- Donateur
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Pour en revenir un peu au sujet, je suis étonné qu'il n'y ait pas de personnels de SpaceX sur au moins le premier vol du Dragon Crew, à moins bien sûr que les autres membres ne soient connus que plus tard lors d'une autre communication de la NASA ?
Pour ce qui est du SLS il me semble que son destin passe tout d'abord par les élections de mi-mandat qui ont lieu au mois de novembre.
Nous verrons bien après cela quel sera le destin de ce gouffre financier !!!
Pour ce qui est du SLS il me semble que son destin passe tout d'abord par les élections de mi-mandat qui ont lieu au mois de novembre.
Nous verrons bien après cela quel sera le destin de ce gouffre financier !!!
Anovel- Donateur
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Une autre interrogation, en passant, les capsules seront-elles récupérées comme les CRS ?
Anovel- Donateur
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Non il n'y aura pas de matraques
:megalol: :iout:
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MEGHARBA- Donateur
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Localisation : SOISSONS
pour Futura Sciences aussi, c'est du courant 2019 pour un équipage dans les étoiles :
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/acces-espace-taxis-espace-spacex-boeing-leur-mise-service-retardee-nasa-58433/
et pour Sciences et Avenir aussi :
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/le-nom-des-prochains-astronautes-qui-gagneront-la-station-spatiale-a-bord-de-capsules-privees-ont-ete-devoiles_126513
je suppose que maintenant on a tous la même information qui vient directement de la Nasa.
https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/acces-espace-taxis-espace-spacex-boeing-leur-mise-service-retardee-nasa-58433/
et pour Sciences et Avenir aussi :
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/le-nom-des-prochains-astronautes-qui-gagneront-la-station-spatiale-a-bord-de-capsules-privees-ont-ete-devoiles_126513
je suppose que maintenant on a tous la même information qui vient directement de la Nasa.
Mettre un nom et un visage sur les hommes qui vont voyager les premiers voyager dans l'espace via un lanceur et une capsule privé me fait vraiment voir le programme COTS d'une autre façon.
On est plus dans le théorique et les chiffres, ces types vont vraiment mettre leurs vies entre les mains de SpaceX, c'est impressionnant.
Quant à parler du BFR, il serait plus prudent d'attendre de le voir voler avant d'en faire le fossoyeur des autres capsules.
On est plus dans le théorique et les chiffres, ces types vont vraiment mettre leurs vies entre les mains de SpaceX, c'est impressionnant.
Quant à parler du BFR, il serait plus prudent d'attendre de le voir voler avant d'en faire le fossoyeur des autres capsules.
Maurice- Messages : 1438
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Un papier de Teslarati sur les raisons du retard du test un :
https://www.teslarati.com/spacex-crew-dragon-launch-debut-spacecraft-hardware/
Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais en gros c'est la faute à la paperasserie de la NASA en ce qui concerne les test de qualification et aussi les certifications des employés de SpaceX qui doivent être accepté par le staff de la NASA.
https://www.teslarati.com/spacex-crew-dragon-launch-debut-spacecraft-hardware/
Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais en gros c'est la faute à la paperasserie de la NASA en ce qui concerne les test de qualification et aussi les certifications des employés de SpaceX qui doivent être accepté par le staff de la NASA.
Anovel- Donateur
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